À la rentrée 2022, 53 700 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé), effectif en forte baisse par rapport à la rentrée précédente (-13,3 %). Les effectifs de 1ère année diminuent de 12,5 % et ceux de 2nde année de 13,9 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1ère année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Les fonctionnaires stagiaires sont nettement moins inscrits à l’université.
En 2022-2023, 1 597 700 étudiants sont inscrits à l'université (hors autres établissements membres ou composantes des regroupements d’établissements). Cet effectif diminue de 3,4 % par rapport à 2021-2022, baisse plus prononcée en cursus licence (-4,3 %), qu’en master (-2,2 %) et en doctorat (-1,2 %). Les bacheliers, moins nombreux à la session 2022 qu’à la session 2021 (-3,2 %), s’inscrivent moins souvent à l’université : le nombre de néo-bacheliers à l’université baisse de 4,9 %. Les effectifs diminuent dans toutes les disciplines sauf en santé, où les effectifs augmentent sensiblement en médecine-odontologie et pharmacie. Le nombre d’étudiants en mobilité internationale augmente de 1 % dans l’ensemble, mais seulement en cursus licence. Enfin sur le périmètre élargi aux nouveaux regroupements d’établissements, les effectifs universitaires s’établissent à 1 662 700.
À la rentrée 2022, 107 300 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un BUT ou un DUT, effectif en baisse de 6,8 % par rapport à 2021-2022. À cette rentrée ouvrait la deuxième année du bachelor universitaire de technologie (BUT) créé en 2021. Les inscriptions diminuent nettement en deuxième année : -12,5 %. Les inscriptions prises en apprentissage progressent fortement et représentent 12 % des effectifs. Le nombre de nouveaux entrants en IUT baisse de 2,4 % après une baisse de 5,9 % l’an dernier. Parmi ces nouveaux entrants, plus de quatre étudiants sur dix sont des bacheliers technologiques, part en légère hausse en un an (+ 1,5 point).
L’État de l’emploi scientifique 2023 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
En 2021-2022, 1 656 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, effectif stable sur un an (+0,4 %). En incluant les autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 713 000. Sur le périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) diminuent de 1,1 %. À l’inverse les inscriptions en cursus master augmentent de 3,0 % et on observe une légère hausse des inscrits en doctorat (+0,6 %). Près de 20 000 étudiants sont inscrits en Licence Accès Santé (L.AS), 4 800 sont en 2ème année, le plus souvent après une 1ère année en Parcours Accès Santé Spécifique (PASS-56 %) ou en L.AS (33 %).
Depuis la rentrée 2021, les étudiants de première année s’inscrivent dans un bachelor universitaire de technologie (BUT) et ceux de deuxième année continuent de préparer un diplôme universitaire de technologie (DUT). À cette rentrée, 115 100 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un DUT ou un BUT, effectif en baisse de 4,9 % par rapport à 2020-2021. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 5,9 % après une légère augmentation l’an dernier (+ 1 %). Quatre sur dix sont des bacheliers technologiques, part en hausse de près de 7 points en un an.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
À la rentrée 2021, 62 000 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), effectif stable par rapport à la rentrée précédente (+0,4 %). Les effectifs de 1 ère année diminuent de 1 % et ceux de 2 nde année augmentent de près de 2 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1 ère première année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3 ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des étudiants en 2 ème année étaient en 1 ère année à l’Inspe en 2020-2021. Le nombre d’étudiants fonctionnaires en 2 ème année diminue de 5 % entre 2020 et 2021.
En 2020-2021, 1 650 000 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, soit une hausse de 0,9 % en un an. En incluant les établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 696 000.
À périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) continuent leur progression (+1,7 %) : en licence générale, elles augmentent de 5,6 %. Cette hausse est liée à la forte augmentation des néobacheliers (+4,8 %) et à la création des licences accès santé (LAS) où 13 000 étudiants sont inscrits en première année.
En cursus master (35 % des inscriptions), le nombre d’étudiants reste stable (-0,1 %). En master LMD, filière où sont inscrits près de six étudiants sur dix de ce cursus, le nombre d’étudiants progresse légèrement (+0,8 %), malgré la baisse des effectifs en première année (-1,7 %), notamment dans les masters dédiés aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation MEEF (-5,7 %). Le nombre d’étudiants en formation d’ingénieurs diminue légèrement (-1,2 %), après plus de dix années de hausse.
