À la rentrée 2022, 20 200 étudiants sont inscrits en 2e année du 1er cycle de santé, soit 9% de plus qu’avant la mise en place de la réforme du 1er cycle des études de santé. Près de la moitié étaient inscrits en PASS en 2021 2022 et un peu plus d’un quart en L.AS; 10% sont des redoublants (+5 points en un an) et 10% sont issus d’une licence hors L.AS (+5 points en un an). À la rentrée 2022, les inscrits en 2e année du 1er cycle de santé sont toujours plus fréquemment titulaires d’un baccalauréat général avec mention et issus de milieux sociaux favorisés, cependant une diversification des profils sociodémographiques s’est amorcée par rapport aux années précédentes, principalement dans la filière médecine.
À partir de la rentrée 2020, la 1re année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À la rentrée 2022, 39 800 étudiants sont inscrits en 1re année d’études de santé dont 34 000 (85%) néo-bacheliers, des effectifs en baisse depuis la première année d’application de la réforme. Le parcours PASS est choisi par 66% d’entre eux. Le nombre de néo-bacheliers 2021 admis en 2e année de santé en un an augmente de 20% après une hausse de 32%1 l’année précédente. En revanche, le taux de passage en un ou deux ans en 2e année d’études de santé des bacheliers 2020 s’élève à 33% seulement, une baisse de 4 points par rapport à celle des bacheliers 2018, inscrits en PACES. Ces deux premières années de mise en œuvre de la réforme montrent un début de parcours des néo-bacheliers en étude de santé plus linéaire avec davantage de réussite en un an, des redoublements limités et un accès facilité en 2e année de licence pour les étudiants non admis. Cette deuxième année d’application de la réforme n’a permis qu’une faible diversification des profils des admis en 2e année de santé.
En 2021, près de 50 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, dont un peu moins de 41 000 étudiants français de moins de 30 ans. Au sein de ces derniers, 39,2 % ont poursuivi ou repris des études en France dans les deux années suivantes, contre 39,4 % des diplômés de la promotion précédente (- 0,2 point). Parmi ceux entrés dans la vie active, 82,5 % occupent un emploi salarié en France à 18 mois, contre 81,6 % pour la promotion précédente (+ 0,9 point) pour laquelle l’insertion sur le marché du travail avait été entravée l’année de la diplomation par les effets de la crise sanitaire.
En 2022, 2 700 validations des acquis de l’expérience (VAE) ont été délivrées totalement ou partiellement par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers. Les demandes de VAE concernent principalement les diplômes de licence professionnelle et de master. Les bénéficiaires d’une VAE obtiennent en majorité un diplôme d’un niveau juste supérieur à celui dont ils étaient déjà titulaires. Ces bénéficiaires sont en très grande partie des actifs salariés en poste sur des contrats à durée indéterminée. La VAE est une démarche qui s’étend en moyenne sur 16 mois et qui est financée par les bénéficiaires eux-mêmes ou par gestionnaires de fonds mutualisés.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2019 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, plus de six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse par rapport à ceux de la cohorte 2018 et le taux de réussite des femmes est supérieur de près de 3 points à celui des hommes. Suite à la mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017, le taux de poursuite d’études en master des diplômés de licence générale a continué de baisser (-3,5 points). Cependant, cette sélection des inscrits a aussi induit une hausse du taux de passage en 2ème année de master et a largement contribué à la hausse des taux de réussite.
Près de la moitié (47 %) des bacheliers 2018 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est un peu plus élevé pour les femmes (52 %), les bacheliers généraux (54 %) et dépasse 79 % pour les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat. Il varie selon les disciplines en licence : plus élevé en droits, sciences politiques, le taux de réussite en 3 ou 4 ans est moindre en sciences - santé ou en administration économique et sociale. Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année avait baissé de près de 6 points à la session 2021 mais restait supérieur à celui de la session 2019. Il diminue encore de près de 4 points à la session 2022 et est inférieur (de 1,5 point) à celui de la session 2019 : 44 % des bacheliers 2021 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2022.
À la fin de la phase de candidature, le 20 avril 2023, 209 300 candidats ont confirmé au moins une candidature sur la nouvelle plateforme MonMaster. Ces candidats ont en moyenne demandé 9,3 formations de master, dont 8,1 formations sous statut étudiant et 1,2 formation en alternance. Deux tiers des candidats sont des femmes. La moitié des candidats a 21 ou 22 ans et deux tiers étaient inscrits en 3ème année de licence générale ou professionnelle en 2022. Un tiers des candidats déclarent bénéficier d’une bourse d’études. Les disciplines dans lesquelles le plus de candidats ont fait au moins une candidature sont les sciences humaines et sociales (30%), l’économie, gestion et AES (28%) et les sciences fondamentales et appliquées (28%).
En 2020, 45 600 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, 46 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants contre 41 % des diplômés de la promotion précédente. Parmi ceux entrés dans la vie active, 95 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Leur taux d’insertion professionnelle à 18 mois et 30 mois est légèrement supérieur à celui enregistré en 2021 pour les diplômés 2019 (92 %, + 1 point ; 95 %, + 0,4 point). Bien qu’ils soient plus souvent en emploi à ces deux dates par rapport à la promotion précédente, leur insertion a été marquée par les effets de la crise sanitaire à leur entrée sur le marché du travail.
Au 31 décembre 2022, les centres de formation d’apprentis accueillent 576 000 étudiants préparant un diplôme de l’enseignement supérieur. Cela représente une hausse de 20 % en un an et de 78 % en deux ans. Près d’un tiers de ces apprentis sont inscrits en STS, 16 % en écoles de commerce et 29 % dans diverses autres formations principalement privées. 44 % des étudiants en STS effectuent leur année en apprentissage, tout comme 68 % des étudiants en licence professionnelle, 12 % des étudiants en IUT et 27 % des étudiants en écoles de commerce. Un sixième des apprentis sont formés à Paris et près d’un tiers en Ile-de-France. Dans les formations d’ingénieur et les écoles de commerce, les apprentis sont en moyenne d’origine sociale moins favorisée que les étudiants « scolaires », mais pas dans les formations universitaires. 48 % des apprentis sont des femmes.
À la rentrée 2022, 53 700 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé), effectif en forte baisse par rapport à la rentrée précédente (-13,3 %). Les effectifs de 1ère année diminuent de 12,5 % et ceux de 2nde année de 13,9 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1ère année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Les fonctionnaires stagiaires sont nettement moins inscrits à l’université.
En 2022-2023, 1 597 700 étudiants sont inscrits à l'université (hors autres établissements membres ou composantes des regroupements d’établissements). Cet effectif diminue de 3,4 % par rapport à 2021-2022, baisse plus prononcée en cursus licence (-4,3 %), qu’en master (-2,2 %) et en doctorat (-1,2 %). Les bacheliers, moins nombreux à la session 2022 qu’à la session 2021 (-3,2 %), s’inscrivent moins souvent à l’université : le nombre de néo-bacheliers à l’université baisse de 4,9 %. Les effectifs diminuent dans toutes les disciplines sauf en santé, où les effectifs augmentent sensiblement en médecine-odontologie et pharmacie. Le nombre d’étudiants en mobilité internationale augmente de 1 % dans l’ensemble, mais seulement en cursus licence. Enfin sur le périmètre élargi aux nouveaux regroupements d’établissements, les effectifs universitaires s’établissent à 1 662 700.
Les droits différenciés concernent 50 700 étudiants extracommunautaires à la rentrée 2019, soit 38 % des étudiants extracommunautaires inscrits dans une formation concernée par leur mise en place. Introduits en 2019, les droits différenciés sont susceptibles de concerner les étudiants extracommunautaires nouvellement inscrits en diplôme national de licence, master ou cycle d’ingénieur à l’université. Parmi ces derniers, ceux dans le périmètre d'application sont désormais soumis à des droits d’inscription majorés par rapport aux droits communautaires, sous réserve d’exonération (par leur ambassade, l’établissement, etc.). Leur nombre a progressivement augmenté pour atteindre 96 600 à la rentrée 2021 (soit 70% des étudiants internationaux susceptibles d'être concernés). Seuls 6 % de ces étudiants directement concernés doivent s’acquitter d’un tarif plein et 17 % sont totalement exonérés (7 % d'exonérations d'établissement et 10 % d'autres exonérations); ces proportions sont plus élevées en école d’ingénieur. Plus d’un étudiant international venant d’Afrique sur deux, susceptible d'être concerné, est partiellement exonéré des droits différenciés.
À l’issue de l’année 2019/2020, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers 2019 est de 53,5 %. Depuis la mise en place de la loi ORE, le taux de passage progresse de façon continue, mais son augmentation a été particulièrement importante dans le contexte de la crise sanitaire (+8 points par rapport aux néo-bacheliers 2018). L’ensemble des néo-bacheliers ont bénéficié de cette hausse. Cette évolution n’est pas imputable à une amélioration des caractéristiques moyennes des néo-bacheliers et découle en partie des conséquences de la crise sanitaire qui se sont traduites par des aménagements des modalités de passation des cours et des examens et in fine, par une amélioration de l’assiduité des étudiants. L’assiduité favorise le passage en 2e année, en particulier pour les étudiants les plus en difficulté. La réussite en fin de 1re année de licence peut aussi être mesurée par l’acquisition de l’ensemble des crédits ECTS, certains étudiants pouvant choisir de ne pas poursuivre en licence. En ajoutant cette mesure avec celle du passage en 2e année, 58,4 % des néobacheliers 2019 entrés en licence seraient en situation de réussite à l’issue de leur 1re année.
En 2021-2022, 1 656 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, effectif stable sur un an (+0,4 %). En incluant les autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 713 000. Sur le périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) diminuent de 1,1 %. À l’inverse les inscriptions en cursus master augmentent de 3,0 % et on observe une légère hausse des inscrits en doctorat (+0,6 %). Près de 20 000 étudiants sont inscrits en Licence Accès Santé (L.AS), 4 800 sont en 2ème année, le plus souvent après une 1ère année en Parcours Accès Santé Spécifique (PASS-56 %) ou en L.AS (33 %).
À partir de la rentrée 2020, la première année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À cette date, 34 800 bacheliers 2020 sont inscrits en première année d’études de santé, des effectifs en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente. Près des trois quarts d’entre eux choisissent le parcours PASS. Un an après, en lien avec la mise en place du numerus apertus (encadré 1), le nombre de néobacheliers admis en deuxième année de santé a bondi de 33%, passant de 6 500 pour la promotion précédente à 8 400. Le taux de passage en 1 an des néobacheliers progresse de 6 points, pour atteindre 25 % pour cette première promotion issue de la réforme. Dans l’ensemble, les débuts de parcours des néobacheliers sont plus linéaires avec davantage de réussite en 1 an, des redoublements limités et un accès facilité en deuxième année de licence pour les étudiants non admis en deuxième année d’études de santé : à la rentrée 2021, 19% sont inscrits en deuxième année de licence, dont plus de la moitié en L.AS. En revanche, cette première année de mise en œuvre de la réforme n’a pas permis une diversification des profils des admis en deuxième année, malgré une ouverture à d’autres types de candidats, notamment en L.AS.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2018 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse de 2 points par rapport à ceux de la cohorte 2017. La mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017 explique la baisse de 6 points du taux de poursuite d’études en master entre les diplômés de licence générale 2018 et celui des diplômés de licence générale 2016. À l’inverse, entre ces deux cohortes de primo-inscrits en master en 2016 et en 2018, le taux de passage en 2ème année en 1 an a progressé de 7 points et ceux de la réussite, en deux ans comme en deux ou trois ans, ont augmenté de 6 points.
46 % des bacheliers 2017 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (51 %), les bacheliers généraux (54 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (79 %). Il varie selon les disciplines en licence : les étudiants en droit ou sciences politiques sont plus de 49 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences-santé et en STAPS (43 %). Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année a sensiblement baissé à la session 2021, mais reste supérieur à celui de la session 2019 : 48 % des bacheliers 2020 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2021, soit 5,7 points de moins que pour les bacheliers 2019 et 2,3 points de plus que pour les bacheliers 2018.
