En 2022-2023, 2,93 millions d’inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur français. En augmentation depuis la rentrée 2008 et après une croissance particulièrement élevée à la rentrée 2020 liée à un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat, les effectifs sont en baisse (-1,5%, soit -43 900 étudiants) pour la première fois depuis 2007. La rentrée 2022 est en effet marquée par une diminution du nombre de néo-bacheliers, et une baisse prononcée des effectifs en sections de techniciens supérieur en parcours scolaire, à l’université et en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Ce repli se retrouve dans presque toutes les académies, à l’exception de celles de Mayotte, Versailles et Paris. Le nombre d’étudiants formés dans l’enseignement privé progresse (+3,3%). Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56% sont des femmes et 11% sont des étrangers en mobilité internationale.
En 2021, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 55,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 3,7% en volume par rapport à 2020. Cette augmentation de la DIRD résulte de la hausse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+3,8%) et des administrations (+3,6%). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 496 300 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22% en 2021. En 2022, l’augmentation de la DIRD (+0,5% en volume) serait moins élevée que celle du PIB (+2,5% en volume). Ainsi, l’effort de recherche baisserait, passant de 2,22% en 2021 à 2,18% en 2022.
À la rentrée 2022, 20 200 étudiants sont inscrits en 2e année du 1er cycle de santé, soit 9% de plus qu’avant la mise en place de la réforme du 1er cycle des études de santé. Près de la moitié étaient inscrits en PASS en 2021 2022 et un peu plus d’un quart en L.AS; 10% sont des redoublants (+5 points en un an) et 10% sont issus d’une licence hors L.AS (+5 points en un an). À la rentrée 2022, les inscrits en 2e année du 1er cycle de santé sont toujours plus fréquemment titulaires d’un baccalauréat général avec mention et issus de milieux sociaux favorisés, cependant une diversification des profils sociodémographiques s’est amorcée par rapport aux années précédentes, principalement dans la filière médecine.
À partir de la rentrée 2020, la 1re année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À la rentrée 2022, 39 800 étudiants sont inscrits en 1re année d’études de santé dont 34 000 (85%) néo-bacheliers, des effectifs en baisse depuis la première année d’application de la réforme. Le parcours PASS est choisi par 66% d’entre eux. Le nombre de néo-bacheliers 2021 admis en 2e année de santé en un an augmente de 20% après une hausse de 32%1 l’année précédente. En revanche, le taux de passage en un ou deux ans en 2e année d’études de santé des bacheliers 2020 s’élève à 33% seulement, une baisse de 4 points par rapport à celle des bacheliers 2018, inscrits en PACES. Ces deux premières années de mise en œuvre de la réforme montrent un début de parcours des néo-bacheliers en étude de santé plus linéaire avec davantage de réussite en un an, des redoublements limités et un accès facilité en 2e année de licence pour les étudiants non admis. Cette deuxième année d’application de la réforme n’a permis qu’une faible diversification des profils des admis en 2e année de santé.
En 2021, près de 50 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, dont un peu moins de 41 000 étudiants français de moins de 30 ans. Au sein de ces derniers, 39,2 % ont poursuivi ou repris des études en France dans les deux années suivantes, contre 39,4 % des diplômés de la promotion précédente (- 0,2 point). Parmi ceux entrés dans la vie active, 82,5 % occupent un emploi salarié en France à 18 mois, contre 81,6 % pour la promotion précédente (+ 0,9 point) pour laquelle l’insertion sur le marché du travail avait été entravée l’année de la diplomation par les effets de la crise sanitaire.
En 2021, près de 140 000 étudiants ont été diplômés de master à l’université, dont un peu moins de 96 000 français de moins de 30 ans. Au sein de ces derniers, 27,4 % ont poursuivi ou repris des études en France dans les deux années suivantes, contre 28,6 % des diplômés de la promotion précédente (- 1,2 point). Parmi ceux entrés dans la vie active, 78,1 % occupent un emploi salarié en France 18 mois après leur diplomation, contre 74,8 % pour la promotion précédente (+ 3,3 points) pour laquelle l’insertion sur le marché du travail avait été entravée l’année de la diplomation par les effets de la crise sanitaire.