Les effectifs d’étudiants inscrits en cursus doctorat, quant à eux, continuent à diminuer (-2,3 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale (190 000) diminue de 6,0 % et représente 11,5 % des étudiants universitaires (-0,9 point).
À la rentrée 2021, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 271 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l’université (hors formations paramédicales), soit une diminution de 4,5 % par rapport à la rentrée précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers diminue dans toutes les disciplines, sauf en droit. La baisse est plus forte à l’IUT (- 5,5 %) que dans les disciplines générales de l’université (- 4,3 %). Le nombre d’étudiants internationaux entrant en première année de licence progresse de 25 % et dépasse son niveau de 2019-2020.
À la rentrée 2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), diminue de 1,4 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse globale ne concerne que les effectifs de première année qui fléchissent de près de 6 %, le nombre d'étudiants en deuxième année augmentant de 2 %. Six étudiants sur dix inscrits en 1ère année de master MEEF étaient en 3ème année de licence LMD l'année précédente, dont 63 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. L'origine disciplinaire des inscrits en M1 MEEF diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. Plus de la moitié des étudiants en 2ème année étaient déjà en 1ère année de master MEEF en 2019-2020.
À la rentrée 2020, 120 900 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un diplôme universitaire technologique, effectif stable (+ 0,3 %) par rapport à 2019-2020. Le nombre de nouveaux entrants en IUT augmente de 1,0 % après la diminution équivalente de l'an dernier. Ce sont les nouveaux bacheliers pour lesquels les inscriptions sont les plus dynamiques (+ 2,1 %), principalement pour les bacheliers technologiques (+ 3,5 %). Un an après l'obtention du DUT, sept diplômés sur dix poursuivent leurs études. À la rentrée 2021, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans.
En 2020-2021, le nombre d'étudiants inscrits en université (hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux) progresse de 0,8 % par rapport à 2019-2020. Les effectifs augmentent nettement en cursus licence (+ 1,6 %), avec un plus grand nombre de nouveaux bacheliers accueillis (+ 4,5 %) à la suite de la forte hausse du taux de réussite au baccalauréat. En master, les effectifs sont stables et en doctorat les inscriptions continuent à diminuer (- 2,3 %). La réforme des études de santé a un impact sur les inscriptions en licence générale, particulièrement en sciences. Dans le contexte de la crise sanitaire, les inscriptions d'étudiants en mobilité internationale reculent de 6 %. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, qui se développent, les effectifs universitaires s'établissent à 1 675 500.
La loi ORE votée le 8 mars 2018 a pour objectif d'améliorer l'orientation et la réussite des étudiants. Dans ce cadre, les nouveaux bacheliers entrant en licence, notamment, peuvent bénéficier d'une individualisation de leur parcours afin d'améliorer leurs résultats en première année post bac. À la rentrée 2019, 25 600 étudiants en première année de licence générale suivent un aménagement de parcours, soit une hausse de près de 11 000 étudiants en un an. Ce sont 9,3 % des néo?bacheliers de licence qui suivent un aménagement de parcours (+ 3,7 points en un an). Les universités sont de plus en plus nombreuses à les mettre en place, passant de 46 à 62. Les étudiants concernés ont pour la plupart reçu comme proposition d'acceptation une réponse conditionnée « oui si » sur la plateforme Parcoursup. Ils ont très rarement obtenu une mention au baccalauréat et ont souvent accumulé un retard scolaire, facteurs statistiquement moins favorables à la réussite. Si 45 % des néo-bacheliers inscrits en première année de licence en 2018 sont passés en L2 en 2019, c'est le cas d'environ 30 % des nouveaux bacheliers inscrits avec un aménagement pédagogique. Parmi les étudiants bénéficiant d'un aménagement de durée de la licence, 25 % ont acquis le nombre d'E.C.T.S. attendus, dont 5 % sont passés en L2. Parmi ceux qui n'ont pas atteint l'objectif fixé pour cette première année, 62 % sont réinscrits en L1.
Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. En 2019-2020, 1 675 100 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM. À périmètre constant, soit celui en vigueur en 2019, 1 635 400 sont inscrits à la rentrée 2019, soit une hausse de 1,3 % par rapport à l'année précédente. Le nombre d'étudiants en cursus licence poursuit son augmentation (+ 2,0 %) tandis que celui en cursus master reste stable (+ 0,5 %). Les inscriptions en doctorat diminuent à nouveau et plus fortement (- 2,9 %). Même si les effectifs en 1ère année de licence générale augmentent de 1,4 %, le nombre de néo-bacheliers y diminue de 1,1 % par rapport à 2018-2019, année de hausse accentuée du nombre de néo-bacheliers liée au boom démographique de l'an 2000. En master LMD, les effectifs de 1ère année continuent de diminuer (- 1,6 %) et ceux en 2ème année sont à nouveau quasi-stables (+ 0,9 %). Les étudiants en formation d'ingénieurs universitaires sont, quant à eux, toujours plus nombreux (+ 3,5 %).Le nombre d'étudiants étrangers en mobilité internationale stagne par rapport à la rentrée dernière : 202 100 sont accueillis dans les universités françaises en 2019-2020, soit 12,4 % des étudiants de ces établissements.
À la rentrée 2020, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 284 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université. Cette hausse des effectifs, de 5,2 % par rapport à l'année précédente, est liée à l'augmentation du taux de réussite au baccalauréat en juin 2020 et à l'accroissement des capacités d'accueil. Le nombre de nouveaux bacheliers progresse moins fortement en IUT (+1,7 %) que dans les disciplines générales de l'université (6,0 %).
Pour l'année 2018-2019, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers est de 45,4%. Après quelques années de stabilité, autour de 40%, ce taux a augmenté de 4,4 points entre 2016 et 2018. Cette hausse semble imputable à deux effets, liés à la loi ORE : un changement de structure de la population en 1re année de licence et le bénéfice des accompagnements pédagogiques à l'égard des entrants à l'université. Une mesure de la réussite par l'obtention d'au moins 60 ECTS conduit à des résultats semblables : 43,5% des néo-bacheliers ont acquis 60 ECTS ou plus à l'issue d'une 1re année universitaire en 2018-2019, pour 39, % en 2016-2017. Le taux de passage en 2e année peut être examiné en prenant en compte l'assiduité des étudiants, mesurée, a minima, par la présence de l'étudiant à au moins un examen dans l'année, ou, avec un critère plus exigeant, par la présence de l'étudiant à au moins un examen de chaque UE où il est inscrit. La moitié des néo-bacheliers ne répond pas à ce dernier critère ; cependant, 28% d'entre eux sont admis et inscrits en 2e année à la rentrée suivante. On peut calculer un taux de passage limité aux néo?bacheliers respectant le critère minimal d'assiduité, soit 90% de ceux inscrits en L1 : il atteint 50,3%, soit 4,9 points de plus que pour l'ensemble des néo?bacheliers.
La loi « Orientation et Réussite des Etudiants » (ORE) et les textes réglementaires afférents ont rénové les études en licence et la procédure d’accès, à commencer par la nouvelle procédure Parcoursup ou la possibilité de moduler la durée de la formation de licence. L’avancée des étudiants dans leur parcours gagne désormais à être analysée de manière plus fine, par les crédits européens (ECTS) accumulés progressivement. En utilisant de manière inédite de telles données, cette étude propose une première exploration de l’impact attendu ou observé de la loi ORE. En termes d’attendu, des taux de réussite au niveau global ne sont pas encore disponibles mais les modifications observées à la rentrée 2018 quant à l’origine scolaire et au niveau des néo-bacheliers inscrits en première année de licence devraient se traduire par une hausse significative, de 2 points, de la part de ceux obtenant plus de 50 ECTS sur les 60 nécessaires à la validation de l’année. Par ailleurs, sur la base de premiers résultats provisoires, les bénéficiaires des nouveaux dispositifs pédagogiques sont plus assidus et la part de ceux validant 60 ECTS semble progresser.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), qui remplacent désormais les Espe, diminue par rapport à l'an passé. Cette tendance est un peu plus marquée en première année. L'origine disciplinaire des inscrits dépend fortement du master MEEF d'inscription et diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. La moitié des étudiants étaient déjà en première année de master MEEF en 2018-2019.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants inscrits progresse de 1,3 % par rapport à 2018-2019, à périmètre constant. Les effectifs augmentent en licence, en grande partie sous l'effet de la progression des nouveaux entrants les années précédentes, tout particulièrement en 2018-2019 du fait de la démographie. En master, le nombre d'inscrits est stable (+ 0,5 %), tandis qu'en doctorat, la baisse se poursuit. Si le nombre d'étudiants progresse dans toutes les disciplines, la hausse est plus élevée en sciences. Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. Dès lors, les effectifs universitaires s'établissent à 1 674 700.
