À la fin de la phase de candidature, le 20 avril 2023, 209 300 candidats ont confirmé au moins une candidature sur la nouvelle plateforme MonMaster. Ces candidats ont en moyenne demandé 9,3 formations de master, dont 8,1 formations sous statut étudiant et 1,2 formation en alternance. Deux tiers des candidats sont des femmes. La moitié des candidats a 21 ou 22 ans et deux tiers étaient inscrits en 3ème année de licence générale ou professionnelle en 2022. Un tiers des candidats déclarent bénéficier d’une bourse d’études. Les disciplines dans lesquelles le plus de candidats ont fait au moins une candidature sont les sciences humaines et sociales (30%), l’économie, gestion et AES (28%) et les sciences fondamentales et appliquées (28%).
À l’issue de la campagne 2023, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 83 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2022. Cette campagne est caractérisée par une phase principale plus courte avec des propositions plus rapides et un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (2 000 formations de plus y compris en apprentissage) et par une augmentation du nombre de néo-bacheliers présents sur la plateforme après deux années de baisse consécutives.
Durant l’année universitaire 2022-2023, dernière année avant la mise en œuvre de la réforme des bourses de la rentrée 2023, 665 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 7,6 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 1,4 point pour atteindre 36,3 %, niveau le plus bas depuis 2012. Cette baisse poursuit celle déjà constatée l’année précédente. La diminution progressive de la part des boursiers dans les formations sélectives, comme les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, a été continue depuis dix ans.
À la rentrée 2022, plus d’un bachelier sur cinq (22 %) change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. Les néo-bacheliers mobiles sont plus fréquemment des femmes, des non-boursiers en terminale, d’origine sociale favorisée, ayant obtenu un baccalauréat général, avec mention, et poursuivant dans des formations sélectives. La mobilité à l’entrée du supérieur est liée à l’offre de formation locale.
Au 31 décembre 2022, les centres de formation d’apprentis accueillent 576 000 étudiants préparant un diplôme de l’enseignement supérieur. Cela représente une hausse de 20 % en un an et de 78 % en deux ans. Près d’un tiers de ces apprentis sont inscrits en STS, 16 % en écoles de commerce et 29 % dans diverses autres formations principalement privées. 44 % des étudiants en STS effectuent leur année en apprentissage, tout comme 68 % des étudiants en licence professionnelle, 12 % des étudiants en IUT et 27 % des étudiants en écoles de commerce. Un sixième des apprentis sont formés à Paris et près d’un tiers en Ile-de-France. Dans les formations d’ingénieur et les écoles de commerce, les apprentis sont en moyenne d’origine sociale moins favorisée que les étudiants « scolaires », mais pas dans les formations universitaires. 48 % des apprentis sont des femmes.
À la fin de la période de confirmation des vœux de la phase principale au 6 avril 2023, 611 000 lycéens scolarisés en France ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup, soit 96,1 % des 636 000 terminales inscrits sur Parcoursup. Le nombre d’élèves qui ont confirmé un vœu augmente cette année (+5 000), effet de la hausse du nombre d’élèves en terminale. Ces terminales ont, en moyenne, confirmé 13,5 vœux, soit 0,6 vœu de plus qu’en 2022. Cette augmentation affecte peu la structure moyenne des listes de vœux, mais conduit à plus de diversité dans les formations choisies.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d’orientation observés à l’entrée de l’enseignement supérieur les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les inscriptions à la rentrée 2022 auraient augmenté de 0,5% sur l’ensemble de l’enseignement supérieur, soit +14 000 étudiants environ. À la rentrée 2023, le nombre d’inscriptions devrait encore s’accroitre de 14 800 étudiants, soit une augmentation de près de 29 000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d’orientation et de poursuite d’études des bacheliers se prolongent, l’enseignement supérieur pourrait compter 3,03 millions d’étudiants en 2026, puis revenir à 3,02 millions en 2031 du fait de la démographie. L’effectif dans l’enseignement supérieur augmenterait donc de 55 000 étudiants entre 2021 et 2026 (+1,8%) et de 46 000 étudiants en dix ans (+1,5%). Cette hausse serait essentiellement le fait de la forte croissance en apprentissage en STS, du dynamisme des écoles de commerce et des formations de master
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 227 800 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2022, un effectif en baisse de 9,6 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2022 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 8,4 %. Près d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en baisse de 1,8 point en un an.
Plus de neuf fois sur dix, les néobacheliers de 2020 ayant accepté, sur Parcoursup, une proposition d’admission dans une des quatre principales filières d’entrée dans l’enseignement supérieur que sont les formations en licence, à un brevet de technicien supérieur (BTS), à un diplôme universitaire technologique (DUT) ou en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), y sont effectivement inscrits en 2020-2021. Une proposition acceptée en licence ou en BTS se matérialise néanmoins un peu moins souvent en inscription qu’une proposition acceptée en DUT ou en CPGE (92 % contre 97 %). La série du baccalauréat du candidat, son profil et son niveau scolaire sont les facteurs jouant le plus dans la non-inscription après acceptation : les bacheliers professionnels, les bacheliers les plus âgés et ceux qui ont eu leur baccalauréat au rattrapage ont une probabilité plus faible de s’inscrire. Réciproquement, 93% des inscrits dans ces filières avaient accepté une proposition dans la filière considérée sur Parcoursup. Cette proportion est moins élevée en BTS (90 %), filière où 9 % des étudiant inscrits n’avaient accepté aucune proposition sur Parcoursup. Elle est à peine plus importante en CPGE (92 %), formation dans laquelle 4% des inscrits avaient accepté une proposition dans une autre filière.
Entre 2008 et 2014, les profils des bacheliers entrés dans les principales formations de l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont évolué. Ils sont plus souvent titulaires d’un baccalauréat avec mention (31 % de mentions «Bien» ou «Très Bien» en 2014 contre 19 % en 2008) et d’un baccalauréat professionnel (13 % en 2014 contre 8 % en 2008). La mise en place de la plateforme APB a amélioré la qualité de l’orientation : les bacheliers 2014 sont plus fréquemment inscrits dans la formation qu’ils souhaitaient (93 % en 2014 contre 88 % en 2008). Ils se déclarent aussi plus souvent satisfaits de leur première année d’études que les bacheliers 2008 même si leurs résultats sont un peu moins bons. Les bacheliers 2014 sortis de l’enseignement supérieur au cours des six années suivant leur baccalauréat sont un peu plus souvent titulaires d’un diplôme que les bacheliers 2008 (80 % contre 78 %). Quelle que soit la cohorte, un peu moins d’un tiers d’entre eux (29 %) ont quitté l’enseignement supérieur avec un diplôme de niveau bac + 5. En accord avec leurs plus fortes ambitions déclarées d’obtenir un diplôme de niveau bac + 5, les bacheliers 2014 suivent plus fréquemment une septième année d’études que les bacheliers 2008 (29 % contre 20 %) pour atteindre cet objectif.
À l’issue de la campagne 2022, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 82 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2021. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (+ 1 900 formations y compris en apprentissage) et une diminution du nombre de néobacheliers présents sur la plate-forme, comme en 2021 après une année 2020 qui avait enregistré une réussite au baccalauréat exceptionnelle.
Durant l’année universitaire 2021-2022, 720 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 3,9 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 0,7 point pour atteindre 37,7 %. Ces deux baisses marquent un retour aux effectifs antérieurs à 2020-2021, année qui avait connu, avec la crise sanitaire, une très forte hausse du nombre et de la part de boursiers. La baisse des effectifs de boursiers est en partie liée à l’augmentation de l’apprentissage, notamment dans les formations courtes. Comme depuis plusieurs années, les proportions de boursiers dans les filières sélectives (CPGE, école de commerce, formation d’ingénieur) sont en baisse.
En 2020-2021, 323 300 étudiants sont inscrits en apprentissage dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer, soit une hausse de 80 % en deux ans. 44 % des apprentis sont des femmes et 28 % sont formés en Ile-de-France. Plus d’un tiers des étudiants effectuant un apprentissage sont en section de techniciens supérieurs (STS) et près de 80 % dans six grandes filières de formation (STS, IUT, licence professionnelle, master, formation d’ingénieur, école de commerce). Dans ces filières, 16 % des étudiants inscrits sont en apprentissage. Par rapport aux autres étudiants en formation initiale, les apprentis sont plus souvent issus des baccalauréats technologiques et professionnels. En outre dans les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, les étudiants en apprentissage sont moins souvent issus des classes préparatoires aux grandes écoles et ont des origines sociales plus diverses que les autres étudiants. Enfin, les étudiants qui effectuent la dernière année de leur formation en apprentissage obtiennent autant ou davantage leur diplôme que les autres, selon la filière de formation.
Ce volume d’Éducation & formation est un varia, c’est-à-dire un recueil d'articles variés.
Co-publié par la DEPP et le SIES, il est constitué de contributions portant sur l’enseignement supérieur, sur les compétences des élèves ou des jeunes, sur les pratiques enseignantes dans l’apprentissage de la lecture, sur les jeunes décrocheurs scolarisés en micro-lycée, sur le taux d’emploi des anciens apprentis ou encore sur les effets de la séparation parentale sur la réussite scolaire des enfants.
