Parmi les bacheliers 2014 inscrits dans l'enseignement supérieur qui atteignent le niveau de bac + 4 sans redoubler, 91% ont effectué au moins un stage. Les stages ont une place importante dans le cursus en DUT, Licence professionnelle, et STS, traduisant de forts liens avec le monde du travail. À l'Université, la fréquence des stages augmente au fur et à mesure que l'étudiant progresse dans sa formation. Ainsi, en licence, la proportion de stagiaires parmi la cohorte de bacheliers 2014 a plus que quadruplé entre la première et la troisième année (61%) avec de fortes variations selon la spécialité. Elle augmente encore en première année de Master (72 %). Dans les écoles de commerce et d'ingénieur, les stages sont pleinement intégrés à la scolarité. C'est en quatrième année d'école d'ingénieur que les stages sont les plus fréquents et en quatrième année d'école de commerce qu'ils sont les plus longs. Les étudiants trouvent un stage avec l'appui de leur établissement de formation dans un tiers des cas et par candidature spontanée dans trois cas sur dix. Plus de la moitié d'entre eux effectuent leur stage dans une entreprise privée.
Trois ans après leur baccalauréat, parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études, 22 % sont titulaires d’une licence générale ou professionnelle, 16 % d’un BTS et 5 % d’un DUT. Au total, 51 % sont diplômés de l’enseignement supérieur. À la rentrée 2017, 63 % sont encore dans l’enseignement supérieur, 20 % l’ont quitté après l’obtention d’un diplôme et 17 % en sont sortis sans diplôme. C’est en licence que les parcours sont les moins linéaires : 21 % des inscrits se sont finalement réorientés et 17 % sont sortis sans diplôme. Ces étudiants n’ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire, sont d’origine sociale plus modeste et ont moins souvent obtenu leur premier choix d’orientation. Une majorité d’étudiants de DUT (57 %) et un peu plus d’un quart des diplômés de BTS (27 %) poursuivent des études au-delà de bac +2 à la rentrée 2017. Ces poursuites d’études sont d’autant plus fréquentes que les étudiants sont issus de milieux favorisés.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 52 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi des études supérieures, 64 % sont encore dans l’enseignement supérieur la troisième année après le baccalauréat. Le taux de réussite en deux ans des étudiants en D.U.T. est de 66% et une très large majorité d’entre eux poursuivent leurs études notamment à l’université. Les étudiants de S.T.S. sont 62% à obtenir leur diplôme mais leur poursuite d’étude au-delà du B.T.S. est moins fréquente. Parmi les néo-techniciens supérieurs ayant arrêté leurs études, 72% sont en emploi. La licence est la formation qui accueille la moitié de ces étudiants. Elle profite d’une poursuite d’étude des étudiants de S.T.S. et surtout de D.U.T. dont la formation arrive à son terme. Trois étudiants sur cinq se disent optimistes sur leur avenir professionnel. Près de la moitié des bacheliers 2014 encore en études supérieures envisage de travailler à l’étranger.
Près de 78 % des bacheliers 2014 poursuivent des études dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2015, alors qu’ils étaient 80 % un an auparavant. Le taux de passage en 2e année est de 56 % : un peu plus de 40 % en licence et environ 75 % dans les principales filières sélectives. Un étudiant sur six redouble, tandis qu’un sur cinq se réoriente : la raison la plus souvent avancée est dans ce cas un désintérêt pour la formation d’entrée dans l’enseignement supérieur. Près d’un tiers des étudiants non poursuivants après le baccalauréat reprennent une formation à la rentrée suivante. En 2e année, les étudiants expriment une plus grande satisfaction qu’un an auparavant, en particulier ceux qui ont fait le choix de la réorientation.
Ils ont en commun d’être entrés en 6e en septembre 2007. Huit ans plus tard, 45 % de ces jeunes entament des études supérieures, 30 % restent scolarisés dans le secondaire et 25 % ont quitté, à titre définitif ou provisoire, l’école. Le niveau d’acquis à l’entrée en 6e est déterminant sur la situation à 18-19 ans. Pour ceux qui ont déjà arrêté leurs études, peu diplômés, l’accès et les conditions d’emploi sont difficiles : seuls 37 % occupent un emploi, le plus souvent temporaire (CDD, intérim). L’essentiel de ces jeunes vivent encore chez leurs parents, même quand ils ont un emploi (78 %). À cet âge, les étudiants sont les plus nombreux à habiter dans leur propre logement la semaine pour se rapprocher de leur lieu d’études (44 %).
Cependant, leur décohabitation peut n’être que partielle et passe souvent par l’aide financière des familles. Encore peu engagés vers l’autonomie, ces jeunes de 18-19 ans n’expriment pas souvent des difficultés pour trouver un logement, se déplacer ou payer leurs dépenses courantes. Une petite majorité d’entre eux (53 %) se déclarent plutôt optimistes pour leur avenir professionnel.
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries. La majorité des étudiants suit une formation correspondant à la filière demandée en premier voeu sur la plateforme Admission Post-Bac. Les proportions sont de 55% en IUT, 62 % en STS, 70 % en CPGE et 77 % en licence. La satisfaction vis-à-vis des formations suivies s’améliore par rapport à celle des bacheliers 2008, particulièrement pour les étudiants en licence. De même, les perspectives d’études longues progressent : 54 % des bacheliers 2014 envisagent d’atteindre au moins un bac + 5, contre 48 % six ans plus tôt.