Publication annuelle de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, RERS présente un vaste ensemble d’indicateurs statistiques. Déclinée en plus de 180 thématiques, cette information constitue une référence pour toute réflexion sur l’évolution du système d’enseignement et de recherche français.
L'évolution des orientations prises par les bacheliers S se caractérise principalement par une dispersion croissante de leurs choix : en 2008, seuls 21 % s'inscrivent en licence, alors que c'était le cas de 35 % d'entre eux il y a dix ans. Cette baisse n'affecte cependant que les licences de sciences, et plus généralement les bacheliers S se dirigent de moins en moins vers les formations scientifi ques traditionnelles. Dans le même temps, ils vont de plus en plus souvent en médecine (ou pharmacie) ou dans les écoles recrutant après le baccalauréat dans des domaines très variés. Ces évolutions concernent tous les lauréats de la série S, quelle que soit leur spécialité ou leur mention. Trois ans plus tard, les bacheliers S sont plus nombreux en licence, en particulier de sciences, où ils poursuivent leurs études après être passés par un IUT , une classe préparatoire ou un premier cycle d'études médicales. Mais 36 % se retrouvent dans des écoles, d'ingénieurs ou paramédicales principalement.
L’évolution récente dans les parcours suivis par les jeunes dans l’enseignement supérieur se caractérise principalement par une élévation de leur niveau de sortie : un tiers des élèves de la génération entrée en sixième en 1995 quitte le système éducatif avec au moins un diplôme de niveau bac + 3, contre un quart de la génération précédente, entrée en sixième en 1989. Au total, 44 % d’entre eux ont obtenu un diplôme ou une certification sanctionnant au moins deux années d’études après le baccalauréat . Les écarts sont très importants selon l’origine sociale : deux enfants d’enseignants sur trois ont accédé à un diplôme de niveau bac + 3 ou plus, tandis que ce n’est le cas que d’un enfant d’ouvrier non qualifié sur dix. Le parcours suivi dans l’enseignement secondaire est déterminant pour la poursuite d’études supérieures et leur réussite : le taux d’accès à un diplôme de l’enseignement supérieur varie de 89 % pour les bacheliers généraux à 64 % pour les bachelierstechnologiques et 19 % pour les bacheliers professionnels. Un jeune entré dans l’enseignement supérieur sur cinq est sorti sans diplôme ; les plus nombreux s’étaient inscrits dans une section de techniciens supérieurs.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme.
Financement, ressources humaines, accès au supérieur, parcours, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 42 fiches de la 5e édition (2011) de cet ouvrage.
À la rentrée 2009, huit bacheliers 2008 sur dix sont toujours scolarisés dans l'enseignement supérieur et la très grande majorité poursuivent dans la même voie. La réussite dans les filières courtes est élevée : neuf sur dix de ceux qui s'étaient inscrits en STS ou IUT continuent l'année suivante. Mais un quart de ceux qui étaient entrés en classe préparatoire ou en licence après leur baccalauréat ne s'y réinscrit pas. 52 % des étudiants en licence passent en deuxième année ; l'issue de la première année varie sensiblement selon le parcours antérieur des bacheliers et leur motivation à l'entrée à l'université. Ainsi, les taux de passage sont beaucoup plus élevés lorsqu'ils ont eu une mention ou ont fait le choix de leur formation. La deuxième année, les étudiants ressentent moins de difficultés à s'organiser et se disent plus satisfaits de leurs études, en particulier à l'université. Mais la plupart s'estiment mal informés sur leurs possibilités de réorientation et de poursuite d'études.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 2010 permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 4e édition (2010) de cet ouvrage.
As in previous editions, this 4th edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
Au cours des dix dernières années, on constate une diminution des inscriptions des nouveaux bacheliers en licence, au profit d'écoles recrutant directement après le baccalauréat. Les bacheliers généraux sans mention sont les plus nombreux à se diriger vers ces écoles, mais ils interrompent davantage leurs études. Les bacheliers technologiques s'inscrivent moins à l'université, mais aussi en STS. Neuf nouveaux bacheliers sur dix ont eu l'orientation qu'ils voulaient ; par contre, un nouvel étudiant sur trois se dit peu intéressé par les matières étudiées. En encadrés : le rôle croissant d'internet dans l'information pour le choix de l'orientation ; source : les panels de bacheliers.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets... sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 3e édition (2009) de cet ouvrage.