Par la parution des deux premiers articles de ce numéro, consacrés à deux exemples de filières sélectives de l’enseignement supérieur, nous poursuivons et achevons la valorisation des analyses réalisées dans le cadre de l’appel à projets de recherche, piloté et financé conjointement par la DEPP et le SIES.
En 2021-2022, 2,97 millions d’étudiants (y compris apprentis en BTS) se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, cet effectif progresse de nouveau fortement (+ 2,5 %). Une année marquée par une diminution du nombre de bacheliers, mais de fortes augmentations d’effectifs en apprentissage. La hausse d’effectif est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d’ingénieurs. L’enseignement privé accueille 24,8 % des étudiants, soit 1,7 point de plus qu’en 2020
Ces bilans académiques ont vocation à compléter le dispositif d’information statistique déjà mis en ligne. Ils viennent ainsi prendre place aux côtés des 2 notes flash qui paraissent à l’issue de la phase des vœux puis après la clôture de chaque session, et de la mise à disposition, en open data, de données de synthèse pour les quelques 13 400 formations de Parcoursup (hors apprentissage).
À la rentrée 2020, après six années passées dans l’enseignement supérieur, 27 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le lycée ont obtenu un diplôme de niveau bac +5. Pour 77 % d’entre eux, la diplomation a également marqué la fin du parcours estudiantin. Près d’un quart poursuivent leurs études dans des formations de niveau bac +5 ou plus, le plus souvent pour obtenir un diplôme complémentaire de même niveau. Seuls 5% des bacheliers 2014 ayant poursuivi des études sont inscrits en doctorat à la rentrée 2020. Tous les diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans ont un bon profil scolaire : neuf sur dix avaient obtenu un baccalauréat général, le plus souvent avec mention. Ils sont souvent issus de milieux favorisés et ont connu peu de difficultés dans leurs études. Les diplômés de master sont les plus nombreux, ils représentent plus de 72 % des diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans. Les diplômés d’école d’ingénieurs (21 % de l’ensemble) ont les meilleurs profils scolaires et les titulaires d’un diplôme d’école de commerce (moins de 8 % de l’ensemble) sont socialement les plus favorisés.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
Ce volume, organisées autour de deux angles, comporte tout d’abord un dossier thématique sur les problématiques d’affectation dans l’enseignement supérieur, composé d’un ensemble d’articles issus d’un groupe de recherche piloté conjointement par le CEREQ et le SIES, consacré à l’orientation. Pour cela,le groupe de recherche a exploité les données issues de la plateforme Admission Post Post-Bac (APB), qui organisait l’accès aux formations d’enseignement supérieur avant l’adoption de la loi ORE en 2018 et la mise en place de Parcoursup. Le lecteur se reportera à l’article des coordinateurs P. Lemistre et C. Bluntz qui introduit ce dossier thématique et offre une présentation de ces différentes contributions. Il comporte ensuite deux articles élaborés à partir de recherches conduites dans le cadre d’un appel à projet conjoint DEPP-SIES, relatif à la mobilité sociale caractérisant les filières sélectives.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 252 000 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2021, effectif en baisse de 5,7 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2021 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 9,7 %. Plus d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en progression de près de 3 points en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 83 400 étudiants à la rentrée 2021, un effectif en baisse par rapport à 2020 (-1,8 %), plus prononcée en 1e année (-2,5 %). Cette évolution suit la même tendance que celle du nombre de bacheliers généraux à la session de juin 2021. La diminution de la présence des femmes (-3,2 %) explique en grande partie cette évolution. Par ailleurs les formations de la filière économique sont les plus touchées (-4,5 %).
En 2019, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d’affaires de 493 millions d’euros, financé pour près de 50 % par les entreprises. Les universités accueillent 327 000 stagiaires et la durée moyenne des formations qu’elles dispensent s’élève à 144 heures, dont 107 heures de nature pédagogique. Plus d’un tiers de ces stagiaires prépare un diplôme national. En 2019, 110 000 diplômes ont été délivrés en formation continue par l’ensemble des établissements, dont six sur dix sont des diplômes nationaux. Plus d’un quart d’entre eux sont des licences professionnelles et trois sur dix des masters.
À la rentrée 2021, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 271 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l’université (hors formations paramédicales), soit une diminution de 4,5 % par rapport à la rentrée précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers diminue dans toutes les disciplines, sauf en droit. La baisse est plus forte à l’IUT (- 5,5 %) que dans les disciplines générales de l’université (- 4,3 %). Le nombre d’étudiants internationaux entrant en première année de licence progresse de 25 % et dépasse son niveau de 2019-2020.
Durant l'année universitaire 2020-2021, marquée par la crise sanitaire, 750 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESRI, soit une hausse de plus de 4 % en 1 an. Cette hausse atteint 7 % pour les étudiants ayant les plus faibles ressources. La proportion de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses dépasse 38 %, taux en hausse annuelle de 1,6 point après 4 années de baisse. De nouvelles aides à destination des boursiers ont été créées au cours de l'année pour faire face au prolongement de la crise. Entre septembre 2020 et juin 2021, plus de 315 000 étudiants boursiers ont bénéficié de l'une d'elles : le ticket repas à 1 euro. Cette aide a été pérennisée comme un droit connexe aux BCS en juillet 2021.
En 2020-2021, 2,78 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif progresse à nouveau fortement (+ 2,1 %). Cela fait suite au taux de réussite exceptionnel au baccalauréat 2020, en lien avec les conditions de passation mises en place en raison du contexte de crise sanitaire. La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieurs. L'enseignement privé accueille 21,3 % des étudiants, soit 0,6 point de plus qu'en 2019.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2020 permet d'avoir une vision territoriale de l'offre de formation et de la phase d'admission de Parcoursup. Il se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans 2 fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître, selon leur profil, les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats. Cette 2ème édition est enrichie de nouveaux indicateurs : nombre moyen de vœux, taux d'attractivité des formations et « top 5 » des formations les plus demandées. Cette année, la plupart des indicateurs proposés ont été déclinés pour apprécier les enjeux d'égalité entre les femmes et les hommes.
En 2021, 641 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup. C'est 17 000 candidats de moins qu'en 2020, baisse qui s'explique par la dynamique démographique. Parmi eux, 96,6 % ont confirmé au moins un vœu dans une formation hors apprentissage, soit presque 2 points de moins que l'an dernier. Cette baisse est à imputer aux candidats de terminales professionnelles qui confirment plus souvent des vœux uniquement en apprentissage. Parallèlement, le nombre de formations proposées sur Parcoursup continue de progresser pour atteindre plus de 13 300 (+500 par rapport à 2020, hors formations en apprentissage). En moyenne, un candidat a confirmé 12,8 vœux ou sous-vœux, soit 2,6 de plus qu'en 2020. La composition des listes de vœux évolue peu : les licences représentent 33 % des listes de vœux et les BTS 30 %. La part de nombre de vœux en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT), qui se substituent aux DUT, de 10,4 %, est en retrait de 0,8 point par rapport à celle des DUT en 2020. Cette nouvelle formation est cependant plus souvent choisie par les terminales technologiques que les DUT en 2020 (57 % contre 55 %). Plus de la moitié (58 %) des candidats font des vœux dans une ou deux filières de formation. Plus de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence. Cette part est plus élevée pour les lycéens non boursiers (74 %) que pour les boursiers (66 %) ; elle progresse de 5 points par rapport à 2020, quel que soit le profil du lycéen.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 267 400 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2020, effectif en hausse de 1,1 % par rapport à la rentrée précédente. En lien avec la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations progresse de 3,3 %, hausse un peu plus élevée dans le secteur de la production (+3,9 %) que dans celui des services (+3,1%).
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 84 900 étudiants à la rentrée 2020, un effectif stable par rapport à 2019 (-0,2 %), en 1ère comme en 2nde année, en dépit de la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020. Ces effectifs restent quasiment stables quelle que soit la filière considérée : scientifique, économique ou littéraire. pendant la présence des femmes diminue (-1,1 %) dans ces formations, tout particulièrement en 1ère année de la filière scientifique.
En 2019-2020, 2,73 millions d'inscriptions ont été enregistrées dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. Leur nombre a progressé par rapport à l'année précédente (+ 1,6 %, soit + 43 300 étudiants). En cinq ans, à dispositif équivalent, l'enseignement supérieur a accueilli 234 700 étudiants supplémentaires (+ 1,8 % par an en moyenne). L'augmentation des effectifs par rapport à l'année 2018-2019 concerne toutes les formations à l'exception des classes préparatoires aux grandes écoles et des sections de technicien supérieur, dont les effectifs restent stables. Cette croissance se retrouve dans toutes les académies sauf en Martinique. L'enseignement privé forme 21 % des étudiants du supérieur. Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56 % sont des femmes et 11 % sont des étrangers en mobilité internationale.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage durant l'année universitaire 2018-2019. La proportion de stagiaires reste toujours plus importante dans les formations professionnalisantes (D.U.T., licences professionnelles, formations d'ingénieurs) et augmente avec le nombre d'années d'études. Les deux tiers des stages ont lieu dans la région d'études et seulement 10 % s'effectuent à l'étranger. Un peu moins de la moitié des stages (43 %) donne lieu à une rétribution.