A la rentrée 2019, 120 600 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, progressant faiblement (+ 0,7 %) par rapport à 2018-2019. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 1,3 % après la forte hausse de l'an dernier. En particulier, les nouveaux bacheliers intégrant cette formation sont moins nombreux, quelle que soit la série du baccalauréat, la baisse étant toutefois moins marquée pour les néo-bacheliers technologiques. Un an après l'obtention du D.U.T. les trois quarts des diplômés poursuivent leurs études. De fait, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans mis en place en 2021.
En 2018-2019, 1 614 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM, effectif en hausse de 1,9 % par rapport à la rentrée précédente. La croissance est plus dynamique en cursus licence (+2,7 %), le nombre d'étudiants est également en hausse en cursus master (+1 %) mais diminue à nouveau en doctorat (-1,8 %). La progression des effectifs en cursus licence est essentiellement due à l'arrivée à l'université des bacheliers du boom démographique de l'an 2000, dont le nombre d'inscrits progresse de 7,1 % à la rentrée 2018. En cursus master, après la mise en place de la réforme d'entrée l'an dernier, les effectifs de première année continuent à diminuer légèrement (- 1,1 %) les effectifs en deuxième année se stabilisent (+ 0,8 %) et les étudiants sont toujours de plus en plus nombreux à suivre une formation d'ingénieurs universitaires (+ 4,8 %). Les universités françaises accueillent plus de 202 000 étudiants étrangers en mobilité internationale, qui représentent 12,5 % des étudiants de ces établissements.
À la rentrée 2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 270 500 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Cet effectif est en baisse de 1,8 % par rapport à l'année précédente, fléchissement plus important que celui du nombre de bacheliers généraux et technologiques à la session de juin 2019.
En 2018-2019, 1 672 300 étudiants se sont inscrits à l'université. Cet effectif progresse de 1,9 % hors les doubles inscriptions Licence-CPGE, soit deux fois plus qu'à la rentrée précédente. Les effectifs des nouveaux entrants en cursus licence augmentent très fortement suite à l'afflux des bacheliers de 2018 (+ 7,1 %). Si cette progression se retrouve dans l'ensemble des disciplines, elle est particulièrement élevée en sciences (+ 2,9 %) et en droit (+ 2,0 %).
En 2018-2019, 119 700 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, effectif en progression de 2,5 % par rapport à la rentrée 2017. Le nombre de néo-bacheliers entrés en IUT (+ 6,9 % soit + 3 300 inscrits) s'accroît vivement, sous l'effet du boom démographique de l'an dernier. Parmi les nouveaux entrants dans cette formation, près d'un tiers ont obtenu un baccalauréat technologique, part en hausse de 2,3 points, les néo-bacheliers de cette série étant particulièrement plus nombreux en IUT (+ 14,8 %).
En 2018-2019, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) comptent 65 600 étudiants. Les effectifs baissent pour la première fois depuis la création de cette formation en 2013 : -3,4 % par rapport à 2017-2018 après une stabilité l’an passé. La baisse est plus prononcée en 2ème année (29 700 inscriptions, -5 %) qu’en 1ère année (35 900 inscriptions, -1,3 %).
En 2018-2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université est de 288 000, en progression de +7,2% par rapport aux données provisoires établies à la même date pour l’année universitaire 2017-2018. Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation s’élève à +7,4%, soit 19 600 inscriptions supplémentaires. La hausse du nombre d’inscriptions est très élevée aussi bien en IUT (+7,3%) qu’à l’université hors IUT (+7,4% hors CPGE). Cette forte progression est liée à l’augmentation exceptionnelle du nombre des candidats et donc des lauréats au baccalauréat en 2018, du fait du boom démographique de l’an 2000, ainsi qu’à l’accroissement des capacités d’accueil à l’université mises en place en anticipation de cet afflux. La hausse qui sera mesurée sur les données définitives pourrait néanmoins différer, car il n’est pas exclu que l’introduction d’un nouveau système de gestion des vœux à l’entrée dans l’enseignement supérieur ait pu modifier le rythme des inscriptions.