En 2022, 2 700 validations des acquis de l’expérience (VAE) ont été délivrées totalement ou partiellement par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers. Les demandes de VAE concernent principalement les diplômes de licence professionnelle et de master. Les bénéficiaires d’une VAE obtiennent en majorité un diplôme d’un niveau juste supérieur à celui dont ils étaient déjà titulaires. Ces bénéficiaires sont en très grande partie des actifs salariés en poste sur des contrats à durée indéterminée. La VAE est une démarche qui s’étend en moyenne sur 16 mois et qui est financée par les bénéficiaires eux-mêmes ou par gestionnaires de fonds mutualisés.
En 2020, 50 300 étudiants ont été diplômés de DUT à l’université, 92 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Les diplômés de DUT en 2020 ont un taux d’insertion professionnelle à 30 mois, en décembre 2022, légèrement supérieure à celui de la promotion 2019 (+1 point) et un taux d’insertion à 18 mois, en décembre 2021, en hausse (4 points). En moyenne, les emplois occupés sont de meilleure qualité comparés à ceux occupés par les diplômés 2019 au même moment de leur insertion, en particulier en DroitEconomie-Gestion. En revanche, comparés à la cohorte 2017 qui n’a pas été touchée par la crise sanitaire à 18 ou à 30 mois, les emplois occupés par les diplômés 2020 sont moins souvent qualifiés.
NI SIES 23.07 - Évolutions de l’insertion professionnelle et des conditions d’emploi des diplômés de master (hors enseignement) durant la crise sanitaire
Les taux d’insertion professionnelle des diplômés de master (hors enseignement) ont légèrement baissé pendant la crise sanitaire. Mais dès 2021, les taux d’insertion les plus élevés atteints avant la crise ont été dépassés. Cependant, cette reprise concerne les diplômés ayant choisi d’entrer sur le marché du travail, dont la part a reculé. En miroir, la part de diplômés poursuivant des études s’est accrue passant de 36% en 2017 à 38% en 2020. Pour ceux occupant un emploi, la crise sanitaire a affecté les conditions d’emploi mais de manière ponctuelle : moins de contrats à durée indéterminée, plus de CDD et un effet sur les rémunérations. Dès 2022, les diplômés 2020 en emploi à 30 mois avaient moins de risque d’occuper des emplois aux conditions dégradées par rapport aux autres promotions, et même par rapport à celle de 2017 non affectée par la crise sanitaire au cours des 30 premiers mois après diplomation. Plus structurellement, les diplômés les plus jeunes, les alternants et ceux mobiles à la suite de leurs études sont moins confrontés aux emplois peu qualifiés. En revanche, indépendamment de l’année de diplomation et toutes choses égales par ailleurs, les femmes sont plus exposées aux emplois aux conditions dégradées courts et/ou peu qualifiés.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2019 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, plus de six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse par rapport à ceux de la cohorte 2018 et le taux de réussite des femmes est supérieur de près de 3 points à celui des hommes. Suite à la mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017, le taux de poursuite d’études en master des diplômés de licence générale a continué de baisser (-3,5 points). Cependant, cette sélection des inscrits a aussi induit une hausse du taux de passage en 2ème année de master et a largement contribué à la hausse des taux de réussite.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2022 est en hausse de 1,1 point par rapport à la session 2021 grâce à la hausse du taux de réussite en deux ans (+2,4 points). Cette évolution est liée à l’amélioration observée pour les bacheliers technologiques (+2,7 points). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 87 % et 92 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (un tiers des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (83 %).
Près de la moitié (47 %) des bacheliers 2018 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est un peu plus élevé pour les femmes (52 %), les bacheliers généraux (54 %) et dépasse 79 % pour les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat. Il varie selon les disciplines en licence : plus élevé en droits, sciences politiques, le taux de réussite en 3 ou 4 ans est moindre en sciences - santé ou en administration économique et sociale. Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année avait baissé de près de 6 points à la session 2021 mais restait supérieur à celui de la session 2019. Il diminue encore de près de 4 points à la session 2022 et est inférieur (de 1,5 point) à celui de la session 2019 : 44 % des bacheliers 2021 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2022.