Près de la moitié des bacheliers qui s'inscrivent dans l'enseignement supérieur connaissent une mobilité géographique après leur baccalauréat. 14 % des bacheliers seulement quittent leur académie. Ceux qui entrent dans un IUT ou une classe préparatoire sont les plus nombreux à migrer. La mobilité est d'autant moins fréquente que la taille de l'unité urbaine dans laquelle se trouve un lycéen est importante. Cinq cartes illustrent les différents flux des nouveaux bacheliers entrant en licence, ou des étudiants entrant en 1ère ou 2ème année de master, vers la province ou vers l'Ile-de-France. En encadré : sources.
Cette deuxième édition, revue et enrichie, témoigne de l'intérêt que la France porte à ces deux leviers indispensables et indissociables de toute croissance que sont l'Enseignement supérieur et la Recherche en faisant le pari de l'intelligence, de la compétitivité et de l'innovation. Dans sa conception même, l'ouvrage se veut à la fois clair, facile d'accès, transparent. Il est par nature un outil d'information à disposition du public, des usagers. Il rend compte des politiques publiques, des choix stratégiques faits pour la Nation. Il a vocation également à être un outil de pilotage pour les décideurs.
A la rentrée qui a suivi l'obtention de leur baccalauréat, la moitié des bacheliers 2002 qui ont poursuivi leurs études se sont dirigés vers l'université ; 35 % se sont inscrits en première année de licence. Quatre bacheliers sur dix ont validé leur licence en trois ans. Une majorité de ceux qui ont quitté l'université sans avoir obtenu de licence se sont réorientés. En encadré : source.
Un panel de 17 830 élèves entrés en 6ème en 1995 a été mis en place par le ministère de l'Education nationale pour étudier leur situation scolaire au début de chaque année. 98 % des élèves qui se sont orientés en classe préparatoire sont parvenus au baccalauréat en 2002 et 2003. Près de la moitié des bacheliers qui ont eu une mention bien ou très bien vont en classe préparatoire. Les orientations des bacheliers généraux varient selon leur origine sociale : 46 % vont en 1er cycle universitaire, 35 % vont en CPGE, les autres en IUT ou STS ou autres formations. Quatre ans plus tard, près des trois quarts des élèves inscrits en CPGE ont rejoint une grande école. Indication des sources en encadré.
The first edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
Cette première édition de « L'état de l'enseignement supérieur et de la recherche », loin de se résumer à un état des lieux d'un système a vocation à devenir un outil d'information à l'usage de tous les citoyens. Illustrant les choix politiques et stratégiques faits pour la Nation, il rend compte de l'efficacité des politiques publiques dans un souci de transparence : démocratisation de l'enseignement supérieur, réussite à l'université, devenir des étudiants, effort de recherche, production scientifique, situation des personnels...
Huit nouveaux bacheliers inscrits en première année de licence à la rentrée 2006 sur dix déclarent être dans la formation qu'ils souhaitaient en fin de terminale. Plus de deux étudiants sur trois n'ont pas cherché à s'inscrire ailleurs qu'à l'université, 32 % déclarent avoir déposé au moins un dossier dans une filière sélective. Internet occupe une place croissante dans l'information des bacheliers ; près de trois étudiants sur quatre se déclarent satisfaits des informations reçues sur leur orientation. Le choix de la formation est déterminé par l'intérêt du contenu des études, par la spécialité de la licence, par la confiance à l'égard des débouchés possibles. Moins d'un nouvel étudiant sur dix n'a aucune idée de ce qu'il veut faire : un sur trois veut devenir enseignant ; ils sont de moins en moins aidés financièrement par leurs parents.
Les trois quarts des bacheliers inscrits dans une filière générale de l'université après leur baccalauréat sont sortis du système éducatif avec un diplôme de l'enseignement supérieur. Plus de 60 % ont obtenu un diplôme universitaire. Les plus nombreux des bacheliers extraits du panel se sont inscrits en DEUG (36 %). De grandes disparités d'accès à un diplôme universitaire apparaissent selon le parcours antérieur des bacheliers. En tableaux et en graphiques : taux d'inscription selon leur mention au bac, devenir la deuxième année, devenir et réussite selon qu'ils sont dans la filière de leur choix, selon les spécialités de DEUG ; impact des différentes caractéristiques des bacheliers inscrits en DEUG sur leur probabilité de sortir de l'université avec un diplôme (sexe, âge, PCS, spécialité de DEUG, motivation). En encadré : source.