Plus de neuf fois sur dix, les néobacheliers de 2020 ayant accepté, sur Parcoursup, une proposition d’admission dans une des quatre principales filières d’entrée dans l’enseignement supérieur que sont les formations en licence, à un brevet de technicien supérieur (BTS), à un diplôme universitaire technologique (DUT) ou en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), y sont effectivement inscrits en 2020-2021. Une proposition acceptée en licence ou en BTS se matérialise néanmoins un peu moins souvent en inscription qu’une proposition acceptée en DUT ou en CPGE (92 % contre 97 %). La série du baccalauréat du candidat, son profil et son niveau scolaire sont les facteurs jouant le plus dans la non-inscription après acceptation : les bacheliers professionnels, les bacheliers les plus âgés et ceux qui ont eu leur baccalauréat au rattrapage ont une probabilité plus faible de s’inscrire. Réciproquement, 93% des inscrits dans ces filières avaient accepté une proposition dans la filière considérée sur Parcoursup. Cette proportion est moins élevée en BTS (90 %), filière où 9 % des étudiant inscrits n’avaient accepté aucune proposition sur Parcoursup. Elle est à peine plus importante en CPGE (92 %), formation dans laquelle 4% des inscrits avaient accepté une proposition dans une autre filière.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement affilié ont réalisé un stage au cours de l’année universitaire 2020-2021. La part des stagiaires, plus élevée dans les cursus professionnalisants, reste stable sur deux ans sauf en licence professionnelle, du fait de la progression de la proportion d’apprentis. Dans l’ensemble, la part de stagiaires augmente au cours du cycle de formation des étudiants. Quatre étudiants en stage sur dix bénéficient d’une gratification. La part de stages à l’étranger est, quant à elle, en baisse dans un contexte de crise sanitaire.
En 2019, 47 400 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi les diplômés qui ont intégré le marché du travail, 95 % sont en emploi au 1er décembre 2021. Par rapport à la promotion précédente, le taux d’insertion professionnelle à 30 mois augmente de 3 points. Il progresse dans toutes les disciplines, tirés par les diplômés formés en alternance. Cette hausse intervient alors que le taux d’insertion à 18 mois accusait un léger retard imputable aux diplômés en Lettres-Langue-Art et à ceux non formés par la voie de l’alternance. La qualité des emplois occupés est stable. Ils sont davantage considérés comme en adéquation avec le niveau bac +3 et le domaine disciplinaire du diplôme obtenu par les diplômés en 2019.
En 2020-2021, 323 300 étudiants sont inscrits en apprentissage dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer, soit une hausse de 80 % en deux ans. 44 % des apprentis sont des femmes et 28 % sont formés en Ile-de-France. Plus d’un tiers des étudiants effectuant un apprentissage sont en section de techniciens supérieurs (STS) et près de 80 % dans six grandes filières de formation (STS, IUT, licence professionnelle, master, formation d’ingénieur, école de commerce). Dans ces filières, 16 % des étudiants inscrits sont en apprentissage. Par rapport aux autres étudiants en formation initiale, les apprentis sont plus souvent issus des baccalauréats technologiques et professionnels. En outre dans les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, les étudiants en apprentissage sont moins souvent issus des classes préparatoires aux grandes écoles et ont des origines sociales plus diverses que les autres étudiants. Enfin, les étudiants qui effectuent la dernière année de leur formation en apprentissage obtiennent autant ou davantage leur diplôme que les autres, selon la filière de formation.
À la rentrée 2021, 62 000 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), effectif stable par rapport à la rentrée précédente (+0,4 %). Les effectifs de 1 ère année diminuent de 1 % et ceux de 2 nde année augmentent de près de 2 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1 ère première année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3 ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des étudiants en 2 ème année étaient en 1 ère année à l’Inspe en 2020-2021. Le nombre d’étudiants fonctionnaires en 2 ème année diminue de 5 % entre 2020 et 2021.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
Au 1 er décembre 2020, la légère baisse de l’insertion professionnelle amorcée en 2019 se poursuit dans le contexte de crise sanitaire pour tous les diplômés de licence professionnelle ou de master (hors enseignement). Cependant, les diplômés par la voie de l’alternance conservent les taux d’insertion professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, supérieurs de 6 à 7 points à ceux des diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Les diplômés par la voie de l’alternance bénéficient également de meilleures rémunérations et conditions d’emploi et expriment des niveaux plus élevés d’adéquation et de satisfaction à l’égard de leur emploi.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
Sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2017 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 58 % l’ont eu en deux ans. Cette cohorte est entrée en master au moment de la mise en place d’une plus grande sélectivité à l’accès à cette formation. Les effets de cette réforme se font ressentir sur l’évolution du taux de passage en 2e année en 1 an, qui progresse de 5 points par rapport à la cohorte 2016, et des taux de réussite, qui augmentent de 4 points pour la réussite en 2 ans et en 2 ou 3 ans. À l’inverse, le taux de poursuite en master à l’issue de la licence générale poursuit sa décroissance : - 5 points entre les cohortes 2016 et 2017 et un point de moins l’année suivante.
À la rentrée 2020, les trois quarts des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat ne sont plus étudiants. Cette proportion, de 69 % pour les bacheliers qui s’étaient inscrits en licence à la rentrée 2014, est de 82 % pour ceux qui s’étaient inscrits en DUT et de 91 % pour ceux qui étaient en STS.
Qu’ils soient encore en études ou non à la rentrée 2020, huit bacheliers 2014 sur dix inscrits dans l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont obtenu au moins un diplôme de l’enseignement supérieur au cours de leur parcours estudiantin. Le plus haut diplôme obtenu est de niveau bac +5 pour 22 % de ceux qui poursuivent encore des études et pour 29 % de ceux qui sont sortis de l’enseignement supérieur.
Parmi les sortants, les femmes sont plus souvent diplômées que les hommes : 84 % contre 76 %. Si 72 % des inscrits en licence ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur, ils sont 78 % dans ce cas parmi les inscrits en STS et 93 % parmi les inscrits en DUT. Les diplômés inscrits en DUT après leur baccalauréat sont ceux qui détiennent le plus souvent un diplôme de niveau bac +5.
Parmi les diplômés de niveau bac +5 à la rentrée 2020, sortis de l’enseignement supérieur, un tiers des bacheliers 2014 étaient inscrits en licence à la rentrée 2014 et près d’un sur cinq en CPGE.
En 2018, 47 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019 et autant au 1er décembre 2020, dans un contexte de crise sanitaire. Tout en restant élevés, les taux d’insertion professionnelle baissent de 1,2 point à 18 mois et de 1,8 point à 30 mois par rapport aux taux des diplômés de LP en 2017. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention de la LP et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables. Les rémunérations progressent de 6 % entre 18 mois et 30 mois d’ancienneté sur le marché du travail.
En 2020, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (hors Cnam) génère un chiffre d’affaires de 345 millions d’euros, enregistrant, dans un contexte de crise sanitaire, une baisse de 10 % par rapport à 2019. Ces établissements forment plus de 279 000 stagiaires. En université, le nombre de stagiaires (264 000) diminue de 17 % en un an et la durée moyenne de formation (163 heures) augmente de 20 heures. En 2020, 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, dont 63 % sont des diplômes nationaux. Le nombre de diplômes nationaux délivrées par les universités (62 500) progresse de 9 % en un an, évolution plus forte pour les licences professionnelles (+15 %) et les masters (+11 %).
En 2020-2021, 1 650 000 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, soit une hausse de 0,9 % en un an. En incluant les établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 696 000.
À périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) continuent leur progression (+1,7 %) : en licence générale, elles augmentent de 5,6 %. Cette hausse est liée à la forte augmentation des néobacheliers (+4,8 %) et à la création des licences accès santé (LAS) où 13 000 étudiants sont inscrits en première année.
En cursus master (35 % des inscriptions), le nombre d’étudiants reste stable (-0,1 %). En master LMD, filière où sont inscrits près de six étudiants sur dix de ce cursus, le nombre d’étudiants progresse légèrement (+0,8 %), malgré la baisse des effectifs en première année (-1,7 %), notamment dans les masters dédiés aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation MEEF (-5,7 %). Le nombre d’étudiants en formation d’ingénieurs diminue légèrement (-1,2 %), après plus de dix années de hausse.
Les effectifs d’étudiants inscrits en cursus doctorat, quant à eux, continuent à diminuer (-2,3 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale (190 000) diminue de 6,0 % et représente 11,5 % des étudiants universitaires (-0,9 point).
En 2019, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d’affaires de 493 millions d’euros, financé pour près de 50 % par les entreprises. Les universités accueillent 327 000 stagiaires et la durée moyenne des formations qu’elles dispensent s’élève à 144 heures, dont 107 heures de nature pédagogique. Plus d’un tiers de ces stagiaires prépare un diplôme national. En 2019, 110 000 diplômes ont été délivrés en formation continue par l’ensemble des établissements, dont six sur dix sont des diplômes nationaux. Plus d’un quart d’entre eux sont des licences professionnelles et trois sur dix des masters.
44 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (49 %), les bacheliers généraux (52 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (78 %). Il varie de façon importante selon les disciplines en licence. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont près de 47 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences économiques administration économique et sociale (40 %) et en sciences-santé (41 %). Dans le contexte de crise sanitaire, la réussite en L1 a fortement augmenté à la session 2020 : 54 % des bacheliers 2019 sont inscrits en L2 à la rentrée 2020, soit 8 points de plus que pour les bacheliers 2018.
À la rentrée 2021, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 271 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l’université (hors formations paramédicales), soit une diminution de 4,5 % par rapport à la rentrée précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers diminue dans toutes les disciplines, sauf en droit. La baisse est plus forte à l’IUT (- 5,5 %) que dans les disciplines générales de l’université (- 4,3 %). Le nombre d’étudiants internationaux entrant en première année de licence progresse de 25 % et dépasse son niveau de 2019-2020.
En 2020-2021, le nombre d'étudiants inscrits en université (hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux) progresse de 0,8 % par rapport à 2019-2020. Les effectifs augmentent nettement en cursus licence (+ 1,6 %), avec un plus grand nombre de nouveaux bacheliers accueillis (+ 4,5 %) à la suite de la forte hausse du taux de réussite au baccalauréat. En master, les effectifs sont stables et en doctorat les inscriptions continuent à diminuer (- 2,3 %). La réforme des études de santé a un impact sur les inscriptions en licence générale, particulièrement en sciences. Dans le contexte de la crise sanitaire, les inscriptions d'étudiants en mobilité internationale reculent de 6 %. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, qui se développent, les effectifs universitaires s'établissent à 1 675 500.
À la rentrée 2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), diminue de 1,4 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse globale ne concerne que les effectifs de première année qui fléchissent de près de 6 %, le nombre d'étudiants en deuxième année augmentant de 2 %. Six étudiants sur dix inscrits en 1ère année de master MEEF étaient en 3ème année de licence LMD l'année précédente, dont 63 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. L'origine disciplinaire des inscrits en M1 MEEF diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. Plus de la moitié des étudiants en 2ème année étaient déjà en 1ère année de master MEEF en 2019-2020.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2019, 74 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat déclarent être diplômés de l'enseignement supérieur. La licence générale est le diplôme le plus élevé pour 22 % des bacheliers 2014 entrés dans le supérieur, viennent ensuite le BTS (15 %) et le master (10 %). Le taux de diplomation des étudiants dépend de la filière d'inscription après le baccalauréat. Parmi les étudiants inscrits en licence dès la rentrée 2014, 72 % ont obtenu un diplôme. À la rentrée 2019, 15 % sont titulaires d'un master, 34 % sont au plus diplômés d'une licence, 8 % d'un BTS après une réorientation et 4 % d'une licence professionnelle. Parmi ceux qui s'étaient inscrits en DUT à la rentrée 2014, 92 % sont diplômés de l'enseignement supérieur, le plus souvent d'une licence professionnelle ou du DUT. Après cinq années dans l'enseignement supérieur, 15 % sont titulaires d'un master. Pour ceux qui s'étaient inscrits en STS à la rentrée 2014, 78 % ont obtenu un diplôme. Plus de la moitié se sont arrêtés au niveau BTS mais 7 % ont un diplôme de master, 9 % une licence générale et 16 % une licence professionnelle.
En 2017, 33 % des diplômés de licence professionnelle, de nationalité française et âgés de 30 ans et moins, ont obtenu leur diplôme en apprentissage et 24 % en contrat de professionnalisation. En master, ces parts de diplômés sont moindres, respectivement 15 % et 6 %. En décembre 2019, les diplômés par la voie de l'alternance bénéficient de meilleures conditions d'insertion que les diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Non seulement leurs taux d'insertion sont supérieurs, mais les emplois qu'ils occupent sont en moyenne plus stables, plus qualifiés et plus rémunérateurs. En outre, les diplômés en alternance expriment des niveaux plus élevés d'adéquation et de satisfaction à l'égard de leur emploi.