Durant l'année universitaire 2019-2020, 718 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 37% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers au sein de ces formations est très variable selon les filières et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) et seulement 12 % dans les écoles de commerce. Si un quart des étudiants des académies de Paris et Versailles ont une bourse, cette part dépasse 45 % dans les DOM et dans cinq académies métropolitaines. Enfin, 5 % des boursiers sur critères sociaux sont de nationalité étrangère.
En 2019-2020, 2,73 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif continue de progresser (+1,6%). La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieur. L'enseignement privé accueille 20,6 % des étudiants, ce qui représente 0,4 point de plus par rapport à 2018.
En 2020, 658 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 98,3 % ont confirmé au moins un vœu, soit 2 points de plus que l'an dernier. Cette augmentation se traduit par 20 000 terminales supplémentaires ayant confirmé un vœu, dont la moitié en série professionnelle. L'autre moitié est partagée entre la série générale (+ 6 000) et la série technologique (+ 4 000). Cette hausse, alors que le nombre de lycéens en terminale est constant, est liée au nouvel enrichissement de l'offre de formation avec l'ajout de plus de 1 000 formations supplémentaires (hors apprentissage).
En moyenne, un candidat a confirmé 10,1 vœux ou sous-vœux, soit 1 vœu de plus qu'en 2019. L'ajout de nouvelles formations sur Parcoursup a eu peu d'impact sur la composition des listes de vœux des lycéens qui candidatent. Elle se compose à 34 % de vœux en licence, y compris licence avec accès santé, et 31 % en BTS. En revanche, elle conduit à une plus forte diversification des souhaits des candidats, qui sont près de 50% à s'intéresser à 3 filières différentes ou plus.
Près de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence, soit 3 points de plus qu'en 2019. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (72 %) que boursiers (61 %).
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette quatrième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
En 2018, la formation continue dans l'enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d'affaires de 480 millions d'euros et accueille 452000 stagiaires. La durée moyenne des formations dispensées dans ce cadre s'élève à 150 heures, dont 124 heures de nature pédagogique. Un tiers des stagiaires préparent des diplômes nationaux, principalement dans trois spécialités : « services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion ». Les diplômes nationaux représentent deux tiers des 103000 diplômes délivrés, au sein desquels quatre sur dix sont des licences ou masters professionnels.
À la rentrée 2019, les sections de technicien supérieur (STS) et assimilés accueillent plus de 262 000 étudiants. Après une forte hausse à la rentrée 2018, en lien avec le boom démographique de l'an 2000, le nombre de nouveaux entrants de ces formations diminue de 2,3 %.
En 2018-2019, 2,7 millions d'inscriptions ont été enregistrées dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Leur nombre a fortement augmenté par rapport à l'année précédente (+ 2,1 %, soit + 56 300 étudiants). Cette vive progression est en particulier due à l'afflux des bacheliers de 2018, lié au boom démographique de l'an 2000. En cinq ans, à dispositif équivalent, l'enseignement supérieur a accueilli 219 800 étudiants supplémentaires. L'augmentation des effectifs par rapport à l'année 2017-2018 concerne toutes les formations à l'exception des classes préparatoires aux grandes écoles (- 1,6 %). En 2018-2019, les effectifs augmentent par rapport à 2017 2018 dans toutes les académies sauf à Poitiers. Les femmes représentent 55 % des étudiants. L'enseignement privé rassemble 540 900 étudiants en 2018-2019, soit 20 % des effectifs du supérieur.
Durant l'année universitaire 2018-2019, 712 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 38 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers est très variable selon les formations et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers du MESRI dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) (55 %) et seulement 13 % dans les écoles de commerce.
En 2017, la formation continue dans l'enseignement supérieur public (universités, Cnam et écoles) a un chiffre d'affaires de 462 millions d'euros et accueille 451 000 stagiaires. La durée moyenne des formations qu'elle dispense s'élève à 159 heures, dont 130 heures de nature pédagogique. Entre 2012 et 2017, à dispositif constant, son chiffre d'affaires augmente de 21 %, et la durée moyenne de ses formations de 18 % (+ 15 % en centre), alors que le nombre de ses stagiaires, lui, reste stable. Par ailleurs, en 2017, les diplômes nationaux sont toujours les plus préparés en formation continue (35 %), et ce, dans les trois mêmes spécialités (« services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion »). Ils représentent 66 % des 107 000 diplômes délivrés, au sein desquels les licences professionnelles et les masters continuent d'occuper une large place et les DUT en gagnent au cours des cinq dernières années.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé ont effectué un stage lors de l'année universitaire 2017-2018. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (licences professionnelles, DUT, formations d'ingénieurs) et augmente en fin de cursus. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région de l'établissement d'études et 11 % sont effectués à l'étranger. Près de la moitié (46 %) des stages donnent lieu à une rémunération.
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en STS, IUT. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un BTS vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
En 2019, 651 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 96,3 % d'entre eux ont confirmé au moins un vœu. Malgré la baisse du nombre d'élèves de terminale à la rentrée 2018 (- 1,1 %), les lycéens, en particulier en séries technologiques et professionnelles, sont plus nombreux à confirmer un vœu cette année (+ 1,2 % en moyenne, + 4,4 % en série professionnelle, +3,7% en série technologique, - 0,2 % en série générale). En moyenne, un candidat a confirmé 9,0 vœux ou sous-voeux. Ce nombre moyen progresse depuis l'an dernier, notamment du fait de l'inclusion des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). En moyenne, la liste de vœux des lycéens qui candidatent se compose à 34 % de vœux en licence et à 31 % en BTS. Les formations sanitaires ou sociales ont été choisies par un candidat sur dix ; pour 13 % d'entre eux, c'est l'unique filière demandée. Les IFSI regroupent 97% des vœux de cette filière. Deux-tiers des candidats ont fait au moins un vœu hors de leur académie de baccalauréat, soit 3 points de plus qu'en 2018. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (68 %) que les lycéens boursiers (58 %).
En 2016, la formation continue génère un chiffre d’affaires de 449 millions d’euros pour l’enseignement supérieur public (universités, Cnam et écoles),soit une hausse annuelle de 2%. Un peu moins de 50 % proviennent des entreprises, y compris des organismes paritaires collecteurs agréés. Elle accueille environ 440 000 stagiaires (baisse de 5% en un an), les trois quarts en université, et délivre près de 100 000 diplômes, dont plus de 64 000 diplômes nationaux. La durée moyenne des formations s’élève à 154 heures, dont 129 heures de nature pédagogique et 25 heures de stage pratique. Un peu plus de la moitié des stagiaires se concentre dans les trois groupes de spécialités «Services aux personnes», «Sciences humaines et droit» et «Echange et gestion».
Durant l’année universitaire 2017-2018, 697 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI En moyenne, 37 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très variable. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) sont boursiers (55 %), à l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est proche de 40 % et de 30 % en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Le pourcentage de boursiers est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 19 % et 27 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
En 2017-2018, 2 680 400 inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Par rapport à la publication de l’année précédente, cela représente une augmentation de + 2,7% (+ 70 700 inscriptions) qui s’explique en partie par une évolution des dispositifs de collecte à l’oeuvre depuis 2016. À dispositif équivalent, entre les rentrées 2016 et 2017, la hausse du nombre d’inscriptions est de + 1,4% (+36200 inscriptions). Cette augmentation structurelle est majoritairement due à celle du nombre d’étudiants inscrits à l’université, en formations d’ingénieur ainsi qu’en écoles de commerce, gestion et comptabilité. Les instituts universitaires de technologie et les classes préparatoires aux grandes écoles contribuent dans une mesure moindre à cette hausse. En 2017-2018, à dispositif équivalent, les effectifs augmentent par rapport à 2016-2017 dans toutes les académies sauf à Reims, Rennes, Besançon, Caen et Rouen. L’enseignement privé représente près d’un étudiant sur 5.
En 2017-2018, 170 091 étudiants sont inscrits dans des formations longues en santé en France métropolitaine et DOM, en hausse de 1,5 % par rapport à la rentrée précédente. Un tiers de ces étudiants est inscrit en PACES, soit près de 57 800 inscrits, et 33 747 sont en 3e cycle des études médicales (hors diplômes d’études spécialisées complémentaires). Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en PACES en 2015-2016, le tiers réussira l’un des concours au bout d’un ou deux ans (redoublement), dont 12,0 % au bout d’un an seulement ; 20,3 % se dirigeront vers la médecine, 7,8 % en pharmacie, 3,0 % en odontologie et 2,5 % en maïeutique. L’année 2017 introduit la réforme du 3e cycle des études médicales. L’année précédente, les DES (diplôme d’études spécialisées) d’ophtalmologie et de cardiologie faisaient partie des dix DES avec le plus d’étudiants. En 2017, les nouveaux DES de médecine d’urgence ainsi que celui de gériatrie font partie des dix DES avec le plus d’inscrits. 811 étudiants étrangers sont inscrits en DFMS ou DFMSA, diplômes leur permettant d’acquérir un complément de spécialisation.
