En 2022-2023, 2,93 millions d’inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur français. En augmentation depuis la rentrée 2008 et après une croissance particulièrement élevée à la rentrée 2020 liée à un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat, les effectifs sont en baisse (-1,5%, soit -43 900 étudiants) pour la première fois depuis 2007. La rentrée 2022 est en effet marquée par une diminution du nombre de néo-bacheliers, et une baisse prononcée des effectifs en sections de techniciens supérieur en parcours scolaire, à l’université et en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Ce repli se retrouve dans presque toutes les académies, à l’exception de celles de Mayotte, Versailles et Paris. Le nombre d’étudiants formés dans l’enseignement privé progresse (+3,3%). Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56% sont des femmes et 11% sont des étrangers en mobilité internationale.
En 2021, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 55,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 3,7% en volume par rapport à 2020. Cette augmentation de la DIRD résulte de la hausse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+3,8%) et des administrations (+3,6%). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 496 300 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22% en 2021. En 2022, l’augmentation de la DIRD (+0,5% en volume) serait moins élevée que celle du PIB (+2,5% en volume). Ainsi, l’effort de recherche baisserait, passant de 2,22% en 2021 à 2,18% en 2022.
À la rentrée 2022, 20 200 étudiants sont inscrits en 2e année du 1er cycle de santé, soit 9% de plus qu’avant la mise en place de la réforme du 1er cycle des études de santé. Près de la moitié étaient inscrits en PASS en 2021 2022 et un peu plus d’un quart en L.AS; 10% sont des redoublants (+5 points en un an) et 10% sont issus d’une licence hors L.AS (+5 points en un an). À la rentrée 2022, les inscrits en 2e année du 1er cycle de santé sont toujours plus fréquemment titulaires d’un baccalauréat général avec mention et issus de milieux sociaux favorisés, cependant une diversification des profils sociodémographiques s’est amorcée par rapport aux années précédentes, principalement dans la filière médecine.
À partir de la rentrée 2020, la 1re année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À la rentrée 2022, 39 800 étudiants sont inscrits en 1re année d’études de santé dont 34 000 (85%) néo-bacheliers, des effectifs en baisse depuis la première année d’application de la réforme. Le parcours PASS est choisi par 66% d’entre eux. Le nombre de néo-bacheliers 2021 admis en 2e année de santé en un an augmente de 20% après une hausse de 32%1 l’année précédente. En revanche, le taux de passage en un ou deux ans en 2e année d’études de santé des bacheliers 2020 s’élève à 33% seulement, une baisse de 4 points par rapport à celle des bacheliers 2018, inscrits en PACES. Ces deux premières années de mise en œuvre de la réforme montrent un début de parcours des néo-bacheliers en étude de santé plus linéaire avec davantage de réussite en un an, des redoublements limités et un accès facilité en 2e année de licence pour les étudiants non admis. Cette deuxième année d’application de la réforme n’a permis qu’une faible diversification des profils des admis en 2e année de santé.
En 2021, près de 50 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, dont un peu moins de 41 000 étudiants français de moins de 30 ans. Au sein de ces derniers, 39,2 % ont poursuivi ou repris des études en France dans les deux années suivantes, contre 39,4 % des diplômés de la promotion précédente (- 0,2 point). Parmi ceux entrés dans la vie active, 82,5 % occupent un emploi salarié en France à 18 mois, contre 81,6 % pour la promotion précédente (+ 0,9 point) pour laquelle l’insertion sur le marché du travail avait été entravée l’année de la diplomation par les effets de la crise sanitaire.
En 2021, près de 140 000 étudiants ont été diplômés de master à l’université, dont un peu moins de 96 000 français de moins de 30 ans. Au sein de ces derniers, 27,4 % ont poursuivi ou repris des études en France dans les deux années suivantes, contre 28,6 % des diplômés de la promotion précédente (- 1,2 point). Parmi ceux entrés dans la vie active, 78,1 % occupent un emploi salarié en France 18 mois après leur diplomation, contre 74,8 % pour la promotion précédente (+ 3,3 points) pour laquelle l’insertion sur le marché du travail avait été entravée l’année de la diplomation par les effets de la crise sanitaire.
En 2022, 2 700 validations des acquis de l’expérience (VAE) ont été délivrées totalement ou partiellement par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers. Les demandes de VAE concernent principalement les diplômes de licence professionnelle et de master. Les bénéficiaires d’une VAE obtiennent en majorité un diplôme d’un niveau juste supérieur à celui dont ils étaient déjà titulaires. Ces bénéficiaires sont en très grande partie des actifs salariés en poste sur des contrats à durée indéterminée. La VAE est une démarche qui s’étend en moyenne sur 16 mois et qui est financée par les bénéficiaires eux-mêmes ou par gestionnaires de fonds mutualisés.
En 2020, 50 300 étudiants ont été diplômés de DUT à l’université, 92 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Les diplômés de DUT en 2020 ont un taux d’insertion professionnelle à 30 mois, en décembre 2022, légèrement supérieure à celui de la promotion 2019 (+1 point) et un taux d’insertion à 18 mois, en décembre 2021, en hausse (4 points). En moyenne, les emplois occupés sont de meilleure qualité comparés à ceux occupés par les diplômés 2019 au même moment de leur insertion, en particulier en DroitEconomie-Gestion. En revanche, comparés à la cohorte 2017 qui n’a pas été touchée par la crise sanitaire à 18 ou à 30 mois, les emplois occupés par les diplômés 2020 sont moins souvent qualifiés.
NI SIES 23.07 - Évolutions de l’insertion professionnelle et des conditions d’emploi des diplômés de master (hors enseignement) durant la crise sanitaire
Les taux d’insertion professionnelle des diplômés de master (hors enseignement) ont légèrement baissé pendant la crise sanitaire. Mais dès 2021, les taux d’insertion les plus élevés atteints avant la crise ont été dépassés. Cependant, cette reprise concerne les diplômés ayant choisi d’entrer sur le marché du travail, dont la part a reculé. En miroir, la part de diplômés poursuivant des études s’est accrue passant de 36% en 2017 à 38% en 2020. Pour ceux occupant un emploi, la crise sanitaire a affecté les conditions d’emploi mais de manière ponctuelle : moins de contrats à durée indéterminée, plus de CDD et un effet sur les rémunérations. Dès 2022, les diplômés 2020 en emploi à 30 mois avaient moins de risque d’occuper des emplois aux conditions dégradées par rapport aux autres promotions, et même par rapport à celle de 2017 non affectée par la crise sanitaire au cours des 30 premiers mois après diplomation. Plus structurellement, les diplômés les plus jeunes, les alternants et ceux mobiles à la suite de leurs études sont moins confrontés aux emplois peu qualifiés. En revanche, indépendamment de l’année de diplomation et toutes choses égales par ailleurs, les femmes sont plus exposées aux emplois aux conditions dégradées courts et/ou peu qualifiés.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2019 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, plus de six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse par rapport à ceux de la cohorte 2018 et le taux de réussite des femmes est supérieur de près de 3 points à celui des hommes. Suite à la mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017, le taux de poursuite d’études en master des diplômés de licence générale a continué de baisser (-3,5 points). Cependant, cette sélection des inscrits a aussi induit une hausse du taux de passage en 2ème année de master et a largement contribué à la hausse des taux de réussite.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2022 est en hausse de 1,1 point par rapport à la session 2021 grâce à la hausse du taux de réussite en deux ans (+2,4 points). Cette évolution est liée à l’amélioration observée pour les bacheliers technologiques (+2,7 points). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 87 % et 92 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (un tiers des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (83 %).
Près de la moitié (47 %) des bacheliers 2018 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est un peu plus élevé pour les femmes (52 %), les bacheliers généraux (54 %) et dépasse 79 % pour les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat. Il varie selon les disciplines en licence : plus élevé en droits, sciences politiques, le taux de réussite en 3 ou 4 ans est moindre en sciences - santé ou en administration économique et sociale. Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année avait baissé de près de 6 points à la session 2021 mais restait supérieur à celui de la session 2019. Il diminue encore de près de 4 points à la session 2022 et est inférieur (de 1,5 point) à celui de la session 2019 : 44 % des bacheliers 2021 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2022.
À la fin de la phase de candidature, le 20 avril 2023, 209 300 candidats ont confirmé au moins une candidature sur la nouvelle plateforme MonMaster. Ces candidats ont en moyenne demandé 9,3 formations de master, dont 8,1 formations sous statut étudiant et 1,2 formation en alternance. Deux tiers des candidats sont des femmes. La moitié des candidats a 21 ou 22 ans et deux tiers étaient inscrits en 3ème année de licence générale ou professionnelle en 2022. Un tiers des candidats déclarent bénéficier d’une bourse d’études. Les disciplines dans lesquelles le plus de candidats ont fait au moins une candidature sont les sciences humaines et sociales (30%), l’économie, gestion et AES (28%) et les sciences fondamentales et appliquées (28%).
À l’issue de la campagne 2023, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 83 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2022. Cette campagne est caractérisée par une phase principale plus courte avec des propositions plus rapides et un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (2 000 formations de plus y compris en apprentissage) et par une augmentation du nombre de néo-bacheliers présents sur la plateforme après deux années de baisse consécutives.
Au total, 2,92 millions d’étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2023 dans l’enseignement supérieur, effectif en baisse de 0,5 % par rapport à l’année précédente, soit 13 500 étudiants en moins. Cette diminution serait plus modérée que celle constatée entre les rentrées 2021 et 2022. Selon le type de formation, les évolutions seraient contrastées, les baisses d’effectifs universitaires étant en partie compensées par des hausses dans les établissements privés. À la rentrée 2024, en suivant des hypothèses tendancielles, 2,93 millions d’étudiants pourraient être comptabilisés, soit une quasi-stagnation (+0,2 %).
En 2020, 45 600 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, 46 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants contre 41 % des diplômés de la promotion précédente. Parmi ceux entrés dans la vie active, 95 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Leur taux d’insertion professionnelle à 18 mois et 30 mois est légèrement supérieur à celui enregistré en 2021 pour les diplômés 2019 (92 %, + 1 point ; 95 %, + 0,4 point). Bien qu’ils soient plus souvent en emploi à ces deux dates par rapport à la promotion précédente, leur insertion a été marquée par les effets de la crise sanitaire à leur entrée sur le marché du travail.
En 2020, 114 400 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 39 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants contre 36 % des diplômés de la promotion précédente. Parmi ceux entrés dans la vie active, 93 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Leur taux d’insertion professionnelle à 30 mois s’élève très légèrement (+ 0,5 point) par rapport à la promotion précédente dont le taux d’insertion avait atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré. Toutefois leur insertion sur le marché du travail a été entravée l’année de leur diplomation par les effets de la crise sanitaire. Mais ils étaient plus massivement en emploi 18 mois après leur diplomation que les diplômés de la promotion précédente qui eux subissaient, à ce moment, pleinement les effets de la crise sanitaire sur le marché du travail.
Durant l’année universitaire 2022-2023, dernière année avant la mise en œuvre de la réforme des bourses de la rentrée 2023, 665 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 7,6 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 1,4 point pour atteindre 36,3 %, niveau le plus bas depuis 2012. Cette baisse poursuit celle déjà constatée l’année précédente. La diminution progressive de la part des boursiers dans les formations sélectives, comme les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, a été continue depuis dix ans.
En 2023, la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires) regroupe 16,5 Md€ de crédits budgétaires pour la recherche dont 15,4 Md€ répartis par objectifs socio-économiques. 51 % de ces crédits répartis sont orientés vers la recherche fondamentale. Plus de la moitié des crédits budgétaires recherche répartis sont orientés vers les sciences du vivant, les sciences naturelles, l’espace et les sciences humaines et sociales.
Près de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2019 sont passés en 2nde année ; 69 % ont obtenu leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en hausse de 0,7 point par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2018. La réussite en deux ans augmente de 2,7 points. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
Le nombre de candidats (186 400) au brevet de technicien supérieur augmente de 3,0 % à la session 2022. Après une quasi stabilité à la session précédente, leur taux de succès, de 76,0 %, diminue de 11,3 points. Ainsi, 141 700 étudiants obtiennent leur diplôme en 2022. La baisse du taux de succès résulte principalement de la fin des modalités particulières de passage de l’examen national de BTS appliquées dans le cadre de la crise sanitaire. Le taux de succès retrouve ainsi un niveau comparable à celui de la session 2019. La baisse du taux de succès s’observe dans tous les domaines de spécialité.
En 2021, la dépense intérieure de R&D de la France s’établit à 55,5 milliards d’euros en valeur, soit une augmentation de 3,7 % en volume (- 4,3 % en 2020). L’effort de recherche s’élève à 2,22 % en 2021 après 2,28 % en 2020.
À la rentrée 2022, plus d’un bachelier sur cinq (22 %) change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. Les néo-bacheliers mobiles sont plus fréquemment des femmes, des non-boursiers en terminale, d’origine sociale favorisée, ayant obtenu un baccalauréat général, avec mention, et poursuivant dans des formations sélectives. La mobilité à l’entrée du supérieur est liée à l’offre de formation locale.
Au sein des principaux organismes de recherche, la croissance de l'emploi total de R&D ralentit légèrement, à + 1,0 % en 2022, après + 1,6 % en 2021 et + 1,5 % en 2020. L’emploi de chercheurs augmente de 1,5 %, doctorants inclus, et de 1,1 % hors doctorants (dont + 2,3 % au sein des EPIC). Les effectifs de doctorants rémunérés s’accroissent de 4,3 %, après trois années remarquables (+ 11 % en moyenne). Les départs en retraite de chercheurs permanents augmentent de 12% en 2022 et sont compensés par de forts recrutements. Le solde des entrées-sorties est donc positif en 2022 (+ 210 chercheurs) comme depuis début 2014 (+ 1 490). La part des emplois non-permanents poursuit sa remontée dans les EPST, à 22,4% de l’emploi total. La part des femmes dans les effectifs de recherche progresse de 0,5 point en 2022.
Au 31 décembre 2022, les centres de formation d’apprentis accueillent 576 000 étudiants préparant un diplôme de l’enseignement supérieur. Cela représente une hausse de 20 % en un an et de 78 % en deux ans. Près d’un tiers de ces apprentis sont inscrits en STS, 16 % en écoles de commerce et 29 % dans diverses autres formations principalement privées. 44 % des étudiants en STS effectuent leur année en apprentissage, tout comme 68 % des étudiants en licence professionnelle, 12 % des étudiants en IUT et 27 % des étudiants en écoles de commerce. Un sixième des apprentis sont formés à Paris et près d’un tiers en Ile-de-France. Dans les formations d’ingénieur et les écoles de commerce, les apprentis sont en moyenne d’origine sociale moins favorisée que les étudiants « scolaires », mais pas dans les formations universitaires. 48 % des apprentis sont des femmes.
En 2022-2023, 2,93 millions d’étudiants se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. Après les fortes croissances liées à la démographie en 2018, puis à un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, les effectifs sont cette année en baisse (-1,5 %), pour la première fois depuis la rentrée 2007. La rentrée 2022 est marquée par une diminution du nombre de néobacheliers, et une baisse prononcée des effectifs en sections de technicien supérieur en parcours scolaire (-9,6 %), à l’université (-3,4 %) et en CPGE (-2,6 %). Le nombre d’étudiants formés dans les établissements d’enseignement privés progresse de 3,3 %. Ce secteur accueille 26,1 % des étudiants, soit 1,2 point de plus qu’en 2021.
Un bachelier 2014 sur six a déclaré avoir rencontré des difficultés financières au cours des neuf mois suivant l’obtention du baccalauréat. Au-delà des différences liées au niveau scolaire et au genre, cette précarité a contraint les choix d’orientation post-bac. Les bacheliers précaires ont été moins nombreux que les autres à poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. Parmi ceux devenus étudiants, les bacheliers précaires ont été moins souvent satisfaits de leur orientation et ont éprouvé davantage de difficultés à suivre les enseignements. Ces étudiants précaires se sont orientés plus souvent vers des filières courtes, notamment les BTS (32% contre 27% de l’ensemble des étudiants), surtout lorsqu’ils n’étaient pas boursiers (37%). Huit ans après le baccalauréat, les étudiants précaires ont obtenu en moyenne un niveau de diplôme moins élevé. Les précaires boursiers ont cependant eu de meilleurs résultats que les autres étudiants précaires : 29% d’entre eux ont obtenu un diplôme de niveau bac +5, contre 23% des précaires non boursiers et 35% de l’ensemble des bacheliers 2014.
Sur les deux années 2019 2020, la part de femmes dans les recrutements externes d’enseignants-chercheurs (EC) et de chercheurs permanents représente 41,8%, et 58,0% pour les personnels de soutien. En l’espace de 6 ans, la part de femmes a augmenté de 2 points dans les effectifs totaux en activité ; elle a même bondi de 4 points pour les catégories de chercheurs les plus qualifiées (professeurs, directeurs de recherche et ingénieurs et cadres confirmés). Dans quasiment toutes les disciplines, les recrutements d’EC cumulés sur 2015-2020 sont bien plus féminisés que les effectifs en activité début 2015 (respectivement 44% et 36% pour l’ensemble). Ceux de chercheurs des organismes sont également plus féminisés que les effectifs en activité (37% et 36%); de plus, ce sont globalement les disciplines déjà les plus féminisées début 2015 qui recrutent le plus de femmes en proportion. En 2020, les femmes réussissent les concours de chargé de recherche, d’ingénieur de recherche ou de maître de conférences environ un an plus tard que les hommes. Enfin, s’agissant des recrutements des personnels de soutien permanents, la part des femmes a reculé en 6 ans dans les corps les plus qualifiés des EPST et des EPCSP et dans les métiers techniques des EPIC, au profit des corps moins qualifiés et des métiers administratifs
En 2022, le nombre de docteurs diplômés augmente de 2 % pour revenir au niveau de 2019. La durée des thèses demeure comparable à celle des thèses soutenues en 2021. L’effectif de primo-inscrits en doctorat au cours de l’année universitaire 2022- 2023 diminue de 4 % par rapport à celui de l’année précédente. La mobilité internationale des doctorants diminue également. Près de 8 doctorants sur 10 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse, soit 1 point de plus qu’en 2021-2022.
Après une baisse globale de 6,4 % entre 2017 et 2020, les départs en retraite des enseignants titulaires en université et des titulaires des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont connu de fortes hausses en 2021 et 2022 : respectivement +9,5 % et 10,8 %. Depuis 2016-2017, l’âge moyen au départ a augmenté pour quasiment tous les corps et la pension perçue pour la moitié d’entre eux. En moyenne en 2021-2022, cet âge croît avec le niveau du corps du titulaire, ainsi que le taux de remplacement du traitement. Dans la grande majorité des corps, les femmes partent entre 0,4 à 1,1 an plus tôt que les hommes ; leur pension est très souvent inférieure à celle des hommes, de 0,7 % à 8,6 %.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
À la rentrée 2022, 53 700 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé), effectif en forte baisse par rapport à la rentrée précédente (-13,3 %). Les effectifs de 1ère année diminuent de 12,5 % et ceux de 2nde année de 13,9 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1ère année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Les fonctionnaires stagiaires sont nettement moins inscrits à l’université.
À la rentrée 2022, 160 800 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 1,6 % en un an et de 13,2 % en cinq ans. Cette hausse est principalement portée par les écoles privées (+28,1 % en 5 ans). En 2022, près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie peu : les étudiants provenant d’une classe préparatoire aux grandes écoles restent majoritaires (36,3 %). Cependant, en lien avec le développement des écoles privées, la part des étudiants de cycles préparatoires intégrés (29 %) augmente, + 4,5 points en 5 ans. Près de trois futurs ingénieurs sur dix sont des femmes et les étudiants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours plus d’un inscrit sur deux..
À la rentrée 2022, 107 300 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un BUT ou un DUT, effectif en baisse de 6,8 % par rapport à 2021-2022. À cette rentrée ouvrait la deuxième année du bachelor universitaire de technologie (BUT) créé en 2021. Les inscriptions diminuent nettement en deuxième année : -12,5 %. Les inscriptions prises en apprentissage progressent fortement et représentent 12 % des effectifs. Le nombre de nouveaux entrants en IUT baisse de 2,4 % après une baisse de 5,9 % l’an dernier. Parmi ces nouveaux entrants, plus de quatre étudiants sur dix sont des bacheliers technologiques, part en légère hausse en un an (+ 1,5 point).
En 2022-2023, 1 597 700 étudiants sont inscrits à l'université (hors autres établissements membres ou composantes des regroupements d’établissements). Cet effectif diminue de 3,4 % par rapport à 2021-2022, baisse plus prononcée en cursus licence (-4,3 %), qu’en master (-2,2 %) et en doctorat (-1,2 %). Les bacheliers, moins nombreux à la session 2022 qu’à la session 2021 (-3,2 %), s’inscrivent moins souvent à l’université : le nombre de néo-bacheliers à l’université baisse de 4,9 %. Les effectifs diminuent dans toutes les disciplines sauf en santé, où les effectifs augmentent sensiblement en médecine-odontologie et pharmacie. Le nombre d’étudiants en mobilité internationale augmente de 1 % dans l’ensemble, mais seulement en cursus licence. Enfin sur le périmètre élargi aux nouveaux regroupements d’établissements, les effectifs universitaires s’établissent à 1 662 700.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2022 permet d’avoir une vision territoriale de l’offre de formation et de la phase d’admission de Parcoursup. Il se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans deux fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître, selon leur profil, les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats. Depuis 2021, année d’entrée en vigueur de la réforme du nouveau baccalauréat, ce bilan s’accompagne de deux fichiers en open data dans lesquels sont présentés certains chiffres clés, de la procédure Parcoursup, déclinés par doublettes d’enseignements de spécialité pour les terminales générales.