En 2021, 641 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup. C'est 17 000 candidats de moins qu'en 2020, baisse qui s'explique par la dynamique démographique. Parmi eux, 96,6 % ont confirmé au moins un vœu dans une formation hors apprentissage, soit presque 2 points de moins que l'an dernier. Cette baisse est à imputer aux candidats de terminales professionnelles qui confirment plus souvent des vœux uniquement en apprentissage. Parallèlement, le nombre de formations proposées sur Parcoursup continue de progresser pour atteindre plus de 13 300 (+500 par rapport à 2020, hors formations en apprentissage). En moyenne, un candidat a confirmé 12,8 vœux ou sous-vœux, soit 2,6 de plus qu'en 2020. La composition des listes de vœux évolue peu : les licences représentent 33 % des listes de vœux et les BTS 30 %. La part de nombre de vœux en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT), qui se substituent aux DUT, de 10,4 %, est en retrait de 0,8 point par rapport à celle des DUT en 2020. Cette nouvelle formation est cependant plus souvent choisie par les terminales technologiques que les DUT en 2020 (57 % contre 55 %). Plus de la moitié (58 %) des candidats font des vœux dans une ou deux filières de formation. Plus de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence. Cette part est plus élevée pour les lycéens non boursiers (74 %) que pour les boursiers (66 %) ; elle progresse de 5 points par rapport à 2020, quel que soit le profil du lycéen.
La loi ORE votée le 8 mars 2018 a pour objectif d'améliorer l'orientation et la réussite des étudiants. Dans ce cadre, les nouveaux bacheliers entrant en licence, notamment, peuvent bénéficier d'une individualisation de leur parcours afin d'améliorer leurs résultats en première année post bac. À la rentrée 2019, 25 600 étudiants en première année de licence générale suivent un aménagement de parcours, soit une hausse de près de 11 000 étudiants en un an. Ce sont 9,3 % des néo?bacheliers de licence qui suivent un aménagement de parcours (+ 3,7 points en un an). Les universités sont de plus en plus nombreuses à les mettre en place, passant de 46 à 62. Les étudiants concernés ont pour la plupart reçu comme proposition d'acceptation une réponse conditionnée « oui si » sur la plateforme Parcoursup. Ils ont très rarement obtenu une mention au baccalauréat et ont souvent accumulé un retard scolaire, facteurs statistiquement moins favorables à la réussite. Si 45 % des néo-bacheliers inscrits en première année de licence en 2018 sont passés en L2 en 2019, c'est le cas d'environ 30 % des nouveaux bacheliers inscrits avec un aménagement pédagogique. Parmi les étudiants bénéficiant d'un aménagement de durée de la licence, 25 % ont acquis le nombre d'E.C.T.S. attendus, dont 5 % sont passés en L2. Parmi ceux qui n'ont pas atteint l'objectif fixé pour cette première année, 62 % sont réinscrits en L1.
La licence STAPS est une des filières les plus demandées à l'entrée à l'université et le nombre d'étudiants en première année a doublé en dix ans. Si comme toutes les licences générales, son caractère propédeutique conduit une grande majorité des diplômés à poursuivre leurs études, le plus souvent vers un master, elle présente aussi un caractère professionnalisant proche des licences professionnelles. Ainsi, au cours de leurs cursus en licence, 98 % des diplômés de 2016 ont ainsi effectué au moins un stage et 70 % au moins une mission bénévole, ce qui illustre de forts liens avec le monde professionnel et associatif. Les diplômés de licence STAPS peuvent dès lors faire le choix d'une insertion rapide sur le marché du travail, d'autant plus qu'ils possèdent pour nombre d'entre eux des diplômes complémentaires ou une certification dans le domaine du sport et de l'animation qui facilitent leur recherche d'emploi. Ainsi, 92 % des diplômés de 2016 qui entrent directement sur le marché du travail sont en emploi trente mois après leur diplomation. Toutefois, les diplômés qui ont poursuivi leurs études, en particulier vers le master, bénéficient d'emplois de meilleure qualité et de conditions d'embauche plus avantageuses financièrement.
Près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2016 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 54 % l'ont eu en deux ans. Alors qu'une plus grande sélectivité a été introduite à l'entrée en master à partir de 2017, on observe une progression de 5 points en moyenne du taux de passage en 2ème année de master et de près de 4 points du taux de réussite en 2 ans pour la première promotion concernée. Ces hausses sont particulièrement élevées en STAPS et en psychologie. A l'inverse, le taux de poursuite de licence générale vers le master s'est réduit à partir de 2017.
Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. En 2019-2020, 1 675 100 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM. À périmètre constant, soit celui en vigueur en 2019, 1 635 400 sont inscrits à la rentrée 2019, soit une hausse de 1,3 % par rapport à l'année précédente. Le nombre d'étudiants en cursus licence poursuit son augmentation (+ 2,0 %) tandis que celui en cursus master reste stable (+ 0,5 %). Les inscriptions en doctorat diminuent à nouveau et plus fortement (- 2,9 %). Même si les effectifs en 1ère année de licence générale augmentent de 1,4 %, le nombre de néo-bacheliers y diminue de 1,1 % par rapport à 2018-2019, année de hausse accentuée du nombre de néo-bacheliers liée au boom démographique de l'an 2000. En master LMD, les effectifs de 1ère année continuent de diminuer (- 1,6 %) et ceux en 2ème année sont à nouveau quasi-stables (+ 0,9 %). Les étudiants en formation d'ingénieurs universitaires sont, quant à eux, toujours plus nombreux (+ 3,5 %).Le nombre d'étudiants étrangers en mobilité internationale stagne par rapport à la rentrée dernière : 202 100 sont accueillis dans les universités françaises en 2019-2020, soit 12,4 % des étudiants de ces établissements.
En 2017, 48 500 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l'université, 38 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 94 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Avant l'arrivée de la crise sanitaire, la conjoncture économique particulièrement favorable en 2018 et 2019 procure aux diplômés de licence professionnelle les meilleures conditions d'insertion observées ces dernières années, après 18 et 30 mois d'ancienneté sur le marché du travail. Les effets de la crise sanitaire sur les conditions d'insertion pourront être mesurées sur les diplômés 2018, enquêtés actuellement.
En 2019, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées totalement ou partiellement après examen par un jury par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle et d'un master, en droit-économie-gestion près de quatre fois sur dix, comme en sciences-technologie-santé. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement un diplôme du niveau juste supérieur à celui dont ils sont déjà titulaires ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur un peu moins de 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent. L'employeur et l'autofinancement représentent près des trois quarts des sources de financement.
En 2019, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées totalement ou partiellement après examen par un jury par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle et d'un master, en droit-économie-gestion près de quatre fois sur dix, comme en sciences-technologie-santé. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement un diplôme du niveau juste supérieur à celui dont ils sont déjà titulaires ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur un peu moins de 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent. L'employeur et l'autofinancement représentent près des trois quarts des sources de financement.
À la rentrée 2020, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 284 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université. Cette hausse des effectifs, de 5,2 % par rapport à l'année précédente, est liée à l'augmentation du taux de réussite au baccalauréat en juin 2020 et à l'accroissement des capacités d'accueil. Le nombre de nouveaux bacheliers progresse moins fortement en IUT (+1,7 %) que dans les disciplines générales de l'université (6,0 %).
Pour l'année 2018-2019, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers est de 45,4%. Après quelques années de stabilité, autour de 40%, ce taux a augmenté de 4,4 points entre 2016 et 2018. Cette hausse semble imputable à deux effets, liés à la loi ORE : un changement de structure de la population en 1re année de licence et le bénéfice des accompagnements pédagogiques à l'égard des entrants à l'université. Une mesure de la réussite par l'obtention d'au moins 60 ECTS conduit à des résultats semblables : 43,5% des néo-bacheliers ont acquis 60 ECTS ou plus à l'issue d'une 1re année universitaire en 2018-2019, pour 39, % en 2016-2017. Le taux de passage en 2e année peut être examiné en prenant en compte l'assiduité des étudiants, mesurée, a minima, par la présence de l'étudiant à au moins un examen dans l'année, ou, avec un critère plus exigeant, par la présence de l'étudiant à au moins un examen de chaque UE où il est inscrit. La moitié des néo-bacheliers ne répond pas à ce dernier critère ; cependant, 28% d'entre eux sont admis et inscrits en 2e année à la rentrée suivante. On peut calculer un taux de passage limité aux néo?bacheliers respectant le critère minimal d'assiduité, soit 90% de ceux inscrits en L1 : il atteint 50,3%, soit 4,9 points de plus que pour l'ensemble des néo?bacheliers.
Plus de 42% des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (47%) et les bacheliers généraux (51 %). Il varie de façon importante selon les disciplines. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont 45 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux d'administration économique et sociale (AES) sont seulement 30% et ceux en sciences-santé 39%.
Parmi les bacheliers 2014 inscrits dans l'enseignement supérieur qui atteignent le niveau de bac + 4 sans redoubler, 91% ont effectué au moins un stage. Les stages ont une place importante dans le cursus en DUT, Licence professionnelle, et STS, traduisant de forts liens avec le monde du travail. À l'Université, la fréquence des stages augmente au fur et à mesure que l'étudiant progresse dans sa formation. Ainsi, en licence, la proportion de stagiaires parmi la cohorte de bacheliers 2014 a plus que quadruplé entre la première et la troisième année (61%) avec de fortes variations selon la spécialité. Elle augmente encore en première année de Master (72 %). Dans les écoles de commerce et d'ingénieur, les stages sont pleinement intégrés à la scolarité. C'est en quatrième année d'école d'ingénieur que les stages sont les plus fréquents et en quatrième année d'école de commerce qu'ils sont les plus longs. Les étudiants trouvent un stage avec l'appui de leur établissement de formation dans un tiers des cas et par candidature spontanée dans trois cas sur dix. Plus de la moitié d'entre eux effectuent leur stage dans une entreprise privée.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage durant l'année universitaire 2018-2019. La proportion de stagiaires reste toujours plus importante dans les formations professionnalisantes (D.U.T., licences professionnelles, formations d'ingénieurs) et augmente avec le nombre d'années d'études. Les deux tiers des stages ont lieu dans la région d'études et seulement 10 % s'effectuent à l'étranger. Un peu moins de la moitié des stages (43 %) donne lieu à une rétribution.
En 2018-2019, 358 000 étudiants étrangers sont inscrits dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer. Ils représentent 13 % de l'ensemble des étudiants de l'enseignement supérieur. Près de huit étudiants étrangers sur dix sont inscrits dans l'enseignement supérieur dans le cadre d'une mobilité internationale. Leur nombre a fortement augmenté en cinq ans (+ 19 %). Ils s'inscrivent le plus souvent à l'université : c'est le cas pour sept étudiants en mobilité sur dix. Cependant, leur part dans l'enseignement privé est en hausse (passant de 12 % en 2013 à 17 % en 2018). En 2018-2019, près d'un étudiant étranger en mobilité internationale sur deux est d'origine africaine dont 26 % issus du Maghreb. Les étudiants asiatiques représentent 23 % suivis des européens (19 % dont 16 % de l'UE) et des américains (9 %). Les académies frontalières accueillent relativement plus d'étudiants en mobilité internationale. Le taux de réussite des étudiants en mobilité internationale diplômante est plus important que celui des étudiants français en licence mais ces derniers réussissent mieux en master.
La loi « Orientation et Réussite des Etudiants » (ORE) et les textes réglementaires afférents ont rénové les études en licence et la procédure d’accès, à commencer par la nouvelle procédure Parcoursup ou la possibilité de moduler la durée de la formation de licence. L’avancée des étudiants dans leur parcours gagne désormais à être analysée de manière plus fine, par les crédits européens (ECTS) accumulés progressivement. En utilisant de manière inédite de telles données, cette étude propose une première exploration de l’impact attendu ou observé de la loi ORE. En termes d’attendu, des taux de réussite au niveau global ne sont pas encore disponibles mais les modifications observées à la rentrée 2018 quant à l’origine scolaire et au niveau des néo-bacheliers inscrits en première année de licence devraient se traduire par une hausse significative, de 2 points, de la part de ceux obtenant plus de 50 ECTS sur les 60 nécessaires à la validation de l’année. Par ailleurs, sur la base de premiers résultats provisoires, les bénéficiaires des nouveaux dispositifs pédagogiques sont plus assidus et la part de ceux validant 60 ECTS semble progresser.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants inscrits progresse de 1,3 % par rapport à 2018-2019, à périmètre constant. Les effectifs augmentent en licence, en grande partie sous l'effet de la progression des nouveaux entrants les années précédentes, tout particulièrement en 2018-2019 du fait de la démographie. En master, le nombre d'inscrits est stable (+ 0,5 %), tandis qu'en doctorat, la baisse se poursuit. Si le nombre d'étudiants progresse dans toutes les disciplines, la hausse est plus élevée en sciences. Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. Dès lors, les effectifs universitaires s'établissent à 1 674 700.