Sur l’ensemble des bacheliers 2018 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 95 % ont reçu au moins une proposition d’admission toute phase confondue. Parmi eux, près de 8 sur 10 accepteront l’une d’entre elles durant l’une des phases de la procédure. Plus de 9 propositions acceptées sur 10 l’ont été pendant la phase principale. 71% des candidats de la série générale et environ la moitié des candidats de séries technologique (50 %) ou professionnelle (45 %) reçoivent une proposition dès le premier jour. Le délai d’attente moyen est de 8 jours avant de recevoir la première d’entre elles. Parmi l’ensemble des filières de formation, la licence représente 41 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers généraux, cette part atteint 51 %, suivie par les formations en CPGE et en PACES avec 12 %. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, les formations en BTS dominent avec respectivement 45 % et 76 % des propositions acceptées. On note une hausse de 8 points des acceptations d’un BTS par les bacheliers professionnels par rapport à 2017 (69 % acceptaient un BTS).
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage lors de l’année universitaire 2016-2017. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, le nombre total d’étudiants à la rentrée 2017 augmenterait de 1,4 % sur l’ensemble des formations et des cycles de l’enseignement supérieur, soit + 36 000 étudiants environ. A la rentrée 2018, marquée par le boom démographique de l’an 2000, le nombre total d’étudiants devrait encore s’accroître de 65 000. En particulier, les flux d’entrée en première année dans les quatre principales filières (université y compris instituts universitaires de technologie, sections de techniciens supérieurs et classes préparatoires aux grandes écoles), devraient augmenter de 28 000 environ. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongent, l’enseignement supérieur pourrait rassembler, en 2021, 2,8 millions d’étudiants et, en 2026, 2,9 millions d’étudiants, soit respectivement 216 000 et 327 000 étudiants de plus qu’en 2016.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux.
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer ont atteint 2 609 700 en 2016-2017. Leur nombre a fortement progressé par rapport à l’année précédente (+ 2,3 %, soit 58 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 1,8 % sur un an (+ 44 800 inscriptions). En 5 ans, l’enseignement supérieur a accueilli 225 000 étudiants supplémentaires. L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur ainsi que les écoles de commerce, gestion et comptabilité. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) et les classes préparatoires aux grandes écoles enregistrent une légère hausse de leurs effectifs. En 2016-2017, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf à Aix-Marseille, en Martinique et en Guadeloupe. L’enseignement privé rassemble 18,2 % des étudiants.
Le recours au stage est largement répandu dans l’enseignement supérieur. Il concerne 79 % des diplômés en 2010 interrogés en 2013 dans le cadre de l’enquête Génération du Céreq.
La proportion de stagiaires est la plus élevée parmi les sortants de niveau bac + 5 (87 %), suivie de celle relative aux formations de niveau bac + 2 (79 %). Elle est plus faible pour les sortants de niveau bac + 3 ou 4 (65 %). Le nombre et la durée des stages dépendent fortement de la formation. En particulier, pour 78 % des sortants de niveau bac + 5, le dernier stage réalisé est d’une durée d’au moins 4 mois, contre 42 % pour le niveau bac + 3 ou 4 et 9 % pour le niveau bac + 2.
Si la candidature spontanée reste le mode d’accès au stage le plus utilisé quel que soit le niveau de formation, la mobilisation des relations sociales est plus fréquente dans les formations courtes de niveau bac + 2, tandis que les étudiants de niveau bac + 5 s’appuient plus souvent sur leur établissement de formation. Le stage est d’autant plus long, formateur et gratifié que le niveau de formation est élevé.
A niveau de formation comparable, l’insertion professionnelle peut être reliée au type de stage réalisé.
Durant l’année universitaire 2016-2017, 691 200 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI En moyenne, 38% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très varable. À l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est de 40 %. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) sont boursiers (54 %). Le pourcentage de boursiers en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) s’élève à 29 %. Il est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 20 % et 26 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries. La majorité des étudiants suit une formation correspondant à la filière demandée en premier voeu sur la plateforme Admission Post-Bac. Les proportions sont de 55% en IUT, 62 % en STS, 70 % en CPGE et 77 % en licence. La satisfaction vis-à-vis des formations suivies s’améliore par rapport à celle des bacheliers 2008, particulièrement pour les étudiants en licence. De même, les perspectives d’études longues progressent : 54 % des bacheliers 2014 envisagent d’atteindre au moins un bac + 5, contre 48 % six ans plus tôt.
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreuses : 2 551 100 à la rentrée 2015. Leur nombre a particulièrement progressé entre les rentrées 2014 et 2015 (+ 3,2 %, soit 79 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 2,5 % sur un an (+ 61 000 inscriptions). L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur, les écoles de commerce, gestion et comptabilité ainsi que dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables. A la rentrée 2015, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf la Corse. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six.
Un peu plus d’un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l’année universitaire 2014-2015. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et 10 % à l’étranger. Enfin, près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
En 2015-2016, le nombre d'étudiants inscrits dans une formation d'ingénieur (hors formations d'ingénieur en partenariat) s'élève à 146 447. La hausse des effectifs par rapport à 2014-2015 atteint +4,0 %. Elle est particulièrement marquée dans les écoles privées (+6,2 %).
Sept étudiants sur dix sont formés dans des établissements publics, soit dépendant du M.E.N.E.S.R. ( 82 000 étudiants) soit sous tutelle d'autres ministères (20 000 étudiants).
Les écoles privées accueillent trois étudiants sur dix (44 000 étudiants).
En 2012-2013, dans la zone O.C.D.E., près de 3 millions d’étudiants sont scolarisés en dehors de leur pays d’origine. La mobilité internationale est estimée pour la première fois pour l’ensemble des pays de cette zone. La France est le quatrième pays d’accueil, avec 230 000 étudiants étrangers mobiles accueillis, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Les étudiants chinois représentent un quart des étudiants mobiles accueillis dans l’O.C.D.E., et l’ensemble des étudiants asiatiques en représentent la moitié.
La France se distingue par une forte proportion d’étudiants mobiles originaires d’Afrique (41 %).
La part d’étudiants mobiles augmente avec le niveau d’études, passant de 5 % dans les formations courtes à un quart en doctorat.
En France, cette part est de 40 % en doctorat.
Réciproquement, près de 72 000 étudiants français sont scolarisés dans un autre pays de l’O.C.D.E., dont 65 % dans un pays limitrophe. La France est le cinquième pays en termes de mobilité de ses étudiants, derrière la Chine, l’Inde, l’Allemagne et la Corée du Sud.
Différents parcours permettent aux étudiants de se former en économie ou en gestion. Dès l’obtention du baccalauréat ou après deux années de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), ils peuvent intégrer un cursus à l’université, un IUT ou une école de commerce.
L’université, sur laquelle se concentre cette étude, propose des formations dans les filières des sciences de gestion, sciences économiques, administration économique et sociale (AES) et pluri sciences éco-gestion.
Cette variété renvoie à des contenus de formation et des débouchés différents. Pour ces différentes filières, la principale voie d’accès est toujours le bac ES.
Toutefois, généraliste et pluridisciplinaire, l’AES accueille une grande diversité de profils, et notamment des bacheliers technologiques et professionnels, tandis que la voie sciences économiques, à contenu théorique, attire les bacheliers S.
Au final, selon la filière, entre 30 % et 50 % des étudiants obtiennent leur licence en 3 ou 4 ans. Près du tiers des étudiants diplômés de licence poursuit en master. Selon la filière, de 46 % à 61 % d'étudiants de master sont diplômés en 2 ans.
Cette note présente les principaux résultats de l’enquête sur les stages dans l’enseignement supérieur effectuée en 2015 et portant sur l’année universitaire 2013-2014. Elle concerne les étudiants en formation initiale, hors apprentissage et contrat de professionnalisation. Les trois premières éditions de l’enquête portaient uniquement sur les inscrits en université en cursus licence et master, en formations d’ingénieurs et en instituts universitaires de technologie. A partir de 2014, le champ a été élargi aux universités de technologie, aux formations d’ingénieurs rattachées aux universités, à Paris-Dauphine ainsi qu’aux instituts d’études politiques.
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outremer n’ont jamais été aussi nombreux : 2 470 700 à la rentrée 2014. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,6 % en un an, soit plus de 38 400 étudiants supplémentaires), en particulier à l’université (+ 2,1 % en un an).
En cinq ans, l’enseignement supérieur a accueilli plus de 150 000 nouveaux étudiants (+ 7 %). L’augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles d’ingénieur.
En revanche, les effectifs des écoles de commerce reconnues à diplôme visé se stabilisent après des années de forte augmentation.
Les effectifs en CPGE progressent modérément (+ 0,8 %). Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables.
A la rentrée 2014, toutes les académies sauf deux gagnent des étudiants. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six. Les femmes demeurent majoritaires parmi les étudiants. Les étudiants étrangers représentent un étudiant sur huit.
La formation continue dans les universités accueille plus de 300 000 stagiaires en 2012, soit 21 % de plus qu’en 2001. Les salariés et les demandeurs d’emploi représentent une part de plus en plus grande des inscrits. La part des formations diplômantes s’est renforcée sur tout le territoire, grâce notamment au succès rencontré par la licence professionnelle en formation continue.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2013, 59 % des bacheliers entrés dans l’enseignement supérieur en 2008 sont titulaires d’un diplôme. Parallèlement, 24 % poursuivent des études sans être encore diplômés, du fait du cursus choisi ou d’un retard dans leur parcours. Enfin, 17 % ne sont pas diplômés et sont sortis de l’enseignement supérieur.