À la fin de la période de confirmation des vœux de la phase principale au 6 avril 2023, 611 000 lycéens scolarisés en France ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup, soit 96,1 % des 636 000 terminales inscrits sur Parcoursup. Le nombre d’élèves qui ont confirmé un vœu augmente cette année (+5 000), effet de la hausse du nombre d’élèves en terminale. Ces terminales ont, en moyenne, confirmé 13,5 vœux, soit 0,6 vœu de plus qu’en 2022. Cette augmentation affecte peu la structure moyenne des listes de vœux, mais conduit à plus de diversité dans les formations choisies.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d’orientation observés à l’entrée de l’enseignement supérieur les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les inscriptions à la rentrée 2022 auraient augmenté de 0,5% sur l’ensemble de l’enseignement supérieur, soit +14 000 étudiants environ. À la rentrée 2023, le nombre d’inscriptions devrait encore s’accroitre de 14 800 étudiants, soit une augmentation de près de 29 000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d’orientation et de poursuite d’études des bacheliers se prolongent, l’enseignement supérieur pourrait compter 3,03 millions d’étudiants en 2026, puis revenir à 3,02 millions en 2031 du fait de la démographie. L’effectif dans l’enseignement supérieur augmenterait donc de 55 000 étudiants entre 2021 et 2026 (+1,8%) et de 46 000 étudiants en dix ans (+1,5%). Cette hausse serait essentiellement le fait de la forte croissance en apprentissage en STS, du dynamisme des écoles de commerce et des formations de master
En 2021, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France augmentent de 1,6 % en volume. Ces entreprises emploient 303 000 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,1 % par rapport à 2020. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 67 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
À la rentrée 2020, presque un néo-bachelier sur cinq change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. En dehors des problématiques liées à l’insularité et à l’exception de quelques académies, l’offre de formation globale est plutôt bien répartie sur le territoire hexagonal. Mais, par leur offre locale les académies ne sont pas toutes confrontées au même phénomène : certains territoires voient partir leurs étudiants quand d’autres les gardent et attirent des étudiants supplémentaires. Si être très bon élève et avoir une mention au baccalauréat favorise la mobilité, le principal facteur de mobilité reste la possibilité de poursuivre dans la formation de son choix. Le néo-bachelier, qui n’a pas trouvé la formation qu’il souhaite dans son académie ou qui n’a pas été retenu près de chez lui, n’hésite pas à changer d’académie pour entreprendre les études désirées. Les académies de Grenoble, Amiens et Limoges font partie des territoires qui ont le taux de néo-bacheliers mobiles le plus important : plus de trois étudiants sur dix quittent leur académie de baccalauréat. Pour Grenoble et Amiens, ils vont dans l’académie voisine particulièrement attractive : Lyon et Lille. L’académie de Limoges est particulière, puisque si elle perd 1 400 bacheliers, 2 300 viennent s’y inscrire pour leur première année.
L’État de l’emploi scientifique 2023 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
NF SIES 03 - Le Baromètre français de la Science Ouverte 2022 : 5 points en plus d’accès ouvert pour les publications scientifiques françaises et extension aux données, logiciels et thèses
Selon l’édition 2022 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 67 % des 160 000 publications scientifiques françaises publiées en 2021 sont en accès ouvert en décembre 2022. Ce taux progresse de 5 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. Après avoir introduit un suivi des résultats associés aux essais cliniques dans l’édition 2021, la nouvelle édition du BSO étend son suivi aux thèses de doctorat (plus de 70 % d’ouverture sur les années récentes), aux données de la recherche et aux logiciels (22 % des publications mentionnent un partage des données produites et 20 % des publications mentionnent un partage du code ou logiciel produit). Le baromètre continue à suivre l’ouverture des essais cliniques qui stagne à 57 % de partage des résultats.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Les droits différenciés concernent 50 700 étudiants extracommunautaires à la rentrée 2019, soit 38 % des étudiants extracommunautaires inscrits dans une formation concernée par leur mise en place. Introduits en 2019, les droits différenciés sont susceptibles de concerner les étudiants extracommunautaires nouvellement inscrits en diplôme national de licence, master ou cycle d’ingénieur à l’université. Parmi ces derniers, ceux dans le périmètre d'application sont désormais soumis à des droits d’inscription majorés par rapport aux droits communautaires, sous réserve d’exonération (par leur ambassade, l’établissement, etc.). Leur nombre a progressivement augmenté pour atteindre 96 600 à la rentrée 2021 (soit 70% des étudiants internationaux susceptibles d'être concernés). Seuls 6 % de ces étudiants directement concernés doivent s’acquitter d’un tarif plein et 17 % sont totalement exonérés (7 % d'exonérations d'établissement et 10 % d'autres exonérations); ces proportions sont plus élevées en école d’ingénieur. Plus d’un étudiant international venant d’Afrique sur deux, susceptible d'être concerné, est partiellement exonéré des droits différenciés.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 227 800 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2022, un effectif en baisse de 9,6 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2022 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 8,4 %. Près d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en baisse de 1,8 point en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022, un effectif en baisse (-2,6 %) à l’instar de la rentrée précédente, plus particulièrement en seconde année (-3,8 %). Cette baisse globale concerne les effectifs des filières scientifiques (-3,2 %) et économiques (-2,9 %), et les femmes (-3,4 %) comme les hommes (-2,1 %). C’est au sein de la filière économique que la diminution du nombre de femmes inscrites est la plus marquée (-5,5 %).
À l’issue de l’année 2019/2020, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers 2019 est de 53,5 %. Depuis la mise en place de la loi ORE, le taux de passage progresse de façon continue, mais son augmentation a été particulièrement importante dans le contexte de la crise sanitaire (+8 points par rapport aux néo-bacheliers 2018). L’ensemble des néo-bacheliers ont bénéficié de cette hausse. Cette évolution n’est pas imputable à une amélioration des caractéristiques moyennes des néo-bacheliers et découle en partie des conséquences de la crise sanitaire qui se sont traduites par des aménagements des modalités de passation des cours et des examens et in fine, par une amélioration de l’assiduité des étudiants. L’assiduité favorise le passage en 2e année, en particulier pour les étudiants les plus en difficulté. La réussite en fin de 1re année de licence peut aussi être mesurée par l’acquisition de l’ensemble des crédits ECTS, certains étudiants pouvant choisir de ne pas poursuivre en licence. En ajoutant cette mesure avec celle du passage en 2e année, 58,4 % des néobacheliers 2019 entrés en licence seraient en situation de réussite à l’issue de leur 1re année.
En 2020, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,2 milliards d’euros (Md€), en baisse de 3,4 % en volume par rapport à 2019. La diminution de la DIRD résulte de la baisse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (-3,0 %) et des administrations (-4,2 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 482 800 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,30 % en 2020 dans un contexte où le PIB a fortement baissé (-7,8 %) en raison de la crise sanitaire. En 2021, l’augmentation de la DIRD (+2,4 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (+6,8 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche baisserait et resterait à un niveau légèrement supérieur à celui d’avant la crise sanitaire, à 2,21 % du PIB.
En 2021-2022, 2,97 millions d’inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur, en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer. En augmentation depuis la rentrée 2008 et après une croissance élevée liée à la démographie en 2018-2019, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat à la session 2020, cet effectif progresse à nouveau fortement à la rentré 2021 (+2,5 %, soit +73 400 étudiants). En cinq ans, à dispositif équivalent, l’enseignement supérieur a accueilli 295 000 étudiants supplémentaires (+2,2 % par an en moyenne). La hausse de la rentrée 2021 est particulièrement prononcée dans les STS en apprentissage et les écoles de commerce. Cette croissance se retrouve dans presque toutes les académies, à l’exception de celles de Nancy Metz, Besançon, Limoges, Toulouse et Reims. Elle est plus élevée dans l’enseignement privé (+10 %) qui accueille un quart des étudiants du supérieur. Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56 % sont des femmes et 11 % sont des étrangers en mobilité internationale.
En 2021, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) génère un chiffre d’affaires de 472 millions d’euros et concerne 324 000 stagiaires. Si le chiffre d’affaires est en hausse par rapport à 2020, année de crise sanitaire, il reste inférieur à celui de 2019. En moyenne, les stagiaires en université suivent 157 heures de formation au total – majoritairement en centre de formation. Plus de 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, pour les deux tiers des diplômes nationaux
En 2021-2022, 1 656 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, effectif stable sur un an (+0,4 %). En incluant les autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 713 000. Sur le périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) diminuent de 1,1 %. À l’inverse les inscriptions en cursus master augmentent de 3,0 % et on observe une légère hausse des inscrits en doctorat (+0,6 %). Près de 20 000 étudiants sont inscrits en Licence Accès Santé (L.AS), 4 800 sont en 2ème année, le plus souvent après une 1ère année en Parcours Accès Santé Spécifique (PASS-56 %) ou en L.AS (33 %).
À partir de la rentrée 2020, la première année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À cette date, 34 800 bacheliers 2020 sont inscrits en première année d’études de santé, des effectifs en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente. Près des trois quarts d’entre eux choisissent le parcours PASS. Un an après, en lien avec la mise en place du numerus apertus (encadré 1), le nombre de néobacheliers admis en deuxième année de santé a bondi de 33%, passant de 6 500 pour la promotion précédente à 8 400. Le taux de passage en 1 an des néobacheliers progresse de 6 points, pour atteindre 25 % pour cette première promotion issue de la réforme. Dans l’ensemble, les débuts de parcours des néobacheliers sont plus linéaires avec davantage de réussite en 1 an, des redoublements limités et un accès facilité en deuxième année de licence pour les étudiants non admis en deuxième année d’études de santé : à la rentrée 2021, 19% sont inscrits en deuxième année de licence, dont plus de la moitié en L.AS. En revanche, cette première année de mise en œuvre de la réforme n’a pas permis une diversification des profils des admis en deuxième année, malgré une ouverture à d’autres types de candidats, notamment en L.AS.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2018 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse de 2 points par rapport à ceux de la cohorte 2017. La mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017 explique la baisse de 6 points du taux de poursuite d’études en master entre les diplômés de licence générale 2018 et celui des diplômés de licence générale 2016. À l’inverse, entre ces deux cohortes de primo-inscrits en master en 2016 et en 2018, le taux de passage en 2ème année en 1 an a progressé de 7 points et ceux de la réussite, en deux ans comme en deux ou trois ans, ont augmenté de 6 points.
Les enseignants titulaires du second degré représentent 19% des effectifs d’enseignants titulaires relevant des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, hors CPGE) et 32% du nombre d’heures d’enseignement obligatoires. Le nombre de leurs départs en retraite a très légèrement diminué de 2017 à 2020 (-3%), pour bondir de 20% en 2021; il devrait encore augmenter de 28% sur la période 2022-2029. Cette hausse devrait principalement toucher les disciplines des Sciences économiques-AES et Lettres et Sciences humaines. Rapporté aux effectifs totaux en activité, le taux de départs définitifs de l’ensemble des enseignants titulaires relevant des EPSCP (enseignants du second degré et enseignantschercheurs) s’établit à 2,5% en moyenne annuelle pour les quatre années 2018-2021. Il devrait atteindre 3,2% sur l’ensemble de la période 2022-2029. Il augmenterait alors fortement en Sciences économiques, pour s’établir à 3,4%, et en Sciences (2,9%), ce qui constitue un vrai défi pour cette dernière discipline, au regard de son taux actuel de recrutements (1,7%). L’âge moyen au départ en retraite des enseignants du second degré augmentera de trois mois entre 2022 et 2029.
En 2019, 48 200 étudiants ont été diplômés de DUT à l’université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 91 % occupent un emploi au 1er décembre 2021. Les diplômés de DUT en 2019 ont un taux d’insertion professionnelle à 30 mois quasi égal à celui de la promotion 2017 (+1 point) malgré un taux d’insertion à 18 mois, en décembre 2020, en baisse (- 4 points). En moyenne, les emplois occupés demeurent de qualité même s’ils sont moins qualifiés à 18 et 30 mois comparés à ceux occupés par les diplômés 2017, en particulier en Droit-Economie-Gestion. Moins souvent employés dans le privé, les taux d’emplois stables et à temps plein ont baissé pour les diplômés en sciences humaines et sociales.
En 2021-2022, 302 900 étudiants étrangers en mobilité internationale sont inscrits dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer. Ils représentent 11 % de l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur. Après une année de baisse du nombre de mobilités internationales marquée par la crise sanitaire, la rentrée 2021 enregistre un retour à un nombre historiquement haut d’étudiants en mobilité internationale, dépassant pour la première fois la barre des 300 000 étudiants. En 2021-2022, la moitié des étudiants étrangers en mobilité internationale sont originaires du continent africain. Les étudiants asiatiques représentent 22 % de l’ensemble, suivis des européens (19 % dont 15 % de l’UE) et des américains (9 %). L’Ile-de-France et les académies frontalières accueillent relativement plus d’étudiants en mobilité internationale.
Près de huit néo-bacheliers 2018 inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite en deux ou trois ans observé à la session 2021 est en baisse de 0,5 point par rapport à la session 2020 malgré la hausse du taux de réussite en deux ans (+0,5 point). Cette évolution est liée à la dégradation de la réussite des bacheliers technologiques (-1,3 point). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention « Bien » ou « Très bien » (respectivement 87 % et 91 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (32 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (82 %).
46 % des bacheliers 2017 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (51 %), les bacheliers généraux (54 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (79 %). Il varie selon les disciplines en licence : les étudiants en droit ou sciences politiques sont plus de 49 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences-santé et en STAPS (43 %). Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année a sensiblement baissé à la session 2021, mais reste supérieur à celui de la session 2019 : 48 % des bacheliers 2020 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2021, soit 5,7 points de moins que pour les bacheliers 2019 et 2,3 points de plus que pour les bacheliers 2018.
Plus de neuf fois sur dix, les néobacheliers de 2020 ayant accepté, sur Parcoursup, une proposition d’admission dans une des quatre principales filières d’entrée dans l’enseignement supérieur que sont les formations en licence, à un brevet de technicien supérieur (BTS), à un diplôme universitaire technologique (DUT) ou en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), y sont effectivement inscrits en 2020-2021. Une proposition acceptée en licence ou en BTS se matérialise néanmoins un peu moins souvent en inscription qu’une proposition acceptée en DUT ou en CPGE (92 % contre 97 %). La série du baccalauréat du candidat, son profil et son niveau scolaire sont les facteurs jouant le plus dans la non-inscription après acceptation : les bacheliers professionnels, les bacheliers les plus âgés et ceux qui ont eu leur baccalauréat au rattrapage ont une probabilité plus faible de s’inscrire. Réciproquement, 93% des inscrits dans ces filières avaient accepté une proposition dans la filière considérée sur Parcoursup. Cette proportion est moins élevée en BTS (90 %), filière où 9 % des étudiant inscrits n’avaient accepté aucune proposition sur Parcoursup. Elle est à peine plus importante en CPGE (92 %), formation dans laquelle 4% des inscrits avaient accepté une proposition dans une autre filière.
Entre 2008 et 2014, les profils des bacheliers entrés dans les principales formations de l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont évolué. Ils sont plus souvent titulaires d’un baccalauréat avec mention (31 % de mentions «Bien» ou «Très Bien» en 2014 contre 19 % en 2008) et d’un baccalauréat professionnel (13 % en 2014 contre 8 % en 2008). La mise en place de la plateforme APB a amélioré la qualité de l’orientation : les bacheliers 2014 sont plus fréquemment inscrits dans la formation qu’ils souhaitaient (93 % en 2014 contre 88 % en 2008). Ils se déclarent aussi plus souvent satisfaits de leur première année d’études que les bacheliers 2008 même si leurs résultats sont un peu moins bons. Les bacheliers 2014 sortis de l’enseignement supérieur au cours des six années suivant leur baccalauréat sont un peu plus souvent titulaires d’un diplôme que les bacheliers 2008 (80 % contre 78 %). Quelle que soit la cohorte, un peu moins d’un tiers d’entre eux (29 %) ont quitté l’enseignement supérieur avec un diplôme de niveau bac + 5. En accord avec leurs plus fortes ambitions déclarées d’obtenir un diplôme de niveau bac + 5, les bacheliers 2014 suivent plus fréquemment une septième année d’études que les bacheliers 2008 (29 % contre 20 %) pour atteindre cet objectif.
En décembre 2021, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2018, 92 % des docteurs occupent un emploi, soit un taux d’insertion comparable à celui des diplômés de 2016 (93%) au même moment de leur parcours professionnel. Ces docteurs bénéficient de conditions d’emploi relativement favorables : 67% ont un emploi stable, 96 % ont un emploi en tant que cadre et 95 % travaillent à temps plein. Le secteur académique reste le premier employeur des docteurs, même si sa part diminue par rapport aux diplômés de 2016 : 44 % y exercent leur travail contre 47% des docteurs de la promotion 2016. Les hommes demeurent plus insérés que les femmes et bénéficient de meilleures conditions d’emploi, bien que les inégalités se réduisent légèrement entre les deux cohortes. La part des docteurs étrangers diplômés en France qui travaillent en France trois ans après leur diplomation, a augmenté entre les diplômés de 2016 et les diplômés de 2018, sans doute en raison de la crise sanitaire. Enfin, davantage de diplômés docteurs déclarent être insatisfaits de leur situation professionnelle, notamment en sciences humaines et sociales, disciplines où l’insertion et les conditions d’emploi sont les moins favorables.
À l’issue de la campagne 2022, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 82 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2021. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (+ 1 900 formations y compris en apprentissage) et une diminution du nombre de néobacheliers présents sur la plate-forme, comme en 2021 après une année 2020 qui avait enregistré une réussite au baccalauréat exceptionnelle.
Au total, 2,99 millions d’étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2022 dans l’enseignement supérieur, effectif en progression de + 0,9 % par rapport à l’année précédente, soit 25 500 étudiants supplémentaires. Cette augmentation ralentie est due aux faibles promotions d’entrants en 2021 et 2022. À la rentrée 2023, sous l’hypothèse d’un rebond des entrées en première année, 3,01 millions d’étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de + 0,5 % en un an, et 14 100 étudiants additionnels
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement affilié ont réalisé un stage au cours de l’année universitaire 2020-2021. La part des stagiaires, plus élevée dans les cursus professionnalisants, reste stable sur deux ans sauf en licence professionnelle, du fait de la progression de la proportion d’apprentis. Dans l’ensemble, la part de stagiaires augmente au cours du cycle de formation des étudiants. Quatre étudiants en stage sur dix bénéficient d’une gratification. La part de stages à l’étranger est, quant à elle, en baisse dans un contexte de crise sanitaire.
Au sein des principaux organismes de recherche, l’emploi total de R&D, couvrant les chercheurs et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,7 % en 2021. Cette augmentation est plus fortement tirée par les instituts Pasteur-Paris et Curie et les EPST (resp. + 1,9 % et +3,9 %) que par les EPIC (+1,0 %). L’emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,8 % en 2021, après +3,0 % en 2020. Hors doctorants, l’emploi des chercheurs connaît également une progression sensible depuis deux ans : +1,5 % en 2021, après +2,1 % en 2020. Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis trois ans (+10,6 % en moyenne annuelle sur 2019-2021). En 8 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur, les Mathématiques et logiciels et les Sciences biologiques.
En 2019, 112 600 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 93 % occupent un emploi au 1er décembre 2021. Leur taux d’insertion professionnelle à 30 mois est supérieur de 3 points à celui de la promotion précédente alors que leur taux d’insertion à 18 mois en 2020, pendant la crise sanitaire, accusait un retard de près de 3 points. L’insertion des diplômés après apprentissage était en revanche meilleure à 18 mois malgré la crise sanitaire. Les emplois occupés demeurent de qualité, les niveaux d’adéquation avec le diplôme restent élevés. Les rémunérations sont plus élevées pour les diplômés par la voie de l’alternance.
En 2019, 47 400 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi les diplômés qui ont intégré le marché du travail, 95 % sont en emploi au 1er décembre 2021. Par rapport à la promotion précédente, le taux d’insertion professionnelle à 30 mois augmente de 3 points. Il progresse dans toutes les disciplines, tirés par les diplômés formés en alternance. Cette hausse intervient alors que le taux d’insertion à 18 mois accusait un léger retard imputable aux diplômés en Lettres-Langue-Art et à ceux non formés par la voie de l’alternance. La qualité des emplois occupés est stable. Ils sont davantage considérés comme en adéquation avec le niveau bac +3 et le domaine disciplinaire du diplôme obtenu par les diplômés en 2019.
Durant l’année universitaire 2021-2022, 720 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 3,9 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 0,7 point pour atteindre 37,7 %. Ces deux baisses marquent un retour aux effectifs antérieurs à 2020-2021, année qui avait connu, avec la crise sanitaire, une très forte hausse du nombre et de la part de boursiers. La baisse des effectifs de boursiers est en partie liée à l’augmentation de l’apprentissage, notamment dans les formations courtes. Comme depuis plusieurs années, les proportions de boursiers dans les filières sélectives (CPGE, école de commerce, formation d’ingénieur) sont en baisse.