Trois ans après leur baccalauréat, parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études, 22 % sont titulaires d’une licence générale ou professionnelle, 16 % d’un BTS et 5 % d’un DUT. Au total, 51 % sont diplômés de l’enseignement supérieur. À la rentrée 2017, 63 % sont encore dans l’enseignement supérieur, 20 % l’ont quitté après l’obtention d’un diplôme et 17 % en sont sortis sans diplôme. C’est en licence que les parcours sont les moins linéaires : 21 % des inscrits se sont finalement réorientés et 17 % sont sortis sans diplôme. Ces étudiants n’ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire, sont d’origine sociale plus modeste et ont moins souvent obtenu leur premier choix d’orientation. Une majorité d’étudiants de DUT (57 %) et un peu plus d’un quart des diplômés de BTS (27 %) poursuivent des études au-delà de bac +2 à la rentrée 2017. Ces poursuites d’études sont d’autant plus fréquentes que les étudiants sont issus de milieux favorisés.
En 2020, 658 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 98,3 % ont confirmé au moins un vœu, soit 2 points de plus que l'an dernier. Cette augmentation se traduit par 20 000 terminales supplémentaires ayant confirmé un vœu, dont la moitié en série professionnelle. L'autre moitié est partagée entre la série générale (+ 6 000) et la série technologique (+ 4 000). Cette hausse, alors que le nombre de lycéens en terminale est constant, est liée au nouvel enrichissement de l'offre de formation avec l'ajout de plus de 1 000 formations supplémentaires (hors apprentissage).
En moyenne, un candidat a confirmé 10,1 vœux ou sous-vœux, soit 1 vœu de plus qu'en 2019. L'ajout de nouvelles formations sur Parcoursup a eu peu d'impact sur la composition des listes de vœux des lycéens qui candidatent. Elle se compose à 34 % de vœux en licence, y compris licence avec accès santé, et 31 % en BTS. En revanche, elle conduit à une plus forte diversification des souhaits des candidats, qui sont près de 50% à s'intéresser à 3 filières différentes ou plus.
Près de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence, soit 3 points de plus qu'en 2019. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (72 %) que boursiers (61 %).
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2019 auraient augmenté de 1,3 % sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit + 35 000 étudiants environ. À la rentrée 2020, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de + 24 000 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de presque 60000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études des bacheliers et des étudiants se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2023, 2,77 millions d'étudiants (hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE et en 2028, 2,81 millions d'étudiants, soit respectivement + 91 000 et + 133 000 étudiants qu'en 2018 (dernière année de constat disponible).
En 2018, la formation continue dans l'enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d'affaires de 480 millions d'euros et accueille 452000 stagiaires. La durée moyenne des formations dispensées dans ce cadre s'élève à 150 heures, dont 124 heures de nature pédagogique. Un tiers des stagiaires préparent des diplômes nationaux, principalement dans trois spécialités : « services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion ». Les diplômes nationaux représentent deux tiers des 103000 diplômes délivrés, au sein desquels quatre sur dix sont des licences ou masters professionnels.
En 2018-2019, 2,7 millions d'inscriptions ont été enregistrées dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Leur nombre a fortement augmenté par rapport à l'année précédente (+ 2,1 %, soit + 56 300 étudiants). Cette vive progression est en particulier due à l'afflux des bacheliers de 2018, lié au boom démographique de l'an 2000. En cinq ans, à dispositif équivalent, l'enseignement supérieur a accueilli 219 800 étudiants supplémentaires. L'augmentation des effectifs par rapport à l'année 2017-2018 concerne toutes les formations à l'exception des classes préparatoires aux grandes écoles (- 1,6 %). En 2018-2019, les effectifs augmentent par rapport à 2017 2018 dans toutes les académies sauf à Poitiers. Les femmes représentent 55 % des étudiants. L'enseignement privé rassemble 540 900 étudiants en 2018-2019, soit 20 % des effectifs du supérieur.
En 2018-2019, 1 614 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM, effectif en hausse de 1,9 % par rapport à la rentrée précédente. La croissance est plus dynamique en cursus licence (+2,7 %), le nombre d'étudiants est également en hausse en cursus master (+1 %) mais diminue à nouveau en doctorat (-1,8 %). La progression des effectifs en cursus licence est essentiellement due à l'arrivée à l'université des bacheliers du boom démographique de l'an 2000, dont le nombre d'inscrits progresse de 7,1 % à la rentrée 2018. En cursus master, après la mise en place de la réforme d'entrée l'an dernier, les effectifs de première année continuent à diminuer légèrement (- 1,1 %) les effectifs en deuxième année se stabilisent (+ 0,8 %) et les étudiants sont toujours de plus en plus nombreux à suivre une formation d'ingénieurs universitaires (+ 4,8 %). Les universités françaises accueillent plus de 202 000 étudiants étrangers en mobilité internationale, qui représentent 12,5 % des étudiants de ces établissements.
En 2016, 48 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l’université, 37 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont insérés dès 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 93 % à 30 mois. Si le taux d’insertion à 30 mois est légèrement moindre que pour la promotion 2015, les diplômés 2016 bénéficient toutefois de conditions dans l’emploi plus favorables, notamment en termes de contrat et de niveau de qualification.
Près de 42 % des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les jeunes femmes (47 %) et les bacheliers généraux (52 %). Il varie selon les disciplines. Si les étudiants de droit ou sciences politiques sont 46 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux de sciences économiques ou AES sont seulement 36 %.
En 2018, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), totalement pour trois quarts d'entre elles ou partiellement après examen par un jury. Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle (45 %) ou d'un master (36 %), en droit-économie-gestion plus de quatre fois sur dix et en sciences-technologie-santé dans plus d'un tiers des cas. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement le diplôme du niveau juste supérieur ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent et, qui deux fois sur trois est financée par l'employeur.
À la rentrée 2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 270 500 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Cet effectif est en baisse de 1,8 % par rapport à l'année précédente, fléchissement plus important que celui du nombre de bacheliers généraux et technologiques à la session de juin 2019.
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 92 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent, en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la STS 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en CPGE sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un BTS et 62 % pour le DUT.
En 2017, la formation continue dans l'enseignement supérieur public (universités, Cnam et écoles) a un chiffre d'affaires de 462 millions d'euros et accueille 451 000 stagiaires. La durée moyenne des formations qu'elle dispense s'élève à 159 heures, dont 130 heures de nature pédagogique. Entre 2012 et 2017, à dispositif constant, son chiffre d'affaires augmente de 21 %, et la durée moyenne de ses formations de 18 % (+ 15 % en centre), alors que le nombre de ses stagiaires, lui, reste stable. Par ailleurs, en 2017, les diplômes nationaux sont toujours les plus préparés en formation continue (35 %), et ce, dans les trois mêmes spécialités (« services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion »). Ils représentent 66 % des 107 000 diplômes délivrés, au sein desquels les licences professionnelles et les masters continuent d'occuper une large place et les DUT en gagnent au cours des cinq dernières années.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé ont effectué un stage lors de l'année universitaire 2017-2018. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (licences professionnelles, DUT, formations d'ingénieurs) et augmente en fin de cursus. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région de l'établissement d'études et 11 % sont effectués à l'étranger. Près de la moitié (46 %) des stages donnent lieu à une rémunération.
NI SIES 19.10 - Les lycéens des quartiers prioritaires dans l'enseignement supérieur : une orientation moins ambitieuse, essentiellement attribuable au cursus scolaire
En 2016, les lycéens résidant en quartiers prioritaires de la politique de la ville (Q.P.V.) sont moins nombreux que les autres à s'inscrire sur la plateforme « Admission post-bac » pour déclarer leurs voeux dans l'enseignement supérieur. Et lorsqu'ils font des voeux, ils candidatent plus souvent en licence, seule filière post-bac à l'entrée non sélective. Pour autant, une fois l'impact propre de leurs caractéristiques individuelles et scolaires pris en compte (profession et catégorie sociale des parents, série du bac et niveau scolaire notamment), les lycéens des Q.P.V. postulent autant à des C.P.G.E. que les autres. De même, à l'issue de la procédure A.P.B., si les jeunes des QPV obtiennent moins souvent de proposition sur leur premier voeu en ou en B.T.S., une fois les séries du bac et le niveau scolaire des élèves pris en compte,ils ont la même probabilité que les autres d'obtenir leur premier voeu en B.T.S.. Ils se retrouvent plus souvent sans proposition (9,5 %, contre 5,7 %). Cependant, toutes choses égales par ailleurs, plus qu'un effet du lieu de résidence, ce risque plus grand résulte essentiellement de leur surreprésentation en filières professionnelles.
En 2018-2019, 1 672 300 étudiants se sont inscrits à l'université. Cet effectif progresse de 1,9 % hors les doubles inscriptions Licence-CPGE, soit deux fois plus qu'à la rentrée précédente. Les effectifs des nouveaux entrants en cursus licence augmentent très fortement suite à l'afflux des bacheliers de 2018 (+ 7,1 %). Si cette progression se retrouve dans l'ensemble des disciplines, elle est particulièrement élevée en sciences (+ 2,9 %) et en droit (+ 2,0 %).
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en STS, IUT. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un BTS vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
En 2019, 651 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 96,3 % d'entre eux ont confirmé au moins un vœu. Malgré la baisse du nombre d'élèves de terminale à la rentrée 2018 (- 1,1 %), les lycéens, en particulier en séries technologiques et professionnelles, sont plus nombreux à confirmer un vœu cette année (+ 1,2 % en moyenne, + 4,4 % en série professionnelle, +3,7% en série technologique, - 0,2 % en série générale). En moyenne, un candidat a confirmé 9,0 vœux ou sous-voeux. Ce nombre moyen progresse depuis l'an dernier, notamment du fait de l'inclusion des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). En moyenne, la liste de vœux des lycéens qui candidatent se compose à 34 % de vœux en licence et à 31 % en BTS. Les formations sanitaires ou sociales ont été choisies par un candidat sur dix ; pour 13 % d'entre eux, c'est l'unique filière demandée. Les IFSI regroupent 97% des vœux de cette filière. Deux-tiers des candidats ont fait au moins un vœu hors de leur académie de baccalauréat, soit 3 points de plus qu'en 2018. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (68 %) que les lycéens boursiers (58 %).
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2018 auraient augmenté de 2,1 % sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit + 55 000 étudiants environ. À la rentrée 2019, marquée par une pause de la croissance démographique après le boom des naissances de l'an 2000, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de 34 000 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de presque 90 000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d'orientation, de poursuite d'études et de démographie se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2022, 2,75 millions d'étudiants (hors doubles inscriptions licence-CPGE.) et en 2027, 2,80 millions d'étudiants, soit respectivement 126 000 et 180 000 étudiants de plus qu'en 2017.
En 2017, 64 % des étudiants inscrits pour la première fois à l'université en première année de master en 2014 ont obtenu leur diplôme universitaire en trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. Six étudiants sur dix étaient passés en 2ème année de master à l'université après une année et un sur dix après un redoublement. Deux tiers des étudiants diplômés en licence générale en 2017 se sont inscrits en master à l'université à la rentrée suivante. Ces données sont détaillées par discipline et série de baccalauréat et les indicateurs sont déclinés par université.
Parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi des études supérieures, 64 % sont encore dans l’enseignement supérieur la troisième année après le baccalauréat. Le taux de réussite en deux ans des étudiants en D.U.T. est de 66% et une très large majorité d’entre eux poursuivent leurs études notamment à l’université. Les étudiants de S.T.S. sont 62% à obtenir leur diplôme mais leur poursuite d’étude au-delà du B.T.S. est moins fréquente. Parmi les néo-techniciens supérieurs ayant arrêté leurs études, 72% sont en emploi. La licence est la formation qui accueille la moitié de ces étudiants. Elle profite d’une poursuite d’étude des étudiants de S.T.S. et surtout de D.U.T. dont la formation arrive à son terme. Trois étudiants sur cinq se disent optimistes sur leur avenir professionnel. Près de la moitié des bacheliers 2014 encore en études supérieures envisage de travailler à l’étranger.