La moitié des bacheliers entrés en première année de licence ont obtenu leur diplôme. Si seuls trois étudiants sur dix entrés en PCEM ou PCEP sont inscrits en deuxième cycle, les réorientations réussies sont nombreuses dans les filières courtes, plus de la moitié des inscrits enIUT et 22 % des inscrits de S.T.S. ont obtenu un diplôme de niveau bac + 3. Après être entrés en CPGE, 84 % des étudiants sont inscrits dans une école de niveau bac + 5 ou en master. Parmi les bacheliers entrés dans des formations paramédicales et sociales ou des préparations à celles-ci, 45 % ont obtenu un diplôme. Seuls 10 % des étudiants entrés dans des écoles post-bac sont sortis sans diplôme.
L’atlas régional des effectifs étudiants présente une approche territorialisée des formations de l’enseignement supérieur français.
Organisé par région, il propose une vision à la fois synthétique et précise des territoires de l’enseignement supérieur : ses représentations cartographiques permettent une vision claire et globale de la répartition des effectifs et ses tableaux donnent le détail de ces effectifs par agglomération et commune selon les types de formation.
Fin 2013, les centres de formation d’apprentis accueillent 424 350 apprentis, soit une baisse de 3,1 % par rapport à 2012. La baisse s’accentue dans l’enseignement secondaire (- 5,4 %), tandis que la croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur ralentit (+ 2 %). Cette diminution résulte d’une baisse brutale de 14 700 entrées en apprentissage (- 6,5 %), en particulier à l’issue de la classe de troisième, alors que les effectifs sortant de cette classe progressaient de 0,2 %.
Les formations préparant à un CAP subissent la moitié de cette réduction des entrées, celles à un BTS, un quart, et celles à un baccalauréat professionnel 16 %. Parmi les académies à forte tradition d’apprentissage, seule celle de Nantes résiste avec la baisse des entrées la plus faible, tandis que l’académie de La Réunion se distingue par une hausse.
En 2012, les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles, Conservatoire national des arts et métiers) ont réalisé un chiffre d’affaires de 405 millions d’euros au titre de la formation continue pour un public croissant de 481 000 stagiaires.
En revanche, le nombre total d’heures suivies par ces stagiaires est en légère baisse : 68 millions (- 1 million) dont 55 millions uniquement en heures pédagogiques hors stage pratique. La durée moyenne des formations est en baisse par rapport à 2011 : 142 heures (- 6 heures) en incluant les heures passées en stage ; elle est de 115 heures (- 5 heures) pour les seules heures de face-à-face pédagogique. Au total, près de 83 000 diplômes ont été délivrés par la formation continue, dont 63 % de diplômes nationaux.
Pour les universités, 71 % des recettes sont d’origine privée, dont 68 % abondées par les entreprises (avec les OPCA, organismes paritaires collecteurs agréés) qui restent ainsi le premier contributeur de la formation continue. La part des fonds publics ne représente que 21 % des ressources dont plus de la moitié provient des régions. Plus d’un tiers des stagiaires en université sont salariés. Par ailleurs, plus de la moitié des inscrits préparent un diplôme.
32% des 990 000 étudiants inscrits en formation initiale en licence, master, formations d’ingénieurs et instituts universitaires de technologie (hors formations des enseignants, instituts d’études politiques et universités de technologie) dans les universités françaises ont suivi un stage en 2011-2012.
Cette proportion est stable par rapport à l’année précédente. Elle augmente à mesure que l’on progresse dans les cursus. Les stages sont courants dans les formations professionnalisantes et se développent dans les formations générales, notamment en deuxième et en troisième années de licence générale.
Si la grande majorité des stages se déroulent dans la région de l’université, près d’un sur dix a lieu à l’étranger. 63 % des stages durent deux mois ou plus. La moitié des stages sont gratifiés. Parmi eux, un étudiant sur cinq reçoit une gratification se situant au dessus de 600 euros mensuels.
L’atlas régional des effectifs étudiants présente une approche territorialisée des formations de l’enseignement supérieur français.
Organisé par région, il propose une vision à la fois synthétique et précise des territoires de l’enseignement supérieur : ses représentations cartographiques permettent une vision claire et globale de la répartition des effectifs et ses tableaux donnent le détail de ces effectifs par agglomération et commune selon les types de formation.
Parmi les bacheliers 2008 qui ont poursuivi des études supérieures en France métropolitaine, 68 % sont encore dans l’enseignement supérieur la quatrième année après le baccalauréat, dont 30 % avec déjà un diplôme du supérieur. 32 % ne sont plus dans l’enseignement supérieur, dont 14 % en sont sortis sans diplôme. Au total, près de la moitié des bacheliers 2008 entrés dans l’enseignement supérieur avaient déjà obtenu un diplôme du supérieur au bout de trois ans. 35 % des inscrits en première année de licence en 2008 ont obtenu une licence au bout de trois ans et 28 % sont en master. Dans les fi lières courtes, 7 étudiants d’IUT sur 10 obtiennent leur diplôme au bout de deux ans, et 6 étudiants de STS sur 10. La quatrième année, plus de 7 étudiants de CPGE sur 10 sont inscrits dans une école de niveau bac + 5, les élèves des classes littéraires se tournant davantage vers l’université. La part des poursuites dans des écoles post-bac et des formations paramédicales est en forte hausse depuis dix ans.
Au 31 décembre 2011, les centres de formation d’apprentis accueillent 436 300 apprentis, soit une hausse de 2,4 % par rapport à 2010. Cette évolution est la résultante de deux mouvements contraires : la baisse des effectifs d'apprentis dans le secondaire et l’essor de ceux dans le supérieur. Ceci a pour conséquence de modifier le public concerné avec une augmentation de l’âge moyen des apprentis et une hausse de la part des filles, les formations du supérieur étant plus tournées vers les spécialités des services, plus féminisées. L'autre conséquence concerne l'Île-de-France avec une augmentation de 4,8 % des effectifs.
À la rentrée 2011, les instituts catholiques accueillent 26 400 étudiants inscrits dans des formations canoniques ou de type universitaire. Plus de huit étudiants sur dix inscrits dans ces établissements préparent un diplôme de type universitaire, les autres suivant une formation canonique.
Les écoles d’ingénieurs préparent à un large éventail de formations (diplôme d’ingénieur, master, doctorat...). Réparties sur l’ensemble du territoire, elles rassemblent 166 000 élèves, dont 130 000 préparent un diplôme d’ingénieur habilité par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Leurs effectifs ont doublé en vingt ans.
En 2010, la France compte 315 500 chercheurs ou ingénieurs de recherche : 82 000 sont des femmes, 233 500 des hommes. Le nombre de chercheurs femmes progresse depuis 2007, mais moins fortement que celui des hommes. Les chercheures sont plus nombreuses dans les administrations que dans les entreprises. Ce n’est pas le cas des chercheurs hommes.
L'évolution des orientations prises par les bacheliers S se caractérise principalement par une dispersion croissante de leurs choix : en 2008, seuls 21 % s'inscrivent en licence, alors que c'était le cas de 35 % d'entre eux il y a dix ans. Cette baisse n'affecte cependant que les licences de sciences, et plus généralement les bacheliers S se dirigent de moins en moins vers les formations scientifi ques traditionnelles. Dans le même temps, ils vont de plus en plus souvent en médecine (ou pharmacie) ou dans les écoles recrutant après le baccalauréat dans des domaines très variés. Ces évolutions concernent tous les lauréats de la série S, quelle que soit leur spécialité ou leur mention. Trois ans plus tard, les bacheliers S sont plus nombreux en licence, en particulier de sciences, où ils poursuivent leurs études après être passés par un IUT , une classe préparatoire ou un premier cycle d'études médicales. Mais 36 % se retrouvent dans des écoles, d'ingénieurs ou paramédicales principalement.
La réforme de la voie professionnelle augmente considérablement les effectifs de bacheliers professionnels. Bien que ce baccalauréat ait d’abord vocation à préparer les jeunes à une insertion professionnelle immédiate, leur nombre dans l’enseignement supérieur progresse également, aussi bien sous statut scolaire que par alternance. 42 % des lauréats poursuivent leurs études à l’issue du baccalauréat . Ils s’inscrivent très majoritairement en sections de techniciens supérieurs, où ils obtiennent des résultats mitigés : près de la moitié d’entre eux obtiennent leur diplôme. Lorsqu’ils rejoignent les formations générales à l’Université, ils sont très peu nombreux à y obtenir leur licence. Un quart d’entre eux ont arrêté leurs études un an après leur inscription en première année de licence.
Un étudiant sur quinze, en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, suit une formation artistique, culturelle ou de communication, soit 155 000 étudiants en 2009. Ils sont principalement inscrits dans les formations artistiques ou culturelles (113 000). Très variées, ces formations sont fortement féminisées, plus souvent proposées dans un établissement d’enseignement privé que l’ensemble de l’enseignement supérieur et fortement concentrées à Paris . Le poids de l’université dans ce secteur a diminué en dix ans. Les cursus licence et doctorat sont davantage représentés que dans les autres formations universitaires. En plein essor, les formations de communication sont essentiellement universitaires (79,6 %) et elles sont très fortement féminisées.