En 2020-2021, 323 300 étudiants sont inscrits en apprentissage dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer, soit une hausse de 80 % en deux ans. 44 % des apprentis sont des femmes et 28 % sont formés en Ile-de-France. Plus d’un tiers des étudiants effectuant un apprentissage sont en section de techniciens supérieurs (STS) et près de 80 % dans six grandes filières de formation (STS, IUT, licence professionnelle, master, formation d’ingénieur, école de commerce). Dans ces filières, 16 % des étudiants inscrits sont en apprentissage. Par rapport aux autres étudiants en formation initiale, les apprentis sont plus souvent issus des baccalauréats technologiques et professionnels. En outre dans les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, les étudiants en apprentissage sont moins souvent issus des classes préparatoires aux grandes écoles et ont des origines sociales plus diverses que les autres étudiants. Enfin, les étudiants qui effectuent la dernière année de leur formation en apprentissage obtiennent autant ou davantage leur diplôme que les autres, selon la filière de formation.
Ce volume d’Éducation & formation est un varia, c’est-à-dire un recueil d'articles variés.
Co-publié par la DEPP et le SIES, il est constitué de contributions portant sur l’enseignement supérieur, sur les compétences des élèves ou des jeunes, sur les pratiques enseignantes dans l’apprentissage de la lecture, sur les jeunes décrocheurs scolarisés en micro-lycée, sur le taux d’emploi des anciens apprentis ou encore sur les effets de la séparation parentale sur la réussite scolaire des enfants.
Par la parution des deux premiers articles de ce numéro, consacrés à deux exemples de filières sélectives de l’enseignement supérieur, nous poursuivons et achevons la valorisation des analyses réalisées dans le cadre de l’appel à projets de recherche, piloté et financé conjointement par la DEPP et le SIES.
En 2021-2022, 2,97 millions d’étudiants (y compris apprentis en BTS) se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, cet effectif progresse de nouveau fortement (+ 2,5 %). Une année marquée par une diminution du nombre de bacheliers, mais de fortes augmentations d’effectifs en apprentissage. La hausse d’effectif est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d’ingénieurs. L’enseignement privé accueille 24,8 % des étudiants, soit 1,7 point de plus qu’en 2020
Ces bilans académiques ont vocation à compléter le dispositif d’information statistique déjà mis en ligne. Ils viennent ainsi prendre place aux côtés des 2 notes flash qui paraissent à l’issue de la phase des vœux puis après la clôture de chaque session, et de la mise à disposition, en open data, de données de synthèse pour les quelques 13 400 formations de Parcoursup (hors apprentissage).
NF SIES 19 - De 2021 à 2029, les départs définitifs des enseignants-chercheurs augmenteraient fortement (+ 53 %), surtout en sciences ; les effectifs étudiants seraient également en croissance
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, principalement sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel rebondissent en 2021 et devraient croître fortement jusqu’en 2029 (+53 %), notamment en sciences (+ 97 %). Sur la période 2022-2029, le taux de départs annuel moyen d’EC (départs rapportés aux effectifs en activité) serait le plus élevé dans la filière de santé : 3,6 %. En sciences, le taux de départs annuel serait de 2,7 % sur la période. Par comparaison, il était de 1,6 % sur 2018-2021, tandis que le taux annuel moyen de recrutements se situait à 1,4 %. L’âge moyen de l’ensemble des EC en activité augmenterait entre 2022 et 2030, de 1,7 voire 2 ans, selon le scénario choisi.
Le nombre de candidats (180 900) au brevet de technicien supérieur diminue de 2,7 % à la session 2021. Après une forte progression à la session précédente, leur taux de succès, de 87,3 %, reste quasiment stable (+0,7 point). Ainsi, 157 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2021. La faible évolution du taux de succès résulte d’une augmentation de ce taux dans les spécialités des services (+1,8 point) et d’une diminution dans celles de la production (-1,7 point).
Un peu moins de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2018 passent en 2nde année ; 68 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en forte hausse par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2017. Un résultat qui s’explique par la hausse de la réussite en 2 ans et les modalités particulières de passage de l’examen national du BTS à la session 2020. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
À la rentrée 2021, 158 200 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de 16 % en cinq ans. En 2021, cette hausse est plus portée par les écoles privées et les écoles publiques hors tutelle du MESR. Près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu : les étudiants provenant d’une CPGE restent majoritaires (35 %), mais cette part a diminué de 6 points en 5 ans essentiellement au profit des étudiants de cycles préparatoires intégrés (28,6 %, + 5 points en 5 ans). Moins d’un futur ingénieur sur trois est une femme et les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
Depuis la rentrée 2021, les étudiants de première année s’inscrivent dans un bachelor universitaire de technologie (BUT) et ceux de deuxième année continuent de préparer un diplôme universitaire de technologie (DUT). À cette rentrée, 115 100 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un DUT ou un BUT, effectif en baisse de 4,9 % par rapport à 2020-2021. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 5,9 % après une légère augmentation l’an dernier (+ 1 %). Quatre sur dix sont des bacheliers technologiques, part en hausse de près de 7 points en un an.
À la rentrée 2021, 62 000 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), effectif stable par rapport à la rentrée précédente (+0,4 %). Les effectifs de 1 ère année diminuent de 1 % et ceux de 2 nde année augmentent de près de 2 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1 ère première année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3 ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des étudiants en 2 ème année étaient en 1 ère année à l’Inspe en 2020-2021. Le nombre d’étudiants fonctionnaires en 2 ème année diminue de 5 % entre 2020 et 2021.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
Au 1 er décembre 2020, la légère baisse de l’insertion professionnelle amorcée en 2019 se poursuit dans le contexte de crise sanitaire pour tous les diplômés de licence professionnelle ou de master (hors enseignement). Cependant, les diplômés par la voie de l’alternance conservent les taux d’insertion professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, supérieurs de 6 à 7 points à ceux des diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Les diplômés par la voie de l’alternance bénéficient également de meilleures rémunérations et conditions d’emploi et expriment des niveaux plus élevés d’adéquation et de satisfaction à l’égard de leur emploi.
À la rentrée 2020, après six années passées dans l’enseignement supérieur, 27 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le lycée ont obtenu un diplôme de niveau bac +5. Pour 77 % d’entre eux, la diplomation a également marqué la fin du parcours estudiantin. Près d’un quart poursuivent leurs études dans des formations de niveau bac +5 ou plus, le plus souvent pour obtenir un diplôme complémentaire de même niveau. Seuls 5% des bacheliers 2014 ayant poursuivi des études sont inscrits en doctorat à la rentrée 2020. Tous les diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans ont un bon profil scolaire : neuf sur dix avaient obtenu un baccalauréat général, le plus souvent avec mention. Ils sont souvent issus de milieux favorisés et ont connu peu de difficultés dans leurs études. Les diplômés de master sont les plus nombreux, ils représentent plus de 72 % des diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans. Les diplômés d’école d’ingénieurs (21 % de l’ensemble) ont les meilleurs profils scolaires et les titulaires d’un diplôme d’école de commerce (moins de 8 % de l’ensemble) sont socialement les plus favorisés.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Sous l’effet des réformes promulguées jusqu’en 2014, l’âge moyen de départ en retraite des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche a progressé de 0,6 an entre 2012 et 2020, pour atteindre 63,9 ans ; entre 2020 et 2027, il progressera encore (+ 0,7 an) et le nombre de départs continuera de baisser jusqu’en 2022, puis remontera fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants-chercheurs. Les chercheurs des EPST (CNRS, INRAE, Inserm...) verraient leur âge moyen de départ augmenter le plus.
Ce volume, organisées autour de deux angles, comporte tout d’abord un dossier thématique sur les problématiques d’affectation dans l’enseignement supérieur, composé d’un ensemble d’articles issus d’un groupe de recherche piloté conjointement par le CEREQ et le SIES, consacré à l’orientation. Pour cela,le groupe de recherche a exploité les données issues de la plateforme Admission Post Post-Bac (APB), qui organisait l’accès aux formations d’enseignement supérieur avant l’adoption de la loi ORE en 2018 et la mise en place de Parcoursup. Le lecteur se reportera à l’article des coordinateurs P. Lemistre et C. Bluntz qui introduit ce dossier thématique et offre une présentation de ces différentes contributions. Il comporte ensuite deux articles élaborés à partir de recherches conduites dans le cadre d’un appel à projet conjoint DEPP-SIES, relatif à la mobilité sociale caractérisant les filières sélectives.
En 2020, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France diminuent de 2,5 % en volume. Ces entreprises emploient 293 200 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
Les inscriptions dans l’enseignement supérieur auraient augmenté de 1,6 % à la rentrée 2021, soit de 45 600 étudiants en un an. L’enseignement supérieur pourrait compter 2,99 millions d’étudiants en 2025 (+3,3 % par rapport à 2020) et plus de 3 millions en 2030 (+3,7 %), essentiellement du fait de la forte croissance de l’apprentissage en STS et du dynamisme des écoles de commerce et d’ingénieur.
En 2020, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,2 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau bien inférieur à celui de 2019 (1,5 Md€). 659 M€ ont été dépensés en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), dont 39 % en aides en direction des entreprises innovantes et en transfert de technologie. Les collectivités territoriales ont également dépensé 547 M€ en faveur de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante (ES&VE), 47 % de ce budget ayant financé des opérations immobilières.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2017 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 58 % l’ont eu en deux ans. Cette cohorte est entrée en master au moment de la mise en place d’une plus grande sélectivité à l’accès à cette formation. Les effets de cette réforme se font ressentir sur l’évolution du taux de passage en 2e année en 1 an, qui progresse de 5 points par rapport à la cohorte 2016, et des taux de réussite, qui augmentent de 4 points pour la réussite en 2 ans et en 2 ou 3 ans. À l’inverse, le taux de poursuite en master à l’issue de la licence générale poursuit sa décroissance : - 5 points entre les cohortes 2016 et 2017 et un point de moins l’année suivante.
En 2019, 282 600 chercheurs travaillent en entreprise en France. Moins d’un quart sont des femmes. La majorité dispose d’un diplôme de niveau Bac +5 ou supérieur (88 %). Les disciplines de recherche des sciences de l’ingénieur, des mathématiques et de la conception de logiciel regroupent 80 % des chercheurs.
39 % des chercheurs et 32 % des enseignants-chercheurs ont au moins une activité secondaire salariée. Dans deux cas sur trois, il s’agit d’activités au sein d’autres établissements d’enseignement ou de R&D publics. Lorsque les activités secondaires sont exercées au sein d’établissements d’enseignement ou de recherche, publics ou privés, dans 52 % des cas, c’est dans la même académie que celle où se situe l’activité principale. L’âge et l’académie de l’activité principale sont les principaux facteurs expliquant l’exercice d’une activité secondaire, auxquels s’ajoutent le corps et le grade pour les enseignants-chercheurs. Le revenu secondaire moyen est équivalent entre les chercheurs et les enseignants-chercheurs pluriactifs, proche de 400 € mensuels. La pluriactivité plus fréquente des chercheurs leur permet de compenser pour un tiers leur déficit de salaire moyen par rapport celui des enseignants-chercheurs.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 252 000 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2021, effectif en baisse de 5,7 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2021 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 9,7 %. Plus d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en progression de près de 3 points en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 83 400 étudiants à la rentrée 2021, un effectif en baisse par rapport à 2020 (-1,8 %), plus prononcée en 1e année (-2,5 %). Cette évolution suit la même tendance que celle du nombre de bacheliers généraux à la session de juin 2021. La diminution de la présence des femmes (-3,2 %) explique en grande partie cette évolution. Par ailleurs les formations de la filière économique sont les plus touchées (-4,5 %).
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce taux progresse de 10 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. L’édition 2021 du BSO suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que seulement 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
À la rentrée 2020, les trois quarts des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat ne sont plus étudiants. Cette proportion, de 69 % pour les bacheliers qui s’étaient inscrits en licence à la rentrée 2014, est de 82 % pour ceux qui s’étaient inscrits en DUT et de 91 % pour ceux qui étaient en STS.
Qu’ils soient encore en études ou non à la rentrée 2020, huit bacheliers 2014 sur dix inscrits dans l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont obtenu au moins un diplôme de l’enseignement supérieur au cours de leur parcours estudiantin. Le plus haut diplôme obtenu est de niveau bac +5 pour 22 % de ceux qui poursuivent encore des études et pour 29 % de ceux qui sont sortis de l’enseignement supérieur.
Parmi les sortants, les femmes sont plus souvent diplômées que les hommes : 84 % contre 76 %. Si 72 % des inscrits en licence ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur, ils sont 78 % dans ce cas parmi les inscrits en STS et 93 % parmi les inscrits en DUT. Les diplômés inscrits en DUT après leur baccalauréat sont ceux qui détiennent le plus souvent un diplôme de niveau bac +5.
Parmi les diplômés de niveau bac +5 à la rentrée 2020, sortis de l’enseignement supérieur, un tiers des bacheliers 2014 étaient inscrits en licence à la rentrée 2014 et près d’un sur cinq en CPGE.
Dans le cadre de la réforme du lycée, les élèves de terminales 2020/2021 ont été les premiers à passer le nouveau baccalauréat général. Avec la disparition des séries au profit d’un tronc commun et d’enseignements de spécialité, le profil des candidats faisant des vœux de poursuite d’études sur Parcoursup a évolué. Ainsi, les 66 doublettes possibles en terminale ont permis la diversification des profils des candidats. On observe une forte cohérence entre les choix d’enseignements de spécialité effectués en terminale et les vœux formulés par les candidats sur Parcoursup ; et tout au long de la procédure, les profils des candidats recevant une proposition se diversifient. Ce sont le niveau scolaire et la mention obtenue au baccalauréat qui apparaissent comme les facteurs les plus déterminants pour recevoir rapidement une proposition. Finalement, les candidats poursuivent leurs études dans une formation en rapport avec leur choix d’enseignement de terminale, même quand ils avaient choisi de suivre des enseignements de spécialité rares au lycée.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de l’Union européenne à 27 pays s’établit à 311,9 milliards d’euros en valeur dont 53,4 milliards d’euros en France. Dans l’Union européenne à 27 pays, l’effort de recherche s’élève à 2,23 % en 2019 après 1,97 % en 2009, alors qu‘il a augmenté de 2,16 % à 2,19 % en France sur la période. L’UE27 compte plus de 3,0 millions de personnels de R&D en ETP en 2019, dont 1,9 million de chercheurs.
En 2018, 47 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019 et autant au 1er décembre 2020, dans un contexte de crise sanitaire. Tout en restant élevés, les taux d’insertion professionnelle baissent de 1,2 point à 18 mois et de 1,8 point à 30 mois par rapport aux taux des diplômés de LP en 2017. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention de la LP et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables. Les rémunérations progressent de 6 % entre 18 mois et 30 mois d’ancienneté sur le marché du travail.
En 2018, 110 800 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2020. Comparés aux diplômés en 2017, ils rencontrent une conjoncture moins favorable du marché du travail en 2020 du fait de la crise sanitaire. Les taux d’insertion professionnelle à 18 et 30 mois après l’obtention du diplôme restent élevés malgré une baisse de respectivement 1 et 2 points. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention du master, et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables.
En 2019, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,4 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,6 % en volume par rapport à 2018. L’augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 2,2 %). Celles des administrations ont aussi progressé, mais plus faiblement (+ 0,5 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 461 900 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,19 % en 2019. En 2020, la baisse de la DIRD (- 1,0 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (- 7,9 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche augmenterait, passant de 2,19 % en 2019 à 2,35 % en 2020.
En 2020, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (hors Cnam) génère un chiffre d’affaires de 345 millions d’euros, enregistrant, dans un contexte de crise sanitaire, une baisse de 10 % par rapport à 2019. Ces établissements forment plus de 279 000 stagiaires. En université, le nombre de stagiaires (264 000) diminue de 17 % en un an et la durée moyenne de formation (163 heures) augmente de 20 heures. En 2020, 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, dont 63 % sont des diplômes nationaux. Le nombre de diplômes nationaux délivrées par les universités (62 500) progresse de 9 % en un an, évolution plus forte pour les licences professionnelles (+15 %) et les masters (+11 %).
En 2020-2021, 1 650 000 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, soit une hausse de 0,9 % en un an. En incluant les établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 696 000.
À périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) continuent leur progression (+1,7 %) : en licence générale, elles augmentent de 5,6 %. Cette hausse est liée à la forte augmentation des néobacheliers (+4,8 %) et à la création des licences accès santé (LAS) où 13 000 étudiants sont inscrits en première année.
En cursus master (35 % des inscriptions), le nombre d’étudiants reste stable (-0,1 %). En master LMD, filière où sont inscrits près de six étudiants sur dix de ce cursus, le nombre d’étudiants progresse légèrement (+0,8 %), malgré la baisse des effectifs en première année (-1,7 %), notamment dans les masters dédiés aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation MEEF (-5,7 %). Le nombre d’étudiants en formation d’ingénieurs diminue légèrement (-1,2 %), après plus de dix années de hausse.
Les effectifs d’étudiants inscrits en cursus doctorat, quant à eux, continuent à diminuer (-2,3 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale (190 000) diminue de 6,0 % et représente 11,5 % des étudiants universitaires (-0,9 point).
En 2019, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d’affaires de 493 millions d’euros, financé pour près de 50 % par les entreprises. Les universités accueillent 327 000 stagiaires et la durée moyenne des formations qu’elles dispensent s’élève à 144 heures, dont 107 heures de nature pédagogique. Plus d’un tiers de ces stagiaires prépare un diplôme national. En 2019, 110 000 diplômes ont été délivrés en formation continue par l’ensemble des établissements, dont six sur dix sont des diplômes nationaux. Plus d’un quart d’entre eux sont des licences professionnelles et trois sur dix des masters.
L’emploi scientifique au sein des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, principalement les universités), des 14 principaux organismes de recherche (EPST et EPIC) et des instituts Pasteur et Curie est estimé à 166 700 équivalents temps plein recherche en 2020, en hausse de 1,7 % sur un an. Il est marqué par une forte progression du nombre de contrats doctoraux dans les EPIC de recherche, les EPST et les EPSCP (respectivement +13,2 %, +9,0 % et +4,0 %), une part non négligeable de ces contrats ayant vu leur durée prolongée du fait de la crise sanitaire.
Hors doctorants, l’emploi des chercheurs augmente de 1,7 % au sein des EPST et de 1,4 % au sein des EPIC et se stabilise dans les EPSCP (+0,5 %). Les effectifs des personnels de soutien en université s’accroissent de 3,5 %, notamment pour les contractuels. Après une baisse tendancielle de 2014 à 2019, la part des emplois en contrat temporaire remonte légèrement au sein des EPST, à 18,5 % en 2020; quasi stable depuis 2017, elle est plus de deux fois moindre chez les enseignants et chercheurs des EPSCP (8,3 % en 2020). Les départs en retraite au sein des EPSCP poursuivent leur baisse en 2020 (-47 % depuis 2008). Depuis 2014, l’âge au départ en retraite augmente au sein des EPIC et c’est aussi dans ces établissements que l’âge au recrutement des chercheurs permanents augmente le plus.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2020 est en progrès de 0,8 point par rapport à la session 2019. Cette progression est plus importante pour les bacheliers qui n’ont pas obtenu de mention. D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 86 % et 90 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 81 %).
44 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (49 %), les bacheliers généraux (52 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (78 %). Il varie de façon importante selon les disciplines en licence. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont près de 47 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences économiques administration économique et sociale (40 %) et en sciences-santé (41 %). Dans le contexte de crise sanitaire, la réussite en L1 a fortement augmenté à la session 2020 : 54 % des bacheliers 2019 sont inscrits en L2 à la rentrée 2020, soit 8 points de plus que pour les bacheliers 2018.
À la rentrée 2021, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 271 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l’université (hors formations paramédicales), soit une diminution de 4,5 % par rapport à la rentrée précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers diminue dans toutes les disciplines, sauf en droit. La baisse est plus forte à l’IUT (- 5,5 %) que dans les disciplines générales de l’université (- 4,3 %). Le nombre d’étudiants internationaux entrant en première année de licence progresse de 25 % et dépasse son niveau de 2019-2020.
Les associations et fondations consacrent 1,1 milliard d’euros de dépenses en travaux de recherche et développement expérimental (R&D). Ces structures consacrent 48 % de leurs dépenses intérieures de R&D à des projets en recherche appliquée. Elles confient 25 % de leurs dépenses de R&D à d’autres entités, notamment les organismes publics. 46 % de leurs projets de R&D sont financés par des contrats avec des tiers, notamment l’Inserm et le CNRS. Les associations et fondations emploient 7 647 personnes en ETP à des projets de R&D dont 4 587 ETP de chercheurs. Ces derniers sont majoritairement consacrés à des travaux de recherche en santé (56 %).
Plus de bacheliers reçoivent une proposition, en particulier les professionnels et technologiques. Des propositions reçues plus rapidement et un peu plus souvent acceptées. Une phase principale plus dynamique. Moins d’acceptations en phase principale pour les bacheliers technologiques et professionnels mais des acceptations plus nombreuses en apprentissage, hausse particulièrement élevée en BTS. Des bacheliers technologiques plus nombreux dans les BUT et une plus grande mobilité hors académie observée.
L’Atlas régional 2019-2020 est un outil indispensable pour une bonne appréhension de la structuration territoriale de l’enseignement supérieur et pour l’élaboration de stratégies territoriales. Il présente, sous forme de cartes, de graphiques et de tableaux, la diversité du système français d’enseignement supérieur.
Au total, 2,95 millions d'étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2021 dans l'enseignement supérieur, effectif en progression de +2,1 % par rapport à l'année précédente, soit 59 400 étudiants supplémentaires. Cette forte augmentation est essentiellement due à l'afflux exceptionnel de nouveaux bacheliers aux rentrées 2020 et 2021. À la rentrée 2022, sous l'hypothèse d'un nouveau recul du taux de réussite au baccalauréat, 2,97 millions d'étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de +0,6 % en un an, et 17 100 étudiants additionnels.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de la France s'établit à 53,4 milliards d'euros en valeur, soit une progression de 1,6 % en volume (+ 1,8 % en 2018). L'effort de recherche s'élève à 2,19 % en 2019 après 2,20 % en 2018.
