The first edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
Cette première édition de « L'état de l'enseignement supérieur et de la recherche », loin de se résumer à un état des lieux d'un système a vocation à devenir un outil d'information à l'usage de tous les citoyens. Illustrant les choix politiques et stratégiques faits pour la Nation, il rend compte de l'efficacité des politiques publiques dans un souci de transparence : démocratisation de l'enseignement supérieur, réussite à l'université, devenir des étudiants, effort de recherche, production scientifique, situation des personnels...
Le relèvement, entre 1997 et 2002, du numerus clausus - qui fixe le nombre d'étudiants autorisés à poursuivre en deuxième année de médecine ou en odontologie - a eu pour effet d'augmenter l'attractivité des études médicales. 95 % des étudiants sont titulaires du baccalauréat scientifique et les filles représentent 67 % des étudiants de première année. La réussite au concours dépend fortement du parcours antérieur (graphique 2 sur l'âge d'obtention du baccalauréat) et est également liée aux origines sociales (graphique 1). $12% des bacheliers de la session 2002 ont accédé à l'issue de la première année de médecine à la seconde année; 70% de ceux qui ont échoué se réinscrivent en première année (graphique 3).
Les étudiants étrangers représentent en 2005 plus d'un étudiant sur dix ; plus d'un tiers d'entre eux sont inscrits dans un établissement d'Ile-de-France. La grande majorité des étudiants étrangers s'oriente vers les universités mais les choix d'orientations sont très différents selon le pays d'origine. Le tableau 1 présente, par type d'établissement, les effectifs et le poids des étrangers depuis 1998-1999 ; le graphique 1 donne la répartition dans les trois cycles en 2005 et le graphique 2 dans les disciplines. Le tableau 3 donne la répartition selon l'origine géographique et la part des femmes et le tableau 4 par nationalité et formation. La nationalité la plus représentée est la nationalité marocaine ; la nationalité en plus forte augmentation est la nationalité chinoise. En encadré : source et définitions.
Entre 1999 et 2004, le nombre d'inscriptions en troisième cycle à l'université a progressé en moyenne annuelle de 3,8 %. Le doctorat, qui regroupe plus d'un étudiant inscrit en troisième cycle sur quatre, participe pour 17,4 % à cette hausse. L'accroissement des inscriptions en doctorat s'explique uniquement par l'afflux d'étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat français. Cinq tableaux mettent en lumière l'évolution du troisième cycle et des inscriptions en doctorat depuis 1999, la répartition par discipline des étudiants en troisième cycle et en doctorat (2004-2005), la répartition des effectifs de DEA/M2R, de poursuite en doctorat, de doctorants et thèses soutenues par académie et établissement, la répartition par discipline des étudiants inscrits en DEA/M2R et taux de poursuite en doctorat l'année suivante, la provenance des doctorants inscrits en première année en 2004-2005.
Répartition des étudiants par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, discipline, et évolution par rapport à 2003-2004 ; part des nouveaux bacheliers entrant à l'université. Proportion de femmes dans les effectifs universitaires, par discipline et cycle. Répartition par cycle des effectifs des grands établissements, des universités technologiques et des instituts nationaux poytechniques ; complément sur les étudiants inscrits dans ces établissements. En encadré : source et définitions ; complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT).
Après de fortes progressions d'effectifs depuis sa création en 1975, la filière STAPS connaît un ralentissement ; le nombre d'étudiants en STAPS évolue comme les autres disciplines universitaires. Quatre tableaux donnent la répartition des effectifs et nouveaux entrants en STAPS, en évolution de 1997-98 à 2003-2004, selon le cycle, en 2003-2004, la série de baccalauréat et le cycle, les impacts des différentes caractéristiques des nouveaux bacheliers en première année de DEUG sur la probabilité de réussir leur année. En graphiques : évolutions par rapport à l'année précédente des effectifs de la filière STAPS et de l'ensemble des disciplines depuis 1995, du nombre d'inscrits et de nouveaux entrants depuis 1994 ; l'origine sociale des étudiants, le baccalauréat obtenu : écart par rapport à l'ensemble des disciplines ; la réorientation des étudiants en première année de DEUG : poursuite en 2ème année, redoublement, autre discipline. Deux cartes montrent le pourcentage d'étudiants suivant leur formation en STAPS dans l'académie où ils ont obtenu leur baccalauréat et l'évolution entre 1997 et 2003. En encadré : source et champ.