En 2022-2023, 2,93 millions d’inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur français. En augmentation depuis la rentrée 2008 et après une croissance particulièrement élevée à la rentrée 2020 liée à un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat, les effectifs sont en baisse (-1,5%, soit -43 900 étudiants) pour la première fois depuis 2007. La rentrée 2022 est en effet marquée par une diminution du nombre de néo-bacheliers, et une baisse prononcée des effectifs en sections de techniciens supérieur en parcours scolaire, à l’université et en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Ce repli se retrouve dans presque toutes les académies, à l’exception de celles de Mayotte, Versailles et Paris. Le nombre d’étudiants formés dans l’enseignement privé progresse (+3,3%). Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56% sont des femmes et 11% sont des étrangers en mobilité internationale.
À partir de la rentrée 2020, la 1re année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À la rentrée 2022, 39 800 étudiants sont inscrits en 1re année d’études de santé dont 34 000 (85%) néo-bacheliers, des effectifs en baisse depuis la première année d’application de la réforme. Le parcours PASS est choisi par 66% d’entre eux. Le nombre de néo-bacheliers 2021 admis en 2e année de santé en un an augmente de 20% après une hausse de 32%1 l’année précédente. En revanche, le taux de passage en un ou deux ans en 2e année d’études de santé des bacheliers 2020 s’élève à 33% seulement, une baisse de 4 points par rapport à celle des bacheliers 2018, inscrits en PACES. Ces deux premières années de mise en œuvre de la réforme montrent un début de parcours des néo-bacheliers en étude de santé plus linéaire avec davantage de réussite en un an, des redoublements limités et un accès facilité en 2e année de licence pour les étudiants non admis. Cette deuxième année d’application de la réforme n’a permis qu’une faible diversification des profils des admis en 2e année de santé.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2019 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, plus de six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse par rapport à ceux de la cohorte 2018 et le taux de réussite des femmes est supérieur de près de 3 points à celui des hommes. Suite à la mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017, le taux de poursuite d’études en master des diplômés de licence générale a continué de baisser (-3,5 points). Cependant, cette sélection des inscrits a aussi induit une hausse du taux de passage en 2ème année de master et a largement contribué à la hausse des taux de réussite.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2022 est en hausse de 1,1 point par rapport à la session 2021 grâce à la hausse du taux de réussite en deux ans (+2,4 points). Cette évolution est liée à l’amélioration observée pour les bacheliers technologiques (+2,7 points). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 87 % et 92 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (un tiers des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (83 %).
Près de la moitié (47 %) des bacheliers 2018 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est un peu plus élevé pour les femmes (52 %), les bacheliers généraux (54 %) et dépasse 79 % pour les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat. Il varie selon les disciplines en licence : plus élevé en droits, sciences politiques, le taux de réussite en 3 ou 4 ans est moindre en sciences - santé ou en administration économique et sociale. Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année avait baissé de près de 6 points à la session 2021 mais restait supérieur à celui de la session 2019. Il diminue encore de près de 4 points à la session 2022 et est inférieur (de 1,5 point) à celui de la session 2019 : 44 % des bacheliers 2021 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2022.
À l’issue de la campagne 2023, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 83 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2022. Cette campagne est caractérisée par une phase principale plus courte avec des propositions plus rapides et un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (2 000 formations de plus y compris en apprentissage) et par une augmentation du nombre de néo-bacheliers présents sur la plateforme après deux années de baisse consécutives.
Près de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2019 sont passés en 2nde année ; 69 % ont obtenu leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en hausse de 0,7 point par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2018. La réussite en deux ans augmente de 2,7 points. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
À la rentrée 2022, plus d’un bachelier sur cinq (22 %) change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. Les néo-bacheliers mobiles sont plus fréquemment des femmes, des non-boursiers en terminale, d’origine sociale favorisée, ayant obtenu un baccalauréat général, avec mention, et poursuivant dans des formations sélectives. La mobilité à l’entrée du supérieur est liée à l’offre de formation locale.
En 2022-2023, 2,93 millions d’étudiants se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. Après les fortes croissances liées à la démographie en 2018, puis à un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, les effectifs sont cette année en baisse (-1,5 %), pour la première fois depuis la rentrée 2007. La rentrée 2022 est marquée par une diminution du nombre de néobacheliers, et une baisse prononcée des effectifs en sections de technicien supérieur en parcours scolaire (-9,6 %), à l’université (-3,4 %) et en CPGE (-2,6 %). Le nombre d’étudiants formés dans les établissements d’enseignement privés progresse de 3,3 %. Ce secteur accueille 26,1 % des étudiants, soit 1,2 point de plus qu’en 2021.
Un bachelier 2014 sur six a déclaré avoir rencontré des difficultés financières au cours des neuf mois suivant l’obtention du baccalauréat. Au-delà des différences liées au niveau scolaire et au genre, cette précarité a contraint les choix d’orientation post-bac. Les bacheliers précaires ont été moins nombreux que les autres à poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. Parmi ceux devenus étudiants, les bacheliers précaires ont été moins souvent satisfaits de leur orientation et ont éprouvé davantage de difficultés à suivre les enseignements. Ces étudiants précaires se sont orientés plus souvent vers des filières courtes, notamment les BTS (32% contre 27% de l’ensemble des étudiants), surtout lorsqu’ils n’étaient pas boursiers (37%). Huit ans après le baccalauréat, les étudiants précaires ont obtenu en moyenne un niveau de diplôme moins élevé. Les précaires boursiers ont cependant eu de meilleurs résultats que les autres étudiants précaires : 29% d’entre eux ont obtenu un diplôme de niveau bac +5, contre 23% des précaires non boursiers et 35% de l’ensemble des bacheliers 2014.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2022 permet d’avoir une vision territoriale de l’offre de formation et de la phase d’admission de Parcoursup. Il se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans deux fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître, selon leur profil, les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats. Depuis 2021, année d’entrée en vigueur de la réforme du nouveau baccalauréat, ce bilan s’accompagne de deux fichiers en open data dans lesquels sont présentés certains chiffres clés, de la procédure Parcoursup, déclinés par doublettes d’enseignements de spécialité pour les terminales générales.
À la fin de la période de confirmation des vœux de la phase principale au 6 avril 2023, 611 000 lycéens scolarisés en France ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup, soit 96,1 % des 636 000 terminales inscrits sur Parcoursup. Le nombre d’élèves qui ont confirmé un vœu augmente cette année (+5 000), effet de la hausse du nombre d’élèves en terminale. Ces terminales ont, en moyenne, confirmé 13,5 vœux, soit 0,6 vœu de plus qu’en 2022. Cette augmentation affecte peu la structure moyenne des listes de vœux, mais conduit à plus de diversité dans les formations choisies.
En 2021-2022, 1 656 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, effectif stable sur un an (+0,4 %). En incluant les autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 713 000. Sur le périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) diminuent de 1,1 %. À l’inverse les inscriptions en cursus master augmentent de 3,0 % et on observe une légère hausse des inscrits en doctorat (+0,6 %). Près de 20 000 étudiants sont inscrits en Licence Accès Santé (L.AS), 4 800 sont en 2ème année, le plus souvent après une 1ère année en Parcours Accès Santé Spécifique (PASS-56 %) ou en L.AS (33 %).
À partir de la rentrée 2020, la première année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À cette date, 34 800 bacheliers 2020 sont inscrits en première année d’études de santé, des effectifs en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente. Près des trois quarts d’entre eux choisissent le parcours PASS. Un an après, en lien avec la mise en place du numerus apertus (encadré 1), le nombre de néobacheliers admis en deuxième année de santé a bondi de 33%, passant de 6 500 pour la promotion précédente à 8 400. Le taux de passage en 1 an des néobacheliers progresse de 6 points, pour atteindre 25 % pour cette première promotion issue de la réforme. Dans l’ensemble, les débuts de parcours des néobacheliers sont plus linéaires avec davantage de réussite en 1 an, des redoublements limités et un accès facilité en deuxième année de licence pour les étudiants non admis en deuxième année d’études de santé : à la rentrée 2021, 19% sont inscrits en deuxième année de licence, dont plus de la moitié en L.AS. En revanche, cette première année de mise en œuvre de la réforme n’a pas permis une diversification des profils des admis en deuxième année, malgré une ouverture à d’autres types de candidats, notamment en L.AS.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2018 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse de 2 points par rapport à ceux de la cohorte 2017. La mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017 explique la baisse de 6 points du taux de poursuite d’études en master entre les diplômés de licence générale 2018 et celui des diplômés de licence générale 2016. À l’inverse, entre ces deux cohortes de primo-inscrits en master en 2016 et en 2018, le taux de passage en 2ème année en 1 an a progressé de 7 points et ceux de la réussite, en deux ans comme en deux ou trois ans, ont augmenté de 6 points.