Durant l'année universitaire 2020-2021, marquée par la crise sanitaire, 750 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESRI, soit une hausse de plus de 4 % en 1 an. Cette hausse atteint 7 % pour les étudiants ayant les plus faibles ressources. La proportion de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses dépasse 38 %, taux en hausse annuelle de 1,6 point après 4 années de baisse. De nouvelles aides à destination des boursiers ont été créées au cours de l'année pour faire face au prolongement de la crise. Entre septembre 2020 et juin 2021, plus de 315 000 étudiants boursiers ont bénéficié de l'une d'elles : le ticket repas à 1 euro. Cette aide a été pérennisée comme un droit connexe aux BCS en juillet 2021.
En décembre 2019, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2016, 93% des docteurs occupent un emploi, soit un taux en progression de 2 points par rapport au taux d’insertion en décembre 2017 des diplômés 2014. Ces docteurs bénéficient de bonnes conditions d’emploi : 67% ont un emploi stable, 96% un statut de cadre et 95% travaillent à temps plein. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 47% y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie près de 20% des docteurs tandis que 34% trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions connaissent les meilleures conditions d’emploi : près de 70% des docteurs ont un emploi stable, 98% ont un emploi de niveau cadre, avec un salaire mensuel net médian estimé à 2 575 euros. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
L'emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,7 % en 2020, soit plus vite que l'emploi total. Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche accélère sa progression en 2020 : +1,7%, après +0,4 % en 2019. La progression est soutenue dans les EPIC et EPST (+1,4% et +1,7%). Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis deux ans (+10 % en 2020, après +11 % en 2019). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,5 %. En 7 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l'information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en dix chapitres et 179 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l'actualité et des derniers résultats d'études.
Les éditions 2018, 2019 et 2020 ont chacune fait l'objet d'un bilan annuel. Cette note en précise les grandes évolutions. L'enquête annuelle de suivi de la Fête de la science connaît un taux de réponse de plus en plus élevé (87 % pour l'édition 2020) et révèle que la Fête de la science propose habituellement, chaque année, près de 3 500 évènements et plus de 10 000 animations, en en faisant le temps phare de la rencontre entre la science et la société.
En 2020-2021, 2,78 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif progresse à nouveau fortement (+ 2,1 %). Cela fait suite au taux de réussite exceptionnel au baccalauréat 2020, en lien avec les conditions de passation mises en place en raison du contexte de crise sanitaire. La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieurs. L'enseignement privé accueille 21,3 % des étudiants, soit 0,6 point de plus qu'en 2019.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2020 permet d'avoir une vision territoriale de l'offre de formation et de la phase d'admission de Parcoursup. Il se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans 2 fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître, selon leur profil, les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats. Cette 2ème édition est enrichie de nouveaux indicateurs : nombre moyen de vœux, taux d'attractivité des formations et « top 5 » des formations les plus demandées. Cette année, la plupart des indicateurs proposés ont été déclinés pour apprécier les enjeux d'égalité entre les femmes et les hommes.
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel devraient ensuite croître jusqu'en 2028 de 67 %, notamment en sciences (+ 119 %). Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, la filière des sciences présenterait alors des taux de départs (ou taux de rotation) d'EC de plus en plus élevés, jusqu'à 3,0 % en 2025-2028, un niveau inhabituel pour cette discipline.
Près des trois quarts des nouveaux inscrits en première année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2017 sous statut scolaire passent en seconde année ; 58,5 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) au bout de deux ans, près de 64 % en deux ou trois ans. Les femmes réussissent mieux que les hommes : 68 % d'entre elles obtiennent leur diplôme en deux ou trois ans, 7 points de plus que pour les hommes. La réussite en deux ou trois ans est très contrastée selon la catégorie socioprofessionnelle de la famille de l'étudiant et moins élevée pour les étudiants issus de famille "défavorisée".
À la session 2020, le nombre de candidats (185 900) au brevet de technicien supérieur reste stable. Dans le cadre de la crise sanitaire, les modalités de passage de l'examen national de BTS ont été aménagées. Le taux de succès à cet examen national est de 86,5 %, en augmentation de près de 12 points par rapport à la session précédente. Ainsi, 160 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2020. Une forte croissance qui s'observe dans tous les domaines de spécialité et quel que soit le sexe ou le diplôme initial du candidat.
À la rentrée 2020, 154 300 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de près de 20 % en cinq ans, hausse légèrement plus marquée dans les écoles du secteur privé que dans les écoles publiques sous tutelle du MESRI. Un étudiant sur six est formé en apprentissage. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu et la part des étudiants qui étaient en CPGE en 2019-2020 (35 %) diminue de 6 points en cinq ans. Moins d'un futur ingénieur sur trois est une femme. Les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
La Fête de la science en 2020 s'est déroulée pendant dix jours, du 2 au 12 octobre 2020 dans l'hexagone, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie et du 6 au 16 novembre 2020 en Corse, dans les départements d'Outre-mer et à l'international.
En 2020-2021, le nombre d'étudiants inscrits en université (hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux) progresse de 0,8 % par rapport à 2019-2020. Les effectifs augmentent nettement en cursus licence (+ 1,6 %), avec un plus grand nombre de nouveaux bacheliers accueillis (+ 4,5 %) à la suite de la forte hausse du taux de réussite au baccalauréat. En master, les effectifs sont stables et en doctorat les inscriptions continuent à diminuer (- 2,3 %). La réforme des études de santé a un impact sur les inscriptions en licence générale, particulièrement en sciences. Dans le contexte de la crise sanitaire, les inscriptions d'étudiants en mobilité internationale reculent de 6 %. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, qui se développent, les effectifs universitaires s'établissent à 1 675 500.
À la rentrée 2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), diminue de 1,4 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse globale ne concerne que les effectifs de première année qui fléchissent de près de 6 %, le nombre d'étudiants en deuxième année augmentant de 2 %. Six étudiants sur dix inscrits en 1ère année de master MEEF étaient en 3ème année de licence LMD l'année précédente, dont 63 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. L'origine disciplinaire des inscrits en M1 MEEF diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. Plus de la moitié des étudiants en 2ème année étaient déjà en 1ère année de master MEEF en 2019-2020.
À la rentrée 2020, 120 900 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un diplôme universitaire technologique, effectif stable (+ 0,3 %) par rapport à 2019-2020. Le nombre de nouveaux entrants en IUT augmente de 1,0 % après la diminution équivalente de l'an dernier. Ce sont les nouveaux bacheliers pour lesquels les inscriptions sont les plus dynamiques (+ 2,1 %), principalement pour les bacheliers technologiques (+ 3,5 %). Un an après l'obtention du DUT, sept diplômés sur dix poursuivent leurs études. À la rentrée 2021, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2019, 74 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat déclarent être diplômés de l'enseignement supérieur. La licence générale est le diplôme le plus élevé pour 22 % des bacheliers 2014 entrés dans le supérieur, viennent ensuite le BTS (15 %) et le master (10 %). Le taux de diplomation des étudiants dépend de la filière d'inscription après le baccalauréat. Parmi les étudiants inscrits en licence dès la rentrée 2014, 72 % ont obtenu un diplôme. À la rentrée 2019, 15 % sont titulaires d'un master, 34 % sont au plus diplômés d'une licence, 8 % d'un BTS après une réorientation et 4 % d'une licence professionnelle. Parmi ceux qui s'étaient inscrits en DUT à la rentrée 2014, 92 % sont diplômés de l'enseignement supérieur, le plus souvent d'une licence professionnelle ou du DUT. Après cinq années dans l'enseignement supérieur, 15 % sont titulaires d'un master. Pour ceux qui s'étaient inscrits en STS à la rentrée 2014, 78 % ont obtenu un diplôme. Plus de la moitié se sont arrêtés au niveau BTS mais 7 % ont un diplôme de master, 9 % une licence générale et 16 % une licence professionnelle.
En 2020, le nombre de soutenance de thèse a chuté de plus de 15 %, en lien avec la crise sanitaire de la Covid 19. Cette même année, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, un effectif stable, qui masque néanmoins de possibles abandons. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d'un financement pour leur thèse. Les projets de mobilité internationale des doctorants ont été freinés par la crise sanitaire.
En 2017, 33 % des diplômés de licence professionnelle, de nationalité française et âgés de 30 ans et moins, ont obtenu leur diplôme en apprentissage et 24 % en contrat de professionnalisation. En master, ces parts de diplômés sont moindres, respectivement 15 % et 6 %. En décembre 2019, les diplômés par la voie de l'alternance bénéficient de meilleures conditions d'insertion que les diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Non seulement leurs taux d'insertion sont supérieurs, mais les emplois qu'ils occupent sont en moyenne plus stables, plus qualifiés et plus rémunérateurs. En outre, les diplômés en alternance expriment des niveaux plus élevés d'adéquation et de satisfaction à l'égard de leur emploi.
En 2019, la France a consacré 32,6 milliards d'euros pour l'enseignement supérieur, soit 1,3 % du PIB. Cette dépense est en hausse quasi ininterrompue depuis les années 80. Elle est financée en majorité par l'État et destinée pour près des trois quarts à la rémunération des personnels. Le coût moyen par étudiant atteint 11 530 € et a augmenté de plus d'un tiers depuis 1980. Malgré une dépense totale en hausse (+ 0,2 % en 2019 et + 11,7 % en euros constants depuis 2009), le coût par étudiant est en baisse pour la sixième année consécutive (- 1,4 % en 2019 et - 7,9 % depuis 2009), car les effectifs augmentent fortement (+ 1,6 % en 2019 et + 21,3 % depuis 2009). Le coût moyen varie de 10100 € pour un étudiant à l'université à 15 700 € en classes préparatoires aux grandes écoles. En 2017, le coût moyen par étudiant en France est supérieur à la moyenne des pays de l'OCDE (16 950 équivalents dollars contre 16 330).
En 2021, 641 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup. C'est 17 000 candidats de moins qu'en 2020, baisse qui s'explique par la dynamique démographique. Parmi eux, 96,6 % ont confirmé au moins un vœu dans une formation hors apprentissage, soit presque 2 points de moins que l'an dernier. Cette baisse est à imputer aux candidats de terminales professionnelles qui confirment plus souvent des vœux uniquement en apprentissage. Parallèlement, le nombre de formations proposées sur Parcoursup continue de progresser pour atteindre plus de 13 300 (+500 par rapport à 2020, hors formations en apprentissage). En moyenne, un candidat a confirmé 12,8 vœux ou sous-vœux, soit 2,6 de plus qu'en 2020. La composition des listes de vœux évolue peu : les licences représentent 33 % des listes de vœux et les BTS 30 %. La part de nombre de vœux en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT), qui se substituent aux DUT, de 10,4 %, est en retrait de 0,8 point par rapport à celle des DUT en 2020. Cette nouvelle formation est cependant plus souvent choisie par les terminales technologiques que les DUT en 2020 (57 % contre 55 %). Plus de la moitié (58 %) des candidats font des vœux dans une ou deux filières de formation. Plus de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence. Cette part est plus élevée pour les lycéens non boursiers (74 %) que pour les boursiers (66 %) ; elle progresse de 5 points par rapport à 2020, quel que soit le profil du lycéen.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés à l'entrée de l'enseignement supérieur les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2020 auraient augmenté de 2,2% sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit +59 600 étudiants environ. À la rentrée 2021, en faisant l'hypothèse d'un taux de réussite au baccalauréat aussi élevé que celui de la session 2020, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de +31 400 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de près de 91 000 étudiants en deux ans. Si les taux de réussite au baccalauréat retrouvent, dès 2022, les niveaux observés avant la crise sanitaire et que les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études des bacheliers se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2024, 2,82 millions d'étudiants et en 2029, 2,87 millions d'étudiants. Le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur augmenterait donc de 93 000 en cinq ans (2019 étant la dernière année de constat disponible) et de 143 000 étudiants en dix ans.
En 2019, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France progressent de 1,9% en volume. Ces entreprises emploient 283 500 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2018. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68% de la DIRDE totale et emploient 65% des effectifs de R&D.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
La loi ORE votée le 8 mars 2018 a pour objectif d'améliorer l'orientation et la réussite des étudiants. Dans ce cadre, les nouveaux bacheliers entrant en licence, notamment, peuvent bénéficier d'une individualisation de leur parcours afin d'améliorer leurs résultats en première année post bac. À la rentrée 2019, 25 600 étudiants en première année de licence générale suivent un aménagement de parcours, soit une hausse de près de 11 000 étudiants en un an. Ce sont 9,3 % des néo?bacheliers de licence qui suivent un aménagement de parcours (+ 3,7 points en un an). Les universités sont de plus en plus nombreuses à les mettre en place, passant de 46 à 62. Les étudiants concernés ont pour la plupart reçu comme proposition d'acceptation une réponse conditionnée « oui si » sur la plateforme Parcoursup. Ils ont très rarement obtenu une mention au baccalauréat et ont souvent accumulé un retard scolaire, facteurs statistiquement moins favorables à la réussite. Si 45 % des néo-bacheliers inscrits en première année de licence en 2018 sont passés en L2 en 2019, c'est le cas d'environ 30 % des nouveaux bacheliers inscrits avec un aménagement pédagogique. Parmi les étudiants bénéficiant d'un aménagement de durée de la licence, 25 % ont acquis le nombre d'E.C.T.S. attendus, dont 5 % sont passés en L2. Parmi ceux qui n'ont pas atteint l'objectif fixé pour cette première année, 62 % sont réinscrits en L1.
La licence STAPS est une des filières les plus demandées à l'entrée à l'université et le nombre d'étudiants en première année a doublé en dix ans. Si comme toutes les licences générales, son caractère propédeutique conduit une grande majorité des diplômés à poursuivre leurs études, le plus souvent vers un master, elle présente aussi un caractère professionnalisant proche des licences professionnelles. Ainsi, au cours de leurs cursus en licence, 98 % des diplômés de 2016 ont ainsi effectué au moins un stage et 70 % au moins une mission bénévole, ce qui illustre de forts liens avec le monde professionnel et associatif. Les diplômés de licence STAPS peuvent dès lors faire le choix d'une insertion rapide sur le marché du travail, d'autant plus qu'ils possèdent pour nombre d'entre eux des diplômes complémentaires ou une certification dans le domaine du sport et de l'animation qui facilitent leur recherche d'emploi. Ainsi, 92 % des diplômés de 2016 qui entrent directement sur le marché du travail sont en emploi trente mois après leur diplomation. Toutefois, les diplômés qui ont poursuivi leurs études, en particulier vers le master, bénéficient d'emplois de meilleure qualité et de conditions d'embauche plus avantageuses financièrement.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), en hausse de 1,7 % en volume par rapport à 2017. L'augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+1,8 %). Celles des administrations ont aussi progressé, mais plus légèrement (+1,3 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 452 970 personnes en équivalent temps plein. L'effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018. Il pourrait légèrement diminuer en 2019 pour atteindre 2,19 %. En effet, la DIRD devrait augmenter (+1,3 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+1,5 %).
En 2018, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,51 milliard d'euros (Md€) au profit de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau similaire à celui de 2017 (1,52 Md€). Les dépenses en faveur de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante (690 M€) sont, pour près de la moitié, constituées de dépenses immobilières, tandis que les aides aux entreprises innovantes et au transfert représentent 36 % de celles couvrant la recherche et le transfert de technologie (820 M€). En 2019, le budget prévisionnel s'établissait à 1,7 M€.
Près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2016 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 54 % l'ont eu en deux ans. Alors qu'une plus grande sélectivité a été introduite à l'entrée en master à partir de 2017, on observe une progression de 5 points en moyenne du taux de passage en 2ème année de master et de près de 4 points du taux de réussite en 2 ans pour la première promotion concernée. Ces hausses sont particulièrement élevées en STAPS et en psychologie. A l'inverse, le taux de poursuite de licence générale vers le master s'est réduit à partir de 2017.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 267 400 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2020, effectif en hausse de 1,1 % par rapport à la rentrée précédente. En lien avec la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations progresse de 3,3 %, hausse un peu plus élevée dans le secteur de la production (+3,9 %) que dans celui des services (+3,1%).
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 84 900 étudiants à la rentrée 2020, un effectif stable par rapport à 2019 (-0,2 %), en 1ère comme en 2nde année, en dépit de la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020. Ces effectifs restent quasiment stables quelle que soit la filière considérée : scientifique, économique ou littéraire. pendant la présence des femmes diminue (-1,1 %) dans ces formations, tout particulièrement en 1ère année de la filière scientifique.
Selon l'édition 2020 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 56 % des 156 000 publications scientifiques françaises publiées en 2019 sont en accès ouvert en décembre 2020. Le taux observé en décembre 2019, relatif aux publications réalisées en 2018, n'était que de 49 %. Le taux s'est donc accru de 7 points en un an. D'une discipline à l'autre, la proportion d'accès ouvert varie fortement, de 75 % pour les publications en Mathématiques à 40 % en Sciences de l'ingénieur. Par ailleurs, les publications scientifiques publiées en 2018 ou au cours des années précédentes ont un taux d'ouverture croissant au cours du temps. En particulier, celles publiées en 2018 sont désormais ouvertes à 54 % (+5 points par rapport à décembre 2019), et la hausse, qui concerne toutes les disciplines, est plus forte dans celles les moins ouvertes.
En 2019-2020, 2,73 millions d'inscriptions ont été enregistrées dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. Leur nombre a progressé par rapport à l'année précédente (+ 1,6 %, soit + 43 300 étudiants). En cinq ans, à dispositif équivalent, l'enseignement supérieur a accueilli 234 700 étudiants supplémentaires (+ 1,8 % par an en moyenne). L'augmentation des effectifs par rapport à l'année 2018-2019 concerne toutes les formations à l'exception des classes préparatoires aux grandes écoles et des sections de technicien supérieur, dont les effectifs restent stables. Cette croissance se retrouve dans toutes les académies sauf en Martinique. L'enseignement privé forme 21 % des étudiants du supérieur. Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56 % sont des femmes et 11 % sont des étrangers en mobilité internationale.
Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. En 2019-2020, 1 675 100 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM. À périmètre constant, soit celui en vigueur en 2019, 1 635 400 sont inscrits à la rentrée 2019, soit une hausse de 1,3 % par rapport à l'année précédente. Le nombre d'étudiants en cursus licence poursuit son augmentation (+ 2,0 %) tandis que celui en cursus master reste stable (+ 0,5 %). Les inscriptions en doctorat diminuent à nouveau et plus fortement (- 2,9 %). Même si les effectifs en 1ère année de licence générale augmentent de 1,4 %, le nombre de néo-bacheliers y diminue de 1,1 % par rapport à 2018-2019, année de hausse accentuée du nombre de néo-bacheliers liée au boom démographique de l'an 2000. En master LMD, les effectifs de 1ère année continuent de diminuer (- 1,6 %) et ceux en 2ème année sont à nouveau quasi-stables (+ 0,9 %). Les étudiants en formation d'ingénieurs universitaires sont, quant à eux, toujours plus nombreux (+ 3,5 %).Le nombre d'étudiants étrangers en mobilité internationale stagne par rapport à la rentrée dernière : 202 100 sont accueillis dans les universités françaises en 2019-2020, soit 12,4 % des étudiants de ces établissements.
En 2017, 110 400 étudiants ont été diplômés de master LMD à l'université, 33 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Quelques mois avant l'émergence de la crise sanitaire et de ses premiers effets sur le marché du travail, le niveau exceptionnel des taux d'insertion à 18 et 30 mois des diplômés de master reflète la bonne conjoncture d'alors sur le marché du travail. Celle-ci se traduit également sur la qualité des emplois occupés dès 18 mois après l'obtention du master, et sur le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l'égard de leur emploi à 30 mois.
En 2017, 48 500 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l'université, 38 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 94 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Avant l'arrivée de la crise sanitaire, la conjoncture économique particulièrement favorable en 2018 et 2019 procure aux diplômés de licence professionnelle les meilleures conditions d'insertion observées ces dernières années, après 18 et 30 mois d'ancienneté sur le marché du travail. Les effets de la crise sanitaire sur les conditions d'insertion pourront être mesurées sur les diplômés 2018, enquêtés actuellement.
En 2017, 47 500 étudiants ont été diplômés de DUT à l'université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active après l'obtention du DUT, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Par rapport à la promotion 2016 et malgré une hausse à 18 mois, le taux d'insertion laisse apparaître une baisse de 1,4 point à 30 mois. En revanche, la qualité moyenne des emplois s'améliore, les diplômés 2017 occupent plus souvent que leurs prédécesseurs un emploi stable et de niveau cadre ou professions intermédiaires à 18 et 30 mois. Les inégalités restent toutefois importantes entre diplômés, en particulier selon la spécialité disciplinaire ou le genre.
En 2019, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées totalement ou partiellement après examen par un jury par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle et d'un master, en droit-économie-gestion près de quatre fois sur dix, comme en sciences-technologie-santé. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement un diplôme du niveau juste supérieur à celui dont ils sont déjà titulaires ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur un peu moins de 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent. L'employeur et l'autofinancement représentent près des trois quarts des sources de financement.
En 2019, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées totalement ou partiellement après examen par un jury par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle et d'un master, en droit-économie-gestion près de quatre fois sur dix, comme en sciences-technologie-santé. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement un diplôme du niveau juste supérieur à celui dont ils sont déjà titulaires ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur un peu moins de 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent. L'employeur et l'autofinancement représentent près des trois quarts des sources de financement.