Les écoles d'ingénieurs préparent à un large éventail de formations (diplôme d'ingénieur, master, mastère spécialisé, doctorat...). Elles rassemblent 150 000 élèves , dont 119 200 préparent un diplôme d'ingénieur habilité parle ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche après avis ou décision de la Commission des titres d'ingénieur (CTI). 60 % des futurs ingénieurs sont formés par des écoles sous tutelle du MESR. Le diplôme d'ingénieur fait suite à cinq années d'études après le baccalauréat mais les parcours pour l'obtenir sont diversifiés. La durée des formations dans les écoles varie de trois à cinq ans en fonction du niveau d'entrée de l'étudiant. Si la voie d'intégration des écoles d'ingénieurs la plus fréquente reste celle des classes préparatoires aux grandes écoles, les admissions sur titre s'effectuent à tous les niveaux. 70 % des élèves inscrits en première année d'école post baccalauréat sont des bacheliers de l'année, essentiellement des bacheliers scientifiques. Bien que les filles restent minoritaires, leur part ne cesse de progresser et domine dans les formations de l'agriculture et des sciences appliquées. Plus de 28 000 diplômes ont été décernés en 2009.
En vingt ans, les effectifs des écoles d'ingénieurs ont plus que doublé. De 52 000 à la rentrée 1988, 108 000 élèves sont inscrits dans une formation d'ingénieurs en 2008. La croissance des effectifs a concerné toutes les académies, néanmoins la hausse n'a pas été de même ampleur partout. Pendant la même période, les effectifs féminins ont triplé. En 2008, les femmes représentent 27 % des inscrits en formation d'ingénieurs. La progression du nombre d'étudiants étrangers y est supérieure à celle des étudiants français (ils représentent 57 % de la croissance totale des effectifs entre 2003 et 2008). Les élèves de nationalité étrangère sont plus souvent présents dans ces écoles que dans l'ensemble de l'enseignement supérieur (13,4 % contre 11,9 % en 2008). Les élèves-ingénieurs restent très largement originaires de milieux de cadres et professions intellectuelles supérieures (55 % d'entre eux en sont issus). Inversement, les enfants d'ouvriers ou d'employés sont peu présents dans ces formations (16 %).
À la rentrée 2009, les instituts catholiques d'Angers, de Lille, de Lyon, de Paris et de Toulouse accueillent 24 230 étudiants. L'augmentation marquée des effectifs (+ 14 % par rapport à 2008, soit 2 900 étudiants de plus) s'explique essentiellement par celle du nombre d'étudiants inscrits dans les formations de type universitaire (+ 18 %). Plus de huit étudiants sur dix inscrits dans ces établissements préparent un diplôme de type universitaire (licence LMD, master LMD...), les autres suivent une formation canonique (1). Ce sont les disciplines de sciences humaines et sociales qui attirent le plus les étudiants, en particulier en master. Les femmes sont majoritaires dans les instituts catholiques : elles représentent 66 % des étudiants et leur effectif a augmenté de 16 % en 2009. Les étudiants étrangers qui y sont accueillis (9 % de l'ensemble des étudiants) sont moins nombreux qu'en 2008.
Cet atlas 2009-2010 présente les effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d’information et enquêtes du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la vie associative, des ministères en charge de l’Agriculture, de la Pêche, de la Santé et des Sports. L’unité géographique utilisée dans cet ouvrage est l’unité urbaine, que l’on peut assimiler à l’agglomération ; pour l’Île-de-France et les Collectivités d’outre-mer, l’unité géographique retenue est la commune.
Au 31 décembre 2009, 424 750 jeunes préparent un diplôme en apprentissage, soit une baisse de 0,7 % par rapport à la rentrée précédente. En 2008, la croissance des effectifs avait déjà ralenti (+ 0,6 %), après plusieurs années de développement rapide. Cette contraction résulte à la fois d’un contexte économique défavorable qui pénalise l’alternance dans son ensemble et de la réforme du baccalauréat professionnel. Seules les formations de niveau bac + 4 et plus restent très dynamiques, avec des taux de croissance supérieurs à 10 % par an. Sur ces deux années, les spécialités du bâtiment, du bois et de la mécanique perdent le plus d’apprentis, tandis que celles de l’agriculture et de l’alimentation ne sont pas affectées par ces conditions difficiles. Les évolutions régionales sont également contrastées : les effectifs baissent dans la moitié des académies. Enfin, la réussite des apprentis aux principaux examens varie de 90 % au baccalauréat professionnel à 70 % en BTS à la session 2009.
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départementsd’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreux : 2 316 000 à la rentrée 2009. Leur nombre a très fortement progressé (+ 3,7 %), soit la plus forte hausse depuis 1993.
Les premières inscriptions à l’université augmentent davantage que les bacheliers de l’année. La hausse des effectifs étudiants concerne presque toutes les formations, sauf les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Elle est particulièrement nette pour les écoles de commerce reconnues à diplôme visé.
L’enseignement privé se renforce et les femmes sont plus souvent diplômées de l’enseignement supérieur que les hommes. Toutes les académies gagnent des étudiants, sauf celle de Dijon qui conserve son niveau de 2008. Le nombre d’étudiants étrangers (+ 4,8 %) progresse davantage que celui des étudiants français (+ 3,5 %) : ils représentent 12,0 % des étudiants. Les Chinois progressent toujours très rapidement et constituent le deuxième contingent d’étudiants étrangers, après les Marocains.
À la rentrée 2010, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs d'étudiants augmenteraient de 1,4 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Pour la rentrée 2010, on constate une poursuite d'études en hausse en santé et en droit, une diminution des inscriptions en première année à l'université, mais, tous cursus confondus, une hausse d'effectifs à l'université (hors IUT). À l'horizon 2019, on prévoit 20 000 entrées supplémentaires dans les quatre principales filières : universités, STS, CPGE, formations d'ingénieurs non universitaires. En encadré : principales hypothèses retenues pour les prévisions.
Cet atlas 2010 présente les effectifs d’étudiants inscrits en 2008-2009 dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d’information et enquêtes du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de l’Éducation nationale, des ministères en charge de l’Agriculture, de la Pêche, de la Santé et des Sports. L’unité géographique utilisée dans cet ouvrage est l’unité urbaine, que l’on peut assimiler à l’agglomération ; pour l’Île-de-France et les Collectivités d’outre-mer, l’unité géographique retenue est la commune.
En 2007, les établissements supérieurs publics ont réalisé un chiffre d'affaires de 323 millions d'euros au titre de la formation continue pour un public de 454 000 stagiaires, dont 77 % dans les universités. Le nombre de stagiaires sous contrat de professionnalisation a doublé depuis 2005. Les formations courtes sont en hausse (diplômes d'université), de même que les masters professionnels et les licences professionnelles. L'enseignement à distance, dont 16 % au CNAM, ne bénéficie qu'à une minorité de stagiaires. En encadrés : sources, champ et définitions.
En 2008, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur est demeuré à son niveau de 2007, mettant ainsi fin à deux années de diminution. Cette diminution affecte surtout les universités, alors que les écoles d'ingénieurs et les écoles de commerce reconnues à diplôme visé demeurent particulièrement attractives. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions aux évolutions entre 2007 et 2008, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2008-2009, le poids des différentes filières du supérieur. Six graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, l'évolution des enseignements privé et public depuis 1998, la part des filles dans les différentes formations, la part des étudiants à l'université par académie, la proportion d'étrangers et leur répartition par continent d'origine.
Cet atlas présente les effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d’information et enquêtes du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de l’éducation nationale, du ministère de l’Agriculture et de la Pêche et du ministère de la Santé et des Sports.
Plus de trois bacheliers sur quatre s'inscrivent dans l'enseignement supérieur dès l'obtention de leur diplôme. Les bacheliers généraux continuent presque tous dans l'enseignement supérieur long ; les bacheliers S se dirigent vers les classes préparatoires aux grandes écoles ou les études médicales. Les bacheliers technologiques sont principalement attirés par les formations courtes (IUT et STS). Seuls 22 % des bacheliers professionnels accèdent à l'enseignement supérieur, principalement les sections de techniciens supérieurs, mais aussi le 1er cycle universitaire. En encadré : définitions de la double inscription et des taux de poursuite des bacheliers d'une académie.
En 2006, 429 000 stagiaires ont suivi un stage de formation continue dans un établissement d'enseignement supérieur public, dont 81% dans les universités. Les employeurs sont les principaux financeurs de la formation continue auprès des universités. On constate une forte augmentation des inscrits en formations courtes ; la préférence se confirme pour les diplômes nationaux, dont plus d'un tiers sont de niveau 2 (licences professionnelles) et près d'un tiers de niveau 1 (masters professionnels). En encadrés : sources, champ et définitions ; zoom sur l'activité propre des IUT en formation continue.