Près de huit néo-bacheliers 2018 inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite en deux ou trois ans observé à la session 2021 est en baisse de 0,5 point par rapport à la session 2020 malgré la hausse du taux de réussite en deux ans (+0,5 point). Cette évolution est liée à la dégradation de la réussite des bacheliers technologiques (-1,3 point). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention « Bien » ou « Très bien » (respectivement 87 % et 91 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (32 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (82 %).
46 % des bacheliers 2017 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (51 %), les bacheliers généraux (54 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (79 %). Il varie selon les disciplines en licence : les étudiants en droit ou sciences politiques sont plus de 49 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences-santé et en STAPS (43 %). Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année a sensiblement baissé à la session 2021, mais reste supérieur à celui de la session 2019 : 48 % des bacheliers 2020 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2021, soit 5,7 points de moins que pour les bacheliers 2019 et 2,3 points de plus que pour les bacheliers 2018.
Plus de neuf fois sur dix, les néobacheliers de 2020 ayant accepté, sur Parcoursup, une proposition d’admission dans une des quatre principales filières d’entrée dans l’enseignement supérieur que sont les formations en licence, à un brevet de technicien supérieur (BTS), à un diplôme universitaire technologique (DUT) ou en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), y sont effectivement inscrits en 2020-2021. Une proposition acceptée en licence ou en BTS se matérialise néanmoins un peu moins souvent en inscription qu’une proposition acceptée en DUT ou en CPGE (92 % contre 97 %). La série du baccalauréat du candidat, son profil et son niveau scolaire sont les facteurs jouant le plus dans la non-inscription après acceptation : les bacheliers professionnels, les bacheliers les plus âgés et ceux qui ont eu leur baccalauréat au rattrapage ont une probabilité plus faible de s’inscrire. Réciproquement, 93% des inscrits dans ces filières avaient accepté une proposition dans la filière considérée sur Parcoursup. Cette proportion est moins élevée en BTS (90 %), filière où 9 % des étudiant inscrits n’avaient accepté aucune proposition sur Parcoursup. Elle est à peine plus importante en CPGE (92 %), formation dans laquelle 4% des inscrits avaient accepté une proposition dans une autre filière.
En décembre 2021, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2018, 92 % des docteurs occupent un emploi, soit un taux d’insertion comparable à celui des diplômés de 2016 (93%) au même moment de leur parcours professionnel. Ces docteurs bénéficient de conditions d’emploi relativement favorables : 67% ont un emploi stable, 96 % ont un emploi en tant que cadre et 95 % travaillent à temps plein. Le secteur académique reste le premier employeur des docteurs, même si sa part diminue par rapport aux diplômés de 2016 : 44 % y exercent leur travail contre 47% des docteurs de la promotion 2016. Les hommes demeurent plus insérés que les femmes et bénéficient de meilleures conditions d’emploi, bien que les inégalités se réduisent légèrement entre les deux cohortes. La part des docteurs étrangers diplômés en France qui travaillent en France trois ans après leur diplomation, a augmenté entre les diplômés de 2016 et les diplômés de 2018, sans doute en raison de la crise sanitaire. Enfin, davantage de diplômés docteurs déclarent être insatisfaits de leur situation professionnelle, notamment en sciences humaines et sociales, disciplines où l’insertion et les conditions d’emploi sont les moins favorables.
À l’issue de la campagne 2022, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 82 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2021. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (+ 1 900 formations y compris en apprentissage) et une diminution du nombre de néobacheliers présents sur la plate-forme, comme en 2021 après une année 2020 qui avait enregistré une réussite au baccalauréat exceptionnelle.
Ces bilans académiques ont vocation à compléter le dispositif d’information statistique déjà mis en ligne. Ils viennent ainsi prendre place aux côtés des 2 notes flash qui paraissent à l’issue de la phase des vœux puis après la clôture de chaque session, et de la mise à disposition, en open data, de données de synthèse pour les quelques 13 400 formations de Parcoursup (hors apprentissage).
Un peu moins de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2018 passent en 2nde année ; 68 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en forte hausse par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2017. Un résultat qui s’explique par la hausse de la réussite en 2 ans et les modalités particulières de passage de l’examen national du BTS à la session 2020. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
À la rentrée 2020, après six années passées dans l’enseignement supérieur, 27 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le lycée ont obtenu un diplôme de niveau bac +5. Pour 77 % d’entre eux, la diplomation a également marqué la fin du parcours estudiantin. Près d’un quart poursuivent leurs études dans des formations de niveau bac +5 ou plus, le plus souvent pour obtenir un diplôme complémentaire de même niveau. Seuls 5% des bacheliers 2014 ayant poursuivi des études sont inscrits en doctorat à la rentrée 2020. Tous les diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans ont un bon profil scolaire : neuf sur dix avaient obtenu un baccalauréat général, le plus souvent avec mention. Ils sont souvent issus de milieux favorisés et ont connu peu de difficultés dans leurs études. Les diplômés de master sont les plus nombreux, ils représentent plus de 72 % des diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans. Les diplômés d’école d’ingénieurs (21 % de l’ensemble) ont les meilleurs profils scolaires et les titulaires d’un diplôme d’école de commerce (moins de 8 % de l’ensemble) sont socialement les plus favorisés.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
Ce volume, organisées autour de deux angles, comporte tout d’abord un dossier thématique sur les problématiques d’affectation dans l’enseignement supérieur, composé d’un ensemble d’articles issus d’un groupe de recherche piloté conjointement par le CEREQ et le SIES, consacré à l’orientation. Pour cela,le groupe de recherche a exploité les données issues de la plateforme Admission Post Post-Bac (APB), qui organisait l’accès aux formations d’enseignement supérieur avant l’adoption de la loi ORE en 2018 et la mise en place de Parcoursup. Le lecteur se reportera à l’article des coordinateurs P. Lemistre et C. Bluntz qui introduit ce dossier thématique et offre une présentation de ces différentes contributions. Il comporte ensuite deux articles élaborés à partir de recherches conduites dans le cadre d’un appel à projet conjoint DEPP-SIES, relatif à la mobilité sociale caractérisant les filières sélectives.
Sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2017 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 58 % l’ont eu en deux ans. Cette cohorte est entrée en master au moment de la mise en place d’une plus grande sélectivité à l’accès à cette formation. Les effets de cette réforme se font ressentir sur l’évolution du taux de passage en 2e année en 1 an, qui progresse de 5 points par rapport à la cohorte 2016, et des taux de réussite, qui augmentent de 4 points pour la réussite en 2 ans et en 2 ou 3 ans. À l’inverse, le taux de poursuite en master à l’issue de la licence générale poursuit sa décroissance : - 5 points entre les cohortes 2016 et 2017 et un point de moins l’année suivante.
À la rentrée 2020, les trois quarts des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat ne sont plus étudiants. Cette proportion, de 69 % pour les bacheliers qui s’étaient inscrits en licence à la rentrée 2014, est de 82 % pour ceux qui s’étaient inscrits en DUT et de 91 % pour ceux qui étaient en STS.
Qu’ils soient encore en études ou non à la rentrée 2020, huit bacheliers 2014 sur dix inscrits dans l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont obtenu au moins un diplôme de l’enseignement supérieur au cours de leur parcours estudiantin. Le plus haut diplôme obtenu est de niveau bac +5 pour 22 % de ceux qui poursuivent encore des études et pour 29 % de ceux qui sont sortis de l’enseignement supérieur.
Parmi les sortants, les femmes sont plus souvent diplômées que les hommes : 84 % contre 76 %. Si 72 % des inscrits en licence ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur, ils sont 78 % dans ce cas parmi les inscrits en STS et 93 % parmi les inscrits en DUT. Les diplômés inscrits en DUT après leur baccalauréat sont ceux qui détiennent le plus souvent un diplôme de niveau bac +5.
Parmi les diplômés de niveau bac +5 à la rentrée 2020, sortis de l’enseignement supérieur, un tiers des bacheliers 2014 étaient inscrits en licence à la rentrée 2014 et près d’un sur cinq en CPGE.