À la rentrée 2020, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 284 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université. Cette hausse des effectifs, de 5,2 % par rapport à l'année précédente, est liée à l'augmentation du taux de réussite au baccalauréat en juin 2020 et à l'accroissement des capacités d'accueil. Le nombre de nouveaux bacheliers progresse moins fortement en IUT (+1,7 %) que dans les disciplines générales de l'université (6,0 %).
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2019 se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans des fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats.
L’Atlas régional 2018-2019 est un outil indispensable pour une bonne appréhension de la structuration territoriale de l’enseignement supérieur et pour l’élaboration de stratégies territoriales. Il présente, sous forme de cartes, de graphiques et de tableaux, la diversité du système français d’enseignement supérieur.
Pour l'année 2018-2019, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers est de 45,4%. Après quelques années de stabilité, autour de 40%, ce taux a augmenté de 4,4 points entre 2016 et 2018. Cette hausse semble imputable à deux effets, liés à la loi ORE : un changement de structure de la population en 1re année de licence et le bénéfice des accompagnements pédagogiques à l'égard des entrants à l'université. Une mesure de la réussite par l'obtention d'au moins 60 ECTS conduit à des résultats semblables : 43,5% des néo-bacheliers ont acquis 60 ECTS ou plus à l'issue d'une 1re année universitaire en 2018-2019, pour 39, % en 2016-2017. Le taux de passage en 2e année peut être examiné en prenant en compte l'assiduité des étudiants, mesurée, a minima, par la présence de l'étudiant à au moins un examen dans l'année, ou, avec un critère plus exigeant, par la présence de l'étudiant à au moins un examen de chaque UE où il est inscrit. La moitié des néo-bacheliers ne répond pas à ce dernier critère ; cependant, 28% d'entre eux sont admis et inscrits en 2e année à la rentrée suivante. On peut calculer un taux de passage limité aux néo?bacheliers respectant le critère minimal d'assiduité, soit 90% de ceux inscrits en L1 : il atteint 50,3%, soit 4,9 points de plus que pour l'ensemble des néo?bacheliers.
Les élèves boursiers de l'enseignement secondaire accèdent moins aux classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques (CPGE) que les élèves non boursiers en raison d'un plus faible niveau scolaire moyen mais aussi, même pour les plus talentueux, d'une moindre propension à demander une prépa scientifique. Ainsi, sur la période 2013-2017, 6,9% des boursiers en terminale S souhaitent intégrer cette filière, contre 9,8% chez les non-boursiers. Admis en CPGE, les étudiants boursiers de l'enseignement supérieur ont des performances en moyenne inférieures aux autres étudiants, à niveau scolaire initial donné. Une part de l'écart est attribuable à leurs candidatures moins nombreuses dans les prépas qui occupent une place prépondérante dans la réussite aux grandes écoles scientifiques. Mais une autre part relève de performances propres inférieures, suggérant un désavantage persistant de nature financière ou culturelle. Au final, si les élèves boursiers de l'enseignement supérieur constituent 26,4 % des élèves inscrits en MPSI ou en PCSI, ils ne représentent que 17,4% de ceux intégrant l'une des 23 écoles des trois grands concours communs, et seulement 12,7% pour les 7 écoles les plus prisées. Pour ces dernières, le taux de boursiers est ainsi divisé par 2.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (85%), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. La réussite des bacheliers professionnels, très minoritaires dans cette filière (1,7% des étudiants), progresse sensiblement (56%, +4 points). Les filles (40% des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82% et 80%).
Plus de 42% des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (47%) et les bacheliers généraux (51 %). Il varie de façon importante selon les disciplines. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont 45 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux d'administration économique et sociale (AES) sont seulement 30% et ceux en sciences-santé 39%.
L’État de l’emploi scientifique 2020 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
Au total, 2,78 millions d'étudiants devraient être enregistrés à la rentrée 2020 dans l'enseignement supérieur, en progression de + 2,1 % par rapport à l'année précédente, soit 57 700 étudiants supplémentaires. Cette forte augmentation est essentiellement due à l'afflux exceptionnel de nouveaux bacheliers à la rentrée 2020. Plus de la moitié de la progression se situe au sein de l'université. Puis, à la rentrée 2021, en cas de reflux modéré du taux de réussite au baccalauréat, 2,81 millions d'étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de + 1,1 % en un an, ou 30 500 étudiants additionnels.
À l'issue de la campagne 2020, 93,5% des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition et 81,0% en ont accepté une, soit une très légère progression par rapport à 2019. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l'offre de formation proposée sur Parcoursup, et, dans le contexte de crise sanitaire, une réussite au baccalauréat exceptionnelle accompagnée d'un Plan de création de places supplémentaires. Au final, 50 000 néo-bacheliers supplémentaires par rapport à 2019 ont reçu au moins une proposition, et 47 000 de plus en ont accepté une, ceci dans des délais moyens à peine plus longs. La part de néo-bacheliers boursiers admis dans l'enseignement supérieur progresse sensiblement.
Parmi les bacheliers 2014 inscrits dans l'enseignement supérieur qui atteignent le niveau de bac + 4 sans redoubler, 91% ont effectué au moins un stage. Les stages ont une place importante dans le cursus en DUT, Licence professionnelle, et STS, traduisant de forts liens avec le monde du travail. À l'Université, la fréquence des stages augmente au fur et à mesure que l'étudiant progresse dans sa formation. Ainsi, en licence, la proportion de stagiaires parmi la cohorte de bacheliers 2014 a plus que quadruplé entre la première et la troisième année (61%) avec de fortes variations selon la spécialité. Elle augmente encore en première année de Master (72 %). Dans les écoles de commerce et d'ingénieur, les stages sont pleinement intégrés à la scolarité. C'est en quatrième année d'école d'ingénieur que les stages sont les plus fréquents et en quatrième année d'école de commerce qu'ils sont les plus longs. Les étudiants trouvent un stage avec l'appui de leur établissement de formation dans un tiers des cas et par candidature spontanée dans trois cas sur dix. Plus de la moitié d'entre eux effectuent leur stage dans une entreprise privée.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage durant l'année universitaire 2018-2019. La proportion de stagiaires reste toujours plus importante dans les formations professionnalisantes (D.U.T., licences professionnelles, formations d'ingénieurs) et augmente avec le nombre d'années d'études. Les deux tiers des stages ont lieu dans la région d'études et seulement 10 % s'effectuent à l'étranger. Un peu moins de la moitié des stages (43 %) donne lieu à une rétribution.
Durant l'année universitaire 2019-2020, 718 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 37% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers au sein de ces formations est très variable selon les filières et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) et seulement 12 % dans les écoles de commerce. Si un quart des étudiants des académies de Paris et Versailles ont une bourse, cette part dépasse 45 % dans les DOM et dans cinq académies métropolitaines. Enfin, 5 % des boursiers sur critères sociaux sont de nationalité étrangère.
Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche en 2019 poursuit sa légère progression : + 0,4 %. La progression est mesurée dans les EPIC et EPST (+ 0,4 % et + 0,3 %), plus dynamique dans les instituts Pasteur et Curie (+ 0,8 %). Les effectifs de doctorants rémunérés progressent vivement (+ 11 %). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 0,5 %. En 6 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) de la France s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,3 Md€ par rapport à 2017. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,7 % en 2018. La DIRD des entreprises s'accroît de 1,8 % en volume, et celle des administrations augmente de 1,3 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018, comme en 2017. En 2019, l'évolution de la DIRD devrait continuer de progresser à un rythme soutenu (+ 1,3 % en volume) et atteindrait 53,2 Md€.
Les docteurs ayant obtenu précédemment un diplôme d'école d'ingénieurs représentent 16 % des diplômés du doctorat en 2014. Principalement des hommes ayant effectué leur thèse dans la discipline des sciences et leurs interactions, les docteurs ingénieurs s'inscrivent et obtiennent plus jeune leur diplôme de doctorat. Dans cette discipline, 89 % des docteurs ingénieurs ont été financés pour réaliser leur projet doctoral, et plus fréquemment par des fonds privés (dont CIFRE). Une fois le diplôme obtenu, ils ont de meilleures conditions d'emploi : à trois ans les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions sont 95 % à être insérés, 95 % à occuper un emploi cadre et 98 % un emploi à temps plein. Privilégiant dès la formation doctorale le secteur privé, trois ans après l'obtention de leur diplôme, les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions y sont insérés pour plus de la moitié, et sont bien plus souvent stables dans leur emploi : 96 % contre 89 % pour les docteurs non-ingénieurs. De plus, chez les docteurs ingénieurs, les femmes ont des conditions d'emploi proches de celles des hommes.
Depuis près de 30 ans, le MESRI organise annuellement, avec la contribution de plus de mille porteurs de projet, plus de 3 000 événements au cours de sa traditionnelle Fête de la science. Ces évènements, coordonnés aux échelles nationales, régionales et départementales, sont mis en oeuvre en partenariat avec 7 000 structures scientifiques, culturelles et institutionnelles (organismes de recherche, établissements d'enseignement de tout niveau, collectivités territoriales, entreprises, musées, bibliothèques, médiathèques, associations...) et l'aide de 33 000 acteurs. Ils permettent la rencontre de plus d'un million de personnes avec celles et ceux qui élaborent et vulgarisent les sciences. Organisés sur tout le territoire français, ils visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et ses enjeux, à promouvoir le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens ainsi qu'à valoriser la communauté scientifique et ses productions. Des évènements, simples ou de grande envergure, sont ainsi organisés, non seulement dans les plus grandes communes françaises, mais également dans les plus petites, et même à l'international. Pour permettre la mise en place de ces évènements, l'État ainsi que les collectivités territoriales apportent leur soutien logistique et financier.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en dix chapitres et 179 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2018-2019, 333 écoles forment 187 400 étudiants aux métiers du commerce, de la gestion et de la vente. Trois quart de ces étudiants sont inscrits dans une école reconnue par l'État et habilitée à délivrer au moins un diplôme visé par le ministère chargé de l'enseignement supérieur. Ce sont ainsi 141 800 étudiants qui sont formés dans ces écoles de France métropolitaine et des Dom. À dispositif équivalent, les effectifs de ce groupe progressent de 6,2 % entre 2017 et 2018 et de 16,2 % depuis la rentrée 2013-2014. Dans les écoles reconnues par l'État et délivrant au moins un diplôme visé, 84 % des étudiants préparent un diplôme visé de niveau bac + 3 à bac + 5 et 63 % un diplôme visé de niveau bac + 5 conférant le grade de master. La part d'étudiants étrangers en mobilité internationale dans ces écoles progresse de 5,4 points entre 2013 et 2018, atteignant 17,7 %. Les femmes sont toujours légèrement minoritaires et leur part reste quasiment stable sur la période (48,9 % en 2018-2019).
En 2019-2020, 2,73 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif continue de progresser (+1,6%). La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieur. L'enseignement privé accueille 20,6 % des étudiants, ce qui représente 0,4 point de plus par rapport à 2018.
En 2018-2019, 358 000 étudiants étrangers sont inscrits dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer. Ils représentent 13 % de l'ensemble des étudiants de l'enseignement supérieur. Près de huit étudiants étrangers sur dix sont inscrits dans l'enseignement supérieur dans le cadre d'une mobilité internationale. Leur nombre a fortement augmenté en cinq ans (+ 19 %). Ils s'inscrivent le plus souvent à l'université : c'est le cas pour sept étudiants en mobilité sur dix. Cependant, leur part dans l'enseignement privé est en hausse (passant de 12 % en 2013 à 17 % en 2018). En 2018-2019, près d'un étudiant étranger en mobilité internationale sur deux est d'origine africaine dont 26 % issus du Maghreb. Les étudiants asiatiques représentent 23 % suivis des européens (19 % dont 16 % de l'UE) et des américains (9 %). Les académies frontalières accueillent relativement plus d'étudiants en mobilité internationale. Le taux de réussite des étudiants en mobilité internationale diplômante est plus important que celui des étudiants français en licence mais ces derniers réussissent mieux en master.
Les étudiants inscrits en 1ère année du cycle ingénieur en 2013 sont 86% à être diplômés en 3 ou 4 ans. Si neuf sur dix passent en 2ème année en 2014, 3% abandonnent ce cursus et se réorientent dans une autre formation à l'université et 6% connaissent une interruption dans leur parcours (redoublement, césure, réorientation dans un autre diplôme d'ingénieur, cursus aménagé, double diplôme...). La réussite en 4 ans au diplôme d'ingénieur varie selon le parcours et les caractéristiques des étudiants. Ainsi, 89% des bacheliers généraux décrochent le sésame contre 74% des bacheliers technologiques. La réussite des étudiants issus de classes préparatoires aux grandes écoles est supérieure de 4 points à celle des étudiants venant d'un BTS ou d'un DUT. Ce même écart est observé entre les étudiants et les étudiantes en faveur de ces dernières. Le type d'école d'ingénieur détermine également la réussite puisque neuf étudiants qui intègrent une école sous tutelle d'un autre ministère public sur dix sont diplômés contre 85% des étudiants dont l'école est sous tutelle du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
La réglementation relative aux retraites des fonctionnaires, dont les dernières évolutions datent de la loi de 2014, comporte des dispositions de réhaussement des âges réglementaires qui s'appliquent progressivement. Dès lors, l'âge moyen de départ des enseignants chercheurs titulaires (EC) des EPSCP devrait augmenter dès 2021. Au même moment, sous l'effet de phénomènes démographiques, la population des EC devrait voir ses départs se remettre à croître, notamment en sciences. Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, ce devrait être les filières de LSH et de sciences qui cumuleraient des départs d'EC élevés et des hausses conséquentes du nombre d'étudiants.
La loi « Orientation et Réussite des Etudiants » (ORE) et les textes réglementaires afférents ont rénové les études en licence et la procédure d’accès, à commencer par la nouvelle procédure Parcoursup ou la possibilité de moduler la durée de la formation de licence. L’avancée des étudiants dans leur parcours gagne désormais à être analysée de manière plus fine, par les crédits européens (ECTS) accumulés progressivement. En utilisant de manière inédite de telles données, cette étude propose une première exploration de l’impact attendu ou observé de la loi ORE. En termes d’attendu, des taux de réussite au niveau global ne sont pas encore disponibles mais les modifications observées à la rentrée 2018 quant à l’origine scolaire et au niveau des néo-bacheliers inscrits en première année de licence devraient se traduire par une hausse significative, de 2 points, de la part de ceux obtenant plus de 50 ECTS sur les 60 nécessaires à la validation de l’année. Par ailleurs, sur la base de premiers résultats provisoires, les bénéficiaires des nouveaux dispositifs pédagogiques sont plus assidus et la part de ceux validant 60 ECTS semble progresser.
Près 78 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en 2nde année. Ils sont 65 % à obtenir le BTS en deux ou trois ans. Le taux de réussite est plus fort pour les bacheliers généraux. Il augmente aussi avec la mention obtenue au baccalauréat, variant de 51 % pour ceux ayant obtenu une mention « passable » à l'oral à 90 % pour le détenteur d'une mention « très bien ».
Le nombre de candidats (184 900) au brevet de technicien supérieur (BTS) progresse de 2 % à la session 2019. Leur taux de réussite, de 75,0 %, augmente de 0,5 point par rapport à l'an passé et 138 700 étudiants ont obtenu leur diplôme en 2019. Les femmes réussissent mieux l'examen que les hommes (76,6 % contre 73,5 %) notamment dans le domaine de la production où elles représentent 20 % des présents et dont le taux de succès (85,2 %) est de 9 points supérieur à celui de leurs homologues masculins.
À la rentrée 2019, 150 600 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de près de 5 % sur un an et de 20 % en 5 ans, hausse plus marquée dans le secteur privé que dans les écoles publiques sous tutelle du MESRI. Un étudiant sur six est formé en apprentissage et près d'un inscrit sur trois est une femme. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie progressivement et moins de quatre étudiants sur dix entrant en 2019 en cycle ingénieur étaient en CPGE en 2018-2019. Les enfants de catégories sociales favorisées représentent toujours près d'un inscrit sur deux.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), qui remplacent désormais les Espe, diminue par rapport à l'an passé. Cette tendance est un peu plus marquée en première année. L'origine disciplinaire des inscrits dépend fortement du master MEEF d'inscription et diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. La moitié des étudiants étaient déjà en première année de master MEEF en 2018-2019.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants inscrits progresse de 1,3 % par rapport à 2018-2019, à périmètre constant. Les effectifs augmentent en licence, en grande partie sous l'effet de la progression des nouveaux entrants les années précédentes, tout particulièrement en 2018-2019 du fait de la démographie. En master, le nombre d'inscrits est stable (+ 0,5 %), tandis qu'en doctorat, la baisse se poursuit. Si le nombre d'étudiants progresse dans toutes les disciplines, la hausse est plus élevée en sciences. Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. Dès lors, les effectifs universitaires s'établissent à 1 674 700.
A la rentrée 2019, 120 600 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, progressant faiblement (+ 0,7 %) par rapport à 2018-2019. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 1,3 % après la forte hausse de l'an dernier. En particulier, les nouveaux bacheliers intégrant cette formation sont moins nombreux, quelle que soit la série du baccalauréat, la baisse étant toutefois moins marquée pour les néo-bacheliers technologiques. Un an après l'obtention du D.U.T. les trois quarts des diplômés poursuivent leurs études. De fait, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans mis en place en 2021.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Trois ans après leur baccalauréat, parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études, 22 % sont titulaires d’une licence générale ou professionnelle, 16 % d’un BTS et 5 % d’un DUT. Au total, 51 % sont diplômés de l’enseignement supérieur. À la rentrée 2017, 63 % sont encore dans l’enseignement supérieur, 20 % l’ont quitté après l’obtention d’un diplôme et 17 % en sont sortis sans diplôme. C’est en licence que les parcours sont les moins linéaires : 21 % des inscrits se sont finalement réorientés et 17 % sont sortis sans diplôme. Ces étudiants n’ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire, sont d’origine sociale plus modeste et ont moins souvent obtenu leur premier choix d’orientation. Une majorité d’étudiants de DUT (57 %) et un peu plus d’un quart des diplômés de BTS (27 %) poursuivent des études au-delà de bac +2 à la rentrée 2017. Ces poursuites d’études sont d’autant plus fréquentes que les étudiants sont issus de milieux favorisés.
Plusieurs réformes promulguées jusqu’en 2014 modifient progressivement les différents âges réglementant le départ en retraite et donc les comportements de départ des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche (ESR). Ainsi, l’âge moyen de départ a progressé de 1,7 an entre 2010 et 2017, pour atteindre 63,1 ans, ce qui s’est traduit par une importante baisse des départs. Les effets de ces réformes sont durables et des prévisions peuvent être établies par des modèles de micro simulations jusqu’à l’horizon 2024. Indépendamment de toute nouvelle réforme, ces modèles montrent les résultats suivants : l’âge moyen de départ reculera encore un peu entre 2017 et 2024 (+ 0,6 an) et les départs devraient continuer à baisser jusqu’en 2020, puis remonter fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants chercheurs (EC). Par ailleurs, si jusqu’en 2017, ce sont surtout les EC et les BIATSS des universités qui ont repoussé leur âge au départ, à horizon 2024, ce devraient être surtout les personnels des EPST (CNRS, INRA, Inserm...), notamment les chercheurs (66,4 ans en moyenne en 2024).
En 2020, 658 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 98,3 % ont confirmé au moins un vœu, soit 2 points de plus que l'an dernier. Cette augmentation se traduit par 20 000 terminales supplémentaires ayant confirmé un vœu, dont la moitié en série professionnelle. L'autre moitié est partagée entre la série générale (+ 6 000) et la série technologique (+ 4 000). Cette hausse, alors que le nombre de lycéens en terminale est constant, est liée au nouvel enrichissement de l'offre de formation avec l'ajout de plus de 1 000 formations supplémentaires (hors apprentissage).
En moyenne, un candidat a confirmé 10,1 vœux ou sous-vœux, soit 1 vœu de plus qu'en 2019. L'ajout de nouvelles formations sur Parcoursup a eu peu d'impact sur la composition des listes de vœux des lycéens qui candidatent. Elle se compose à 34 % de vœux en licence, y compris licence avec accès santé, et 31 % en BTS. En revanche, elle conduit à une plus forte diversification des souhaits des candidats, qui sont près de 50% à s'intéresser à 3 filières différentes ou plus.
Près de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence, soit 3 points de plus qu'en 2019. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (72 %) que boursiers (61 %).
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2019 auraient augmenté de 1,3 % sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit + 35 000 étudiants environ. À la rentrée 2020, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de + 24 000 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de presque 60000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études des bacheliers et des étudiants se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2023, 2,77 millions d'étudiants (hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE et en 2028, 2,81 millions d'étudiants, soit respectivement + 91 000 et + 133 000 étudiants qu'en 2018 (dernière année de constat disponible).