En 2015, 49 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 94% sont en emploi 30 mois après l'obtention de leur diplôme. L'augmentation du nombre de diplômés de licence professionnelle s'accompagne d'une amélioration du taux d'insertion à 18 et 30 mois pour la deuxième année consécutive. Toutefois, l'évolution des conditions d'insertion est plus contrastée. SI le taux d'emploi stable et les rémunérations progressent, le taux d'emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires est en léger recul.
Quatre néo-bacheliers inscrits à l’université en 2014 sur dix ont obtenu leur diplôme de licence après 3 ou 4 ans. La réussite est nettement plus importante pour les bacheliers généraux, qui représentent plus des trois-quarts des nouveaux entrants, que pour les bacheliers technologiques (respectivement 50% et 16%). Moins d’un nouvel inscrit sur dix est titulaire d’un baccalauréat professionnel et seulement 5% d’entre eux ont obtenu leur licence en 3 ou 4 ans.
En 2018-2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université est de 288 000, en progression de +7,2% par rapport aux données provisoires établies à la même date pour l’année universitaire 2017-2018. Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation s’élève à +7,4%, soit 19 600 inscriptions supplémentaires. La hausse du nombre d’inscriptions est très élevée aussi bien en IUT (+7,3%) qu’à l’université hors IUT (+7,4% hors CPGE). Cette forte progression est liée à l’augmentation exceptionnelle du nombre des candidats et donc des lauréats au baccalauréat en 2018, du fait du boom démographique de l’an 2000, ainsi qu’à l’accroissement des capacités d’accueil à l’université mises en place en anticipation de cet afflux. La hausse qui sera mesurée sur les données définitives pourrait néanmoins différer, car il n’est pas exclu que l’introduction d’un nouveau système de gestion des vœux à l’entrée dans l’enseignement supérieur ait pu modifier le rythme des inscriptions.
Sur l’ensemble des bacheliers 2018 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 95 % ont reçu au moins une proposition d’admission toute phase confondue. Parmi eux, près de 8 sur 10 accepteront l’une d’entre elles durant l’une des phases de la procédure. Plus de 9 propositions acceptées sur 10 l’ont été pendant la phase principale. 71% des candidats de la série générale et environ la moitié des candidats de séries technologique (50 %) ou professionnelle (45 %) reçoivent une proposition dès le premier jour. Le délai d’attente moyen est de 8 jours avant de recevoir la première d’entre elles. Parmi l’ensemble des filières de formation, la licence représente 41 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers généraux, cette part atteint 51 %, suivie par les formations en CPGE et en PACES avec 12 %. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, les formations en BTS dominent avec respectivement 45 % et 76 % des propositions acceptées. On note une hausse de 8 points des acceptations d’un BTS par les bacheliers professionnels par rapport à 2017 (69 % acceptaient un BTS).
En 2017-2018, 1 642 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Les effectifs augmentent de 1,2 % (1,0 % hors inscriptions parallèles en Classes préparatoires aux grandes écoles et à l’université). En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 1,6 % et + 1,4 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 0,5 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 0,7 %). Les nouveaux bacheliers sont toujours plus nombreux à l’université (+ 1,3 % et + 0,8 % hors double inscriptions) mais cette hausse est plus de deux fois moins élevée que l’année précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers est également en hausse dans les IUT (+1,5 %). Le nombre de nouveaux bacheliers généraux dans les disciplines générales se stabilise (- 0,2 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques continue à augmenter en IUT (+ 1,5 %). La part des étudiants étrangers à l’université augmente légèrement : ils représentent 14,6 % des inscriptions.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage lors de l’année universitaire 2016-2017. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
L’année 2017 marque une rupture dans le dispositif de la VAE avec une hausse significative du nombre de bénéficiaires de 16 %, alors que depuis 2012, le dispositif s’essoufflait avec une baisse constante chaque année du nombre de bénéficiaires de VAE. Les licences professionnelles et les masters restent les diplômes les plus délivrés en VAE.
Le domaine des sciences technologie et santé a pris le pas sur celui du droit, économie et gestion.
L’employeur reste le principal financeur suivi de l’autofinancement. Un tiers des universités ont conclu des partenariats avec des entreprises dans le cadre d’une VAE collective.
Les données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 65 universités françaises de France métropolitaine et DOM, de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte, de l’institut national universitaire d’Albi, et des COMUEs Université Bourgogne-Franche-Comté, Université Paris Lumières, Université de recherche Paris Sciences et Lettres, Université Côte d’Azur, Université Grenoble Alpes, Université Paris-Est, Université Paris Saclay, Lille Nord de France et Languedoc-Roussillon Université.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 642 200. Hors doubles inscriptions en CPGE, ce nombre a progressé de + 1,0 % par rapport à l’année 2016-2017. Les variations sont respectivement de + 1,4 %, +0,5% et -0,7% en cursus licence, master et doctorat. Les évolutionsd es effectifs d’étudiants apparaissent inégales selon les disciplines. Les inscriptions en sciences demeurent dynamiques (+ 2,3 % hors doubles inscriptions) et progressent également en arts, lettres, langues, SHS (+ 1,2 %). Les inscriptions d’étudiants repartent à la hausse en droit (+ 1,3 %) mais diminuent en économie, gestion, AES (- 1,1 %). Les effectifs en disciplines de santé continuent à croître (+ 1,4 %). Le regain d’attractivité des I.U.T. se confirme.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des étudiants de master et sur les passages de licence générale en master. Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Un peu plus de la moitié des étudiants de master obtiennent leur diplôme en 2 ans et les deux tiers en 2 ou 3 ans
Les deux tiers des étudiants de master viennent de licence générale
Un bachelier 2009 sur cinq a obtenu un diplôme de master 5 ou 6 ans après son entrée en licence en 2009
En 2016-2017, 1 623 500 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Ils étaient 1 593 200 en 2015-2016. Les effectifs augmentent de 1,9 %. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,8 %) et en cursus master (+ 0,8 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 2,3 %). Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université continue à croître (+ 3,1 %) mais les inscriptions parallèles des étudiants de CPGE expliquent plus de la moitié de cette hausse, qui s’élève à + 1,8 % sans ces inscriptions. Le nombre d’étudiants est également en légère hausse dans les IUT (+0,3 %). Les bacheliers généraux sont toujours plus nombreux dans les disciplines générales (+3,8 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente en IUT (+1,8 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université (-2,7 %). La part des étudiants étrangers à l’université est stable : ils représentent 14,2 % des inscriptions.
En 2014, 45 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l’université, 30 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 93% sont en emploi 30 mois après l’obtention de leur diplôme. A 18 mois, le taux d‘insertion professionnelle se situe déjà à un niveau élevé de 90 %. Toutefois, les conditions d’insertion des diplômés sont très variables selon le domaine de spécialité et des écarts importants sont observés sur le taux d’emploi stable, sur le taux d’emploi cadre ou professions intermédiaires ainsi que sur les niveaux de rémunération mensuelle.
L’année 2016 marque un tournant pour le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE) avec une baisse de tous les marqueurs, y compris, pour la première fois, le nombre de personnes ayant validé un diplôme complet (- 12,1 %).
Les licences professionnelles et les masters sont les diplômes les plus délivrés en VAE.
L’employeur reste le principal financeur suivi de l’autofinancement. Un tiers des universités ont conclu des partenariats avec des entreprises dans le cadre d’une VAE collective.
En 2017-2018, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université progresse de +1,4 % par rapport à l’année précédente (données provisoires). Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation est ramenée à +0,7 %, soit 1 700 inscriptions supplémentaires. Le taux de poursuite des bacheliers à l’université est en baisse pour toutes les séries du baccalauréat. Ainsi, le nombre de bacheliers scientifiques progresse de 2,1% à la session 2017 mais le nombre d’inscrits universitaires hors IUT progresse de 1,1%. Le nombre d’inscrits recule même très fortement (-14,8 %) pour les bacheliers professionnels, alors que le nombre de lauréats au baccalauréat diminue de seulement 1,7 %. Les évolutions sont contrastées par discipline.
La hausse des inscriptions de nouveaux bacheliers à l’université est de 0,7 % hors doubles inscriptions en CPGE, selon les données provisoires
En forte croissance, les nouveaux bacheliers s’inscrivent proportionnellement moins à l’université que l’an passé
Lors de la procédure normale de la campagne 2017, 98% des bacheliers généraux, 87% des bacheliers technologiques et 69% des bacheliers professionnels ont obtenu une proposition d’admission : pour ces derniers, c’est 4 points de plus que la précédente campagne. La part des élèves de terminale technologique ou professionnelle recevant une proposition sur leur premier vœu augmente nettement lorsqu’ils obtiennent le baccalauréat avec mention « Bien » ou « Très bien » (écart d’au moins 15 points par rapport à « Assez bien »). La filière STS a été proposée à près de la moitié des bacheliers des séries technologiques et à plus des trois quarts des bacheliers professionnels ayant eu une proposition.
Une part plus importante de bacheliers professionnels ont obtenu une proposition notamment sur leur premier voeu
La majorité des bacheliers obtiennent une proposition équivalente à la formation du voeu
A l’issue des deux procédures, 206 275 propositions de licence ont été acceptées par un oui définitif.
Près de 78 % des bacheliers 2014 poursuivent des études dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2015, alors qu’ils étaient 80 % un an auparavant. Le taux de passage en 2e année est de 56 % : un peu plus de 40 % en licence et environ 75 % dans les principales filières sélectives. Un étudiant sur six redouble, tandis qu’un sur cinq se réoriente : la raison la plus souvent avancée est dans ce cas un désintérêt pour la formation d’entrée dans l’enseignement supérieur. Près d’un tiers des étudiants non poursuivants après le baccalauréat reprennent une formation à la rentrée suivante. En 2e année, les étudiants expriment une plus grande satisfaction qu’un an auparavant, en particulier ceux qui ont fait le choix de la réorientation.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en licence et en PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé). Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Quatre bacheliers sur dix inscrits en licence obtiennent leur diplôme en 3 ou 4 ans. Le niveau des taux de réussite s’explique par le nombre élevé d'étudiants qui abandonnent leur formation en début de parcours sans obtenir le diplôme.
Ainsi, 31 % des étudiants inscrits en L1 ne sont pas réinscrits en licence l’année suivante, mais en revanche, les taux de passage de L2 vers L3 et la réussite en L3 sont élevés.
Les différences de réussite entre bacheliers généraux, technologiques et professionnels sont très importantes : leur réussite en 3 ou 4 ans atteint respectivement 50,7% ; 15,6% et 5,0%.
Les bacheliers avec mention ont un taux de réussite nettement plus fort que ceux qui n’en ont pas obtenu. En revanche, les différences de réussite selon les disciplines de formation sont relativement réduites.
Un peu moins des trois quarts des diplômés 2015 de licence générale s’inscrivent en première année de master (M1) à la rentrée suivant l’obtention de leur diplôme : 11 % le font en master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF) et 62 % dans les autres disciplines de master. Hors master MEEF, un étudiant sur dix change de discipline lors du passage de L3 en M1, un sur vingt change d’académie, en se dirigeant le plus souvent vers l’académie de taille importante la plus proche de son académie d’origine. Les diplômés de licence professionnelle (LP) sont très peu nombreux à poursuivre des études après l’obtention du diplôme.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation exprimés sur la plate-forme admission post-bac (APB) en 2017, un candidat au baccalauréat émet en moyenne 7,7 vœux. En premier vœu, 39,1 % des candidats demandent une licence, 28,8 % une section de technicien supérieur, 13,7 % une admission en IUT, 8,3% une classe préparatoire aux grandes écoles. Parmi les premiers vœux désignant une L1, 4 mentions de licence recueillent 50 % des demandes : la PACES (17 %), le droit (14%), les STAPS (11 %) et la psychologie (7 %). Les parts des femmes et des hommes varient considérablement selon les mentions de licence. Ainsi, 83,9 % des premiers vœux exprimés en psychologie émanent de candidates, contre 26,7 % en STAPS. La volonté d’intégrer une filière se traduit par une accumulation de vœux dans la filière demandée. Ainsi, les étudiants demandant une CPGE – respectivement une STS - en premier vœu font en moyenne 8,2 vœux –respectivement 4,5 vœux - dans cette même filière.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 623 500 (+1,9 % par rapport à 2015-2016). Hors doubles inscriptions en C.P.G.E. l’augmentation est ramenée à +1,1 % (+16600 inscriptions). Les effectifs augmentent moins fortement que l’année dernière et en cursus licence (+2,8 %) et en cursus master (+0,8 %) et poursuivent leur baisse en cursus doctorat (-2,3 %).