À la fin de la phase de candidature, le 20 avril 2023, 209 300 candidats ont confirmé au moins une candidature sur la nouvelle plateforme MonMaster. Ces candidats ont en moyenne demandé 9,3 formations de master, dont 8,1 formations sous statut étudiant et 1,2 formation en alternance. Deux tiers des candidats sont des femmes. La moitié des candidats a 21 ou 22 ans et deux tiers étaient inscrits en 3ème année de licence générale ou professionnelle en 2022. Un tiers des candidats déclarent bénéficier d’une bourse d’études. Les disciplines dans lesquelles le plus de candidats ont fait au moins une candidature sont les sciences humaines et sociales (30%), l’économie, gestion et AES (28%) et les sciences fondamentales et appliquées (28%).
À l’issue de la campagne 2023, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 83 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2022. Cette campagne est caractérisée par une phase principale plus courte avec des propositions plus rapides et un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (2 000 formations de plus y compris en apprentissage) et par une augmentation du nombre de néo-bacheliers présents sur la plateforme après deux années de baisse consécutives.
Au total, 2,92 millions d’étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2023 dans l’enseignement supérieur, effectif en baisse de 0,5 % par rapport à l’année précédente, soit 13 500 étudiants en moins. Cette diminution serait plus modérée que celle constatée entre les rentrées 2021 et 2022. Selon le type de formation, les évolutions seraient contrastées, les baisses d’effectifs universitaires étant en partie compensées par des hausses dans les établissements privés. À la rentrée 2024, en suivant des hypothèses tendancielles, 2,93 millions d’étudiants pourraient être comptabilisés, soit une quasi-stagnation (+0,2 %).
En 2020, 45 600 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, 46 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants contre 41 % des diplômés de la promotion précédente. Parmi ceux entrés dans la vie active, 95 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Leur taux d’insertion professionnelle à 18 mois et 30 mois est légèrement supérieur à celui enregistré en 2021 pour les diplômés 2019 (92 %, + 1 point ; 95 %, + 0,4 point). Bien qu’ils soient plus souvent en emploi à ces deux dates par rapport à la promotion précédente, leur insertion a été marquée par les effets de la crise sanitaire à leur entrée sur le marché du travail.
En 2020, 114 400 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 39 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants contre 36 % des diplômés de la promotion précédente. Parmi ceux entrés dans la vie active, 93 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Leur taux d’insertion professionnelle à 30 mois s’élève très légèrement (+ 0,5 point) par rapport à la promotion précédente dont le taux d’insertion avait atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré. Toutefois leur insertion sur le marché du travail a été entravée l’année de leur diplomation par les effets de la crise sanitaire. Mais ils étaient plus massivement en emploi 18 mois après leur diplomation que les diplômés de la promotion précédente qui eux subissaient, à ce moment, pleinement les effets de la crise sanitaire sur le marché du travail.
Durant l’année universitaire 2022-2023, dernière année avant la mise en œuvre de la réforme des bourses de la rentrée 2023, 665 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 7,6 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 1,4 point pour atteindre 36,3 %, niveau le plus bas depuis 2012. Cette baisse poursuit celle déjà constatée l’année précédente. La diminution progressive de la part des boursiers dans les formations sélectives, comme les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, a été continue depuis dix ans.
En 2023, la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires) regroupe 16,5 Md€ de crédits budgétaires pour la recherche dont 15,4 Md€ répartis par objectifs socio-économiques. 51 % de ces crédits répartis sont orientés vers la recherche fondamentale. Plus de la moitié des crédits budgétaires recherche répartis sont orientés vers les sciences du vivant, les sciences naturelles, l’espace et les sciences humaines et sociales.
Près de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2019 sont passés en 2nde année ; 69 % ont obtenu leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en hausse de 0,7 point par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2018. La réussite en deux ans augmente de 2,7 points. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
Le nombre de candidats (186 400) au brevet de technicien supérieur augmente de 3,0 % à la session 2022. Après une quasi stabilité à la session précédente, leur taux de succès, de 76,0 %, diminue de 11,3 points. Ainsi, 141 700 étudiants obtiennent leur diplôme en 2022. La baisse du taux de succès résulte principalement de la fin des modalités particulières de passage de l’examen national de BTS appliquées dans le cadre de la crise sanitaire. Le taux de succès retrouve ainsi un niveau comparable à celui de la session 2019. La baisse du taux de succès s’observe dans tous les domaines de spécialité.