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement progresse de 1,7 %, en volume, au même rythme qu'en 2017. Dans un contexte où le produit intérieur brut (PIB) est dynamique la même année (+ 1,7 % en 2018), le ratio DIRDE/PIB est inchangé, à 1,44 %. La R&D dans l'industrie s'accroît légèrement (+ 0,9 %), grâce à la hausse de la R&D dans l'automobile et malgré la poursuite de la baisse dans l'industrie pharmaceutique, la R&D dans l'aéronautique augmentant légèrement. La R&D dans les services reste porteuse (+ 5,2 %). Les effectifs de R&D s'accroissent de 3,7 % en 2018 (+ 3,8 % en 2017). En particulier, les effectifs de chercheurs et ingénieurs de R&D augmentent de 4,0 % (+ 5,9 % en 2017). Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D - Ile de France, Auvergne-Rhône Alpes et Occitanie - réalisent 68 % de la DIRDE nationale et emploient 65 % des effectifs de R&D.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette quatrième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
NI DEPP 20.10 - Résultats définitifs de la session 2019 du baccalauréat : les candidats
de la voie professionnelle obtiennent plus souvent une mention
qu’à la session 2018
Avec 759 100 candidats et 668 300 bacheliers, le taux de réussite atteint 88,0 % à la session 2019 : 91,1 % en général, 88,0 % en technologique et 82,4 % en professionnel. Il est stable dans la voie générale et diminue dans les voies technologique et professionnelle. La part de candidats de la voie professionnelle admis avec mention augmente et dépasse celle de la voie technologique pour la première fois depuis 2013. Les effectifs de candidats de la voie générale diminuent pour la première fois depuis 2011. Ceux de la voie technologique continuent de progresser mais plus modérément, et ceux de la voie professionnelle poursuivent leur baisse. Avec 80,0 %, la proportion de bacheliers dans une génération diminue de 0,9 point à la session 2019, les voies générale et technologique ne progressant pas cette année. En 2019, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Ile-de-France, de Guadeloupe, de Martinique, de Rennes et de Toulouse. Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat pour les élèves de sixième.
En 2019, un tiers des enseignants?chercheurs promouvables à un avancement de grade a été candidat avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, près de la moitié a été promue. Le taux de pro? mus est le plus élevé pour l’accès à l’échelon exceptionnel de la hors classe des maître de conférences (77 %). Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont autant candidates que les hommes et sont plus fréquemment promues.
En 2018, près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. La réussite est plus élevée pour les étudiants les plus jeunes. La voie professionnelle est celle où le taux de succès est le plus fort. La réussite est aussi plus fréquente en sciences- santé et en économie-sciences de gestion-AES que dans les autres groupes disciplinaires.
En 2018, la formation continue dans l'enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d'affaires de 480 millions d'euros et accueille 452000 stagiaires. La durée moyenne des formations dispensées dans ce cadre s'élève à 150 heures, dont 124 heures de nature pédagogique. Un tiers des stagiaires préparent des diplômes nationaux, principalement dans trois spécialités : « services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion ». Les diplômes nationaux représentent deux tiers des 103000 diplômes délivrés, au sein desquels quatre sur dix sont des licences ou masters professionnels.
À la rentrée 2019, 85 100 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), effectif stable par rapport à 2018 (-0,1 %). Néanmoins le nombre d'étudiants diminue en première année (-0,9%), comme celui des femmes (-0,6 %) et les filières littéraires perdent 2,2 % de leurs effectifs.
À la rentrée 2019, les sections de technicien supérieur (STS) et assimilés accueillent plus de 262 000 étudiants. Après une forte hausse à la rentrée 2018, en lien avec le boom démographique de l'an 2000, le nombre de nouveaux entrants de ces formations diminue de 2,3 %.
Le suivi de carrière des enseignants?chercheurs est réalisé par le Conseil national des universités (CNU). Il se fonde sur un rapport d’activité établi par l’enseignant?chercheur. Les établissements prennent en considération ce suivi de carrière en matière d’accompagnement professionnel. Après avoir été étendu en 2017 à tous les universitaires dits « prioritaires » affectés dans les établissements de la vague C, le dispositif du suivi de carrière a été généralisé en 2018 à tous les établissements chaque année, mais pour les enseignants?chercheurs appartenant à des sections du CNU sélectionnées préalablement pour chaque établissement. Pour la session 2019 du suivi de carrière, 1 207 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 5 365 recensés, soit un taux de participation de 22,5 %. En outre, 205 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2019, dits « non prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 1 412 enseignants?chercheurs ont donc participé au dispositif. Un peu plus de 600 dossiers (44 %) ont fait l’objet d’un avis du CNU assorti de suggestions d’actions à mettre en œuvre par l’établissement. Ces avis ont pour objectif d’aider les universitaires concernés à améliorer le déroulement de leur carrière ou pour les aider à pallier leurs difficultés professionnelles.
Selon la nouvelle édition du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 49 % des 155 000 publications scientifiques françaises (suivant les affiliations détectées des auteurs) publiées en 2018 sont en accès ouvert. En un an, le taux d’ouverture des publications publiées en 2017 a, quant à lui, progressé de 10 points dépassant la barre des 50 %.
En 2018-2019, 2,7 millions d'inscriptions ont été enregistrées dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Leur nombre a fortement augmenté par rapport à l'année précédente (+ 2,1 %, soit + 56 300 étudiants). Cette vive progression est en particulier due à l'afflux des bacheliers de 2018, lié au boom démographique de l'an 2000. En cinq ans, à dispositif équivalent, l'enseignement supérieur a accueilli 219 800 étudiants supplémentaires. L'augmentation des effectifs par rapport à l'année 2017-2018 concerne toutes les formations à l'exception des classes préparatoires aux grandes écoles (- 1,6 %). En 2018-2019, les effectifs augmentent par rapport à 2017 2018 dans toutes les académies sauf à Poitiers. Les femmes représentent 55 % des étudiants. L'enseignement privé rassemble 540 900 étudiants en 2018-2019, soit 20 % des effectifs du supérieur.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), en hausse de 1,5 % en volume par rapport à 2016. L'augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 1,7 %). Celles des administrations ont aussi progressé (+ 1,0 %), mais plus légèrement. Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 441 500 personnes en équivalent temps plein. L'effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21 % en 2017. Il pourrait légèrement diminuer en 2018 pour atteindre 2,20 %. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 1,5 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 1,7 %).
En 2018-2019, 1 614 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM, effectif en hausse de 1,9 % par rapport à la rentrée précédente. La croissance est plus dynamique en cursus licence (+2,7 %), le nombre d'étudiants est également en hausse en cursus master (+1 %) mais diminue à nouveau en doctorat (-1,8 %). La progression des effectifs en cursus licence est essentiellement due à l'arrivée à l'université des bacheliers du boom démographique de l'an 2000, dont le nombre d'inscrits progresse de 7,1 % à la rentrée 2018. En cursus master, après la mise en place de la réforme d'entrée l'an dernier, les effectifs de première année continuent à diminuer légèrement (- 1,1 %) les effectifs en deuxième année se stabilisent (+ 0,8 %) et les étudiants sont toujours de plus en plus nombreux à suivre une formation d'ingénieurs universitaires (+ 4,8 %). Les universités françaises accueillent plus de 202 000 étudiants étrangers en mobilité internationale, qui représentent 12,5 % des étudiants de ces établissements.
Lors de la session 2019, 6 635 enseignants?chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) ; 2 911 d’entre eux l’ont obtenue, soit 44 %. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps et 11 500 enseignants?chercheurs – qui l’ont obtenue au cours de ces quatre dernières années – bénéficient actuellement de la prime. En 2019, un peu plus de maîtres de conférences (MCF) que de professeurs des universités (PR) ont dé? posé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous?représentés par rapport à leur part dans la population totale des enseignants?chercheurs. Pour au? tant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences qu’aux professeurs des universités, ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
Créée en 1991 par Hubert Curien et organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, la Fête de la science est un rendez-vous annuel national.Plus d'un millier d'acteurs variés (musées, muséums, centres de sciences, planétariums, aquariums, jardins botaniques, associations, universités, établissements scolaires, organismes de recherche, entreprises, collectivités territoriales, bibliothèques, médiathèques) organisent à travers le territoire des animations et évènements qui visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et à ses enjeux, de favoriser le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens et de valoriser la communauté scientifique et ses productions. C'est une opération qui s'inscrit également, depuis 2017, dans la stratégie nationale de culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) établie par les ministres en charge de la Recherche et de la Culture.
En 2016, 48 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l’université, 37 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont insérés dès 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 93 % à 30 mois. Si le taux d’insertion à 30 mois est légèrement moindre que pour la promotion 2015, les diplômés 2016 bénéficient toutefois de conditions dans l’emploi plus favorables, notamment en termes de contrat et de niveau de qualification.
En 2016, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 90 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont en emploi au 1er décembre 2018. Par rapport à la promotion 2015, les taux d’insertion à 18 et 30 mois progressent sensiblement pour les femmes. Les diplômés 2016 bénéficient également de conditions dans l’emploi plus favorables que leurs prédécesseurs sur l’ensemble des indicateurs.
En 2016, 109 500 étudiants ont été diplômés de master LMD à l’université, 35 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2018. C’est le taux d’insertion le plus élevé jamais observé en master depuis la mise en place des enquêtes nationales. Cette embellie se traduit également sur la qualité des emplois occupés et sur le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi.
L’Atlas régional 2017-2018 est un outil indispensable pour une bonne appréhension de la structuration territoriale de l’enseignement supérieur et pour l’élaboration de stratégies territoriales. Il présente, sous forme de cartes, de graphiques et de tableaux, la diversité du système français d’enseignement supérieur.
Près de 42 % des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les jeunes femmes (47 %) et les bacheliers généraux (52 %). Il varie selon les disciplines. Si les étudiants de droit ou sciences politiques sont 46 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux de sciences économiques ou AES sont seulement 36 %.
Plus de trois néo-bacheliers inscrits en D.U.T. sur quatre obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (84 %), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. Les filles et les étudiants issus de milieu favorisé sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur D.U.T. en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 78 %).
En 2018, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), totalement pour trois quarts d'entre elles ou partiellement après examen par un jury. Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle (45 %) ou d'un master (36 %), en droit-économie-gestion plus de quatre fois sur dix et en sciences-technologie-santé dans plus d'un tiers des cas. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement le diplôme du niveau juste supérieur ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent et, qui deux fois sur trois est financée par l'employeur.
À la rentrée 2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 270 500 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Cet effectif est en baisse de 1,8 % par rapport à l'année précédente, fléchissement plus important que celui du nombre de bacheliers généraux et technologiques à la session de juin 2019.
En 2017, la dépense intérieure de R&D R&D (DIRD), pour l'ensemble des pays de l'OCDE, a fortement progressé, avec une hausse de 4,1 % par rapport à 2016, ce qui porte l'effort de recherche (ratio DIRD/PIB) de la zone à 2,37 % pour l'ensemble de la zone. Cet effort se situe à 2,21% pour la France. L'augmentation des dépenses de R&D est particulièrement dynamique dans le secteur des entreprises qui réalisent désormais 70 % de la DIRD. Ce taux atteint 65 % en France et 69 % en Allemagne. Tendanciellement, la Chine et la Corée du Sud renforcent leur poids mondial en matière de recherche en entreprise dans les branches industrielles telles que la pharmacie et les TIC. Leur poids dans les branches de services demeure en revanche modeste.
La formation doctorale attire une proportion importante d'étudiants internationaux en France puisque, parmi les 14 400 étudiants diplômés d'un doctorat en France en 2014, 42 % d'entre eux sont de nationalité étrangère. Un docteur diplômé sur trois occupe un poste à l'étranger trois ans après l'obtention de son doctorat en 2014. La mobilité internationale du doctorant participe à une meilleure insertion sur le marché du travail international. Ainsi, 58 % des docteurs ayant réalisé une mobilité internationale dans le cadre de leur formation doctorale sont en emploi à l'étranger trois ans après l'obtention de leur doctorat.
Selon le nouveau baromètre de la science ouverte, 41% des 133 000 publications scientifiques françaises (suivant les adresses d'affiliation des auteurs) publiées en 2017 sont en accès ouvert. L'étendue et le type d'ouverture sont caractérisés par de fortes disparités entre disciplines.
Au total, 2,71 millions d'étudiants devraient être enregistrés en 2019-2020 dans l'enseignement supérieur, en progression de +1,2 % par rapport à l'année précédente. Puis en 2020-2021, 2,73 millions d'étudiants sont prévus, en hausse de +0,6 % en un an. L'augmentation concerne principalement les universités et les écoles privées, tandis que les effectifs dans les filières courtes et sélectives devraient décroître.
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 92 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent, en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la STS 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en CPGE sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un BTS et 62 % pour le DUT.
Durant l'année universitaire 2018-2019, 712 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 38 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers est très variable selon les formations et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers du MESRI dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) (55 %) et seulement 13 % dans les écoles de commerce.
En 2018, la France a consacré 157,2 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 810 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement allant de 6 820 euros pour un écolier, 8 780 euros pour un collégien, 11 200 euros pour un lycéen à 11 470 euros pour un étudiant. L’État est le premier financeur de l’éducation (57,4 %), devant les collectivités territoriales (23,4 %). Alors que les départements diminuent leurs dépenses d’éducation depuis 2014, celles des régions se renforcent parallèlement chaque année. Les communes voient leurs dépenses d’éducation croître depuis 2017 suite à un effort sur l’investissement.
En 2017, la formation continue dans l'enseignement supérieur public (universités, Cnam et écoles) a un chiffre d'affaires de 462 millions d'euros et accueille 451 000 stagiaires. La durée moyenne des formations qu'elle dispense s'élève à 159 heures, dont 130 heures de nature pédagogique. Entre 2012 et 2017, à dispositif constant, son chiffre d'affaires augmente de 21 %, et la durée moyenne de ses formations de 18 % (+ 15 % en centre), alors que le nombre de ses stagiaires, lui, reste stable. Par ailleurs, en 2017, les diplômes nationaux sont toujours les plus préparés en formation continue (35 %), et ce, dans les trois mêmes spécialités (« services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion »). Ils représentent 66 % des 107 000 diplômes délivrés, au sein desquels les licences professionnelles et les masters continuent d'occuper une large place et les DUT en gagnent au cours des cinq dernières années.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé ont effectué un stage lors de l'année universitaire 2017-2018. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (licences professionnelles, DUT, formations d'ingénieurs) et augmente en fin de cursus. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région de l'établissement d'études et 11 % sont effectués à l'étranger. Près de la moitié (46 %) des stages donnent lieu à une rémunération.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable depuis 2016, notamment pour les EPST (-0,2%) et les EPIC (- 0,1%), et malgré une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur (+8,6%). L'emploi des chercheurs de l'ensemble des organismes progresse de + 1,5%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST est inférieure à son niveau de 2010, à 18%. Le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST est plus faible qu'en 2014 (-22%), notamment parmi les chercheurs. Sur les cinq années 2014-2018 pour les EPST, les Mathématiques et les Sciences physiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à respectivement +5% et +2%.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) de la France s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,0 Md€ par rapport à 2016. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,5% en 2017 : +1,7% pour la DIRD des entreprises et + 1,0% pour celle des administration. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21% en 2017, après 2,22% en 2016, du fait d'une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB. Pour 2018, la DIRD devrait de nouveau progresser au même rythme en volume (+1,5%).
NI DGRH 19-09 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – Année 2018
En 2018, 90 900 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 55 500 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 22 300 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2017 et 2018, l’effectif total des enseignants du supérieur a légèrement diminué (- 1 %).
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en onze chapitres et 180 thématiques pour l'édition 2019, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2018-2019, 2,7 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. Cet effectif progresse de 2,1 % par rapport à la rentrée précédente. Cette vive progression est en particulier due à l'afflux des bacheliers de 2018, lié au boom démographique de l'an 2000. Les effectifs en formation d'ingénieur et en écoles de commerce, gestion et comptabilité sont aussi très dynamiques.
En 2018, 1 433 universitaires ont été recrutés (hors mutations et détachements, ainsi qu’aux titres des articles 29 et 46 3°). Les deux tiers des enseignants?chercheurs recrutés sont des maîtres de conférences (MCF). Les MCF ont principalement été recrutés parmi les post?doctorants alors que la plupart des pro? fesseurs des universités (PR) étaient antérieurement MCF. Respectivement 18 % et 45 % des MCF et des PR ont été endo?recrutés. Les MCF sont recrutés à 34 ans en moyenne, contre 45 ans pour les PR. Malgré la féminisation des recrutements, la parité femme?homme n’est pas encore atteinte. 14 % des MCF recrutés sont étrangers, contre 12 % des PR.
Higher Education, Research & Innovation, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 52 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Les regroupements d'établissements (ou sites contractuels) ont été mis en place par la loi de 2013 sur l'enseignement supérieur et la recherche dans presque toutes les académies, hors DOM-COM et Corse. Selon les contrats de sites en vigueur en février 2019, ces regroupements comptent 217 260 personnels de l'emploi d'enseignement et de recherche, qu'ils soient permanents ou non-permanents, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs ou personnels de soutien à ces activités. Si les EPSCP en constituent les trois quarts, les EPST s'y impliquent également fortement, essentiellement via les unités mixtes de recherche, ainsi que les EPIC, dans une moindre mesure. Presque tous les regroupements localisés en Province présentent une structure par grands domaines disciplinaires comparable à la moyenne nationale. En revanche les sites franciliens, de tailles très variables, sont plutôt inscrits dans une logique de spécialité disciplinaire. En proportion, les doctorants rémunérés et ATER sont plus nombreux dans les sites franciliens et dans ceux de grande taille.
NI SIES 19.10 - Les lycéens des quartiers prioritaires dans l'enseignement supérieur : une orientation moins ambitieuse, essentiellement attribuable au cursus scolaire
En 2016, les lycéens résidant en quartiers prioritaires de la politique de la ville (Q.P.V.) sont moins nombreux que les autres à s'inscrire sur la plateforme « Admission post-bac » pour déclarer leurs voeux dans l'enseignement supérieur. Et lorsqu'ils font des voeux, ils candidatent plus souvent en licence, seule filière post-bac à l'entrée non sélective. Pour autant, une fois l'impact propre de leurs caractéristiques individuelles et scolaires pris en compte (profession et catégorie sociale des parents, série du bac et niveau scolaire notamment), les lycéens des Q.P.V. postulent autant à des C.P.G.E. que les autres. De même, à l'issue de la procédure A.P.B., si les jeunes des QPV obtiennent moins souvent de proposition sur leur premier voeu en ou en B.T.S., une fois les séries du bac et le niveau scolaire des élèves pris en compte,ils ont la même probabilité que les autres d'obtenir leur premier voeu en B.T.S.. Ils se retrouvent plus souvent sans proposition (9,5 %, contre 5,7 %). Cependant, toutes choses égales par ailleurs, plus qu'un effet du lieu de résidence, ce risque plus grand résulte essentiellement de leur surreprésentation en filières professionnelles.
Le nombre maximum d’emplois d’enseignants?chercheurs à pourvoir jusqu’au 31 décembre 2018 a été fixé par le ministère à 1 986 : 1 266 emplois de maîtres de conférences (MCF) et 720 emplois de professeurs des universités (PR). Les établissements ont publié 1 850 postes : 1 189 de MCF et 661 de PR. Après une légère hausse en 2016, le nombre de postes publiés par les établissements recule encore. La part des postes publiés « au fil de l’eau » (16 %) progresse de 6 points depuis 2014. Comme les années précédentes, plus de 9 emplois sur 10 sont pourvus. Sur les 224 enseignants?chercheurs recrutés par mutation, un quart le sont au titre de la mutation prioritaire.
À la session du baccalauréat de juin 2019, avec 88,1 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est très légèrement inférieur à celui de 2018 (88,3 %). Il reste proche de 88 % depuis 2014. Le taux de réussite au baccalauréat général de 91,2 % est stable par rapport à celui de 2018 (+ 0,1 point). Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, perd 0,8 point avec 88,1 %, soit 2,3 points de moins depuis 2017. Dans la voie professionnelle, avec 82,3 %, le taux de réussite perd 0,3 point. Il reste compris entre 80,5 % et 82,6 % depuis 2014. En données provisoires, la part des bacheliers dans une génération atteint 79,7 % en 2019. Les candidats de la voie générale obtiennent le plus souvent leur diplôme avec mention.
En 2018-2019, 1 672 300 étudiants se sont inscrits à l'université. Cet effectif progresse de 1,9 % hors les doubles inscriptions Licence-CPGE, soit deux fois plus qu'à la rentrée précédente. Les effectifs des nouveaux entrants en cursus licence augmentent très fortement suite à l'afflux des bacheliers de 2018 (+ 7,1 %). Si cette progression se retrouve dans l'ensemble des disciplines, elle est particulièrement élevée en sciences (+ 2,9 %) et en droit (+ 2,0 %).
En 2018-2019, 119 700 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, effectif en progression de 2,5 % par rapport à la rentrée 2017. Le nombre de néo-bacheliers entrés en IUT (+ 6,9 % soit + 3 300 inscrits) s'accroît vivement, sous l'effet du boom démographique de l'an dernier. Parmi les nouveaux entrants dans cette formation, près d'un tiers ont obtenu un baccalauréat technologique, part en hausse de 2,3 points, les néo-bacheliers de cette série étant particulièrement plus nombreux en IUT (+ 14,8 %).
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en STS, IUT. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un BTS vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
Le nombre d'étudiants inscrits en cycle ingénieur augmente de 17,5 % en 5 ans, atteignant 143 800 à la rentrée 2018. L'apprentissage s'y développe et gagne 3,2 points en 5 ans. La part des femmes (28 %) est stable sur cette période. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie, même si les CPGE restent les principales voies d'intégration. Le nombre d'étudiants d'un parent employé ou ouvrier progresse de 26 % depuis 2013. Cependant les enfants de catégories sociales favorisées représentent toujours près d'un inscrit sur deux.