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries. La majorité des étudiants suit une formation correspondant à la filière demandée en premier voeu sur la plateforme Admission Post-Bac. Les proportions sont de 55% en IUT, 62 % en STS, 70 % en CPGE et 77 % en licence. La satisfaction vis-à-vis des formations suivies s’améliore par rapport à celle des bacheliers 2008, particulièrement pour les étudiants en licence. De même, les perspectives d’études longues progressent : 54 % des bacheliers 2014 envisagent d’atteindre au moins un bac + 5, contre 48 % six ans plus tôt.
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de CPGE. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en IUT (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
En 2013, 47 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de licence professionnelle (LP) au sein des universités, 29 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux à être entré.e.s dans la vie active, 88 % sont en emploi 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 92 % encore un an plus tard.
Les données présentées sont issues d’une enquête annuelle spécifique menée fin octobre auprès des universités, et qui porte sur les nouveaux inscrits en 1ère année de cursus licence, dite "enquête 20". La date d’observation est fixée au 20 octobre de chaque année universitaire. L’enquête est une enquête "flash" sur 3 jours. A cette date, les informations remontées par les universités sont encore provisoires et susceptibles d’évoluer. Les données définitives et globales pour l’année 2016-2017 seront issues de l’enquête "inscriptions" du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités) du 15 janvier 2017. Le champ couvert par cette première note sur "l’enquête 20" est constitué des 70 universités (France entière hors Nouvelle-Calédonie), de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte et de l’Institut national universitaire d’Albi.
Un peu plus d’un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l’année universitaire 2014-2015. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et 10 % à l’étranger. Enfin, près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
En 2014-2015, près de 141000 étudiants préparent un diplôme d’ingénieur habilité par le ministère de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Près de 33000 diplômes ont été décernés en 2014, soit une augmentation de 22% en 10 ans.
Le diplôme d’ingénieur fait suite à cinq années d’études après le baccalauréat, dont les trois dernières en cycle d’ingénieur.
Les parcours sont variés : la moitié des entrants en première année de cycle d’ingénieur proviennent de CPGE et 21% d’un cycle préparatoire intégré. Les voies d’accès parallèles permettent de diversifier le recrutement des entrants en cycle ingénieur : 13% sont titulaires d’un DUT et 7% d’un BTS ou d’une licence.
Les femmes, bien que représentant presque la moitié des lauréats d’un baccalauréat scientifique, ne sont que 29% en école d’ingénieurs. Certaines universités et écoles d’ingénieurs proposent des masters LMD des domaines de l’ingénierie et du génie pouvant déboucher sur un emploi d’ingénieur. En 2014, 6300 étudiants de ces masters ont obtenu leur diplôme.
Cette note de synthèse présente un ensemble d'indicateurs relatifs aux vœux d'orientation dans l'enseignement supérieur pour la rentrée de l'année 2016-2017. Elle est accompagnée de la diffusion de ces mêmes indicateurs déclinés plus finement ou croisés par sexe, académie, série de baccalauréat, le cas échéant mention disciplinaire.
Les élèves préparant le baccalauréat et inscrits sur A.P.B. à la session 2016 ont émis en moyenne 7,6 vœux.
En premier vœu, 38,2% des candidats demandent une licence. Dans plusieurs mentions de licence demandées, la part des femmes atteint des proportions extrêmes (91,4% en sciences du langage, 10,3% en informatique). Pour les candidats de la série littéraire, la proportion dépasse 70%. Presque un élève de terminale sur cinq de la série scientifique (17,9%) demande une C.P.G.E. en premier vœu.
Les élèves préparant un bac professionnel (80,5%), mais aussi à un moindre degré les candidats des séries technologiques (49,4%), privilégient les S.T.S. en premier vœu. Les vœux de rang ultérieur reproduisent souvent les choix de filière du premier vœu.
Différents parcours permettent aux étudiants de se former en économie ou en gestion. Dès l’obtention du baccalauréat ou après deux années de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), ils peuvent intégrer un cursus à l’université, un IUT ou une école de commerce.
L’université, sur laquelle se concentre cette étude, propose des formations dans les filières des sciences de gestion, sciences économiques, administration économique et sociale (AES) et pluri sciences éco-gestion.
Cette variété renvoie à des contenus de formation et des débouchés différents. Pour ces différentes filières, la principale voie d’accès est toujours le bac ES.
Toutefois, généraliste et pluridisciplinaire, l’AES accueille une grande diversité de profils, et notamment des bacheliers technologiques et professionnels, tandis que la voie sciences économiques, à contenu théorique, attire les bacheliers S.
Au final, selon la filière, entre 30 % et 50 % des étudiants obtiennent leur licence en 3 ou 4 ans. Près du tiers des étudiants diplômés de licence poursuit en master. Selon la filière, de 46 % à 61 % d'étudiants de master sont diplômés en 2 ans.
Le taux de réussite est stable en licence, avec 40 % d'étudiants diplômés en 3 ou 4 ans, ainsi qu'en DUT, pour lequel 3 étudiants sur 4 sont diplômés en 2 ou 3 ans. Le taux de réussite calculé, fortement corrélé au baccalauréat détenu, n'intègre pas les diplômes obtenus à l'issue de réorientations hors université. La réussite en Master est de 65 % en 2 ou 3 ans, en constante progression.
Cette note présente les principaux résultats de l’enquête sur les stages dans l’enseignement supérieur effectuée en 2015 et portant sur l’année universitaire 2013-2014. Elle concerne les étudiants en formation initiale, hors apprentissage et contrat de professionnalisation. Les trois premières éditions de l’enquête portaient uniquement sur les inscrits en université en cursus licence et master, en formations d’ingénieurs et en instituts universitaires de technologie. A partir de 2014, le champ a été élargi aux universités de technologie, aux formations d’ingénieurs rattachées aux universités, à Paris-Dauphine ainsi qu’aux instituts d’études politiques.
Dès 18 mois après l’obtention du diplôme, l’insertion des diplômés de l’université est déjà bien avancée : selon le diplôme, de 82 % à 97% des diplômés sont en emploi. Cette insertion se poursuit pendant la deuxième année avec l’amélioration des conditions d’emploi (type de contrat, salaire,...). Les résultats sont issus d’un dispositif d’enquêtes annuelles sur l’insertion des diplômés de master, de licence professionnelle et de DUT à l’université, coordonné par le MENESR, administré par les universités.
La formation continue dans les universités accueille plus de 300 000 stagiaires en 2012, soit 21 % de plus qu’en 2001. Les salariés et les demandeurs d’emploi représentent une part de plus en plus grande des inscrits. La part des formations diplômantes s’est renforcée sur tout le territoire, grâce notamment au succès rencontré par la licence professionnelle en formation continue.
En 2014-2015, 1 531 300 étudiants sont inscrits dans les universités françaises. Ils étaient 1 499 600 en 2013-2014. Les effectifs augmentent de 2,1 %, une croissance un peu moins forte que celle observée l’an passé (+ 2,5 %).
En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,2 %) et en cursus master (+ 2,3 %) mais diminuent en cursus doctorat (-1,7 %).
Les inscriptions des nouveaux bacheliers à l’université sont très dynamiques (+ 2,9 %), même si cette hausse est partiellement imputable aux inscriptions parallèles en CPGE.
Les inscriptions progressent très vivement dans les disciplines scientifiques et sont aussi très dynamiques en sciences humaines et sociales.
Le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente fortement en IUT (+ 7,0 %). La proportion d’étudiants étrangers à l’université se replie légèrement à 14,3 %, tout comme celle des étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat français (11,0 %). La part des étudiants étrangers en cursus doctorat se maintient à 41,5 %.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2013, 59 % des bacheliers entrés dans l’enseignement supérieur en 2008 sont titulaires d’un diplôme. Parallèlement, 24 % poursuivent des études sans être encore diplômés, du fait du cursus choisi ou d’un retard dans leur parcours. Enfin, 17 % ne sont pas diplômés et sont sortis de l’enseignement supérieur.
La moitié des bacheliers entrés en première année de licence ont obtenu leur diplôme. Si seuls trois étudiants sur dix entrés en PCEM ou PCEP sont inscrits en deuxième cycle, les réorientations réussies sont nombreuses dans les filières courtes, plus de la moitié des inscrits enIUT et 22 % des inscrits de S.T.S. ont obtenu un diplôme de niveau bac + 3. Après être entrés en CPGE, 84 % des étudiants sont inscrits dans une école de niveau bac + 5 ou en master. Parmi les bacheliers entrés dans des formations paramédicales et sociales ou des préparations à celles-ci, 45 % ont obtenu un diplôme. Seuls 10 % des étudiants entrés dans des écoles post-bac sont sortis sans diplôme.
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’Université : taux de passage de L1 en L2 et de M1 en M2, taux d’obtention de la Licence, du Master et du DUT. Elle est accompagnée de la publication de ces indicateurs déclinés par université (voir encadré). Ces informations sont publiées pour la troisième année consécutive. Les résultats de la session 2014 devraient être disponibles au deuxième trimestre 2016.
En 2014-2015, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 518 100, soit une hausse de 1,2 % en un an. Les effectifs sont en hausse dans les cursus licence (+ 1,2 %) et master (+1,6 %), et diminuent en cursus doctorat (-2,4 %).
En 2013-2014, 1 505 600 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y compris les universités d’outre-mer et l’université de Lorraine).
Ils étaient 1 468 300 en 2012-2013.
Les effectifs augmentent de 2,5 %.
En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,5 %) et en cursus master (+ 3,0%), mais ils diminuent en cursus doctorat (-1,2 %).
Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université est très dynamique (+4,5%).
Dans les disciplines de santé, ils sont en forte hausse (+ 7,6 %).
Les bacheliers généraux sont plus nombreux dans les disciplines générales (+7,0 %), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente fortement en IUT (+13,5 %) et les bacheliers professionnels se dirigent légèrement moins vers l’université.
Le nombre d’étudiants étrangers à l’université est en hausse de 0,9 % : leur part atteint 14,5 %. Elle reste stable en cursus doctorat (41,4 %).
3 925 personnes ont validé en 2013 tout ou partie de diplôme au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les établissements d’enseignement supérieur (universités et Conservatoire national des arts et métiers). Cela représente une baisse de 2,3 % par rapport à 2012.
Les deux tiers des validations ont conduit directement à la délivrance d’un diplôme complet.
Cette part a augmenté de 6 points sur un an.
La licence professionnelle est le deuxième diplôme le plus fréquemment obtenu en VAE (35 %) et le diplôme le plus fréquemment délivré par validation totale directe (41 %).
39 % des bénéficiaires de VAE étaient déjà titulaires auparavant d’un diplôme de niveau bac + 2.
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’Université : taux de passage de L1 en L2 et de M1 en M2, attractivité des M1 et M2, taux d’obtention de la Licence, du Master et du DUT.
Elle est accompagnée de la publication de ces indicateurs déclinés par université. Ces informations, publiées pour la deuxième année consécutive, ont vocation à être diffusées chaque année. Les résultats de la session 2013 devraient être disponibles en février 2015.
La part des diplômes complets parmi l’ensemble des validations délivrées en VAE n’a cessé de croître : de 17 % en 2002, première année du dispositif, elle est passée à 60 % en 2011 et se stabilise en 2012 avec 59 % des validations.
Le master et la licence professionnelle sont les diplômes les plus recherchés dans le cadre de la VAE : à eux deux, ils représentent plus de 80 % des validations.
Les bénéficiaires d’une VAE sont à 85 % des actifs en emploi et 14 % sont au chômage. Parmi les personnes ayant un emploi, les cadres continuent d’être les principaux bénéficiaires : ils représentent 47 % des personnes inscrites dans un parcours de VAE en 2012.
La proportion des bénéficiaires de moins de 30 ans est de 5 % en 2012, proportion la plus faible depuis la création du dispositif. La part des 40-49 ans atteint 41 % : c’est la tranche d’âge la plus représentée parmi les bénéficiaires d’une VAE du supérieur. Les plus âgés qui font le choix d’une VAE à l’appui des acquis retirés d’une expérience professionnelle plus longue ont davantage tendance à rechercher l’obtention d’un « bac + 4 et plus ».