Dans le cadre de la réforme du lycée, les élèves de terminales 2020/2021 ont été les premiers à passer le nouveau baccalauréat général. Avec la disparition des séries au profit d’un tronc commun et d’enseignements de spécialité, le profil des candidats faisant des vœux de poursuite d’études sur Parcoursup a évolué. Ainsi, les 66 doublettes possibles en terminale ont permis la diversification des profils des candidats. On observe une forte cohérence entre les choix d’enseignements de spécialité effectués en terminale et les vœux formulés par les candidats sur Parcoursup ; et tout au long de la procédure, les profils des candidats recevant une proposition se diversifient. Ce sont le niveau scolaire et la mention obtenue au baccalauréat qui apparaissent comme les facteurs les plus déterminants pour recevoir rapidement une proposition. Finalement, les candidats poursuivent leurs études dans une formation en rapport avec leur choix d’enseignement de terminale, même quand ils avaient choisi de suivre des enseignements de spécialité rares au lycée.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2020 est en progrès de 0,8 point par rapport à la session 2019. Cette progression est plus importante pour les bacheliers qui n’ont pas obtenu de mention. D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 86 % et 90 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 81 %).
44 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (49 %), les bacheliers généraux (52 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (78 %). Il varie de façon importante selon les disciplines en licence. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont près de 47 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences économiques administration économique et sociale (40 %) et en sciences-santé (41 %). Dans le contexte de crise sanitaire, la réussite en L1 a fortement augmenté à la session 2020 : 54 % des bacheliers 2019 sont inscrits en L2 à la rentrée 2020, soit 8 points de plus que pour les bacheliers 2018.
Plus de bacheliers reçoivent une proposition, en particulier les professionnels et technologiques. Des propositions reçues plus rapidement et un peu plus souvent acceptées. Une phase principale plus dynamique. Moins d’acceptations en phase principale pour les bacheliers technologiques et professionnels mais des acceptations plus nombreuses en apprentissage, hausse particulièrement élevée en BTS. Des bacheliers technologiques plus nombreux dans les BUT et une plus grande mobilité hors académie observée.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2020 permet d'avoir une vision territoriale de l'offre de formation et de la phase d'admission de Parcoursup. Il se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans 2 fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître, selon leur profil, les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats. Cette 2ème édition est enrichie de nouveaux indicateurs : nombre moyen de vœux, taux d'attractivité des formations et « top 5 » des formations les plus demandées. Cette année, la plupart des indicateurs proposés ont été déclinés pour apprécier les enjeux d'égalité entre les femmes et les hommes.
Près des trois quarts des nouveaux inscrits en première année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2017 sous statut scolaire passent en seconde année ; 58,5 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) au bout de deux ans, près de 64 % en deux ou trois ans. Les femmes réussissent mieux que les hommes : 68 % d'entre elles obtiennent leur diplôme en deux ou trois ans, 7 points de plus que pour les hommes. La réussite en deux ou trois ans est très contrastée selon la catégorie socioprofessionnelle de la famille de l'étudiant et moins élevée pour les étudiants issus de famille "défavorisée".
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2019, 74 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat déclarent être diplômés de l'enseignement supérieur. La licence générale est le diplôme le plus élevé pour 22 % des bacheliers 2014 entrés dans le supérieur, viennent ensuite le BTS (15 %) et le master (10 %). Le taux de diplomation des étudiants dépend de la filière d'inscription après le baccalauréat. Parmi les étudiants inscrits en licence dès la rentrée 2014, 72 % ont obtenu un diplôme. À la rentrée 2019, 15 % sont titulaires d'un master, 34 % sont au plus diplômés d'une licence, 8 % d'un BTS après une réorientation et 4 % d'une licence professionnelle. Parmi ceux qui s'étaient inscrits en DUT à la rentrée 2014, 92 % sont diplômés de l'enseignement supérieur, le plus souvent d'une licence professionnelle ou du DUT. Après cinq années dans l'enseignement supérieur, 15 % sont titulaires d'un master. Pour ceux qui s'étaient inscrits en STS à la rentrée 2014, 78 % ont obtenu un diplôme. Plus de la moitié se sont arrêtés au niveau BTS mais 7 % ont un diplôme de master, 9 % une licence générale et 16 % une licence professionnelle.
En 2021, 641 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup. C'est 17 000 candidats de moins qu'en 2020, baisse qui s'explique par la dynamique démographique. Parmi eux, 96,6 % ont confirmé au moins un vœu dans une formation hors apprentissage, soit presque 2 points de moins que l'an dernier. Cette baisse est à imputer aux candidats de terminales professionnelles qui confirment plus souvent des vœux uniquement en apprentissage. Parallèlement, le nombre de formations proposées sur Parcoursup continue de progresser pour atteindre plus de 13 300 (+500 par rapport à 2020, hors formations en apprentissage). En moyenne, un candidat a confirmé 12,8 vœux ou sous-vœux, soit 2,6 de plus qu'en 2020. La composition des listes de vœux évolue peu : les licences représentent 33 % des listes de vœux et les BTS 30 %. La part de nombre de vœux en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT), qui se substituent aux DUT, de 10,4 %, est en retrait de 0,8 point par rapport à celle des DUT en 2020. Cette nouvelle formation est cependant plus souvent choisie par les terminales technologiques que les DUT en 2020 (57 % contre 55 %). Plus de la moitié (58 %) des candidats font des vœux dans une ou deux filières de formation. Plus de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence. Cette part est plus élevée pour les lycéens non boursiers (74 %) que pour les boursiers (66 %) ; elle progresse de 5 points par rapport à 2020, quel que soit le profil du lycéen.
La loi ORE votée le 8 mars 2018 a pour objectif d'améliorer l'orientation et la réussite des étudiants. Dans ce cadre, les nouveaux bacheliers entrant en licence, notamment, peuvent bénéficier d'une individualisation de leur parcours afin d'améliorer leurs résultats en première année post bac. À la rentrée 2019, 25 600 étudiants en première année de licence générale suivent un aménagement de parcours, soit une hausse de près de 11 000 étudiants en un an. Ce sont 9,3 % des néo?bacheliers de licence qui suivent un aménagement de parcours (+ 3,7 points en un an). Les universités sont de plus en plus nombreuses à les mettre en place, passant de 46 à 62. Les étudiants concernés ont pour la plupart reçu comme proposition d'acceptation une réponse conditionnée « oui si » sur la plateforme Parcoursup. Ils ont très rarement obtenu une mention au baccalauréat et ont souvent accumulé un retard scolaire, facteurs statistiquement moins favorables à la réussite. Si 45 % des néo-bacheliers inscrits en première année de licence en 2018 sont passés en L2 en 2019, c'est le cas d'environ 30 % des nouveaux bacheliers inscrits avec un aménagement pédagogique. Parmi les étudiants bénéficiant d'un aménagement de durée de la licence, 25 % ont acquis le nombre d'E.C.T.S. attendus, dont 5 % sont passés en L2. Parmi ceux qui n'ont pas atteint l'objectif fixé pour cette première année, 62 % sont réinscrits en L1.
Près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2016 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 54 % l'ont eu en deux ans. Alors qu'une plus grande sélectivité a été introduite à l'entrée en master à partir de 2017, on observe une progression de 5 points en moyenne du taux de passage en 2ème année de master et de près de 4 points du taux de réussite en 2 ans pour la première promotion concernée. Ces hausses sont particulièrement élevées en STAPS et en psychologie. A l'inverse, le taux de poursuite de licence générale vers le master s'est réduit à partir de 2017.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2019 se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans des fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (85%), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. La réussite des bacheliers professionnels, très minoritaires dans cette filière (1,7% des étudiants), progresse sensiblement (56%, +4 points). Les filles (40% des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82% et 80%).
Plus de 42% des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (47%) et les bacheliers généraux (51 %). Il varie de façon importante selon les disciplines. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont 45 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux d'administration économique et sociale (AES) sont seulement 30% et ceux en sciences-santé 39%.
À l'issue de la campagne 2020, 93,5% des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition et 81,0% en ont accepté une, soit une très légère progression par rapport à 2019. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l'offre de formation proposée sur Parcoursup, et, dans le contexte de crise sanitaire, une réussite au baccalauréat exceptionnelle accompagnée d'un Plan de création de places supplémentaires. Au final, 50 000 néo-bacheliers supplémentaires par rapport à 2019 ont reçu au moins une proposition, et 47 000 de plus en ont accepté une, ceci dans des délais moyens à peine plus longs. La part de néo-bacheliers boursiers admis dans l'enseignement supérieur progresse sensiblement.