En 2006, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur a diminué de 1,1 %. La diminution affecte surtout les universités et les IUFM, alors que les écoles de commerce reconnues à diplôme visé et les classes préparatoires aux grandes écoles continuent de progresser. Six tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions à la baisse entre 2006 et 2007, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, le poids des différentes filières du supérieur, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2007-2008, la répartition des étudiants français selon la PCS du chef de famille ; quatre graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, la part des filles dans les différentes formations, la proportion d'étrangers, la part des étudiants à l'université par académie.
En 2007-2008, 1 368 539 étudiants sont inscrits dans les universités publiques françaises dont 62,3 % en cursus licence, 32,8 % en cursus master et 4,9 % en cursus doctorat. Les effectifs diminuent globalement et sur l'ensemble du territoire, à l'exception des académies de Corse et des Antilles-Guyane, et notamment dans les filières générales et augmentent au sein des formations de santé, dans les IUT. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de nouveaux bacheliers entrant à l'université est inférieur au taux d'évolution des bacheliers. La part des filles, déjà majoritaire parmi la totalité des inscrits, augmente dans tous les cursus mais reste cependant minoritaire dans le cursus doctorat. Le nombre total d'étudiants étrangers diminue, mais ils sont plus nombreux en cursus master et surtout en cursus doctorat où ils représentent 38,9 % des effectifs totaux. Les étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat représentent 78 % des étudiants étrangers. En encadré : source et définitions.
Cet atlas présente les effectifs d'étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l'enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d'information et enquêtes du ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, du ministère de l'Agriculture et de la pêche et du ministère de la Santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative.
Un panel de 17 830 élèves entrés en 6ème en 1995 a été mis en place par le ministère de l'Education nationale pour étudier leur situation scolaire au début de chaque année. 98 % des élèves qui se sont orientés en classe préparatoire sont parvenus au baccalauréat en 2002 et 2003. Près de la moitié des bacheliers qui ont eu une mention bien ou très bien vont en classe préparatoire. Les orientations des bacheliers généraux varient selon leur origine sociale : 46 % vont en 1er cycle universitaire, 35 % vont en CPGE, les autres en IUT ou STS ou autres formations. Quatre ans plus tard, près des trois quarts des élèves inscrits en CPGE ont rejoint une grande école. Indication des sources en encadré.
En 2006-2007, 1 404 100 étudiants sont inscrits dans les 81 universités publiquesfrançaises et les deux centres universitaires de formation et de recherche. Les inscriptions de nouveaux bacheliers diminuent (moins 2,4 % en cursus licence) mais les effectifs en cursus master et doctorat restent stables. Les formations de santé rencontrent pour la cinquième année consécutive une forte augmentation, mais les effectifs de STAPS diminuent à nouveau. Les étudiants du cursus licence représentent 62,9 % de l'ensemble, ceux du cursus master 32,2 % et ceux du cursus doctorat 4,9 %. Quatre tableaux donnent la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et l'évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants étrangers et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition selon le cursus LMD des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution du nombre d'étudiants étrangers non-bacheliers entre 2005 et 2006. En encadrés : source et définitions ; pour en savoir plus.
En 2006, dans l'enseignement supérieur, 1842 diplômes ont été octroyés dans leur totalité au titre de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2006, la validation des acquis dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2006, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2006, évolution de 2002 à 2006 (répartition entre VAE et diplômes complets), répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadrés : source ; les dispositifs de validation des acquis.
En 2004, la formation continue dans l'enseignement supérieur accueille 427 000 stagiaires, dont une part toujours plus grande de demandeurs d'emploi et d'individuels payants. L'enquête a porté sur l'ensemble des établissements publics sous tutelle du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Huit tableaux donnent l'évolution de la formation continue dans l'enseignement supérieur entre 2002 et 2004, la répartition des stagiaires par type de statut, les diplômes délivrés en formation continue, les publics de particuliers inscrits aux conférences inter-âges, les vingt premières universités qui proposent des formations à distance, la répartition des stagiaires selon les spécialités de formation en 2002-2004 dans les universités (y compris IUT et INP), la répartition des recettes de la formation continue dans les universités et INP, écoles et CNAM (en %). En graphiques : répartition des stagiaires selon le type de formations dans les universités, évolution de la durée de formation par statut des stagiaires des universités entre 2002 et 2004. En encadré : le champ de l'enquête.
D'après les premières estimations, le nombre d'étudiants inscrits à la rentrée 2006 dans les principales formations de l'enseignement supérieur (universités hors IUT, IUT, CPGE, STS), augmenterait de 0,1 %. Cinq tableaux mettent en lumière l'évolution des effectifs et les flux d'entrée en première année pour les années 1990-91, 1995-96, 2000-2001, 2005-2006 et 2006-2007, l'évolution des nouveaux bacheliers de 1990 à 2006, les effectifs inscrits en 2006 dans les universités et établissements assimilés (hors IUT) et, par académie, l'évolution des inscriptions en première année, entre 2005-2006 et 2006-2007. En encadré : définitions, sources et méthode d'estimation des effectifs.
En 2005, dans l'enseignement supérieur, la validation des acquis de l'expérience (VAE) confirme sa progression avec une hausse de 21,3 % de validations délivrées. Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2005, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2005, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2005, répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadrés : source ; les dispositifs de validation des acquis.
Cet atlas présente les effectifs d'étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l'enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d'information et enquêtes du ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, du ministère de l'Agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales et du ministère de la Famille et de la protection sociale.
En 2005-2006, 1 426 500 étudiants sont inscrits dans les 83 universités françaises. Le nombre d'étudiants se stabilise pour la deuxième année consécutive, après une augmentation de 2,4 % en 2003-2004. Les formations de santé rencontrent pour la troisième année consécutive une forte augmentation. Les étudiants du cursus licence représentent 63,4 % de l'ensemble, ceux du cursus master 31,8 % et ceux du cursus doctorat 4,8 %. Quatre tableaux font la lumière sur : la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants de nationalité étrangère et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition par cycle des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution de la répartition des nouveaux bacheliers entrant à l'université selon la discipline choisie : écart par rapport à 2004. En encadrés : source et définitions, pour en savoir plus.
Depuis sa mise en place à la rentrée 2000, la licence professionnelle a connu un vif essor, tant en termes d'effectifs des étudiants qu'en termes de diversification et de répartition géographique des diplômes proposés. Le nombre de formations ouvertes a augmenté en moyenne de 55 % par an. Ainsi en 2004-2005, un millier de licences professionnelles sont proposées à 26 900 étudiants. Cinq tableaux, un graphique et une carte mettent en lumière : le nombre de licences professionnelles proposées (France entière) de 2000-2001 à 2004-2005, le nombre d'étudiants en licence et proportion de licences professionnelles parmi les étudiants en licence, la répartition des étudiants en licence professionnelle par domaine de formation (2004-2005), la répartition par académie de l'ensemble des étudiants de licence professionnelle, la caractérisation des étudiants par domaine de formation, l'impact "toutes choses étant égales par ailleurs" des caractéristiques des étudiants 2003-2004 de licence professionnelle sur la réussite au diplôme en un an, résultats à la session 2003-2004 et poursuite des licences professionnelles par domaine de formation. En encadré : source.
Cet atlas 2004-2005 présente les effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d’information et enquêtes du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, des ministères en charge de l’Agriculture, de la Pêche, de la Santé et des Sports. L’unité géographique utilisée dans cet ouvrage est l’unité urbaine, que l’on peut assimiler à l’agglomération ; pour l’Île-de-France et les Collectivités d’outre-mer, l’unité géographique retenue est la commune.
En 2004, on observe une forte hausse des diplômes octroyés par rapport à 2003. Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2004, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2004, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2004, répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi en 2004, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadré : les dispositifs de validation des acquis.
En 2003, 17 710 personnes ont bénéficié d'une procédure de validation de leurs acquis. Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2003, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2003, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2003, répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi en 2003, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadré : les dispositifs de validation des acquis.
En 2002, 325 000 stagiaires ont été formés en formation continue dans l'enseignement supérieur. L'enquête a porté sur l'ensemble des établissements publics sous tutelle du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Huit tableaux donnent l'évolution de la formation continue dans l'enseignement supérieur entre 2001 et 2002, l'évolution du nombre de stagiaires par université, leur répartition, en 2002, selon leur statut (salariés, demandeurs d'emploi ou particuliers), la répartition des types de diplômes délivrés ; selon les régions : le nombre de stagiaires, heures-stagiaires en formations à distance, la part des fonds régionaux dans le chiffre d'affaires de la formation continue universitaire ; les universités, grands établissements et écoles publiques d'ingénieurs sont classés selon leur chiffre d'affaires. Quatre graphiques illustrent la répartition des stagiaires selon le type de formation, la part des stagiaires inscrits dans des formations diplômantes selon les régions, l'évolution entre 2001 et 2002 de la durée moyenne des formations, la part des différentes sources de financement. En encadré : le champ de l'enquête.
Cet atlas 2003-2004 présente les effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d’information et enquêtes du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, des ministères en charge de l’Agriculture, de la Pêche, de la Santé et des Sports. L’unité géographique utilisée dans cet ouvrage est l’unité urbaine, que l’on peut assimiler à l’agglomération ; pour l’Île-de-France et les Collectivités d’outre-mer, l’unité géographique retenue est la commune.