Quatre élèves sur dix entrés en sixième en 1989 sont sortis du système éducatif avec un diplôme de l'enseignement supérieur. Mais les écarts sont très importants selon leur origine sociale. Le parcours suivi dans l'enseignement secondaire est déterminant pour la poursuite d'études et la réussite dans l'enseignement supérieur. Trois tableaux font état respectivement : du niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leurs caractéristiques scolaires à l'entrée en sixième, du parcours des bacheliers selon les principales séries de baccalauréat, du parcours des bacheliers selon les principales orientations prises après le baccalauréat. Cinq graphiques décrivent respectivement : le diplôme le plus élevé obtenu par les élèves du panel 1989, le niveau atteint par les filles et les garçons, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leur origine sociale, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon l'accès ou non de leurs parents au baccalauréat, le taux d'accès des élèves du panel à un baccalauréat général selon leur origine sociale. En encadré : source.
Le choix d'orientation des bacheliers de la série S est guidé par l'importance qu'ils accordent au contenu des études qu'ils vont suivre et à leur insertion professionnelle. La baisse des inscriptions en DEUG scientifiques s'observe depuis 1995 (40 % contre 26 % en 2004 ; six sur dix s'orientent vers un premier cycle universitaire, deux sur dix vers une CPGE et deux sur dix encore vers une STS ou un IUT. Sept tableaux montrent les taux d'accueil des bacheliers S dans les principales filières du supérieur, les principales raisons avancées pour le choix de la série S (44 % par goût pour les matières scientifiques) et pour le choix de la filière, la part des bacheliers S inscrits en DEUG ayant déposé un dossier dans une filière sélective, la perception de leur formation et le diplôme ou concours envisagé à bac + 5, les principales attentes par rapport à leur futur métier. En graphiques : évolution des effectifs de bacheliers S et de nouveaux entrants en filière sciences, de 1995 à 2004, les opinions sur les débouchés assurés par les principales filières et sur la facilité à trouver du travail. En encadré : les raisons pour lesquelles les bacheliers S ne s'inscrivent pas dans un DEUG scientifique.
L'évolution de l'orientation des bacheliers à l'entrée dans le supérieur se caractérise entre 1996 et 2002 par une désaffection des bacheliers généraux à l'égard du DEUG surtout dans les disciplines scientifiques. Huit tableaux montrent la poursuite d'études des bacheliers 2002 au 31 octobre selon le type de baccalauréat et l'âge, le choix d'orientation des bacheliers S, l'évolution de la probabilité pour un bachelier S, l'impact des différentes caractéristiques des bacheliers généraux sur leur probabilité d'accéder à une classe préparatoire et les principales motivations citées par les nouveaux bacheliers en faveur du choix de leur formation, l'opinion des nouveaux bacheliers, les difficultés rencontrées et les ressources financières des nouveaux bacheliers. Source en encadré.
Résultats d'une enquête effectuée en novembre 2001 auprès de 1012 étudiants, dans 34 universités et ayant obtenu leur baccalauréat à la session 2001. Description de ces nouveaux étudiants : sexe, âge, type de baccalauréat obtenu. Comment ce choix d'orientation s'est effectué. Motivations pour la filière choisie, importance du choix professionnel, niveau d'études envisagé et perception de l'avenir, (encadré montrant l'évolution de leur avenir professionnel depuis 1995) et intérêt accru pour le métier d'enseignant. Conditions de vie de ces nouveaux étudiants selon la catégorie sociale de leurs parents (encadré concernant les ressources des nouveaux étudiants selon le sexe).
Résultats concernant l'orientation des élèves en troisième, en seconde générale et technologique et après le baccalauréat. Résultats obtenus à partir des observations menées par la DESCO d'une part, qui recense les voeux d'orientation à la fin de la troisième, dautre part des données issues des panels du second degré (celui de 1989 et celui de 1995) et du panel du supérieur (Panel 1996). Différences observées entre filles et garçons dans le choix des filières scientifiques, littéraires, techniques industrielles, techniques tertiaires.