En 2018-2019, 358 000 étudiants étrangers sont inscrits dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer. Ils représentent 13 % de l'ensemble des étudiants de l'enseignement supérieur. Près de huit étudiants étrangers sur dix sont inscrits dans l'enseignement supérieur dans le cadre d'une mobilité internationale. Leur nombre a fortement augmenté en cinq ans (+ 19 %). Ils s'inscrivent le plus souvent à l'université : c'est le cas pour sept étudiants en mobilité sur dix. Cependant, leur part dans l'enseignement privé est en hausse (passant de 12 % en 2013 à 17 % en 2018). En 2018-2019, près d'un étudiant étranger en mobilité internationale sur deux est d'origine africaine dont 26 % issus du Maghreb. Les étudiants asiatiques représentent 23 % suivis des européens (19 % dont 16 % de l'UE) et des américains (9 %). Les académies frontalières accueillent relativement plus d'étudiants en mobilité internationale. Le taux de réussite des étudiants en mobilité internationale diplômante est plus important que celui des étudiants français en licence mais ces derniers réussissent mieux en master.
Les étudiants inscrits en 1ère année du cycle ingénieur en 2013 sont 86% à être diplômés en 3 ou 4 ans. Si neuf sur dix passent en 2ème année en 2014, 3% abandonnent ce cursus et se réorientent dans une autre formation à l'université et 6% connaissent une interruption dans leur parcours (redoublement, césure, réorientation dans un autre diplôme d'ingénieur, cursus aménagé, double diplôme...). La réussite en 4 ans au diplôme d'ingénieur varie selon le parcours et les caractéristiques des étudiants. Ainsi, 89% des bacheliers généraux décrochent le sésame contre 74% des bacheliers technologiques. La réussite des étudiants issus de classes préparatoires aux grandes écoles est supérieure de 4 points à celle des étudiants venant d'un BTS ou d'un DUT. Ce même écart est observé entre les étudiants et les étudiantes en faveur de ces dernières. Le type d'école d'ingénieur détermine également la réussite puisque neuf étudiants qui intègrent une école sous tutelle d'un autre ministère public sur dix sont diplômés contre 85% des étudiants dont l'école est sous tutelle du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
La loi « Orientation et Réussite des Etudiants » (ORE) et les textes réglementaires afférents ont rénové les études en licence et la procédure d’accès, à commencer par la nouvelle procédure Parcoursup ou la possibilité de moduler la durée de la formation de licence. L’avancée des étudiants dans leur parcours gagne désormais à être analysée de manière plus fine, par les crédits européens (ECTS) accumulés progressivement. En utilisant de manière inédite de telles données, cette étude propose une première exploration de l’impact attendu ou observé de la loi ORE. En termes d’attendu, des taux de réussite au niveau global ne sont pas encore disponibles mais les modifications observées à la rentrée 2018 quant à l’origine scolaire et au niveau des néo-bacheliers inscrits en première année de licence devraient se traduire par une hausse significative, de 2 points, de la part de ceux obtenant plus de 50 ECTS sur les 60 nécessaires à la validation de l’année. Par ailleurs, sur la base de premiers résultats provisoires, les bénéficiaires des nouveaux dispositifs pédagogiques sont plus assidus et la part de ceux validant 60 ECTS semble progresser.
Près 78 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en 2nde année. Ils sont 65 % à obtenir le BTS en deux ou trois ans. Le taux de réussite est plus fort pour les bacheliers généraux. Il augmente aussi avec la mention obtenue au baccalauréat, variant de 51 % pour ceux ayant obtenu une mention « passable » à l'oral à 90 % pour le détenteur d'une mention « très bien ».
Trois ans après leur baccalauréat, parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études, 22 % sont titulaires d’une licence générale ou professionnelle, 16 % d’un BTS et 5 % d’un DUT. Au total, 51 % sont diplômés de l’enseignement supérieur. À la rentrée 2017, 63 % sont encore dans l’enseignement supérieur, 20 % l’ont quitté après l’obtention d’un diplôme et 17 % en sont sortis sans diplôme. C’est en licence que les parcours sont les moins linéaires : 21 % des inscrits se sont finalement réorientés et 17 % sont sortis sans diplôme. Ces étudiants n’ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire, sont d’origine sociale plus modeste et ont moins souvent obtenu leur premier choix d’orientation. Une majorité d’étudiants de DUT (57 %) et un peu plus d’un quart des diplômés de BTS (27 %) poursuivent des études au-delà de bac +2 à la rentrée 2017. Ces poursuites d’études sont d’autant plus fréquentes que les étudiants sont issus de milieux favorisés.
En 2020, 658 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 98,3 % ont confirmé au moins un vœu, soit 2 points de plus que l'an dernier. Cette augmentation se traduit par 20 000 terminales supplémentaires ayant confirmé un vœu, dont la moitié en série professionnelle. L'autre moitié est partagée entre la série générale (+ 6 000) et la série technologique (+ 4 000). Cette hausse, alors que le nombre de lycéens en terminale est constant, est liée au nouvel enrichissement de l'offre de formation avec l'ajout de plus de 1 000 formations supplémentaires (hors apprentissage).
En moyenne, un candidat a confirmé 10,1 vœux ou sous-vœux, soit 1 vœu de plus qu'en 2019. L'ajout de nouvelles formations sur Parcoursup a eu peu d'impact sur la composition des listes de vœux des lycéens qui candidatent. Elle se compose à 34 % de vœux en licence, y compris licence avec accès santé, et 31 % en BTS. En revanche, elle conduit à une plus forte diversification des souhaits des candidats, qui sont près de 50% à s'intéresser à 3 filières différentes ou plus.
Près de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence, soit 3 points de plus qu'en 2019. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (72 %) que boursiers (61 %).
En 2018, près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. La réussite est plus élevée pour les étudiants les plus jeunes. La voie professionnelle est celle où le taux de succès est le plus fort. La réussite est aussi plus fréquente en sciences- santé et en économie-sciences de gestion-AES que dans les autres groupes disciplinaires.
Près de 42 % des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les jeunes femmes (47 %) et les bacheliers généraux (52 %). Il varie selon les disciplines. Si les étudiants de droit ou sciences politiques sont 46 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux de sciences économiques ou AES sont seulement 36 %.
Plus de trois néo-bacheliers inscrits en D.U.T. sur quatre obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (84 %), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. Les filles et les étudiants issus de milieu favorisé sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur D.U.T. en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 78 %).
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 92 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent, en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la STS 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en CPGE sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un BTS et 62 % pour le DUT.
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en STS, IUT. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un BTS vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
Près de huit bacheliers 2015 sur dix inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire (soit 78 % des inscrits) passent en 2nde année et 65 % d'entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans. Les taux de réussite varient de 50 % à 83 % selon la série du baccalauréat et de 52 % à 90 % selon la mention obtenue. La réussite est plus élevée pour les femmes : 71 % des femmes inscrites en 1ère année de BTS en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans contre 64 % des hommes.
Un élève sur cinq entré en sixième en 2007 est diplômé d’un bac professionnel. La moitié d’entre eux ont obtenu ce diplôme sans avoir connu de redoublement dans leur scolarité. Six bacheliers professionnels sur dix poursuivent leurs études l’année post-bac et la moitié d’entre eux s’orientent en section de techniciens supérieurs (STS). Le parcours scolaire et la mention obtenue au baccalauréat sont déterminants dans leur poursuite d’études et leur réussite. La moitié des bacheliers professionnels qui poursuivent leurs études en STS obtiennent leur BTS en deux ans. Ils réussissent moins que les bacheliers technologiques (66 %) et généraux (81 %).
En 2019, 651 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 96,3 % d'entre eux ont confirmé au moins un vœu. Malgré la baisse du nombre d'élèves de terminale à la rentrée 2018 (- 1,1 %), les lycéens, en particulier en séries technologiques et professionnelles, sont plus nombreux à confirmer un vœu cette année (+ 1,2 % en moyenne, + 4,4 % en série professionnelle, +3,7% en série technologique, - 0,2 % en série générale). En moyenne, un candidat a confirmé 9,0 vœux ou sous-voeux. Ce nombre moyen progresse depuis l'an dernier, notamment du fait de l'inclusion des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). En moyenne, la liste de vœux des lycéens qui candidatent se compose à 34 % de vœux en licence et à 31 % en BTS. Les formations sanitaires ou sociales ont été choisies par un candidat sur dix ; pour 13 % d'entre eux, c'est l'unique filière demandée. Les IFSI regroupent 97% des vœux de cette filière. Deux-tiers des candidats ont fait au moins un vœu hors de leur académie de baccalauréat, soit 3 points de plus qu'en 2018. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (68 %) que les lycéens boursiers (58 %).