En 2021, la dépense intérieure de R&D de la France s’établit à 55,5 milliards d’euros en valeur, soit une augmentation de 3,7 % en volume (- 4,3 % en 2020). L’effort de recherche s’élève à 2,22 % en 2021 après 2,28 % en 2020.
À la rentrée 2022, plus d’un bachelier sur cinq (22 %) change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. Les néo-bacheliers mobiles sont plus fréquemment des femmes, des non-boursiers en terminale, d’origine sociale favorisée, ayant obtenu un baccalauréat général, avec mention, et poursuivant dans des formations sélectives. La mobilité à l’entrée du supérieur est liée à l’offre de formation locale.
Au sein des principaux organismes de recherche, la croissance de l'emploi total de R&D ralentit légèrement, à + 1,0 % en 2022, après + 1,6 % en 2021 et + 1,5 % en 2020. L’emploi de chercheurs augmente de 1,5 %, doctorants inclus, et de 1,1 % hors doctorants (dont + 2,3 % au sein des EPIC). Les effectifs de doctorants rémunérés s’accroissent de 4,3 %, après trois années remarquables (+ 11 % en moyenne). Les départs en retraite de chercheurs permanents augmentent de 12% en 2022 et sont compensés par de forts recrutements. Le solde des entrées-sorties est donc positif en 2022 (+ 210 chercheurs) comme depuis début 2014 (+ 1 490). La part des emplois non-permanents poursuit sa remontée dans les EPST, à 22,4% de l’emploi total. La part des femmes dans les effectifs de recherche progresse de 0,5 point en 2022.
Au 31 décembre 2022, les centres de formation d’apprentis accueillent 576 000 étudiants préparant un diplôme de l’enseignement supérieur. Cela représente une hausse de 20 % en un an et de 78 % en deux ans. Près d’un tiers de ces apprentis sont inscrits en STS, 16 % en écoles de commerce et 29 % dans diverses autres formations principalement privées. 44 % des étudiants en STS effectuent leur année en apprentissage, tout comme 68 % des étudiants en licence professionnelle, 12 % des étudiants en IUT et 27 % des étudiants en écoles de commerce. Un sixième des apprentis sont formés à Paris et près d’un tiers en Ile-de-France. Dans les formations d’ingénieur et les écoles de commerce, les apprentis sont en moyenne d’origine sociale moins favorisée que les étudiants « scolaires », mais pas dans les formations universitaires. 48 % des apprentis sont des femmes.
En 2022-2023, 2,93 millions d’étudiants se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. Après les fortes croissances liées à la démographie en 2018, puis à un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, les effectifs sont cette année en baisse (-1,5 %), pour la première fois depuis la rentrée 2007. La rentrée 2022 est marquée par une diminution du nombre de néobacheliers, et une baisse prononcée des effectifs en sections de technicien supérieur en parcours scolaire (-9,6 %), à l’université (-3,4 %) et en CPGE (-2,6 %). Le nombre d’étudiants formés dans les établissements d’enseignement privés progresse de 3,3 %. Ce secteur accueille 26,1 % des étudiants, soit 1,2 point de plus qu’en 2021.
Un bachelier 2014 sur six a déclaré avoir rencontré des difficultés financières au cours des neuf mois suivant l’obtention du baccalauréat. Au-delà des différences liées au niveau scolaire et au genre, cette précarité a contraint les choix d’orientation post-bac. Les bacheliers précaires ont été moins nombreux que les autres à poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. Parmi ceux devenus étudiants, les bacheliers précaires ont été moins souvent satisfaits de leur orientation et ont éprouvé davantage de difficultés à suivre les enseignements. Ces étudiants précaires se sont orientés plus souvent vers des filières courtes, notamment les BTS (32% contre 27% de l’ensemble des étudiants), surtout lorsqu’ils n’étaient pas boursiers (37%). Huit ans après le baccalauréat, les étudiants précaires ont obtenu en moyenne un niveau de diplôme moins élevé. Les précaires boursiers ont cependant eu de meilleurs résultats que les autres étudiants précaires : 29% d’entre eux ont obtenu un diplôme de niveau bac +5, contre 23% des précaires non boursiers et 35% de l’ensemble des bacheliers 2014.