Cette étude s'appuie sur les résultats du suivi d'une cohorte de bacheliers depuis l'année 1996-97. L'admission en classe préparatoire est fortement liée à la scolarité antérieure des élèves (âge et absence de redoublement, mention au bac), mais aussi au rôle des enseignants. Par ailleurs, les garçons s'orientent plus souvent que les filles vers cette filière, dont les élèves appartiennent majoritairement à des CSP aisées. $Si la plupart se disent satisfaits de cette formation, leur parcours et leur devenir sont ensuite différents selon les spécialités .
Rappels des effectifs de bacheliers en 1990, 1995, 1999 et 2000 (estimés en octobre). Flux d'entrée dans les principales filières du supérieur pour ces mêmes années et rappels des effectifs globaux d'étudiants inscrits, montrant une stabilité d'ensemble. Raisons de l'inscription en DEUG et filière souhaitée. Inscriptions par académie en université, IUT, STS, CPGE estimés en 2000-2001. En encadré : source et méthode d'estimation des effectifs ; résultats de l'enquête auprès d'un échantillon de nouveaux étudiants.
Résultats observés à travers le suivi d'une cohorte des bacheliers de 1996, sur leur réussite dans l'enseignement supérieur, au DEUG, BTS et DUT. Taux de réussite au DEUG en deux ans selon le type de baccalauréat, selon le sexe, selon l'âge d'obtention du bac. Taux de réussite au DEUG en deux ans selon la discipline et réorientation éventuelle. Impact de différentes caractéristiques des bacheliers sur leur réussite au DEUG en deux ans : selon la série du Bac, l'âge d'obtention, la spécialité du DEUG, la localisation de l'université, le sexe, la PCS du chef de famille, la nationalité (Français, étranger), les conditions de vie, la motivation lors de l'inscription du nouveau bachelier. Etude de la réussite des étudiants au DUT, au BTS, selon le type de baccalauréat et l'âge des bacheliers. Devenir des étudiants qui ont obtenu leur DUT ou leur BTS (poursuite d'études ou entrée dans la vie active). Graphique concernant le devenir des bacheliers technologiques deux ans après l'obtention du baccalauréat selon l'âge d'obtention du bac. Sources et méthodologie.
Effectifs des nouveaux étudiants inscrits dans les principales filières de l'enseignement supérieur (université, par grandes discipline, en IUT, STS, CPGE). Rappels des effectifs de bacheliers en 1990, 1995, 1998 et 1999 (estimés en octobre). Flux d'entrée dans les principales filières du supérieur pour ces mêmes années et rappels des effectifs globaux d'étudiants inscrits. Inscriptions par académie en université, IUT, STS, CPGE (par ordre décroissant) estimés en 1999-2000 ; les filières qui augmentent et celles qui baissent.
Etude de la poursuite d'études des nouveaux bacheliers, inscrits en DEUG à l'université : poursuite d'études dans la même voie ou en changeant de disciplines (sauf celles de santé qui donnent lieu à un concours), répartition selon le sexe, redoublement, réorientation vers d'autres filières comme IUT ou BTS, abandon. Devenir des bacheliers généraux en fonction de l'âge d'obtention du baccalauréat, devenir des bacheliers technolgiques. Observation de la réussite en fonction de la motivation qui a présidé à l'inscription du bachelier. Comparaison entre l'Ile-de-France et la province. Encadré concernant les poursuites d'études dans les autres filières du supérieur.
Estimation des effectifs de rentrée dans les principales filières de l'enseignement supérieur (université, IUT, CPGE, STS) ; analyse des comportements des bacheliers 98 suivant les disciplines universitaires ou les filières choisies. Bacheliers 90, 95, 97, 98 ; flux d'entrée en 1ère année par filière pour 1990-91, 1995-96, 1997-98 et 1998-99, variation entre les deux dernières années ; effectifs des principales filières pour les mêmes années. Par académie (France métro), évolution entre les rentrées 1997 et 1998 du flux d'entrée en université, en IUT, en CPGE ou STS publiques sous tutelle Education nationale. Encadré : sondage de rentrée auprès des nouveaux bacheliers entrés en DEUG en 1998 ; rentrée 1998, résultats provisoires et sources.