En 2017, 64 % des étudiants inscrits pour la première fois à l'université en première année de master en 2014 ont obtenu leur diplôme universitaire en trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. Six étudiants sur dix étaient passés en 2ème année de master à l'université après une année et un sur dix après un redoublement. Deux tiers des étudiants diplômés en licence générale en 2017 se sont inscrits en master à l'université à la rentrée suivante. Ces données sont détaillées par discipline et série de baccalauréat et les indicateurs sont déclinés par université.
Les bacheliers généraux, qui représentent les deux tiers des primo-entrants dans les instituts universitaires technologiques, sont ceux qui y réussissent le mieux : les trois-quarts d’entre eux sont diplômés en deux ans et plus de huit sur dix en 3 ans. Les deux-tiers des bacheliers technologiques de 2014 inscrits en IUT ont obtenu leur diplôme en 2 ou 3 ans. Meilleure est la mention au baccalauréat, plus élevés sont les taux de réussite.
Quatre néo-bacheliers inscrits à l’université en 2014 sur dix ont obtenu leur diplôme de licence après 3 ou 4 ans. La réussite est nettement plus importante pour les bacheliers généraux, qui représentent plus des trois-quarts des nouveaux entrants, que pour les bacheliers technologiques (respectivement 50% et 16%). Moins d’un nouvel inscrit sur dix est titulaire d’un baccalauréat professionnel et seulement 5% d’entre eux ont obtenu leur licence en 3 ou 4 ans.
En 2017-2018, 170 091 étudiants sont inscrits dans des formations longues en santé en France métropolitaine et DOM, en hausse de 1,5 % par rapport à la rentrée précédente. Un tiers de ces étudiants est inscrit en PACES, soit près de 57 800 inscrits, et 33 747 sont en 3e cycle des études médicales (hors diplômes d’études spécialisées complémentaires). Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en PACES en 2015-2016, le tiers réussira l’un des concours au bout d’un ou deux ans (redoublement), dont 12,0 % au bout d’un an seulement ; 20,3 % se dirigeront vers la médecine, 7,8 % en pharmacie, 3,0 % en odontologie et 2,5 % en maïeutique. L’année 2017 introduit la réforme du 3e cycle des études médicales. L’année précédente, les DES (diplôme d’études spécialisées) d’ophtalmologie et de cardiologie faisaient partie des dix DES avec le plus d’étudiants. En 2017, les nouveaux DES de médecine d’urgence ainsi que celui de gériatrie font partie des dix DES avec le plus d’inscrits. 811 étudiants étrangers sont inscrits en DFMS ou DFMSA, diplômes leur permettant d’acquérir un complément de spécialisation.
Sur l’ensemble des bacheliers 2018 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 95 % ont reçu au moins une proposition d’admission toute phase confondue. Parmi eux, près de 8 sur 10 accepteront l’une d’entre elles durant l’une des phases de la procédure. Plus de 9 propositions acceptées sur 10 l’ont été pendant la phase principale. 71% des candidats de la série générale et environ la moitié des candidats de séries technologique (50 %) ou professionnelle (45 %) reçoivent une proposition dès le premier jour. Le délai d’attente moyen est de 8 jours avant de recevoir la première d’entre elles. Parmi l’ensemble des filières de formation, la licence représente 41 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers généraux, cette part atteint 51 %, suivie par les formations en CPGE et en PACES avec 12 %. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, les formations en BTS dominent avec respectivement 45 % et 76 % des propositions acceptées. On note une hausse de 8 points des acceptations d’un BTS par les bacheliers professionnels par rapport à 2017 (69 % acceptaient un BTS).
La poursuite d’études des bacheliers et le niveau des diplômes obtenus dans l’enseignement supérieur ont progressé en 6 ans. La part des bacheliers 2008 ayant atteint ou dépassé un niveau bac + 5 atteint 32 %. Elle est supérieure de 6 points à celles des bacheliers 2002. Parallèlement, la proportion de bacheliers entrés dansle supérieur et sortis sans diplôme est restée stable à environ 20 %. Ces résultats masquent de fortes disparités entre types ou séries de baccalauréat, ou encore selon le niveau scolaire à la sortie du lycée et selon l’origine sociale. Ainsi, 15 % des bacheliers généraux entrés dans le supérieur en sortent non diplômés, mais 28 % des bacheliers technologiques et 50 % des bacheliers professionnels. Plus d’un enfant de cadres sur deux sort de l’enseignement supérieur diplômé d’un bac + 5 ou plus contre seulement 13 % des enfants d’ouvriers. La filière d’entrée détermine largement le niveau de diplôme atteint à la sortie du supérieur. Près de la moitié des entrants en IUT sortent diplômés à un niveau au moins égal à bac + 5 : c’est quatre fois plus que ceux poursuivant en STS.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours dans l’enseignement supérieur des bacheliers 2008. Ces bacheliers ont été interrogés chaque année, tout au long de leurs études dans l’enseignement supérieur et à l’issue de leur formation. Des résultats plus détaillés sont présentés et commentés dans la Note d’information n°18.06, qui étend en outre l’analyse à partir de méthodes statistiques avancées.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2014 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il est de 83 % pour les bacheliers généraux, 70 % pour les bacheliers technologiques et 50 % pour les bacheliers professionnels.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des étudiants de master et sur les passages de licence générale en master. Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Un peu plus de la moitié des étudiants de master obtiennent leur diplôme en 2 ans et les deux tiers en 2 ou 3 ans
Les deux tiers des étudiants de master viennent de licence générale
Un bachelier 2009 sur cinq a obtenu un diplôme de master 5 ou 6 ans après son entrée en licence en 2009
Lors des procédures d’orientation, quatre lycéens sur dix font le choix de l’université (hors IUT) comme premier voeu sur le portail d’admission post-bac, antérieur à la mise en place de ParcourSup. Les filières courtes, STS et IUT, sont aussi très prisées, demandées, par environ 45 % des lycéens. Les voeux exprimés dépendent en partie de l’offre de formation locale, de la série du baccalauréat et du niveau scolaire de l’élève, ce qui induit des variations entre académies. Un peu plus du quart des néo-bacheliers émet prioritairement un souhait de poursuite d’études hors de son académie d’origine. Ces voeux de mobilité sont très importants chez les lycéens résidant dans les départements et régions d’outremer et la Corse, mais aussi dans les académies limitrophes de Paris. Inversement, les trois académies de la région parisienne, mais aussi celles de Lyon et de Limoges, se distinguent par leur forte attractivité.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en licence et en PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé). Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Quatre bacheliers sur dix inscrits en licence obtiennent leur diplôme en 3 ou 4 ans. Le niveau des taux de réussite s’explique par le nombre élevé d'étudiants qui abandonnent leur formation en début de parcours sans obtenir le diplôme.
Ainsi, 31 % des étudiants inscrits en L1 ne sont pas réinscrits en licence l’année suivante, mais en revanche, les taux de passage de L2 vers L3 et la réussite en L3 sont élevés.
Les différences de réussite entre bacheliers généraux, technologiques et professionnels sont très importantes : leur réussite en 3 ou 4 ans atteint respectivement 50,7% ; 15,6% et 5,0%.
Les bacheliers avec mention ont un taux de réussite nettement plus fort que ceux qui n’en ont pas obtenu. En revanche, les différences de réussite selon les disciplines de formation sont relativement réduites.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en DUT (Diplôme universitaire de technologie). Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs déclinés par université.
En DUT, le taux de passage de la première à la deuxième année est de 71,6 %. Celui-ci varie fortement selon la série du bac : de 44 % pour les bacheliers professionnels à 79% pour les bacheliers généraux.
Les deux tiers des inscrits en IUT obtiennent leur diplôme en deux ans. La réussite en trois ans atteint 76,8 % (+11 points).
Les inscrits dans les spécialités des services ont un taux de réussite en 2 ou 3 ans de 5 points plus élevé que celui des étudiants des spécialités de la production (78,8% contre 73,9%).
La réussite en DUT est corrélée à la mention obtenue au baccalauréat, toutes séries confondues. Ainsi 70% des bacheliers admis au premier groupe (sans mention mais sans rattrapage) décrochent le sésame en trois ans, quand ils sont près de 88 % des bacheliers ayant obtenu une mention Bien.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2013 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il atteint près de 83 % pour les bacheliers généraux, 71% pour les bacheliers technologiques et 48% pour les bacheliers professionnels.
Pour les docteurs diplômés en 2010, le débouché principal reste la recherche.
Dans la recherche publique, leurs trajectoires professionnelles durant les cinq premières années de vie active sont synonymes de passages plus ou moins longs par l’emploi à durée déterminée.