32% des 990 000 étudiants inscrits en formation initiale en licence, master, formations d’ingénieurs et instituts universitaires de technologie (hors formations des enseignants, instituts d’études politiques et universités de technologie) dans les universités françaises ont suivi un stage en 2011-2012.
Cette proportion est stable par rapport à l’année précédente. Elle augmente à mesure que l’on progresse dans les cursus. Les stages sont courants dans les formations professionnalisantes et se développent dans les formations générales, notamment en deuxième et en troisième années de licence générale.
Si la grande majorité des stages se déroulent dans la région de l’université, près d’un sur dix a lieu à l’étranger. 63 % des stages durent deux mois ou plus. La moitié des stages sont gratifiés. Parmi eux, un étudiant sur cinq reçoit une gratification se situant au dessus de 600 euros mensuels.
En 2013-2014, selon les données provisoires, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 498 200, soit une hausse de 2,4 %. Les effectifs sont en hausse dans les cursus licence (+ 2,5 %) et master (+ 2,8 %), et diminuent, au même rythme que l’année précédente, en cursus doctorat (- 1,3 %).
Parmi les bacheliers 2008 qui ont poursuivi des études supérieures en France métropolitaine, 68 % sont encore dans l’enseignement supérieur la quatrième année après le baccalauréat, dont 30 % avec déjà un diplôme du supérieur. 32 % ne sont plus dans l’enseignement supérieur, dont 14 % en sont sortis sans diplôme. Au total, près de la moitié des bacheliers 2008 entrés dans l’enseignement supérieur avaient déjà obtenu un diplôme du supérieur au bout de trois ans. 35 % des inscrits en première année de licence en 2008 ont obtenu une licence au bout de trois ans et 28 % sont en master. Dans les fi lières courtes, 7 étudiants d’IUT sur 10 obtiennent leur diplôme au bout de deux ans, et 6 étudiants de STS sur 10. La quatrième année, plus de 7 étudiants de CPGE sur 10 sont inscrits dans une école de niveau bac + 5, les élèves des classes littéraires se tournant davantage vers l’université. La part des poursuites dans des écoles post-bac et des formations paramédicales est en forte hausse depuis dix ans.
Après une montée en charge jusqu’au milieu des années 2000, le nombre total de diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités et le Cnam se stabilise. Par contre, la part des validations totales sur l’ensemble des validations accordées (pour tout ou partie de diplôme) en VAE continue de croître. Parmi les diplômes octroyés, en tout ou partie, dans le cadre d’une VAE du supérieur, les licences ont très largement augmenté. Elles représentent aujourd’hui près de la moitié des diplômes attribués. Cette croissance a été fortement portée par le développement de la licence professionnelle. Enfin, avec la mise en place des cursus licence-master-doctorat (LMD) à partir de 2003, la structure des diplômes change : la part des « master ou plus » double entre 2002 et 2011, passant de 22 % à 45 %.
Le parcours des étudiants en premier cycle est ponctué de réorientations et de redoublements. Ainsi, seul un étudiant sur deux passe directement en deuxième année de licence (un sur quatre redouble et un sur quatre se réoriente ou abandonne ses études supérieures), alors que parmi ceux qui parviennent en troisième année de licence générale, près de sept étudiants sur dix obtiennent le diplôme en un an (neuf sur dix en licence professionnelle). En DUT, le passage en seconde année est élevé : il concerne sept étudiants sur dix. Le taux de réussite en seconde année l’est également : près de neuf étudiants sur dix ont obtenu leur diplôme à la session 2011. En STS, le taux de passage en seconde année est de 85 %. À la session 2011, le taux de réussite au BTS est de 72 % et augmente de deux points par rapport à 2010. Ces taux varient selon les caractéristiques des étudiants et l’établissement dans lequel ils effectuent leurs études. Mais au final, si l’on retient comme définition de l’échec en premier cycle le fait d’être sorti de l’enseignement supérieur sans diplôme, alors le taux d’échec en France est de l’ordre de 19 %, soit dix points de moins que la moyenne de l'OCDE.
27 % des étudiants entrants en première année de licence (L1) obtiennent leur licence trois ans plus tard et 12 % des étudiants ont besoin d’une année supplémentaire pour valider leur diplôme. L’âge d’obtention du baccalauréat et surtout la série du baccalauréat sont les variables qui influent le plus sur la réussite en licence .
La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à 4 000 personnes d’obtenir tout ou partie d’un diplôme ou titre de l’enseignement supérieur. Le master et la licence professionnelle restent les diplômes les plus recherchés.
L'évolution des orientations prises par les bacheliers S se caractérise principalement par une dispersion croissante de leurs choix : en 2008, seuls 21 % s'inscrivent en licence, alors que c'était le cas de 35 % d'entre eux il y a dix ans. Cette baisse n'affecte cependant que les licences de sciences, et plus généralement les bacheliers S se dirigent de moins en moins vers les formations scientifi ques traditionnelles. Dans le même temps, ils vont de plus en plus souvent en médecine (ou pharmacie) ou dans les écoles recrutant après le baccalauréat dans des domaines très variés. Ces évolutions concernent tous les lauréats de la série S, quelle que soit leur spécialité ou leur mention. Trois ans plus tard, les bacheliers S sont plus nombreux en licence, en particulier de sciences, où ils poursuivent leurs études après être passés par un IUT , une classe préparatoire ou un premier cycle d'études médicales. Mais 36 % se retrouvent dans des écoles, d'ingénieurs ou paramédicales principalement.
Huit bacheliers sur dix entrant en première année de licence (L1) déclarent être dans une formation qui correspond à ce qu’ils souhaitaient faire comme études en fin de terminale. Pourtant, 38 % n’avaient pas placé cette formation en tête de leur choix d’orientation. Certains ont été acceptés dans une formation autre que leur licence actuelle sans pour autant s’y inscrire ; les autres (25 % de l’ensemble) peuvent être considérés comme s’étant inscrits en L1 "par défaut" . Ces inscrits sont moins satisfaits de leur orientation et du fonctionnement d’Admission Post-Bac (APB), et ont moins souvent bénéfi cié de certaines mesures du Plan Réussite en Licence. La satisfaction à l’égard de l’information sur l’orientation trouvée avant d’entrer à l’université continue à croître, Internet devenant la source d’information la plus citée. Les trois quarts des primo-inscrits en L1 souhaitent poursuivre leurs études dans leur licence, et plus de la moitié jusqu’au master. De moins en moins d’étudiants souhaitent devenir enseignants (31 % contre 45 % en 2006).
91 % des jeunes diplômés 2008 de master qui ont fait le choix d’arrêter leurs études après l’obtention du diplôme sont en emploi trente mois après leur entrée dans la vie active. Le pourcentage est le même pour le petit nombre de diplômés de DUT qui sont dans le même cas et il est de 92 % pour ceux, beaucoup plus nombreux, de licence professionnelle qui vérifient les mêmes conditions. Certains diplômés de master accèdent plus difficilement à l’emploi ou bénéficient de conditions d’embauche moins favorables. Il en est ainsi pour les diplômés de lettres, langues et arts, pour les diplômés issus d’un milieu social moins favorisé, ou pour les femmes. Dans 44 % des cas, l’emploi qu’un diplômé de master occupe trente mois après l’obtention de son diplôme ne se situe pas dans la région de son université d’origine. L’Île-de-France accueille à elle seule 30 % des diplômés dans ce cas et 15 % d’entre eux occupent un poste à l’étranger.
La réforme de la voie professionnelle augmente considérablement les effectifs de bacheliers professionnels. Bien que ce baccalauréat ait d’abord vocation à préparer les jeunes à une insertion professionnelle immédiate, leur nombre dans l’enseignement supérieur progresse également, aussi bien sous statut scolaire que par alternance. 42 % des lauréats poursuivent leurs études à l’issue du baccalauréat . Ils s’inscrivent très majoritairement en sections de techniciens supérieurs, où ils obtiennent des résultats mitigés : près de la moitié d’entre eux obtiennent leur diplôme. Lorsqu’ils rejoignent les formations générales à l’Université, ils sont très peu nombreux à y obtenir leur licence. Un quart d’entre eux ont arrêté leurs études un an après leur inscription en première année de licence.
Un étudiant sur quinze, en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, suit une formation artistique, culturelle ou de communication, soit 155 000 étudiants en 2009. Ils sont principalement inscrits dans les formations artistiques ou culturelles (113 000). Très variées, ces formations sont fortement féminisées, plus souvent proposées dans un établissement d’enseignement privé que l’ensemble de l’enseignement supérieur et fortement concentrées à Paris . Le poids de l’université dans ce secteur a diminué en dix ans. Les cursus licence et doctorat sont davantage représentés que dans les autres formations universitaires. En plein essor, les formations de communication sont essentiellement universitaires (79,6 %) et elles sont très fortement féminisées.
À la rentrée 2009, huit bacheliers 2008 sur dix sont toujours scolarisés dans l'enseignement supérieur et la très grande majorité poursuivent dans la même voie. La réussite dans les filières courtes est élevée : neuf sur dix de ceux qui s'étaient inscrits en STS ou IUT continuent l'année suivante. Mais un quart de ceux qui étaient entrés en classe préparatoire ou en licence après leur baccalauréat ne s'y réinscrit pas. 52 % des étudiants en licence passent en deuxième année ; l'issue de la première année varie sensiblement selon le parcours antérieur des bacheliers et leur motivation à l'entrée à l'université. Ainsi, les taux de passage sont beaucoup plus élevés lorsqu'ils ont eu une mention ou ont fait le choix de leur formation. La deuxième année, les étudiants ressentent moins de difficultés à s'organiser et se disent plus satisfaits de leurs études, en particulier à l'université. Mais la plupart s'estiment mal informés sur leurs possibilités de réorientation et de poursuite d'études.
À la rentrée 2009, les instituts catholiques d'Angers, de Lille, de Lyon, de Paris et de Toulouse accueillent 24 230 étudiants. L'augmentation marquée des effectifs (+ 14 % par rapport à 2008, soit 2 900 étudiants de plus) s'explique essentiellement par celle du nombre d'étudiants inscrits dans les formations de type universitaire (+ 18 %). Plus de huit étudiants sur dix inscrits dans ces établissements préparent un diplôme de type universitaire (licence LMD, master LMD...), les autres suivent une formation canonique (1). Ce sont les disciplines de sciences humaines et sociales qui attirent le plus les étudiants, en particulier en master. Les femmes sont majoritaires dans les instituts catholiques : elles représentent 66 % des étudiants et leur effectif a augmenté de 16 % en 2009. Les étudiants étrangers qui y sont accueillis (9 % de l'ensemble des étudiants) sont moins nombreux qu'en 2008.
Depuis 2007, le nombre total de diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) par les universités et le CNAM est stable avec environ 4 100 validations annuelles. En 2009, pour plus de la moitié, les VAE octroyées sont des validations totales (2 200) ; pour le reste, ce sont des validations d'une partie d’un diplôme (1 900). Le nombre de validations délivrées en totalité sur l’ensemble de ces établissements oscille autour de 2 000 depuis 2007. En 2009, la part des diplômes complets atteint son plus haut niveau (53,1 %), depuis la mise en place du dispositif (loi 2002). Les diplômes les plus recherchés sont la licence professionnelle, en fort développement, talonnée de près par le master. Les grands champs disciplinaires regroupant le plus de demandes restent "les sciences économiques, la gestion et l’administration économique et sociale".
Au cours des dix dernières années, on constate une diminution des inscriptions des nouveaux bacheliers en licence, au profit d'écoles recrutant directement après le baccalauréat. Les bacheliers généraux sans mention sont les plus nombreux à se diriger vers ces écoles, mais ils interrompent davantage leurs études. Les bacheliers technologiques s'inscrivent moins à l'université, mais aussi en STS. Neuf nouveaux bacheliers sur dix ont eu l'orientation qu'ils voulaient ; par contre, un nouvel étudiant sur trois se dit peu intéressé par les matières étudiées. En encadrés : le rôle croissant d'internet dans l'information pour le choix de l'orientation ; source : les panels de bacheliers.
Marqué par un essor rapide en début de période (loi de janvier 2002), le nombre total de VAE délivrées stagne depuis 2006. La part que représentent les diplômes complets accordés reste croissante. Les diplômes les plus recherchés sont les masters et la licence professionnelle. Les sciences économiques, la gestion et l'AES regroupent le plus de demandes. En encadrés : source ; l'accompagnement en VAE, les dispositifs de validation des acquis, la VAP 85.