L’État de l’emploi scientifique 2018 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
En 2017-2018, 1 642 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Les effectifs augmentent de 1,2 % (1,0 % hors inscriptions parallèles en Classes préparatoires aux grandes écoles et à l’université). En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 1,6 % et + 1,4 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 0,5 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 0,7 %). Les nouveaux bacheliers sont toujours plus nombreux à l’université (+ 1,3 % et + 0,8 % hors double inscriptions) mais cette hausse est plus de deux fois moins élevée que l’année précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers est également en hausse dans les IUT (+1,5 %). Le nombre de nouveaux bacheliers généraux dans les disciplines générales se stabilise (- 0,2 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques continue à augmenter en IUT (+ 1,5 %). La part des étudiants étrangers à l’université augmente légèrement : ils représentent 14,6 % des inscriptions.
Les données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 65 universités françaises de France métropolitaine et DOM, de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte, de l’institut national universitaire d’Albi, et des COMUEs Université Bourgogne-Franche-Comté, Université Paris Lumières, Université de recherche Paris Sciences et Lettres, Université Côte d’Azur, Université Grenoble Alpes, Université Paris-Est, Université Paris Saclay, Lille Nord de France et Languedoc-Roussillon Université.
Les présentes données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 112 IUT de France métropolitaine et DOM. Sont concernés dans cette note les étudiants préparant un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT).
En 2017-2018, le nombre d’étudiants dans les Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education se stabilise et est de 68 000 (-0,2 % par rapport à 2016). C’est en première année que les inscriptions sont moins nombreuses (-2,5 %) alors que la deuxième année reste sous l’effet des hausses marquées précédentes (+1,8 %). Les ESPE restent très féminisées, accueillent principalement des bacheliers généraux, plus souvent titulaires d’un bac littéraire que les autres étudiants des universités. Leur origine disciplinaire dépend fortement du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) d’inscription et diffère beaucoup entre les étudiants des MEEF 1er degré et 2nd degré. Plus d’un étudiant fonctionnaire stagiaire (lauréat du concours) sur trois n’était pas inscrit à l’université l’année précédente.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 642 200. Hors doubles inscriptions en CPGE, ce nombre a progressé de + 1,0 % par rapport à l’année 2016-2017. Les variations sont respectivement de + 1,4 %, +0,5% et -0,7% en cursus licence, master et doctorat. Les évolutionsd es effectifs d’étudiants apparaissent inégales selon les disciplines. Les inscriptions en sciences demeurent dynamiques (+ 2,3 % hors doubles inscriptions) et progressent également en arts, lettres, langues, SHS (+ 1,2 %). Les inscriptions d’étudiants repartent à la hausse en droit (+ 1,3 %) mais diminuent en économie, gestion, AES (- 1,1 %). Les effectifs en disciplines de santé continuent à croître (+ 1,4 %). Le regain d’attractivité des I.U.T. se confirme.
En 2016-2017, 1 623 500 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Ils étaient 1 593 200 en 2015-2016. Les effectifs augmentent de 1,9 %. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,8 %) et en cursus master (+ 0,8 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 2,3 %). Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université continue à croître (+ 3,1 %) mais les inscriptions parallèles des étudiants de CPGE expliquent plus de la moitié de cette hausse, qui s’élève à + 1,8 % sans ces inscriptions. Le nombre d’étudiants est également en légère hausse dans les IUT (+0,3 %). Les bacheliers généraux sont toujours plus nombreux dans les disciplines générales (+3,8 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente en IUT (+1,8 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université (-2,7 %). La part des étudiants étrangers à l’université est stable : ils représentent 14,2 % des inscriptions.