Les résultats présentés s'appuient sur une étude qualitative, réalisée auprès de chercheurs publics en sciences dures, travaillant dans les régions Ile de France, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Rhône-Alpes dont la finalité était de connaître leur intention ou pas de créer une entreprise. Moins de 15% d'entre eux ont l'intention de participer à une création d'entreprise. Leurs relations industrielles se caractérisent plutôt par des collaborations de recherche de type contrats industriels ou contrats européens. Pour les chercheurs intéressés par la création d'entreprise, leur motivation est liée à la recherche d'évolution professionnelle, sans qu'il y ait souhait de faire une nouvelle carrière. Le type de participation à la création d'entreprise envisagé par les chercheurs relève plutôt d'un objectif professionnel (transfert de technologie) que personnel (recherche d'autonomie ou création de son emploi). Les principaux freins à la création d'entreprise sont professionnel (risque de carrière) et liés à l'incompatibilité entre création d'entreprise et activités de recherche et d'enseignement. Les chercheurs les plus favorables à la création sont des hommes en début de carrière. Pour favoriser la création d'entreprise de la part de chercheurs, il serait opportun de développer les formations à la gestion.
La participation des femmes à la recherche tient à l'augmentation de leur part dans les écoles d'ingénieurs et troisièmes cycles universitaires. Parmi les chercheurs en entreprises, une femme pour quatre hommes et une pour trois parmi le personnel de soutien. Depuis vingt ans, leur part a doublé. Cependant, selon les branches de recherche, les situations sont contrastées, la pharmacie, par exemple, concentrant la population féminine ; de même, la part des femmes diffère selon la taille de l'entreprise, les grandes entreprises ayant le plus grand nombre de femmes. Les femmes chercheurs sont souvent plus jeunes que leurs homologues masculins et ont plus souvent un parcours universitaire, les formations d'ingénieur étant moins fréquentes. La croissance de l'emploi féminin, depuis 1992, explique plus d'un tiers de celle de l'emploi des chercheurs en entreprise.
Cet atlas 2002-2003 présente les effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d’information et enquêtes du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, des ministères en charge de l’Agriculture, de la Pêche, de la Santé et des Sports. L’unité géographique utilisée dans cet ouvrage est l’unité urbaine, que l’on peut assimiler à l’agglomération ; pour l’Île-de-France et les Collectivités d’outre-mer, l’unité géographique retenue est la commune.
En 2002, 18 600 validations des acquis professionnels ou de l'expérience ont été délivrées par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Quatre tableaux mettent en lumière le volume d'activité de validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2002, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif en 2002 et la répartition des bénéficiaires dans les différentes formations ou diplômes selon l'âge (en %). Dispositif de validation des acquis et définitions en encadré.
Plus de 26 000 diplômes d'ingénieurs ont été délivrés en 2002, dont 6105 à des femmes (hors formation continue et formations d'ingénieurs en partenariat). Trois tableaux mettent en valeur les effectifs présents en écoles d'ingénieurs en 2002-2003 et diplômes délivrés à l'issue de l'année scolaire 2001-2002, la répartition par académie des effectifs présents dans les écoles d'ingénieurs en 2002-2003 et les écoles d'ingénieurs en 2002-2003 : origine des nouveaux inscrits (en %). Deux graphiques montrent les évolutions des diplômes délivrés de 1990 à 2002 et les effectifs de 1990-1991 à 2002-2003 et l'origine géographique des étudiants étrangers selon le type d'établissement fréquenté. En encadré : les écoles d'ingénieurs en partenariat.
En 2001-2002, 6190 étudiants, apprentis et stagiaires en formation continue se préparent à devenir ingénieurs dans le cadre du dispositif des formations d'ingénieurs en partenariat (FIP) : 1400 élèves sont inscrits en formation initiale par apprentissage et 1150 au titre de la formation continue. Quatre graphiques montrent l'évolution des effectifs, l'âge et l'origine sociale des inscrits et cinq tableaux montrent l'évolution des formations, les formations d'ingénieurs en partenariat, selon l'origine scolaire et la répartition par série de bac. Par ailleurs, une carte fait ressortir le poids par académie des formations d'ingénieurs en partenariat.
Le taux de réussite au BTS des candidats scolarisés en sections de techniciens supérieurs varie selon les académies. Sept tableaux permettent de mettre en valeur les taux de réussite au BTS de l'ensemble des formations selon le cursus scolaire et l'origine sociale, selon le diplôme initial et le sexe, selon les groupes de spécialités, selon le secteur d'enseignement et l'origine sociale. Un encadré présente le calcul du taux de réussite attendu par académie.
D'après les premières estimations, le nombre d'inscriptions dans les principales filières de l'enseignement supérieur diminuerait légèrement en 2002-2003. Le fléchissement des effectifs serait surtout notable dans le 1er cycle universitaire et également en IUT. Moins de jeunes bacheliers s'inscrivent en université ou en IUT, à l'inverse, un plus grand nombre d'entre eux ont choisi les STS et CPGE (Tableaux I et II). Une carte de France montre très clairement l'existence de variations académiques. Une analyse des effectifs, discipline par discipline, montre l'attrait des formations médicales et la désaffection pour le droit, les langues et les sciences. Le tableau V donne pour chaque académie une évolution des effectifs en 1ère année par type de formation. Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites dans l'encadré.
Par type d'école et ministère de tutelle : effectifs 80-81, 85-86, 90-91, 95 à 2000 ; progression moyenne annuelle 80/85, 85/90, 90/95 et 95/2000 ; en 2000-2001, nombre d'écoles, effectifs par sexe, taux de féminisation, flux d'entrée et évolution, diplômes délivrés en 2000 ; origine scolaire des nouveaux inscrits ; effectifs par académie. PCS des parents. Graphiques : évolution des effectifs inscrits, de 1990 à 2000-2001, par type d'école ; évolution du flux d'entrée de 1990 à 2000 par type d'école et des diplômes délivrés de 1990 à 2000 par secteur de tutelle ; évolution, en pourcentage, du taux de féminisation entre 1985-86 et 2000. Carte : évolution des effectifs par académie de 1995 à 2000. Encadrés : sources et définitions, les écoles d'ingénieurs, les nouvelles formations d'ingénieurs.
Avec 11 150 bénéficiaires en 1999, l'activité de validation des acquis professionnels des universités et du CNAM se développe à un rythme rapide (+ 18,6 % par rapport à 1998).
En particulier, la validation instaurée par la loi de 1992 (sous la forme de dispenses d'une partie des épreuves pour obtenir un diplôme) représente 12 % des validations en 1999 et a progressé de 53 % ; la hausse est principalement marquée dans les formations spécialisées.
Trois universités sur quatre la pratiquent de manière effective.
Ce qui offre des perspectives pour la mise en oe?uvre dela prochaine loi de modernisation sociale sur la validation des acquis de l?expérience.
En 20 ans, les formations dans ce domaine se sont diversifiées et développées quantitativement. Plus de 55000 élèves sont répartis dans 215 écoles, dont statut, cursus et recrutement diffèrent. Ce dernier se fait souvent après une classe préparatoire, de moins en moins après le bac, de plus en plus fréquemment sur titre. Les élèves issus de CSP favorisées sont majoritaires, cependant que la part des femmes augmente.
Par type d'école et ministère de tutelle : effectifs 80-81, 85-86, 90-91, 95 à 2000 ; progression moyenne annuelle 80/85, 85/90, 90/95 et 95/99 ; en 1999-2000, nombre d'écoles, effectifs par sexe, taux de féminisation, flux d'entrée et évolution, diplômes délivrés en 1999 ; origine scolaire des nouveaux inscrits ; effectifs par académie. Graphiques : évolution des effectifs inscrits, de 1989-1990 à 1999-2000, par type d'école ; évolution du flux d'entrée de 1990 à1999 par type d'école et des diplômes délivrés de 1989 à 1999 par secteur de tutelle ; évolution, en pourcentage, du taux de féminisation entre 1985-86 et 1999-2000. Carte : évolution des effectifs par académie de 1994 à 1999. Encadrés : sources et définitions, les écoles d'ingénieurs, les nouvelles formations d'ingénieurs.
Après trois années de baisse, le nombre d?inscriptions dans les principales filières de l?enseignement supérieur est resté stable en 1999 : 1 878 000 inscriptions ont été enregistrées en université (dont IUT), IUFM, écoles d?ingénieurs, STS et CPGE.
Cette stabilité résulte d?une baisse des effectifs en premier et deuxième cycles universitaires (hors IUT), compensée par une
progression exceptionnelle du nombre d?étudiants en troisième cycle (+ 2,9 %) et de la poursuite du développement des filières STS et IUT.
En prévision pour 2000 et 2001, le nombre global d?inscriptions se maintiendrait à ce niveau. La part des formations courtes, IUT et STS, de 19 % en 1999, croîtrait légèrement et celle de l?université (hors IUT et IUFM) de 68 % aujourd?hui, diminuerait encore. Cependant, dans cette filière, seul le premier cycle universitaire perdrait des étudiants tandis que les ingénieurs universitaires seraient toujours plus nombreux.