En décembre 2017, trois ans après l'obtention de leur doctorat en 2014, près de 91 % des docteurs ont un emploi. Près de 2 docteurs sur 3 occupent un emploi à durée indéterminée et plus de 9 docteurs sur 10 un emploi de niveau cadre. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 49 % y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie 16 % d'entre eux tandis que 35 % trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions (mathématiques, physique, chimie, sciences pour l'ingénieur et TIC) ont les meilleures conditions d'emploi, notamment en termes salariaux et d'accès systématique au statut de cadre. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
Près de huit bacheliers 2015 sur dix inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire (soit 78 % des inscrits) passent en 2nde année et 65 % d'entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans. Les taux de réussite varient de 50 % à 83 % selon la série du baccalauréat et de 52 % à 90 % selon la mention obtenue. La réussite est plus élevée pour les femmes : 71 % des femmes inscrites en 1ère année de BTS en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans contre 64 % des hommes.
À la session 2018, les effectifs des candidats (181 300) au brevet de technicien supérieur progresse légèrement (+ 700). Leur taux de succès, de 74,5 %, fléchit de 0,7 point par rapport à 2017. In fine, 135 100 étudiants ont obtenu leur BTS en 2018, soit 700 de moins qu'en 2017. Le taux de succès des femmes, qui représentent près de la moitié des candidats mais plus de six sur dix dans le domaine des services, est supérieur de 4,5 points à celui des hommes (76,8 % contre 72,3 %).
Au cours de l’année universitaire 2017?2018, 19 100 enseignants non permanents (hors enseignants vacataires) sont en fonction dans les établissements publics de l’enseignement supérieur, soit 23 % de l’ensemble des personnels enseignants. En baisse régulière depuis 2009, le volume de la population enseignante non permanente se stabilise depuis deux années. Les doctorants? contractuels restent la catégorie la plus importante et parmi eux, le nombre de doctorants avec service d’enseignement recule légèrement tandis que les effectifs de doctorants avec unique? ment une mission de recherche continuent de progresser. La répartition des enseignants non permanents diffère selon les disciplines. La part des femmes varie en fonction des statuts.
En 2018-2019, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) comptent 65 600 étudiants. Les effectifs baissent pour la première fois depuis la création de cette formation en 2013 : -3,4 % par rapport à 2017-2018 après une stabilité l’an passé. La baisse est plus prononcée en 2ème année (29 700 inscriptions, -5 %) qu’en 1ère année (35 900 inscriptions, -1,3 %).
En 2018, les candidatures examinées à la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités, qui avaient tendance à diminuer ces dernières années, sont restées stables en 2018 : 15 600 comme en 2017, contre 16 500 en 2016 et 17 400 en 2015. Le taux de réussite à la qualification progresse (+ 1 point comme les deux années précédentes) pour atteindre 66 %. Au total, 10 231 qualifications ont été délivrées (8 059 aux fonctions de maître de conférences et 2 172 aux fonctions de professeur des universités) à 7 820 personnes (7 756 en 2017). Le taux de qualification des femmes est supérieur à celui des hommes dans 7 groupes disciplinaires sur 13 dans le corps des PR et dans 6 sur 13 dans celui des MCF. Globalement, moins de la moitié des qualifiés ont été candidats en 2018 aux concours de recrutement (48,5 % pour les MCF et 37,5 % pour les PR).
Un élève sur cinq entré en sixième en 2007 est diplômé d’un bac professionnel. La moitié d’entre eux ont obtenu ce diplôme sans avoir connu de redoublement dans leur scolarité. Six bacheliers professionnels sur dix poursuivent leurs études l’année post-bac et la moitié d’entre eux s’orientent en section de techniciens supérieurs (STS). Le parcours scolaire et la mention obtenue au baccalauréat sont déterminants dans leur poursuite d’études et leur réussite. La moitié des bacheliers professionnels qui poursuivent leurs études en STS obtiennent leur BTS en deux ans. Ils réussissent moins que les bacheliers technologiques (66 %) et généraux (81 %).
En 2019, 651 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 96,3 % d'entre eux ont confirmé au moins un vœu. Malgré la baisse du nombre d'élèves de terminale à la rentrée 2018 (- 1,1 %), les lycéens, en particulier en séries technologiques et professionnelles, sont plus nombreux à confirmer un vœu cette année (+ 1,2 % en moyenne, + 4,4 % en série professionnelle, +3,7% en série technologique, - 0,2 % en série générale). En moyenne, un candidat a confirmé 9,0 vœux ou sous-voeux. Ce nombre moyen progresse depuis l'an dernier, notamment du fait de l'inclusion des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). En moyenne, la liste de vœux des lycéens qui candidatent se compose à 34 % de vœux en licence et à 31 % en BTS. Les formations sanitaires ou sociales ont été choisies par un candidat sur dix ; pour 13 % d'entre eux, c'est l'unique filière demandée. Les IFSI regroupent 97% des vœux de cette filière. Deux-tiers des candidats ont fait au moins un vœu hors de leur académie de baccalauréat, soit 3 points de plus qu'en 2018. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (68 %) que les lycéens boursiers (58 %).
Une nouvelle progression des dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) est enregistrée en 2017 (+ 1,5 %), à un rythme légèrement inférieur à l'année précédente (+ 1,9 %). Pour sa part, le ratio DIRDE/PIB est quasi inchangé à 1,44 %. Si la DIRDE se tasse dans l'industrie, avec un repli notamment dans l'aéronautique et l'industrie pharmaceutique, elle progresse en revanche de 8 % dans les services. Avec une progression supérieure à 3 %, les effectifs de R&D sont plus dynamiques que la DIRDE. La croissance du nombre de chercheurs est particulièrement soutenue, à plus de 5 %.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2018 auraient augmenté de 2,1 % sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit + 55 000 étudiants environ. À la rentrée 2019, marquée par une pause de la croissance démographique après le boom des naissances de l'an 2000, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de 34 000 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de presque 90 000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d'orientation, de poursuite d'études et de démographie se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2022, 2,75 millions d'étudiants (hors doubles inscriptions licence-CPGE.) et en 2027, 2,80 millions d'étudiants, soit respectivement 126 000 et 180 000 étudiants de plus qu'en 2017.
En 2018, un tiers des enseignants?chercheurs promouvables à un avancement de grade a été candidat avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, près de la moitié a été promue. Le taux de promus le plus élevé concerne l’accès au grade de maître de conférences hors classe (54 %).Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont moins souvent candidates que les hommes mais sont plus fréquemment promues. A partir de la session 2018, un échelon exceptionnel dans la hors classe des maîtres de conférences a été mis en place, avec un effet rétroactif pour l’année 2017.
En France, les entreprises emploient 12 500 chercheurs étrangers en personnes physiques (PP), effectif en progression depuis 2007 (+ 82 %).En 2015, ils représentent 5,5 % des chercheurs en entreprise contre 13,1 % pour la recherche publique. Près de la moitié sont des Européens, principalement de l’UE. Ils représentaient 59 % en 2007 et, sous l’effet de l’augmentation des autres continents, 47 % en 2015. La part des femmes parmi les étrangers, en hausse sur la période, est supérieure à celle de l’ensemble de chercheurs en entreprise (27 %, contre 20 %). Les chercheurs internationaux travaillent plus souvent dans des structures dont l’âge moyen des chercheurs est inférieur à la moyenne et qui sont spécialisées dans les services. Toutefois, selon leur origine géographique, leur représentation diffère particulièrement en fonction du secteur de recherche de l’entreprise.
À niveau scolaire égal, l'académie d'origine, la présence d'une CPGE dans le lycée mais aussi le sexe et l'origine sociale influencent sensiblement la décision des élèves de choisir une CPGE en premier voeu sur A.P.B. L'ampleur des effets étudiés est particulièrement grande chez les lycéens en série scientifique. Pour ces derniers, et à caractéristiques égales, il faut qu'une fille ait une moyenne supérieure de 1,5 points au baccalauréat pour qu'elle ait la même probabilité qu'un garçon de placer une CPGE en premier voeu. Parmi les élèves qui demandent une CPGE en premier voeu, les probabilités d'obtenir ce premier voeu, fortement corrélées à leur niveau scolaire, sont en revanche indépendantes du sexe et de l'origine sociale. Néanmoins, deux effets contraires semblent influencer le choix des lycées accueillant des CPGE. À résultats scolaires égaux, les élèves postulants déjà présents en terminale dans ce lycée ont une probabilité plus forte d'être admis. Les élèves issus de lycées où le niveau scolaire est plus faible sont plus susceptibles d'être admis sur leur premier voeu en CPGE.
En quoi les jeunes femmes et les jeunes hommes se distinguent-ils dans leurs choix de formation supérieure? Dans quelle mesure les carrières académiques des hommes et des femmes diffèrent-elles ? Quelle est leur place respective dans les organes de gouvernance ? La situation en France est-elle semblable à celle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
La mobilisation pour la mixité et la parité repose sur la connaissance partagée et objectivée de la réalité que donne à voir cette nouvelle édition, au travers d'une cinquantaine d'indicateurs quantitatifs couvrant tout le champ de l'action du ministère.
Après 4 années d’expérimentation (2013-2016) et après avoir été étendu en 2017 à tous les universitaires affectés dans les établissements de la vague C, la CPU, la CP-CNU et la DGRH du MESRI se sont accordées pour généraliser à partir de la campagne de 2018 le suivi de carrière à tous les établissements chaque année, mais pour les enseignants-chercheurs appartenant à des sections du CNU sélectionnées préalablement pour chaque établissement.
Pour la session 2018 du suivi de carrière, 987 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 3 869 universitaires « prioritaires » recensés, soit un taux de participation de 26 %. En outre, 355 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2017, dits « non-prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 1 342 enseignants-chercheurs ont donc participé au dispositif.
En 2016, la formation continue génère un chiffre d’affaires de 449 millions d’euros pour l’enseignement supérieur public (universités, Cnam et écoles),soit une hausse annuelle de 2%. Un peu moins de 50 % proviennent des entreprises, y compris des organismes paritaires collecteurs agréés. Elle accueille environ 440 000 stagiaires (baisse de 5% en un an), les trois quarts en université, et délivre près de 100 000 diplômes, dont plus de 64 000 diplômes nationaux. La durée moyenne des formations s’élève à 154 heures, dont 129 heures de nature pédagogique et 25 heures de stage pratique. Un peu plus de la moitié des stagiaires se concentre dans les trois groupes de spécialités «Services aux personnes», «Sciences humaines et droit» et «Echange et gestion».
En 2017, 64 % des étudiants inscrits pour la première fois à l'université en première année de master en 2014 ont obtenu leur diplôme universitaire en trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. Six étudiants sur dix étaient passés en 2ème année de master à l'université après une année et un sur dix après un redoublement. Deux tiers des étudiants diplômés en licence générale en 2017 se sont inscrits en master à l'université à la rentrée suivante. Ces données sont détaillées par discipline et série de baccalauréat et les indicateurs sont déclinés par université.
En 2017, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,57 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau identique à celui de 2016 (1,59 Md€).
En 2017-18, 176 000 étudiants étrangers sont inscrits à l’université dans le cadre d’une mobilité de diplôme (hors doubles inscriptions CPGE). Ces étudiants représentent 11 % de l’ensemble de la population universitaire.
A la rentrée 2018, les effectifs en sections de technicien supérieur (S.T.S.) et assimilés augmentent de 1,2 %. Ils atteignent 259 600 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Le MEN et le MESRI enregistrent 3 160 étudiants de plus. Le nombre de nouveaux entrants dans ces sections progresse de 2,6% et atteint 137 600 étudiants.
A la rentrée 2018, 85 100 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), effectif en diminution de 1,6 % par rapport à 2017. Cette baisse concerne à la fois la première et la deuxième année et affecte essentiellement la filière économique. Les écoles de Paris – Ile-de-France sont les plus touchées.
Lors de la session 2018, 6 442 enseignants?chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) ; 2 865 d’entre eux l’ont obtenue, soit 44 %. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps et près de 11 000 enseignants?chercheurs – qui l’ont obtenue au cours de ces quatre dernières années – bénéficient actuellement de la prime.
En 2018, un peu plus de maîtres de conférences que de professeurs des universités ont déposé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous-représentés par rapport à leur part dans la population totale des enseignants?chercheurs. Pour autant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences (MCF) qu’aux professeurs des universités (PR), ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,0% en volume par rapport à 2015. L’augmentation de la DIRD résulte essentiellement de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,4%), celles des administrations ayant stagné (+ 0,1%). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 431 100 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016. Il pourrait légèrement diminuer en 2017 pour atteindre 2,19%. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 0,6% en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 2,2%).
Parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi des études supérieures, 64 % sont encore dans l’enseignement supérieur la troisième année après le baccalauréat. Le taux de réussite en deux ans des étudiants en D.U.T. est de 66% et une très large majorité d’entre eux poursuivent leurs études notamment à l’université. Les étudiants de S.T.S. sont 62% à obtenir leur diplôme mais leur poursuite d’étude au-delà du B.T.S. est moins fréquente. Parmi les néo-techniciens supérieurs ayant arrêté leurs études, 72% sont en emploi. La licence est la formation qui accueille la moitié de ces étudiants. Elle profite d’une poursuite d’étude des étudiants de S.T.S. et surtout de D.U.T. dont la formation arrive à son terme. Trois étudiants sur cinq se disent optimistes sur leur avenir professionnel. Près de la moitié des bacheliers 2014 encore en études supérieures envisage de travailler à l’étranger.
Durant l’année universitaire 2017-2018, 697 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI En moyenne, 37 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très variable. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) sont boursiers (55 %), à l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est proche de 40 % et de 30 % en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Le pourcentage de boursiers est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 19 % et 27 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
En 2018, 12 900 enseignants du second degré sont en fonction dans les établissements d’enseignement supérieur relevant du MESRI (5 700 en 1990). Ils représentent 19 % des personnels enseignants titulaires du supérieur. Ils appartiennent majoritairement aux corps des professeurs agrégés (55 %) et des professeurs certifiés (35 %). Les femmes représentent 46 % des effectifs (28 % en 1990). La moitié d’entre eux enseignent dans la grande discipline des Lettres-Sciences humaines, dont un tiers en Langues et Littératures. En 2018, 676 enseignants du second degré ont été recrutés dans l’enseignement supérieur.
En 2017-2018, 2 680 400 inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Par rapport à la publication de l’année précédente, cela représente une augmentation de + 2,7% (+ 70 700 inscriptions) qui s’explique en partie par une évolution des dispositifs de collecte à l’oeuvre depuis 2016. À dispositif équivalent, entre les rentrées 2016 et 2017, la hausse du nombre d’inscriptions est de + 1,4% (+36200 inscriptions). Cette augmentation structurelle est majoritairement due à celle du nombre d’étudiants inscrits à l’université, en formations d’ingénieur ainsi qu’en écoles de commerce, gestion et comptabilité. Les instituts universitaires de technologie et les classes préparatoires aux grandes écoles contribuent dans une mesure moindre à cette hausse. En 2017-2018, à dispositif équivalent, les effectifs augmentent par rapport à 2016-2017 dans toutes les académies sauf à Reims, Rennes, Besançon, Caen et Rouen. L’enseignement privé représente près d’un étudiant sur 5.
En 2015, 108 000 étudiants ont été diplômés de master LMD à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91% occupent un emploi au 1er décembre 2017. Les taux d'insertion pour l'ensemble de la promotion 2015 et par domaine disciplinaire sont parmi les plus élevés observés depuis la mise en place des enquêtes nationales. Les diplômés en 2015 bénéficient en outre de conditions d'emploi plus favorables que leurs prédécesseurs même si des écarts importants persistent suivant la spécialisation disciplinaire.
En 2015, 49 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 94% sont en emploi 30 mois après l'obtention de leur diplôme. L'augmentation du nombre de diplômés de licence professionnelle s'accompagne d'une amélioration du taux d'insertion à 18 et 30 mois pour la deuxième année consécutive. Toutefois, l'évolution des conditions d'insertion est plus contrastée. SI le taux d'emploi stable et les rémunérations progressent, le taux d'emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires est en léger recul.
En 2015, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91 % sont en emploi au 1er décembre 2017. C'est le taux d'insertion à 18 mois qui progresse le plus par rapport à la promotion des diplômés 2014. Les conditions dans l'emploi ne suivent pas cette tendance et sont globalement stables voire en léger recul suivant les indicateurs. Toutefois, les conditions d'emploi restent fortement dépendantes du domaine de spécialité du DUT mais également inégales entre femmes et hommes dans un même domaine.
Les bacheliers généraux, qui représentent les deux tiers des primo-entrants dans les instituts universitaires technologiques, sont ceux qui y réussissent le mieux : les trois-quarts d’entre eux sont diplômés en deux ans et plus de huit sur dix en 3 ans. Les deux-tiers des bacheliers technologiques de 2014 inscrits en IUT ont obtenu leur diplôme en 2 ou 3 ans. Meilleure est la mention au baccalauréat, plus élevés sont les taux de réussite.
Quatre néo-bacheliers inscrits à l’université en 2014 sur dix ont obtenu leur diplôme de licence après 3 ou 4 ans. La réussite est nettement plus importante pour les bacheliers généraux, qui représentent plus des trois-quarts des nouveaux entrants, que pour les bacheliers technologiques (respectivement 50% et 16%). Moins d’un nouvel inscrit sur dix est titulaire d’un baccalauréat professionnel et seulement 5% d’entre eux ont obtenu leur licence en 3 ou 4 ans.
En 2018-2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université est de 288 000, en progression de +7,2% par rapport aux données provisoires établies à la même date pour l’année universitaire 2017-2018. Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation s’élève à +7,4%, soit 19 600 inscriptions supplémentaires. La hausse du nombre d’inscriptions est très élevée aussi bien en IUT (+7,3%) qu’à l’université hors IUT (+7,4% hors CPGE). Cette forte progression est liée à l’augmentation exceptionnelle du nombre des candidats et donc des lauréats au baccalauréat en 2018, du fait du boom démographique de l’an 2000, ainsi qu’à l’accroissement des capacités d’accueil à l’université mises en place en anticipation de cet afflux. La hausse qui sera mesurée sur les données définitives pourrait néanmoins différer, car il n’est pas exclu que l’introduction d’un nouveau système de gestion des vœux à l’entrée dans l’enseignement supérieur ait pu modifier le rythme des inscriptions.
En 2017-2018, 170 091 étudiants sont inscrits dans des formations longues en santé en France métropolitaine et DOM, en hausse de 1,5 % par rapport à la rentrée précédente. Un tiers de ces étudiants est inscrit en PACES, soit près de 57 800 inscrits, et 33 747 sont en 3e cycle des études médicales (hors diplômes d’études spécialisées complémentaires). Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en PACES en 2015-2016, le tiers réussira l’un des concours au bout d’un ou deux ans (redoublement), dont 12,0 % au bout d’un an seulement ; 20,3 % se dirigeront vers la médecine, 7,8 % en pharmacie, 3,0 % en odontologie et 2,5 % en maïeutique. L’année 2017 introduit la réforme du 3e cycle des études médicales. L’année précédente, les DES (diplôme d’études spécialisées) d’ophtalmologie et de cardiologie faisaient partie des dix DES avec le plus d’étudiants. En 2017, les nouveaux DES de médecine d’urgence ainsi que celui de gériatrie font partie des dix DES avec le plus d’inscrits. 811 étudiants étrangers sont inscrits en DFMS ou DFMSA, diplômes leur permettant d’acquérir un complément de spécialisation.
De 2015 à 2016, la dépense intérieure de R&D (DIRD) a progressé de 0,9 % en volume dans la zone OCDE, après une progression de 2,0 % l’année précédente. Le ratio de l'effort de recherche (DIRD/PIB) se situe à 2,34 % pour l’ensemble de l’OCDE, et à 2,22 % pour la France. Les États-Unis restent le plus gros investisseur en R&D, avec 464 Md$ de dépenses intérieures de R&D en 2016, suivis par la Chine et l'UE à 28 (350 Md$). En moyenne dans les pays de l'OCDE, la recherche publique représente un tiers de la dépense totale de R&D, et 35 % en France. Sur l’ensemble des effectifs affectés à la R&D dans l’U.E. - 2 950 000 équivalents temps plein (ETP) - la France en emploie 431 000.
La première édition de « ESRI en chiffres » vient de paraître.
Ce fascicule synthétique présente les chiffres structurants de l’ESRI :
- vingt indicateurs clés de l’enseignement supérieur, allant de l’obtention du baccalauréat et l’entrée dans l’enseignement supérieur à l’insertion professionnelle des diplômés ;
- vingt indicateurs clés caractérisant la recherche et l’innovation.
L’infographie met à la disposition du public une vision consolidée des chiffres de l’ESRI, qui sont analysés et détaillés dans les publications statistiques que diffuse le Ministère tout au long de l’année : Etat de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Etat de l’emploi scientifique, Repères et références statistiques (édition DEPP), Notes d’information du SIES, Notes Flash du SIES.
En 2017, la France a consacré 154,6 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 690 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement allant de 6 550 euros pour un écolier, 8 710 euros pour un collégien, 11 190 euros pour un lycéen à 11 670 euros pour un étudiant.
L’État est le premier financeur de l’éducation (57,4 %), devant les collectivités territoriales (23,3 %). Alors que les communes et les départements ont tendance à stabiliser leurs dépenses d’éducation depuis 2015, celles des régions augmentent chaque année.
L’Autriche, qui assure la présidence de l’Union européenne depuis juillet 2018, consacre près de 3,1% de son PIB à des activités de R&D, soit un point de plus qu’il y a 15 ans. Elle est désormais au 2è rang européen, derrière la Suède, tandis que l’effort de R&D de la France se maintient autour de 2,2%. C’est par le développement de la R&D privée que l’Autriche a accru son effort de recherche, en s’appuyant sur un secteur industriel encore important, et une part de financement par l’étranger conséquente. Dans le cadre du programme pour la recherche et l’innovation «Horizon 2020», l’Autriche obtient d’ailleurs un taux de retour, en termes de subventions au regard de sa contribution, de 1,27 contre 0,66 pour la France.