Sur les deux années 2019 2020, la part de femmes dans les recrutements externes d’enseignants-chercheurs (EC) et de chercheurs permanents représente 41,8%, et 58,0% pour les personnels de soutien. En l’espace de 6 ans, la part de femmes a augmenté de 2 points dans les effectifs totaux en activité ; elle a même bondi de 4 points pour les catégories de chercheurs les plus qualifiées (professeurs, directeurs de recherche et ingénieurs et cadres confirmés). Dans quasiment toutes les disciplines, les recrutements d’EC cumulés sur 2015-2020 sont bien plus féminisés que les effectifs en activité début 2015 (respectivement 44% et 36% pour l’ensemble). Ceux de chercheurs des organismes sont également plus féminisés que les effectifs en activité (37% et 36%); de plus, ce sont globalement les disciplines déjà les plus féminisées début 2015 qui recrutent le plus de femmes en proportion. En 2020, les femmes réussissent les concours de chargé de recherche, d’ingénieur de recherche ou de maître de conférences environ un an plus tard que les hommes. Enfin, s’agissant des recrutements des personnels de soutien permanents, la part des femmes a reculé en 6 ans dans les corps les plus qualifiés des EPST et des EPCSP et dans les métiers techniques des EPIC, au profit des corps moins qualifiés et des métiers administratifs
En 2022, le nombre de docteurs diplômés augmente de 2 % pour revenir au niveau de 2019. La durée des thèses demeure comparable à celle des thèses soutenues en 2021. L’effectif de primo-inscrits en doctorat au cours de l’année universitaire 2022- 2023 diminue de 4 % par rapport à celui de l’année précédente. La mobilité internationale des doctorants diminue également. Près de 8 doctorants sur 10 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse, soit 1 point de plus qu’en 2021-2022.
Après une baisse globale de 6,4 % entre 2017 et 2020, les départs en retraite des enseignants titulaires en université et des titulaires des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont connu de fortes hausses en 2021 et 2022 : respectivement +9,5 % et 10,8 %. Depuis 2016-2017, l’âge moyen au départ a augmenté pour quasiment tous les corps et la pension perçue pour la moitié d’entre eux. En moyenne en 2021-2022, cet âge croît avec le niveau du corps du titulaire, ainsi que le taux de remplacement du traitement. Dans la grande majorité des corps, les femmes partent entre 0,4 à 1,1 an plus tôt que les hommes ; leur pension est très souvent inférieure à celle des hommes, de 0,7 % à 8,6 %.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
À la rentrée 2022, 53 700 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé), effectif en forte baisse par rapport à la rentrée précédente (-13,3 %). Les effectifs de 1ère année diminuent de 12,5 % et ceux de 2nde année de 13,9 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1ère année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Les fonctionnaires stagiaires sont nettement moins inscrits à l’université.
À la rentrée 2022, 160 800 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 1,6 % en un an et de 13,2 % en cinq ans. Cette hausse est principalement portée par les écoles privées (+28,1 % en 5 ans). En 2022, près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie peu : les étudiants provenant d’une classe préparatoire aux grandes écoles restent majoritaires (36,3 %). Cependant, en lien avec le développement des écoles privées, la part des étudiants de cycles préparatoires intégrés (29 %) augmente, + 4,5 points en 5 ans. Près de trois futurs ingénieurs sur dix sont des femmes et les étudiants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours plus d’un inscrit sur deux..
À la rentrée 2022, 107 300 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un BUT ou un DUT, effectif en baisse de 6,8 % par rapport à 2021-2022. À cette rentrée ouvrait la deuxième année du bachelor universitaire de technologie (BUT) créé en 2021. Les inscriptions diminuent nettement en deuxième année : -12,5 %. Les inscriptions prises en apprentissage progressent fortement et représentent 12 % des effectifs. Le nombre de nouveaux entrants en IUT baisse de 2,4 % après une baisse de 5,9 % l’an dernier. Parmi ces nouveaux entrants, plus de quatre étudiants sur dix sont des bacheliers technologiques, part en légère hausse en un an (+ 1,5 point).