Ces parcours tranchent avec ceux des docteurs qui s’orientent très tôt vers les emplois du privé.
NI SIES 16.09 - Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
La France est l’une des cinq principales destinations des étudiants étrangers en mobilité internationale. Plus de 80 % d’entre eux s’y inscrivent à l’université ou dans un établissement assimilé. Grâce au développement des programmes d’échanges internationaux, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans une université française a doublé en 15 ans mais il est stable depuis 2008.
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’université. Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs complémentaires, l'ensemble étant décliné par université (voir encadré). Ces informations sont publiées pour la cinquième année consécutive.
En 2014-2015, près de 141000 étudiants préparent un diplôme d’ingénieur habilité par le ministère de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Près de 33000 diplômes ont été décernés en 2014, soit une augmentation de 22% en 10 ans.
Le diplôme d’ingénieur fait suite à cinq années d’études après le baccalauréat, dont les trois dernières en cycle d’ingénieur.
Les parcours sont variés : la moitié des entrants en première année de cycle d’ingénieur proviennent de CPGE et 21% d’un cycle préparatoire intégré. Les voies d’accès parallèles permettent de diversifier le recrutement des entrants en cycle ingénieur : 13% sont titulaires d’un DUT et 7% d’un BTS ou d’une licence.
Les femmes, bien que représentant presque la moitié des lauréats d’un baccalauréat scientifique, ne sont que 29% en école d’ingénieurs. Certaines universités et écoles d’ingénieurs proposent des masters LMD des domaines de l’ingénierie et du génie pouvant déboucher sur un emploi d’ingénieur. En 2014, 6300 étudiants de ces masters ont obtenu leur diplôme.
Différents parcours permettent aux étudiants de se former en économie ou en gestion. Dès l’obtention du baccalauréat ou après deux années de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), ils peuvent intégrer un cursus à l’université, un IUT ou une école de commerce.
L’université, sur laquelle se concentre cette étude, propose des formations dans les filières des sciences de gestion, sciences économiques, administration économique et sociale (AES) et pluri sciences éco-gestion.
Cette variété renvoie à des contenus de formation et des débouchés différents. Pour ces différentes filières, la principale voie d’accès est toujours le bac ES.
Toutefois, généraliste et pluridisciplinaire, l’AES accueille une grande diversité de profils, et notamment des bacheliers technologiques et professionnels, tandis que la voie sciences économiques, à contenu théorique, attire les bacheliers S.
Au final, selon la filière, entre 30 % et 50 % des étudiants obtiennent leur licence en 3 ou 4 ans. Près du tiers des étudiants diplômés de licence poursuit en master. Selon la filière, de 46 % à 61 % d'étudiants de master sont diplômés en 2 ans.
Avec 703 900 candidats et 618 800 bacheliers, le taux de réussite est stable à la session
2015. Il atteint 87,9 % : 91,5 % en général, 90,7 % en technologique et 80,5 % en professionnel.
L’effectif de candidats a baissé de près de 50 000 dans la voie technologique depuis 2004, dont 4 500 depuis 2014. Sur la même période, la voie professionnelle a augmenté de 96 000 candidats et la voie générale de 29 000 dont 10 000 l’an dernier. Dans le même temps, la proportion de bacheliers dans une génération a gagné plus de 16 points et atteint 77,2 % en 2015.
L’espérance d’obtenir le baccalauréat en 2015 pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Limoges, de Lyon, de Rennes et de Toulouse.
Dans 9 % des cas, les candidats au baccalauréat ont suivi un parcours spécifi que en langue, beaucoup plus souvent dans la voie générale et la série Hôtellerie qu’ailleurs.
Le taux de réussite est stable en licence, avec 40 % d'étudiants diplômés en 3 ou 4 ans, ainsi qu'en DUT, pour lequel 3 étudiants sur 4 sont diplômés en 2 ou 3 ans. Le taux de réussite calculé, fortement corrélé au baccalauréat détenu, n'intègre pas les diplômes obtenus à l'issue de réorientations hors université. La réussite en Master est de 65 % en 2 ou 3 ans, en constante progression.
En 2012, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend d’une part du coût annuel par élève dans chaque cycle et d’autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. La France dépense moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires. La dépense pour un parcours dans l’enseignement supérieur est un peu plus élevée en France que dans la moyenne de l’OCDE.
En France, comme en moyenne dans l’OCDE, le secteur public finance la plus grande partie de la dépense d’éducation mais la structure du financement public est différente : en France, l’État participe à hauteur de 70 % au financement public de l’enseignement primaire-secondaire tandis que pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui en sont le premier contributeur (62 %). Le financement public de l’enseignement supérieur est plus centralisé à la fois en France et pour la moyenne de l’OCDE, avec une participation respective de l’État central de 87 % et 84 %.
En janvier 2014, environ 57 000 étudiants sont inscrits en première année commune aux études de santé (PACES). Mise en place à la rentrée universitaire 2010, elle regroupe désormais les quatre filières de médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique.
Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en PACES en 2010-2011 et ayant validé leur premier semestre, 37 % d’entre eux ont intégré une deuxième année d’études médicales en un ou deux ans. En raison, notamment, des réorientations plus fréquentes prévues par la réforme de la PACES pour les étudiants en difficulté dès la fin du premier semestre, ce taux est légèrement supérieur à celui de la génération précédente (2009-2010).
Si la réforme de la PACES n’a pas modifié les caractéristiques sociodémographiques des étudiants de première année, dont l’origine sociale est marquée par une surreprésentation des classes favorisées, elle a néanmoins une incidence sur les profils de ceux parvenant à intégrer l’une des quatre filières médicales, en particulier la maïeutique où les étudiants admis sont désormais presque exclusivement des femmes.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2013, 59 % des bacheliers entrés dans l’enseignement supérieur en 2008 sont titulaires d’un diplôme. Parallèlement, 24 % poursuivent des études sans être encore diplômés, du fait du cursus choisi ou d’un retard dans leur parcours. Enfin, 17 % ne sont pas diplômés et sont sortis de l’enseignement supérieur.
La moitié des bacheliers entrés en première année de licence ont obtenu leur diplôme. Si seuls trois étudiants sur dix entrés en PCEM ou PCEP sont inscrits en deuxième cycle, les réorientations réussies sont nombreuses dans les filières courtes, plus de la moitié des inscrits enIUT et 22 % des inscrits de S.T.S. ont obtenu un diplôme de niveau bac + 3. Après être entrés en CPGE, 84 % des étudiants sont inscrits dans une école de niveau bac + 5 ou en master. Parmi les bacheliers entrés dans des formations paramédicales et sociales ou des préparations à celles-ci, 45 % ont obtenu un diplôme. Seuls 10 % des étudiants entrés dans des écoles post-bac sont sortis sans diplôme.
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’Université : taux de passage de L1 en L2 et de M1 en M2, taux d’obtention de la Licence, du Master et du DUT. Elle est accompagnée de la publication de ces indicateurs déclinés par université (voir encadré). Ces informations sont publiées pour la troisième année consécutive. Les résultats de la session 2014 devraient être disponibles au deuxième trimestre 2016.
A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, cette série de données statistiques renseigne sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l'insertion dans l'emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes.
En 2011, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend, d’une part, du coût annuel par élève dans chaque cycle et, d’autre part, de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. En France, le coût annuel d’un élève du primaire est inférieur à la moyenne de l’OCDE, alors qu’il est supérieur pour un élève du secondaire. La scolarité primaire y est plus courte que dans la plupart des pays (5 ans au lieu de 6) tandis que la scolarité secondaire est plus longue (7 ans au lieu de 6). La France dépense donc moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires.
Dans l’enseignement supérieur, la durée moyenne d’études en France est très légèrement supérieure à la moyenne de l’OCDE, et la dépense pour un parcours moyen y est un peu plus importante.
Au niveau national, l’État participe à hauteur de 63 % à la dépense moyenne, quand les administrations territoriales en fi nancent près de 26 %. Pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui contribuent pour la plus grande partie à la dépense moyenne (49 %), l’État central n’en fi nançant que 35 %.
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’Université : taux de passage de L1 en L2 et de M1 en M2, attractivité des M1 et M2, taux d’obtention de la Licence, du Master et du DUT.
Elle est accompagnée de la publication de ces indicateurs déclinés par université. Ces informations, publiées pour la deuxième année consécutive, ont vocation à être diffusées chaque année. Les résultats de la session 2013 devraient être disponibles en février 2015.
La part des diplômes complets parmi l’ensemble des validations délivrées en VAE n’a cessé de croître : de 17 % en 2002, première année du dispositif, elle est passée à 60 % en 2011 et se stabilise en 2012 avec 59 % des validations.