Sur l’ensemble des bacheliers 2018 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 95 % ont reçu au moins une proposition d’admission toute phase confondue. Parmi eux, près de 8 sur 10 accepteront l’une d’entre elles durant l’une des phases de la procédure. Plus de 9 propositions acceptées sur 10 l’ont été pendant la phase principale. 71% des candidats de la série générale et environ la moitié des candidats de séries technologique (50 %) ou professionnelle (45 %) reçoivent une proposition dès le premier jour. Le délai d’attente moyen est de 8 jours avant de recevoir la première d’entre elles. Parmi l’ensemble des filières de formation, la licence représente 41 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers généraux, cette part atteint 51 %, suivie par les formations en CPGE et en PACES avec 12 %. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, les formations en BTS dominent avec respectivement 45 % et 76 % des propositions acceptées. On note une hausse de 8 points des acceptations d’un BTS par les bacheliers professionnels par rapport à 2017 (69 % acceptaient un BTS).
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable en 2017, avec une légère hausse pour les EPST (+0,6%), un repli dans les EPIC (- 0,8%), et une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur. L’emploi des chercheurs de l’ensemble des organismes progresse de + 0,8%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST revient à son étiage de 2010, à 19%. En 2017, le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST continue de décroitre (-8%), notamment parmi les chercheurs. Le taux de départ est plus faible que dans les EPIC. Sur l’ensemble des organismes, les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à +5%.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2015. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,0 % en 2016. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 0,1 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016, après 2,23 % en 2015, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
L’État de l’emploi scientifique 2018 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
En 2017-2018, 1 642 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Les effectifs augmentent de 1,2 % (1,0 % hors inscriptions parallèles en Classes préparatoires aux grandes écoles et à l’université). En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 1,6 % et + 1,4 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 0,5 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 0,7 %). Les nouveaux bacheliers sont toujours plus nombreux à l’université (+ 1,3 % et + 0,8 % hors double inscriptions) mais cette hausse est plus de deux fois moins élevée que l’année précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers est également en hausse dans les IUT (+1,5 %). Le nombre de nouveaux bacheliers généraux dans les disciplines générales se stabilise (- 0,2 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques continue à augmenter en IUT (+ 1,5 %). La part des étudiants étrangers à l’université augmente légèrement : ils représentent 14,6 % des inscriptions.
NI DGRH 18-08 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – Année 2016?2017
Au cours de l'année universitaire 2016?2017, 92 000 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 685 appartiennent aux corps des enseignants?chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 12 985 sont des enseignants du second degré et 22 315 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2016 et 2017, l’effectif total des enseignants du supérieur a légèrement augmenté (+ 0,6 %).
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage lors de l’année universitaire 2016-2017. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
L’année 2017 marque une rupture dans le dispositif de la VAE avec une hausse significative du nombre de bénéficiaires de 16 %, alors que depuis 2012, le dispositif s’essoufflait avec une baisse constante chaque année du nombre de bénéficiaires de VAE. Les licences professionnelles et les masters restent les diplômes les plus délivrés en VAE.
Le domaine des sciences technologie et santé a pris le pas sur celui du droit, économie et gestion.
L’employeur reste le principal financeur suivi de l’autofinancement. Un tiers des universités ont conclu des partenariats avec des entreprises dans le cadre d’une VAE collective.
La poursuite d’études des bacheliers et le niveau des diplômes obtenus dans l’enseignement supérieur ont progressé en 6 ans. La part des bacheliers 2008 ayant atteint ou dépassé un niveau bac + 5 atteint 32 %. Elle est supérieure de 6 points à celles des bacheliers 2002. Parallèlement, la proportion de bacheliers entrés dansle supérieur et sortis sans diplôme est restée stable à environ 20 %. Ces résultats masquent de fortes disparités entre types ou séries de baccalauréat, ou encore selon le niveau scolaire à la sortie du lycée et selon l’origine sociale. Ainsi, 15 % des bacheliers généraux entrés dans le supérieur en sortent non diplômés, mais 28 % des bacheliers technologiques et 50 % des bacheliers professionnels. Plus d’un enfant de cadres sur deux sort de l’enseignement supérieur diplômé d’un bac + 5 ou plus contre seulement 13 % des enfants d’ouvriers. La filière d’entrée détermine largement le niveau de diplôme atteint à la sortie du supérieur. Près de la moitié des entrants en IUT sortent diplômés à un niveau au moins égal à bac + 5 : c’est quatre fois plus que ceux poursuivant en STS.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours dans l’enseignement supérieur des bacheliers 2008. Ces bacheliers ont été interrogés chaque année, tout au long de leurs études dans l’enseignement supérieur et à l’issue de leur formation. Des résultats plus détaillés sont présentés et commentés dans la Note d’information n°18.06, qui étend en outre l’analyse à partir de méthodes statistiques avancées.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 182 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2017, 1 633 universitaires ont été recrutés (hors mutations et détachements). Les deux tiers des enseignants-chercheurs recrutés sont des maîtres de conférences (MCF). Les MCF ont principalement été recrutés parmi les post-doctorants alors que la plupart des professeurs des universités (PR) étaient antérieurement MCF.
Respectivement 22 % et 47 % des MCF et des PR ont été endo-recrutés. Les MCF sont recrutés à 34 ans en moyenne, contre 46 ans pour les PR. Malgré la féminisation des recrutements, la parité femme-homme n’est pas encore atteinte. 18 % des MCF recrutés sont étrangers, contre 8 % des PR.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants en France métropolitaine et dans les DOM poursuit sa progression avec une hausse de 1,3 % par rapport à l’année précédente, à champ constant. Sur les 2 680 400 inscriptions recensées, un peu plus de 60 % sont enregistrées à l’université. Les inscriptions en écoles d’ingénieurs et de commerce, gestion ou comptabilité demeurent très dynamiques, ce développement allant de pair avec une progression sensible de la part de l’enseignement privé au sein de l’enseignement supérieur, à 19,4%. Les académies qui bénéficient des plus fortes croissances du nombre d’étudiants sont Bordeaux, Strasbourg, Nice et Versailles.
This publication presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 51 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
À la session du baccalauréat de juin 2018, avec 88,3 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est légèrement supérieur à celui de 2017 (87,9 %). Il reste proche de 88 % depuis 2014.
Le taux de réussite au baccalauréat général, de 91,1 %, est en hausse par rapport à celui de 2017 (+ 0,4 point). Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, perd 1,6 point avec 88,9 % après trois années de relative stabilité. Dans la voie professionnelle, avec 82,6 %, le taux de réussite gagne 1,1 point. Il reste compris entre 80,0 % et 82,6 % depuis 2014. La part des bacheliers dans une génération gagne 1,3 point par rapport à 2017 et atteint 79,9 % en 2018. Les candidats de la voie générale obtiennent le plus souvent leur diplôme avec mention.
L’enquête CollTerr 2017 a interrogé les collectivités territoriales sur la part de leur budget qu’elles consacrent à la recherche et transfert de technologie (R&T) et à l’enseignement supérieur et vie étudiante (ES&VE).
Elle concerne tous les niveaux territoriaux : régions, départements, EPCI à financement propre et communes. Le questionnement 2017 porte sur les exercices 2015, 2016 et les prévisions 2017. La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
Le nombre d’inscrits en cycle d’ingénieur progresse de 4,1% en un an, dans la continuité de la dynamique observée les années précédentes. Si 75% des étudiants sont inscrits dans un établissement public, le privé accueille l’autre quart. Les évolutions offrent un fort contraste selon les domaines de formation. Deux domaines, qui accueillent ensemble déjà près de 25% des étudiants, enregistrent une progression de plus de 10% des inscrits : ce sont les domaines de l’informatique et de l’électronique et électricité. Les études d’ingénieur restent encore très peu féminisées, à 27% à peine. Seuls 14% des étudiants sont enfants d’ouvrier ou d’employé, quand 46% sont issus de classes très favorisées.
Les présentes données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 112 IUT de France métropolitaine et DOM. Sont concernés dans cette note les étudiants préparant un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT).
Les données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 65 universités françaises de France métropolitaine et DOM, de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte, de l’institut national universitaire d’Albi, et des COMUEs Université Bourgogne-Franche-Comté, Université Paris Lumières, Université de recherche Paris Sciences et Lettres, Université Côte d’Azur, Université Grenoble Alpes, Université Paris-Est, Université Paris Saclay, Lille Nord de France et Languedoc-Roussillon Université.
En 2017, la diminution des candidatures examinées à la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités se poursuit : 15 600 contre 16 500 en 2016 et 17 400 en 2015. Le taux de réussite à la qualification progresse lentement (65 % contre 64 % en 2016 et 63 % en 2015). Au total, 10 189 qualifications ont été délivrées (8 202 aux fonctions de maître de conférences et 1 987 aux fonctions de professeur des universités) à 7 756 personnes (8 031 en 2016). Le taux de qualification des femmes est supérieur à celui des hommes dans 9 groupes disciplinaires sur 13 dans le corps des PR et dans 5 sur 13 dans celui des MCF. La moitié des qualifiés ont été candidats en 2017 aux concours de recrutement (52 % pour MCF et 37 % pour PR).
Fin 2014, les ressources mensuelles des étudiants de 18 à 24 ans s’élèvent en moyenne à 650 euros. Ces ressources sont pour plus de la moitié constituées de l’aide des parents : 92 % des étudiants reçoivent une aide régulière de leur part, de 380 euros en moyenne. Des aides sociales sont perçues mensuellement par 57% des étudiants, pour un montant moyen mensuel de 300 euros. La part des étudiants cumulant études et emploi rémunéré dans la semaine précédant l’enquête est plus faible (21 %) mais le montant mensuel alors perçu est plus élevé, à 550 euros. Le montant des ressources augmente avec le niveau d’études et varie selon la formation suivie. Le soutien parental régulier est en moyenne 1,8 fois plus élevé pour un enfant de cadre que pour un enfant d’employé ou d’ouvrier. A l’inverse, les revenus du travail sont d’un montant 50 % plus élevé parmi les étudiants d’origine sociale défavorisée en comparaison des enfants de cadre, l’écart étant systématique mais variable selon la formation.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2014 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il est de 83 % pour les bacheliers généraux, 70 % pour les bacheliers technologiques et 50 % pour les bacheliers professionnels.
A la session 2017, les effectifs des candidats (180 600) et de diplômés (135 700) au brevet de technicien supérieur sont en hausse de respectivement 0,6 et 2,0 % par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen est également en hausse de 1,1 point sur un an pour atteindre 75,2 %. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, le nombre total d’étudiants à la rentrée 2017 augmenterait de 1,4 % sur l’ensemble des formations et des cycles de l’enseignement supérieur, soit + 36 000 étudiants environ. A la rentrée 2018, marquée par le boom démographique de l’an 2000, le nombre total d’étudiants devrait encore s’accroître de 65 000. En particulier, les flux d’entrée en première année dans les quatre principales filières (université y compris instituts universitaires de technologie, sections de techniciens supérieurs et classes préparatoires aux grandes écoles), devraient augmenter de 28 000 environ. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongent, l’enseignement supérieur pourrait rassembler, en 2021, 2,8 millions d’étudiants et, en 2026, 2,9 millions d’étudiants, soit respectivement 216 000 et 327 000 étudiants de plus qu’en 2016.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants dans les Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education se stabilise et est de 68 000 (-0,2 % par rapport à 2016). C’est en première année que les inscriptions sont moins nombreuses (-2,5 %) alors que la deuxième année reste sous l’effet des hausses marquées précédentes (+1,8 %). Les ESPE restent très féminisées, accueillent principalement des bacheliers généraux, plus souvent titulaires d’un bac littéraire que les autres étudiants des universités. Leur origine disciplinaire dépend fortement du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) d’inscription et diffère beaucoup entre les étudiants des MEEF 1er degré et 2nd degré. Plus d’un étudiant fonctionnaire stagiaire (lauréat du concours) sur trois n’était pas inscrit à l’université l’année précédente.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 642 200. Hors doubles inscriptions en CPGE, ce nombre a progressé de + 1,0 % par rapport à l’année 2016-2017. Les variations sont respectivement de + 1,4 %, +0,5% et -0,7% en cursus licence, master et doctorat. Les évolutionsd es effectifs d’étudiants apparaissent inégales selon les disciplines. Les inscriptions en sciences demeurent dynamiques (+ 2,3 % hors doubles inscriptions) et progressent également en arts, lettres, langues, SHS (+ 1,2 %). Les inscriptions d’étudiants repartent à la hausse en droit (+ 1,3 %) mais diminuent en économie, gestion, AES (- 1,1 %). Les effectifs en disciplines de santé continuent à croître (+ 1,4 %). Le regain d’attractivité des I.U.T. se confirme.
En mai 2015, en France, un échantillon d’élèves de première année de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques a participé à l’évaluation TIMSS Advanced dans les mêmes conditions que les élèves de terminale S. Ces élèves, d’un âge moyen de 18,9 ans, correspondent à 2,6 % de leur classe d’âge. Avec un score moyen de 506 en physique, ils rejoignent le groupe des pays les plus performants dans TIMSS Advanced 2015. Avec un score de 591 en mathématiques, ils le dépassent. Les taux de réussite sont supérieurs à ceux des élèves de terminale S se destinant à une poursuite d’études en CPGE scientifiques. Cette différence est observée pour l’ensemble des items, mais avec des disparités selon les contenus disciplinaires et les domaines cognitifs. Enfin, les filles sont largement sous-représentées en CPGE scientifiques et leur performance moyenne est inférieure à celle des garçons.
Au cours de l’année universitaire 2016-2017, 19 200 enseignants non permanents (hors enseignants vacataires) sont en fonction dans les établissements publics de l’enseignement supérieur, soit 23 % de l’ensemble des personnels enseignants. En recul depuis 2009, le volume de la population enseignante non permanente s’est stabilisé en 2017. Les doctorants-contractuels constituent la catégorie la plus importante. La répartition des enseignants non permanents diffère selon les disciplines.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée annuellement auprès des entreprises par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI/ SIES). Les données 2015 sont semi-définitives révisées, celles de 2016 sont provisoires.
- La recherche exécutée en entreprise augmente de 1,4% en 2016. Sa progression oscillait entre 0,7% et 1,2% les trois années précédentes.
- Elle est stable dans les branches de recherche industrielles, tandis que dans celles relevant des services, la progression est dynamique (+5,7%).
- Le rapport DIRDE/PIB s’établit à 1,45 %, quasi stable depuis 2013.
- Les effectifs de recherche s’accroissent de +2,0% en 2016. La croissance des effectifs de chercheurs est plus forte encore : +3,3%. Les évolutions étaient respectivement +1,7% et +3,0% l’année précédente.
Avec les établissements d’enseignement supérieur, les organismes de recherche, notamment les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), constituent le socle de la recherche publique française ; les EPST sont même moteurs dans les sciences fondamentales, les Sciences des milieux naturels et les Sciences biologiques. Entre 2008 et 2016, leurs recrutements dans le cadre de concours externes ont baissé de 32%. Sur les 6 années 2011 à 2016, le taux de remplacement des départs définitifs des titulaires des EPST atteint 81 %. Les recrutements baissent notamment dans les corps les moins qualifiés et les concours d’entrée deviennent toujours plus sélectifs (4,4 % de réussite en 2015 pour l’ensemble, contre 5,4 % en 2008). Parallèlement, le niveau de diplôme des lauréats des concours externes d’ITA augmente dans tous les corps. Si en 2008, la part des femmes parmi les lauréats de ces concours était bien plus faible dans les corps de recrutement les plus élevés, en 2016, les taux de féminisation se sont resserrés. Le niveau de diplôme des femmes recrutées augmente d’ailleurs davantage que celui des hommes.
En 2017, un tiers des enseignants-chercheurs promouvables à un avancement de grade ont été candidats avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, 45% ont été promus. Le taux de promus le plus élevé concerne l’accès au grade de maître de conférences hors classe (56%). Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont moins souvent candidates que les hommes mais sont plus fréquemment promues.
L’acte II de la décentralisation a profondément modifié le rôle des collectivités territoriales dans le financement des entreprises actives en recherche et développement. Avec davantage de ressources et une capacité décisionnelle renforcée, elles ont ainsi pu opérer des choix stratégiques. Les collectivités locales, dans leur soutien aux entreprises qui réalisent des travaux de R&D, vont ainsi concentrer leur action au profit des P.M.E. ou de certains domaines de recherche.Les entreprises actives en recherche et développement accompagnées par les collectivités locales ont des caractéristiques communes : elles sont plus intégrées dans le réseau des pôles de compétitivité, innovent davantage, et dégagent plus souvent un chiffre d’affaires à l’étranger. De plus, ces entreprises privilégient la collaboration avec la recherche publique sous plusieurs formes et apparaissent plus souvent bénéficier de dispositifs publics de soutien.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée en 2017 auprès des collectivités territoriales par le ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI). Les données 2016 sont semi-définitives.
L’effort déclaré en faveur de la recherche est plus important que celui dédié à l’enseignement supérieur.
Suite aux réformes territoriales, les actions en faveur de la recherche ralentissent en 2016
De 2015 à 2017, le budget R&T local privilégie le transfert de technologie et celui dédié à l’enseignement supérieur cible les opérations immobilière
Les collectivités territoriales de cinq territoires régionaux apportent, en moyenne par an, plus de 100 M€ à la R&T
Une concentration territoriale plus forte des dépenses en faveur de l’enseignement supérieur.
Avec 732 700 candidats et 643 800 bacheliers, le taux de réussite atteint 87,9 % à la session 2017 : 90,6 % en général, 90,4 % en technologique et 81,5 % en professionnel. Il diminue très légèrement dans la voie technologique, et de façon plus marquée dans les voies générale et professionnelle en recul de près d’un point. La proportion de bacheliers dans une génération fluctue entre 78 % et 79 % depuis quatre sessions. Elle augmente très légèrement cette année (+ 0,3 point), la hausse dans la voie générale étant partiellement compensée par la baisse dans la voie professionnelle. Elle atteint 79,1 % en 2017.
À la session 2017, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Corse, de Lyon, de Rennes et de Toulouse. Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat des jeunes de sixième.
En place depuis 2015 dans la voie professionnelle, l’unité facultative de mobilité concerne 3 % des candidats. Elle est plus répandue dans les spécialités autour des métiers de bouche et des services.
38 chiffres-clés pour illustrer la situation de l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI), en France et dans les pays de l’Union européenne.
Ces chiffres clés permettent de mesurer les progrès accomplis mais aussi le chemin qui reste à parcourir et les leviers à mobiliser. Ils constituent ainsi, pour toutes et tous, un éclairage précieux pour l’action que nous avons à conduire, chacun à notre niveau de responsabilité.
Le suivi de carrière des enseignants-chercheurs est réalisé par le Conseil national des universités (CNU).
Il se fonde sur un rapport d’activité établi par l’enseignant-chercheur. Les établissements prennent en considération ce suivi de carrière en matière d’accompagnement professionnel. En 2017, après 4 années d’expérimentation (2013-2016), le dispositif du suivi de carrière a été étendu. Il concerne les universitaires dits « prioritaires », affectés dans les établissements de la vague C.
Pour la session 2017 du suivi de carrière, 2 534 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 6 456 recensés, soit un taux de participation de 39 %. En outre, 277 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2017, dits « non prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 2 811 enseignants-chercheurs ont donc participé au dispositif. Près de 2 000 dossiers (71 %) ont fait l’objet d’un avis de la part de 27 sections du CNU ; 431 d’entre eux (soit 22 %) ont reçu des avis assortis de suggestions d’ac-tions à mettre en œuvre par l’établissement, dont 204 (10 %) sont relatives à l’enseignant-chercheur concerné — les autres (les 227 restants) concernent l’ensemble de l’établissement d’affectation de l’enseignant-chercheur.
Lors de la session 2017, 6 674 enseignants-chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR). 43 % d’entre eux l’ont obtenue. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps. Autant de professeurs des universités que de maîtres de conférences ont déposé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous-représentés par rapport aux professeurs des universités et aux hommes : ils sont proportionnellement moins nombreux à déposer un dossier en comparaison avec leur poids dans la population globale des enseignants-chercheurs. Pour autant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences (MCF) qu’aux professeurs des universités (PR), ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des étudiants de master et sur les passages de licence générale en master. Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Un peu plus de la moitié des étudiants de master obtiennent leur diplôme en 2 ans et les deux tiers en 2 ou 3 ans
Les deux tiers des étudiants de master viennent de licence générale
Un bachelier 2009 sur cinq a obtenu un diplôme de master 5 ou 6 ans après son entrée en licence en 2009
Lors des procédures d’orientation, quatre lycéens sur dix font le choix de l’université (hors IUT) comme premier voeu sur le portail d’admission post-bac, antérieur à la mise en place de ParcourSup. Les filières courtes, STS et IUT, sont aussi très prisées, demandées, par environ 45 % des lycéens. Les voeux exprimés dépendent en partie de l’offre de formation locale, de la série du baccalauréat et du niveau scolaire de l’élève, ce qui induit des variations entre académies. Un peu plus du quart des néo-bacheliers émet prioritairement un souhait de poursuite d’études hors de son académie d’origine. Ces voeux de mobilité sont très importants chez les lycéens résidant dans les départements et régions d’outremer et la Corse, mais aussi dans les académies limitrophes de Paris. Inversement, les trois académies de la région parisienne, mais aussi celles de Lyon et de Limoges, se distinguent par leur forte attractivité.