En 2022-2023, 1 597 700 étudiants sont inscrits à l'université (hors autres établissements membres ou composantes des regroupements d’établissements). Cet effectif diminue de 3,4 % par rapport à 2021-2022, baisse plus prononcée en cursus licence (-4,3 %), qu’en master (-2,2 %) et en doctorat (-1,2 %). Les bacheliers, moins nombreux à la session 2022 qu’à la session 2021 (-3,2 %), s’inscrivent moins souvent à l’université : le nombre de néo-bacheliers à l’université baisse de 4,9 %. Les effectifs diminuent dans toutes les disciplines sauf en santé, où les effectifs augmentent sensiblement en médecine-odontologie et pharmacie. Le nombre d’étudiants en mobilité internationale augmente de 1 % dans l’ensemble, mais seulement en cursus licence. Enfin sur le périmètre élargi aux nouveaux regroupements d’établissements, les effectifs universitaires s’établissent à 1 662 700.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2022 permet d’avoir une vision territoriale de l’offre de formation et de la phase d’admission de Parcoursup. Il se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans deux fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître, selon leur profil, les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats. Depuis 2021, année d’entrée en vigueur de la réforme du nouveau baccalauréat, ce bilan s’accompagne de deux fichiers en open data dans lesquels sont présentés certains chiffres clés, de la procédure Parcoursup, déclinés par doublettes d’enseignements de spécialité pour les terminales générales.
À la fin de la période de confirmation des vœux de la phase principale au 6 avril 2023, 611 000 lycéens scolarisés en France ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup, soit 96,1 % des 636 000 terminales inscrits sur Parcoursup. Le nombre d’élèves qui ont confirmé un vœu augmente cette année (+5 000), effet de la hausse du nombre d’élèves en terminale. Ces terminales ont, en moyenne, confirmé 13,5 vœux, soit 0,6 vœu de plus qu’en 2022. Cette augmentation affecte peu la structure moyenne des listes de vœux, mais conduit à plus de diversité dans les formations choisies.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d’orientation observés à l’entrée de l’enseignement supérieur les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les inscriptions à la rentrée 2022 auraient augmenté de 0,5% sur l’ensemble de l’enseignement supérieur, soit +14 000 étudiants environ. À la rentrée 2023, le nombre d’inscriptions devrait encore s’accroitre de 14 800 étudiants, soit une augmentation de près de 29 000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d’orientation et de poursuite d’études des bacheliers se prolongent, l’enseignement supérieur pourrait compter 3,03 millions d’étudiants en 2026, puis revenir à 3,02 millions en 2031 du fait de la démographie. L’effectif dans l’enseignement supérieur augmenterait donc de 55 000 étudiants entre 2021 et 2026 (+1,8%) et de 46 000 étudiants en dix ans (+1,5%). Cette hausse serait essentiellement le fait de la forte croissance en apprentissage en STS, du dynamisme des écoles de commerce et des formations de master
En 2021, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France augmentent de 1,6 % en volume. Ces entreprises emploient 303 000 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,1 % par rapport à 2020. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 67 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
À la rentrée 2020, presque un néo-bachelier sur cinq change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. En dehors des problématiques liées à l’insularité et à l’exception de quelques académies, l’offre de formation globale est plutôt bien répartie sur le territoire hexagonal. Mais, par leur offre locale les académies ne sont pas toutes confrontées au même phénomène : certains territoires voient partir leurs étudiants quand d’autres les gardent et attirent des étudiants supplémentaires. Si être très bon élève et avoir une mention au baccalauréat favorise la mobilité, le principal facteur de mobilité reste la possibilité de poursuivre dans la formation de son choix. Le néo-bachelier, qui n’a pas trouvé la formation qu’il souhaite dans son académie ou qui n’a pas été retenu près de chez lui, n’hésite pas à changer d’académie pour entreprendre les études désirées. Les académies de Grenoble, Amiens et Limoges font partie des territoires qui ont le taux de néo-bacheliers mobiles le plus important : plus de trois étudiants sur dix quittent leur académie de baccalauréat. Pour Grenoble et Amiens, ils vont dans l’académie voisine particulièrement attractive : Lyon et Lille. L’académie de Limoges est particulière, puisque si elle perd 1 400 bacheliers, 2 300 viennent s’y inscrire pour leur première année.