En 2007, les établissements supérieurs publics ont réalisé un chiffre d'affaires de 323 millions d'euros au titre de la formation continue pour un public de 454 000 stagiaires, dont 77 % dans les universités. Le nombre de stagiaires sous contrat de professionnalisation a doublé depuis 2005. Les formations courtes sont en hausse (diplômes d'université), de même que les masters professionnels et les licences professionnelles. L'enseignement à distance, dont 16 % au CNAM, ne bénéficie qu'à une minorité de stagiaires. En encadrés : sources, champ et définitions.
En 2004, la plupart des étudiants qui s'inscrivent pour la première fois en première année de licence (L1) ont obtenu un baccalauréat général "à l'heure ou en avance". Trois inscrits en L1 sur dix obtiennent une licence en trois ans. La série et l'âge d'obtention du baccalauréat ont une forte influence sur les chances de succès. Compte tenu de la diversité des parcours étudiants, la réussite en licence par université est difficile à appréhender.
En 2006, 429 000 stagiaires ont suivi un stage de formation continue dans un établissement d'enseignement supérieur public, dont 81% dans les universités. Les employeurs sont les principaux financeurs de la formation continue auprès des universités. On constate une forte augmentation des inscrits en formations courtes ; la préférence se confirme pour les diplômes nationaux, dont plus d'un tiers sont de niveau 2 (licences professionnelles) et près d'un tiers de niveau 1 (masters professionnels). En encadrés : sources, champ et définitions ; zoom sur l'activité propre des IUT en formation continue.
Près de la moitié des bacheliers qui s'inscrivent dans l'enseignement supérieur connaissent une mobilité géographique après leur baccalauréat. 14 % des bacheliers seulement quittent leur académie. Ceux qui entrent dans un IUT ou une classe préparatoire sont les plus nombreux à migrer. La mobilité est d'autant moins fréquente que la taille de l'unité urbaine dans laquelle se trouve un lycéen est importante. Cinq cartes illustrent les différents flux des nouveaux bacheliers entrant en licence, ou des étudiants entrant en 1ère ou 2ème année de master, vers la province ou vers l'Ile-de-France. En encadré : sources.
En 2007-2008, 1 368 539 étudiants sont inscrits dans les universités publiques françaises dont 62,3 % en cursus licence, 32,8 % en cursus master et 4,9 % en cursus doctorat. Les effectifs diminuent globalement et sur l'ensemble du territoire, à l'exception des académies de Corse et des Antilles-Guyane, et notamment dans les filières générales et augmentent au sein des formations de santé, dans les IUT. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de nouveaux bacheliers entrant à l'université est inférieur au taux d'évolution des bacheliers. La part des filles, déjà majoritaire parmi la totalité des inscrits, augmente dans tous les cursus mais reste cependant minoritaire dans le cursus doctorat. Le nombre total d'étudiants étrangers diminue, mais ils sont plus nombreux en cursus master et surtout en cursus doctorat où ils représentent 38,9 % des effectifs totaux. Les étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat représentent 78 % des étudiants étrangers. En encadré : source et définitions.
A la rentrée qui a suivi l'obtention de leur baccalauréat, la moitié des bacheliers 2002 qui ont poursuivi leurs études se sont dirigés vers l'université ; 35 % se sont inscrits en première année de licence. Quatre bacheliers sur dix ont validé leur licence en trois ans. Une majorité de ceux qui ont quitté l'université sans avoir obtenu de licence se sont réorientés. En encadré : source.
En 2006-2007, 1 404 100 étudiants sont inscrits dans les 81 universités publiquesfrançaises et les deux centres universitaires de formation et de recherche. Les inscriptions de nouveaux bacheliers diminuent (moins 2,4 % en cursus licence) mais les effectifs en cursus master et doctorat restent stables. Les formations de santé rencontrent pour la cinquième année consécutive une forte augmentation, mais les effectifs de STAPS diminuent à nouveau. Les étudiants du cursus licence représentent 62,9 % de l'ensemble, ceux du cursus master 32,2 % et ceux du cursus doctorat 4,9 %. Quatre tableaux donnent la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et l'évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants étrangers et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition selon le cursus LMD des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution du nombre d'étudiants étrangers non-bacheliers entre 2005 et 2006. En encadrés : source et définitions ; pour en savoir plus.
A la rentrée 2005, 66 % des 125 000 étudiants ayant obtenu, au cours de l'année, une licence dans une université française poursuivent leurs études, majoritairement dans la même discipline, en master à l'université et 12 % s'inscrivent dans un institut universitaire de formation des maîtres. 80 % des licenciés sont titulaires d'un baccalauréat général et 66 % sont des femmes ; l'âge moyen d'obtention du diplôme est 23 à 24 ans. Le devenir des licenciés varie avec l'âge, le sexe et l'origine sociale.
La réussite en licence professionnelle des étudiants inscrits pour la première fois dans cette formation à la rentrée 2003 est particulièrement élevée : 85,3 % réussissent la 1ère année. Les bacheliers généraux représentent la moitié de la population des inscrits. Les chances de succès varient selon l'établissement d'inscription, les caractéristiques sociodémographiques, les origines scolaires, la série et l'ancienneté du baccalauréat, le domaine de formation choisi. Un étudiant sur six poursuit l'année suivante en université ou en IUFM. En encadré : source et définitions.
Huit nouveaux bacheliers inscrits en première année de licence à la rentrée 2006 sur dix déclarent être dans la formation qu'ils souhaitaient en fin de terminale. Plus de deux étudiants sur trois n'ont pas cherché à s'inscrire ailleurs qu'à l'université, 32 % déclarent avoir déposé au moins un dossier dans une filière sélective. Internet occupe une place croissante dans l'information des bacheliers ; près de trois étudiants sur quatre se déclarent satisfaits des informations reçues sur leur orientation. Le choix de la formation est déterminé par l'intérêt du contenu des études, par la spécialité de la licence, par la confiance à l'égard des débouchés possibles. Moins d'un nouvel étudiant sur dix n'a aucune idée de ce qu'il veut faire : un sur trois veut devenir enseignant ; ils sont de moins en moins aidés financièrement par leurs parents.
Près de neuf bacheliers 2002 sur dix ont poursuivi leurs études après l'obtention du baccalauréat. A l'université, 45 % des bacheliers 2002 inscrits en licence sont parvenus en troisième année sans redoubler. 71 % de ceux entrés en IUT et 63 % de ceux inscrits en STS sont diplômés en deux ans. Deux tiers des bacheliers 2002 élèves en CPGE économiques ont intégré une grande école après deux années d'études ; plus de 50 % des bacheliers élèves en CPGE scientifiques. En encadré : source.
En 2005-2006, 1 426 500 étudiants sont inscrits dans les 83 universités françaises. Le nombre d'étudiants se stabilise pour la deuxième année consécutive, après une augmentation de 2,4 % en 2003-2004. Les formations de santé rencontrent pour la troisième année consécutive une forte augmentation. Les étudiants du cursus licence représentent 63,4 % de l'ensemble, ceux du cursus master 31,8 % et ceux du cursus doctorat 4,8 %. Quatre tableaux font la lumière sur : la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants de nationalité étrangère et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition par cycle des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution de la répartition des nouveaux bacheliers entrant à l'université selon la discipline choisie : écart par rapport à 2004. En encadrés : source et définitions, pour en savoir plus.
Depuis sa mise en place à la rentrée 2000, la licence professionnelle a connu un vif essor, tant en termes d'effectifs des étudiants qu'en termes de diversification et de répartition géographique des diplômes proposés. Le nombre de formations ouvertes a augmenté en moyenne de 55 % par an. Ainsi en 2004-2005, un millier de licences professionnelles sont proposées à 26 900 étudiants. Cinq tableaux, un graphique et une carte mettent en lumière : le nombre de licences professionnelles proposées (France entière) de 2000-2001 à 2004-2005, le nombre d'étudiants en licence et proportion de licences professionnelles parmi les étudiants en licence, la répartition des étudiants en licence professionnelle par domaine de formation (2004-2005), la répartition par académie de l'ensemble des étudiants de licence professionnelle, la caractérisation des étudiants par domaine de formation, l'impact "toutes choses étant égales par ailleurs" des caractéristiques des étudiants 2003-2004 de licence professionnelle sur la réussite au diplôme en un an, résultats à la session 2003-2004 et poursuite des licences professionnelles par domaine de formation. En encadré : source.
Les trente et un instituts universitaires de formation des maîtres ont accueilli à la rentrée 2004, près de 84 000 étudiants, professeurs stagiaires et titulaires en formation de longue durée. La baisse des effectifs amorcée en 2003 s'atténue à la rentrée 2004. Sept tableaux et un graphique présentent l'évolution des effectifs inscrits en IUFM depuis 1999-2000. Evolution des effectifs des IUFM. Répartition des effectifs d'IUFM selon les différents concours de recrutement. Répartition des effectifs 2004-2005 par IUFM (y compris spécialisation des professeurs titulaires). Répartition des effectifs de première année selon le sexe (en %). Situation en 2003-2004 des inscrits en première année d'IUFM en 2004-2005. Proportion d'étudiants titulaires de licence préparant le CRPE en IUFM en 2004-2005 et inscrits à l'université en 2003-2004 (en %). En encadrés : définitions, champ de l'étude et méthodologie.
Sur une cohorte de 146 604 étudiants entrant pour la première fois en licence en 1999, 65,1 % ont obtenu leur licence en un an, ce qui représente les deux tiers ; trois quarts d'entre eux l'obtiennent en deux ans. Sept tableaux et un graphique montrent les probabilités de réussite en licence en un an, deux ans ou trois ans selon l'origine de baccalauréat des étudiants, la discipline (probabilité plus forte en droit, STAPS et sciences de la nature et de la vie), le sexe (68,6 % des femmes réussissent en un an contre 59 % des hommes), l'origine socioprofessionnelle et l'établissement universitaire. En encadré : source et définitions.
Les entreprises de biotechnologie en France, dont l'activité renvoie à l'élaboration de produits, l'utilisation de procédés de biotechnologies ou de support (fournisseurs de conseils, d'équipements...), sont de petite taille et de création récente. Leurs activités sont variées et concernent principalement des entreprises des secteurs de la pharmacie, de l'agro-alimentaire et de la chimie, avec une recherche et développement (R&D) systématiques. Ces entreprises sont localisées principalement dans des régions les mieux dotées en recherche industrielle ou publique (comme l'Ile de France ou Rhônes-Alpes). L'aide publique est importante, par le biais de transfert de compétences, de résultats, voire de cession de brevets ou licences.
Le nombre de licences professionnelles mises en place par les établissements passe de 178 en 2000 à 347 en 2001, ce qui signifie une progression très nette des effectifs. Le tableau I donne les effectifs inscrits en licence professionnelle par académie pour la France métropolitaine, les DOM et les TOM pour l'année universitaire 2001-2002. Le tableau II fait état de l'origine sociale des étudiants, le tableau III de l'origine scolaire (le type de baccalauréat) ; le tableau IV donne le dernier diplôme obtenu par les étudiants. Dans un cinquième tableau est étudiée la situation des étudiants l'année précédente. Les tableaux VI ET VII donnent la répartition des étudiants par régime d'inscription, secteur professionnel et sexe.
Sur les 195 licences professionnelles créées à la rentrée 2000, 178 ont été mises en place dans l'ensemble des académies, accueillant 4364 étudiants (tabl. 1). Les 2/3 des inscrits et des diplômes ouverts se trouvent dans le secteur des services (tabl. 3) et plus de 60 % des étudiants sont des hommes. Des données sont également fournies sur l'âge (graph.), la répartition Français/étrangers, et l'origine sociale et scolaire des inscrits en licence professionnelle par rapport à ceux des licences classiques (tabl. 4 à 7). En encadré, indications sur la création de ce diplôme et sources du document.
Par académie : de 1991-92 à 1998-99, effectifs inscrits ; en 1998-99 par concours préparé pour la 1ère année, par degré pour la 2ème année. Effectifs par année de formation et degré préparé de 1991-92 à 1998-99. Par concours préparé : par année pour 1998-99 et par sexe (1ère année), (quelques disciplines sont détaillées) ; par discipline des licences obtenues ; par situation avant la 2ème année. Graphique : niveau de formation universitaire des étudiants de 1ère année selon le concours préparé. Encadrés : les IUFM ; les parcours en IUFM ; définitions ; champ de l'enquête.