Le master et la licence professionnelle sont les diplômes les plus recherchés dans le cadre de la VAE : à eux deux, ils représentent plus de 80 % des validations.
Les bénéficiaires d’une VAE sont à 85 % des actifs en emploi et 14 % sont au chômage. Parmi les personnes ayant un emploi, les cadres continuent d’être les principaux bénéficiaires : ils représentent 47 % des personnes inscrites dans un parcours de VAE en 2012.
La proportion des bénéficiaires de moins de 30 ans est de 5 % en 2012, proportion la plus faible depuis la création du dispositif. La part des 40-49 ans atteint 41 % : c’est la tranche d’âge la plus représentée parmi les bénéficiaires d’une VAE du supérieur. Les plus âgés qui font le choix d’une VAE à l’appui des acquis retirés d’une expérience professionnelle plus longue ont davantage tendance à rechercher l’obtention d’un « bac + 4 et plus ».
A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, cette série de données statistiques renseigne sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation, de poursuite d’études et d'insertion dans l'emploi entre les filles et les garçons.
En 2010, le coût théorique du parcours d'un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l'OCDE. Il est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire : il dépend d'une part du coût annuel par élève dans chaque cycle et d'autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire.
Le parcours des étudiants en premier cycle est ponctué de réorientations et de redoublements. Ainsi, seul un étudiant sur deux passe directement en deuxième année de licence (un sur quatre redouble et un sur quatre se réoriente ou abandonne ses études supérieures), alors que parmi ceux qui parviennent en troisième année de licence générale, près de sept étudiants sur dix obtiennent le diplôme en un an (neuf sur dix en licence professionnelle). En DUT, le passage en seconde année est élevé : il concerne sept étudiants sur dix. Le taux de réussite en seconde année l’est également : près de neuf étudiants sur dix ont obtenu leur diplôme à la session 2011. En STS, le taux de passage en seconde année est de 85 %. À la session 2011, le taux de réussite au BTS est de 72 % et augmente de deux points par rapport à 2010. Ces taux varient selon les caractéristiques des étudiants et l’établissement dans lequel ils effectuent leurs études. Mais au final, si l’on retient comme définition de l’échec en premier cycle le fait d’être sorti de l’enseignement supérieur sans diplôme, alors le taux d’échec en France est de l’ordre de 19 %, soit dix points de moins que la moyenne de l'OCDE.
27 % des étudiants entrants en première année de licence (L1) obtiennent leur licence trois ans plus tard et 12 % des étudiants ont besoin d’une année supplémentaire pour valider leur diplôme. L’âge d’obtention du baccalauréat et surtout la série du baccalauréat sont les variables qui influent le plus sur la réussite en licence .
Pour sa septième édition, la brochure Filles et garçons sur le chemin de l’égalité compare les principales données statistiques disponibles en matière de parcours et de réussite des jeunes, de l’école à l’enseignement supérieur : répartition selon les niveaux d’enseignement, résultats scolaires, choix d’orientation, poursuite d’études après le baccalauréat et insertion professionnelle.
En France comme au niveau européen, les filles sont plus diplômées à la sortie du système éducatif. Elles se distinguent par une meilleure maîtrise de la langue, de moindres difficultés en lecture et des scores plus élevés en compréhension de l’écrit. Elles ont des résultats équivalents à ceux des garçons en sciences, mais semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique.
Cet ensemble de données constitue un état de situation national, que les acteurs locaux peuvent décliner au niveau académique et au niveau des établissements scolaires. Il permet de disposer d’éléments qui aideront à la mise en place de politiques en faveur de l’égalité des sexes. Cette égalité, ambition politique collective, projet d’intégration sociale, est au cœur des missions de l’école de la République.
L’évolution récente dans les parcours suivis par les jeunes dans l’enseignement supérieur se caractérise principalement par une élévation de leur niveau de sortie : un tiers des élèves de la génération entrée en sixième en 1995 quitte le système éducatif avec au moins un diplôme de niveau bac + 3, contre un quart de la génération précédente, entrée en sixième en 1989. Au total, 44 % d’entre eux ont obtenu un diplôme ou une certification sanctionnant au moins deux années d’études après le baccalauréat . Les écarts sont très importants selon l’origine sociale : deux enfants d’enseignants sur trois ont accédé à un diplôme de niveau bac + 3 ou plus, tandis que ce n’est le cas que d’un enfant d’ouvrier non qualifié sur dix. Le parcours suivi dans l’enseignement secondaire est déterminant pour la poursuite d’études supérieures et leur réussite : le taux d’accès à un diplôme de l’enseignement supérieur varie de 89 % pour les bacheliers généraux à 64 % pour les bachelierstechnologiques et 19 % pour les bacheliers professionnels. Un jeune entré dans l’enseignement supérieur sur cinq est sorti sans diplôme ; les plus nombreux s’étaient inscrits dans une section de techniciens supérieurs.
Pour sa sixième édition, la brochure filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à l’enseignement supérieur compare les principales données statistiques disponibles en matière de parcours et de réussite des jeunes : répartition selon les niveaux d’enseignement, résultats scolaires, choix d’orientation, poursuite d’études après le baccalauréat et insertion professionnelle.
En France comme au niveau européen, les filles sont plus diplômées à la sortie du système éducatif. Elles se distinguent par une meilleure maîtrise de la langue, de moindres difficultés en lecture et des scores plus élevés en compréhension de l’écrit. Elles ont des résultats équivalents à ceux des garçons en sciences, mais semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique.
Cet ensemble de données constitue un état de situation national qui peut être décliné, au niveau académique et au niveau des établissements scolaires. Il permet de disposer d’éléments qui aideront à la mise en place de politiques en faveur de l’égalité des sexes. Cette égalité, ambition politique collective, projet d’intégration sociale, est au cœur des missions de l’école de la République.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme.
Financement, ressources humaines, accès au supérieur, parcours, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 42 fiches de la 5e édition (2011) de cet ouvrage.
À la rentrée 2009, huit bacheliers 2008 sur dix sont toujours scolarisés dans l'enseignement supérieur et la très grande majorité poursuivent dans la même voie. La réussite dans les filières courtes est élevée : neuf sur dix de ceux qui s'étaient inscrits en STS ou IUT continuent l'année suivante. Mais un quart de ceux qui étaient entrés en classe préparatoire ou en licence après leur baccalauréat ne s'y réinscrit pas. 52 % des étudiants en licence passent en deuxième année ; l'issue de la première année varie sensiblement selon le parcours antérieur des bacheliers et leur motivation à l'entrée à l'université. Ainsi, les taux de passage sont beaucoup plus élevés lorsqu'ils ont eu une mention ou ont fait le choix de leur formation. La deuxième année, les étudiants ressentent moins de difficultés à s'organiser et se disent plus satisfaits de leurs études, en particulier à l'université. Mais la plupart s'estiment mal informés sur leurs possibilités de réorientation et de poursuite d'études.
Les écoles d'ingénieurs préparent à un large éventail de formations (diplôme d'ingénieur, master, mastère spécialisé, doctorat...). Elles rassemblent 150 000 élèves , dont 119 200 préparent un diplôme d'ingénieur habilité parle ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche après avis ou décision de la Commission des titres d'ingénieur (CTI). 60 % des futurs ingénieurs sont formés par des écoles sous tutelle du MESR. Le diplôme d'ingénieur fait suite à cinq années d'études après le baccalauréat mais les parcours pour l'obtenir sont diversifiés. La durée des formations dans les écoles varie de trois à cinq ans en fonction du niveau d'entrée de l'étudiant. Si la voie d'intégration des écoles d'ingénieurs la plus fréquente reste celle des classes préparatoires aux grandes écoles, les admissions sur titre s'effectuent à tous les niveaux. 70 % des élèves inscrits en première année d'école post baccalauréat sont des bacheliers de l'année, essentiellement des bacheliers scientifiques. Bien que les filles restent minoritaires, leur part ne cesse de progresser et domine dans les formations de l'agriculture et des sciences appliquées. Plus de 28 000 diplômes ont été décernés en 2009.
Pour sa cinquième édition, la brochure Filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à l’enseignement supérieur compare les principales données statistiques disponibles en matière de parcours et de réussite des jeunes : répartition selon les niveaux d’enseignement, résultats scolaires, choix d’orientation, poursuite d’études après le baccalauréat, insertion professionnelle.
