En 2011-2012, 1 406 000 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y comprisles universités d’outre-mer). Ils étaient 1 455 000 en 2010-2011. La diminution provient de la création du grand établissement "Université de Lorraine" qui n’entre plus stricto sensu dans le champ "universités". À champ constant, les effectifs augmentent de 0,8 %. Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université augmente dans les filières générales (+ 2,8 %) . Ils se dirigent davantage vers les filières de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ainsi que vers les sciences économiques et l’administration économique et sociale. Dans les disciplines de santé, le nombre de nouveaux bacheliers est en baisse de 2,7 %. Les doctorants sont moins nombreux à la rentrée 2011 qu’en 2010 et le nombre d’étudiants en cursus master reste stable. En IUT , les effectifs diminuent faiblement. Le nombre d’étudiants étrangers à l’université est stable : leur part reste à 15,2 %, et à 41,3 % en cursus doctorat.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme.
Financement, ressources humaines, accès au supérieur, parcours, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 42 fiches de la 5e édition (2011) de cet ouvrage.
En 2010-2011, 1 440 000 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y compris les universités d'outre-mer). Le nombre de nouveaux bacheliers s'inscrivant à l'université augmente dans les filières générales (+ 0,9 %). Ils se dirigent davantage vers les filières de sciences et techniques des activités physiques et sportives ( STAPS), sciences et lettres. En revanche, ils sont moins nombreux à se diriger vers les filières de droit et d'économie. Dans les disciplines de santé, dont la première année commune aux études de santé a été nouvellement mise en place à la rentrée 2010, le nombre de nouveaux bacheliers est en baisse de 4,1 %. Les doctorants sont moins nombreux à la rentrée 2010 qu'en 2009 et le nombre d'étudiants en cursus master stagne. En IUT , les effectifs baissent de 1,4 %. Ils s'étaient stabilisés l'an dernier après trois années de hausse. Les étudiants étrangers à l'université sont plus nombreux que les années précédentes et leur part atteint 15,2 %. En cursus doctorat, ils représentent 41,3 % de la population étudiante.
En janvier 2010, 49 050 étudiants sont inscrits en première année de médecine (PCEM1), dont 29 240 bacheliers de la session 2009. La quasi-totalité d'entre eux sont titulaires d'un baccalauréat scientifique et près des deux tiers sont des femmes. Le plus souvent « à l'heure » ou en avance dans leurs études, ils sont majoritairement issus de milieux sociaux favorisés ou très favorisés. Si leur réussite est similaire à celle des bacheliers entrés en 2007, 26,4 % des bacheliers de 2009 entrés en PCEM1 accéderont à la deuxième année de médecine (11,2 % après un an et 15,2 % après deux ans), 3,6 % aux études d'odontologie et 3,1 % aux études de sage-femme. Finalement, un tiers (33,1 %) des étudiants inscrits en PCEM1 poursuivront dans des études médicales (PCEM2, odontologie ou sage-femme).
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 2010 permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 4e édition (2010) de cet ouvrage.
As in previous editions, this 4th edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
En 2008-2009, 1 410 000 étudiants sont inscrits dans les universités publiques françaises. Les Instituts Universitaires de formation des maîtres (IUFM) sont intégrés dans une université de rattachement, à l'exception de ceux des Antilles et de la Guyane. On constate une désaffection des nouveaux bacheliers pour les cursus universitaires de sciences et de lettres ; ils s'inscrivent davantage en droit et en administration économique et sociale. La part des étudiants étrangers augmente de 1,5 % ; la part des filles est de 57 % (hors IUFM). Un tableau répartit les effectifs universitaires par académie et établissement, en distinguant les étudiants en IUFM et hors IUFM. En encadré : source et définitions.
En 2008, le nombre d'étudiants étrangers dans l'enseignement supérieur a augmenté de 2,3 % ; leur part est de 11,9 %. Plus du tiers d'entre eux étudie dans une académie francilienne. Le tableau 1 présente, par type d'établissement, les effectifs et le poids des étrangers en 1998-99, en 2003-2004 et en 2008-2009 ; le tableau 2 donne leur répartition par nationalité et formation. La nationalité la plus représentée est la nationalité marocaine ; la nationalité en plus forte augmentation est la nationalité chinoise. En cartes : proportion d'étudiantes selon le pays d'origine ; part des étudiants étrangers par académie. En encadré : source et définitions. Note sur les grands établissements.