En 2017-2018, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université progresse de +1,4 % par rapport à l’année précédente (données provisoires). Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation est ramenée à +0,7 %, soit 1 700 inscriptions supplémentaires. Le taux de poursuite des bacheliers à l’université est en baisse pour toutes les séries du baccalauréat. Ainsi, le nombre de bacheliers scientifiques progresse de 2,1% à la session 2017 mais le nombre d’inscrits universitaires hors IUT progresse de 1,1%. Le nombre d’inscrits recule même très fortement (-14,8 %) pour les bacheliers professionnels, alors que le nombre de lauréats au baccalauréat diminue de seulement 1,7 %. Les évolutions sont contrastées par discipline.
La hausse des inscriptions de nouveaux bacheliers à l’université est de 0,7 % hors doubles inscriptions en CPGE, selon les données provisoires
En forte croissance, les nouveaux bacheliers s’inscrivent proportionnellement moins à l’université que l’an passé
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) est de 116 600, en légère augmentation par rapport à 2015-2016 (+0,3 %). Ils sont 63 400 à être inscrits en 1ère année d’IUT (en baisse de 0,3 %) et 53 200 à l’être en 2ème année d’IUT (en hausse de 1,1 %).
En 2016-2017, quatrième année d’existence des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), le nombre d’étudiants qui y sont inscrits est de 68 100 (+4,3 % par rapport à 2015-2016 après +14,2 % un an plus tôt). 30 800 sont inscrits en première année de master MEEF (Métiers de l'Enseignement, de l'Education et de la Formation) avec une hausse de 3,8 % par rapport à 2015-2016 et 37 300 en deuxième année de master MEEF ou de Diplôme universitaire (hausse de 4,8 %).
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 623 500 (+1,9 % par rapport à 2015-2016). Hors doubles inscriptions en C.P.G.E. l’augmentation est ramenée à +1,1 % (+16600 inscriptions). Les effectifs augmentent moins fortement que l’année dernière et en cursus licence (+2,8 %) et en cursus master (+0,8 %) et poursuivent leur baisse en cursus doctorat (-2,3 %).
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de CPGE. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en IUT (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
NI SIES 16.09 - Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
La France est l’une des cinq principales destinations des étudiants étrangers en mobilité internationale. Plus de 80 % d’entre eux s’y inscrivent à l’université ou dans un établissement assimilé. Grâce au développement des programmes d’échanges internationaux, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans une université française a doublé en 15 ans mais il est stable depuis 2008.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 50 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Les données présentées sont issues d’une enquête annuelle spécifique menée fin octobre auprès des universités, et qui porte sur les nouveaux inscrits en 1ère année de cursus licence, dite "enquête 20". La date d’observation est fixée au 20 octobre de chaque année universitaire. L’enquête est une enquête "flash" sur 3 jours. A cette date, les informations remontées par les universités sont encore provisoires et susceptibles d’évoluer. Les données définitives et globales pour l’année 2016-2017 seront issues de l’enquête "inscriptions" du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités) du 15 janvier 2017. Le champ couvert par cette première note sur "l’enquête 20" est constitué des 70 universités (France entière hors Nouvelle-Calédonie), de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte et de l’Institut national universitaire d’Albi.
L’État de l’emploi scientifique 2016 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
La nouvelle édition 2016 permet de mieux connaître la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise. En effet, le rapport 2016 intègre une approche de l'emploi scientifique par grands champs disciplinaires avec une consolidation ou une mise en cohérence des données portant sur les établissements d'enseignement supérieur, les organismes de recherche (EPST/EPIC) et les entreprises.
Les données statistiques sont présentées selon des périmètres, conventions et unités communs, conformément aux conventions internationales édictées par le manuel de Frascati, dans les limites de la disponibilité des données.
En outre, au-delà de la seule observation statistique, la publication intègre une dimension prospective, qu'il s'agisse du vivier des chercheurs (doctorants) ou des projections de départs en retraite.
L'état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 50 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2015-2016, le nombre d'étudiants inscrits à l'université est de 1 593 300 (+4,0 % par rapport à 2014-2015). Hors double inscriptions en C.P.G.E. ("hors C.P.G.E."), l'augmentation est ramenée à +2,4 % (+35 500 inscriptions). Les effectifs d'étudiants présentent des évolutions contrastées selon les groupes disciplinaires, en continuité par rapport à l'an passé. Un fort dynamisme continue d'être observé en 2015-2016 en sciences (+4,3 % hors C.P.G.E.) ainsi qu'en Arts, Lettres, Langues, SHS (+3,7 % hors. C.P.G.E.). En revanche, les effectifs varient peu en droit et en économie-gestion par rapport à l'an passé.