En France comme au niveau européen, les filles sont plus diplômées à la sortie du système éducatif, se distinguent par une meilleure maîtrise de la langue, de moindres difficultés en lecture et des scores plus élevés en compréhension de l’écrit. Elles ont des résultats équivalents à ceux des garçons en sciences, mais semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique.
Cet ensemble de données constitue un état de situation national, qui peut être décliné, au niveau académique et au niveau des établissements scolaires. Il permet de disposer d’éléments qui aideront à la mise en place de politiques en faveur de l’égalité des sexes. Cette égalité, ambition politique collective, projet d’intégration sociale, est au cœur des missions de l’École de la République.
Cette brochure présente les parcours scolaires comparés des filles et des garçons au niveau national. Elle donne ainsi la possibilité aux élèves d'avoir une plus large visibilité sur la diversité et le contenu des cursus pour leur orientation.
Elle regroupe, sous forme de tableaux et de graphiques, les principales données statistiques disponibles sur les parcours scolaires comparés des filles et des garçons.
En 2004, la plupart des étudiants qui s'inscrivent pour la première fois en première année de licence (L1) ont obtenu un baccalauréat général "à l'heure ou en avance". Trois inscrits en L1 sur dix obtiennent une licence en trois ans. La série et l'âge d'obtention du baccalauréat ont une forte influence sur les chances de succès. Compte tenu de la diversité des parcours étudiants, la réussite en licence par université est difficile à appréhender.
Un panel de 17 830 élèves entrés en 6ème en 1995 a été mis en place par le ministère de l'Education nationale pour étudier leur situation scolaire au début de chaque année. 98 % des élèves qui se sont orientés en classe préparatoire sont parvenus au baccalauréat en 2002 et 2003. Près de la moitié des bacheliers qui ont eu une mention bien ou très bien vont en classe préparatoire. Les orientations des bacheliers généraux varient selon leur origine sociale : 46 % vont en 1er cycle universitaire, 35 % vont en CPGE, les autres en IUT ou STS ou autres formations. Quatre ans plus tard, près des trois quarts des élèves inscrits en CPGE ont rejoint une grande école. Indication des sources en encadré.
En 2002, la majorité des nouveaux inscrits en quatrième année à l'université ont obtenu un baccalauréat plus de quatre années plus tôt. Un tiers d'entre eux sont des bacheliers scientifiques ; les femmes sont majoritaires. Un quart des inscrits en 4ème année d'enseignement supérieur obtiennent un master, un DEA ou un DESS dans les délais prévus. La formation suivie l'année précédant l'inscription en 4ème année, la filière choisie et la série du baccalauréat ont influé sur la réussite. En encadré : source et définitions.
Le relèvement, entre 1997 et 2002, du numerus clausus - qui fixe le nombre d'étudiants autorisés à poursuivre en deuxième année de médecine ou en odontologie - a eu pour effet d'augmenter l'attractivité des études médicales. 95 % des étudiants sont titulaires du baccalauréat scientifique et les filles représentent 67 % des étudiants de première année. La réussite au concours dépend fortement du parcours antérieur (graphique 2 sur l'âge d'obtention du baccalauréat) et est également liée aux origines sociales (graphique 1). $12% des bacheliers de la session 2002 ont accédé à l'issue de la première année de médecine à la seconde année; 70% de ceux qui ont échoué se réinscrivent en première année (graphique 3).
Les trois quarts des bacheliers inscrits dans une filière générale de l'université après leur baccalauréat sont sortis du système éducatif avec un diplôme de l'enseignement supérieur. Plus de 60 % ont obtenu un diplôme universitaire. Les plus nombreux des bacheliers extraits du panel se sont inscrits en DEUG (36 %). De grandes disparités d'accès à un diplôme universitaire apparaissent selon le parcours antérieur des bacheliers. En tableaux et en graphiques : taux d'inscription selon leur mention au bac, devenir la deuxième année, devenir et réussite selon qu'ils sont dans la filière de leur choix, selon les spécialités de DEUG ; impact des différentes caractéristiques des bacheliers inscrits en DEUG sur leur probabilité de sortir de l'université avec un diplôme (sexe, âge, PCS, spécialité de DEUG, motivation). En encadré : source.
Quatre élèves sur dix entrés en sixième en 1989 sont sortis du système éducatif avec un diplôme de l'enseignement supérieur. Mais les écarts sont très importants selon leur origine sociale. Le parcours suivi dans l'enseignement secondaire est déterminant pour la poursuite d'études et la réussite dans l'enseignement supérieur. Trois tableaux font état respectivement : du niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leurs caractéristiques scolaires à l'entrée en sixième, du parcours des bacheliers selon les principales séries de baccalauréat, du parcours des bacheliers selon les principales orientations prises après le baccalauréat. Cinq graphiques décrivent respectivement : le diplôme le plus élevé obtenu par les élèves du panel 1989, le niveau atteint par les filles et les garçons, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leur origine sociale, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon l'accès ou non de leurs parents au baccalauréat, le taux d'accès des élèves du panel à un baccalauréat général selon leur origine sociale. En encadré : source.
La participation des femmes à la recherche tient à l'augmentation de leur part dans les écoles d'ingénieurs et troisièmes cycles universitaires. Parmi les chercheurs en entreprises, une femme pour quatre hommes et une pour trois parmi le personnel de soutien. Depuis vingt ans, leur part a doublé. Cependant, selon les branches de recherche, les situations sont contrastées, la pharmacie, par exemple, concentrant la population féminine ; de même, la part des femmes diffère selon la taille de l'entreprise, les grandes entreprises ayant le plus grand nombre de femmes. Les femmes chercheurs sont souvent plus jeunes que leurs homologues masculins et ont plus souvent un parcours universitaire, les formations d'ingénieur étant moins fréquentes. La croissance de l'emploi féminin, depuis 1992, explique plus d'un tiers de celle de l'emploi des chercheurs en entreprise.
Une enquête par questionnaire a été réalisée en juin 2001 auprès des allocataires moniteurs de l'enseignement supérieur, dispositif mis en place en 1998 attribuant aux meilleurs étudiants de DEA une allocation de monitorat sur trois ans en contrepartie d'un certain nombre d'heures d'enseignement, en vue d'une initiation au métier d'enseignant chercheur. La part des femmes est en progression constante dans l'enseignement supérieur, mais leur présence dans la population des moniteurs varie grandement en fonction des disciplines. Le recrutement des moniteurs se fait essentiellement parmi les doctorants français. L'étude porte sur les parcours scolaires des moniteurs, sur le poids de la famille : le tableau I donne la mention au bac et la profession des parents, le tableau II le parcours de formation selon la direction scientifique, le tableau III les raisons du monitorat. Deux graphes présentent d'une part, les rapports entretenus avec les enseignants au sein du département, d'autre part les difficultés les plus importantes rencontrées en tant qu'enseignant débutant. Un dernier graphe donne un aperçu des projets prioritaires des moniteurs après la thèse.
Cette étude s'appuie sur les résultats du suivi d'une cohorte de bacheliers depuis l'année 1996-97. L'admission en classe préparatoire est fortement liée à la scolarité antérieure des élèves (âge et absence de redoublement, mention au bac), mais aussi au rôle des enseignants. Par ailleurs, les garçons s'orientent plus souvent que les filles vers cette filière, dont les élèves appartiennent majoritairement à des CSP aisées. $Si la plupart se disent satisfaits de cette formation, leur parcours et leur devenir sont ensuite différents selon les spécialités .
En 1999, près de 80 % des étudiants inscrits dans la filière ont obtenu un DEUG, pourcentage en augmentation par rapport à 1998. Le DUT est obtenu par plus de 87 % des étudiants, pourcentage stable en 1998 et 1999. Le taux de réussite varie selon le parcours scolaire antérieur, les filières, le sexe, la CSP des parents. Le pourcentage de diplômés poursuivant leurs études en 2e cycle universitaire augmente (90,7 % des titulaires du DEUG en 1998, 93,5 % en 1999 ; 33 % des titulaires du DUT en 1998, 40,6 % en 1999). Sources, définitions et méthodologie précisent les indicateurs.
Par académie : de 1991-92 à 1998-99, effectifs inscrits ; en 1998-99 par concours préparé pour la 1ère année, par degré pour la 2ème année. Effectifs par année de formation et degré préparé de 1991-92 à 1998-99. Par concours préparé : par année pour 1998-99 et par sexe (1ère année), (quelques disciplines sont détaillées) ; par discipline des licences obtenues ; par situation avant la 2ème année. Graphique : niveau de formation universitaire des étudiants de 1ère année selon le concours préparé. Encadrés : les IUFM ; les parcours en IUFM ; définitions ; champ de l'enquête.