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outremer n’ont jamais été aussi nombreux : 2 470 700 à la rentrée 2014. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,6 % en un an, soit plus de 38 400 étudiants supplémentaires), en particulier à l’université (+ 2,1 % en un an).
En cinq ans, l’enseignement supérieur a accueilli plus de 150 000 nouveaux étudiants (+ 7 %). L’augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles d’ingénieur.
En revanche, les effectifs des écoles de commerce reconnues à diplôme visé se stabilisent après des années de forte augmentation.
Les effectifs en CPGE progressent modérément (+ 0,8 %). Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables.
A la rentrée 2014, toutes les académies sauf deux gagnent des étudiants. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six. Les femmes demeurent majoritaires parmi les étudiants. Les étudiants étrangers représentent un étudiant sur huit.
En 2014-2015, 1 531 300 étudiants sont inscrits dans les universités françaises. Ils étaient 1 499 600 en 2013-2014. Les effectifs augmentent de 2,1 %, une croissance un peu moins forte que celle observée l’an passé (+ 2,5 %).
En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,2 %) et en cursus master (+ 2,3 %) mais diminuent en cursus doctorat (-1,7 %).
Les inscriptions des nouveaux bacheliers à l’université sont très dynamiques (+ 2,9 %), même si cette hausse est partiellement imputable aux inscriptions parallèles en CPGE.
Les inscriptions progressent très vivement dans les disciplines scientifiques et sont aussi très dynamiques en sciences humaines et sociales.
Le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente fortement en IUT (+ 7,0 %). La proportion d’étudiants étrangers à l’université se replie légèrement à 14,3 %, tout comme celle des étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat français (11,0 %). La part des étudiants étrangers en cursus doctorat se maintient à 41,5 %.
En 2014-2015, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 518 100, soit une hausse de 1,2 % en un an. Les effectifs sont en hausse dans les cursus licence (+ 1,2 %) et master (+1,6 %), et diminuent en cursus doctorat (-2,4 %).
En 2013-2014, 1 505 600 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y compris les universités d’outre-mer et l’université de Lorraine).
Ils étaient 1 468 300 en 2012-2013.
Les effectifs augmentent de 2,5 %.
En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,5 %) et en cursus master (+ 3,0%), mais ils diminuent en cursus doctorat (-1,2 %).
Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université est très dynamique (+4,5%).
Dans les disciplines de santé, ils sont en forte hausse (+ 7,6 %).
Les bacheliers généraux sont plus nombreux dans les disciplines générales (+7,0 %), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente fortement en IUT (+13,5 %) et les bacheliers professionnels se dirigent légèrement moins vers l’université.
Le nombre d’étudiants étrangers à l’université est en hausse de 0,9 % : leur part atteint 14,5 %. Elle reste stable en cursus doctorat (41,4 %).
Publication annuelle de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, RERS présente un vaste ensemble d’indicateurs statistiques. Déclinée en plus de 180 thématiques, cette information constitue une référence pour toute réflexion sur l’évolution du système d’enseignement et de recherche français.
En 2011-2012, 1 406 000 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y comprisles universités d’outre-mer). Ils étaient 1 455 000 en 2010-2011. La diminution provient de la création du grand établissement "Université de Lorraine" qui n’entre plus stricto sensu dans le champ "universités". À champ constant, les effectifs augmentent de 0,8 %. Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université augmente dans les filières générales (+ 2,8 %) . Ils se dirigent davantage vers les filières de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ainsi que vers les sciences économiques et l’administration économique et sociale. Dans les disciplines de santé, le nombre de nouveaux bacheliers est en baisse de 2,7 %. Les doctorants sont moins nombreux à la rentrée 2011 qu’en 2010 et le nombre d’étudiants en cursus master reste stable. En IUT , les effectifs diminuent faiblement. Le nombre d’étudiants étrangers à l’université est stable : leur part reste à 15,2 %, et à 41,3 % en cursus doctorat.