L’État de l’emploi scientifique 2023 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
NF SIES 03 - Le Baromètre français de la Science Ouverte 2022 : 5 points en plus d’accès ouvert pour les publications scientifiques françaises et extension aux données, logiciels et thèses
Selon l’édition 2022 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 67 % des 160 000 publications scientifiques françaises publiées en 2021 sont en accès ouvert en décembre 2022. Ce taux progresse de 5 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. Après avoir introduit un suivi des résultats associés aux essais cliniques dans l’édition 2021, la nouvelle édition du BSO étend son suivi aux thèses de doctorat (plus de 70 % d’ouverture sur les années récentes), aux données de la recherche et aux logiciels (22 % des publications mentionnent un partage des données produites et 20 % des publications mentionnent un partage du code ou logiciel produit). Le baromètre continue à suivre l’ouverture des essais cliniques qui stagne à 57 % de partage des résultats.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Les droits différenciés concernent 50 700 étudiants extracommunautaires à la rentrée 2019, soit 38 % des étudiants extracommunautaires inscrits dans une formation concernée par leur mise en place. Introduits en 2019, les droits différenciés sont susceptibles de concerner les étudiants extracommunautaires nouvellement inscrits en diplôme national de licence, master ou cycle d’ingénieur à l’université. Parmi ces derniers, ceux dans le périmètre d'application sont désormais soumis à des droits d’inscription majorés par rapport aux droits communautaires, sous réserve d’exonération (par leur ambassade, l’établissement, etc.). Leur nombre a progressivement augmenté pour atteindre 96 600 à la rentrée 2021 (soit 70% des étudiants internationaux susceptibles d'être concernés). Seuls 6 % de ces étudiants directement concernés doivent s’acquitter d’un tarif plein et 17 % sont totalement exonérés (7 % d'exonérations d'établissement et 10 % d'autres exonérations); ces proportions sont plus élevées en école d’ingénieur. Plus d’un étudiant international venant d’Afrique sur deux, susceptible d'être concerné, est partiellement exonéré des droits différenciés.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 227 800 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2022, un effectif en baisse de 9,6 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2022 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 8,4 %. Près d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en baisse de 1,8 point en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022, un effectif en baisse (-2,6 %) à l’instar de la rentrée précédente, plus particulièrement en seconde année (-3,8 %). Cette baisse globale concerne les effectifs des filières scientifiques (-3,2 %) et économiques (-2,9 %), et les femmes (-3,4 %) comme les hommes (-2,1 %). C’est au sein de la filière économique que la diminution du nombre de femmes inscrites est la plus marquée (-5,5 %).
À l’issue de l’année 2019/2020, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers 2019 est de 53,5 %. Depuis la mise en place de la loi ORE, le taux de passage progresse de façon continue, mais son augmentation a été particulièrement importante dans le contexte de la crise sanitaire (+8 points par rapport aux néo-bacheliers 2018). L’ensemble des néo-bacheliers ont bénéficié de cette hausse. Cette évolution n’est pas imputable à une amélioration des caractéristiques moyennes des néo-bacheliers et découle en partie des conséquences de la crise sanitaire qui se sont traduites par des aménagements des modalités de passation des cours et des examens et in fine, par une amélioration de l’assiduité des étudiants. L’assiduité favorise le passage en 2e année, en particulier pour les étudiants les plus en difficulté. La réussite en fin de 1re année de licence peut aussi être mesurée par l’acquisition de l’ensemble des crédits ECTS, certains étudiants pouvant choisir de ne pas poursuivre en licence. En ajoutant cette mesure avec celle du passage en 2e année, 58,4 % des néobacheliers 2019 entrés en licence seraient en situation de réussite à l’issue de leur 1re année.
En 2020, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,2 milliards d’euros (Md€), en baisse de 3,4 % en volume par rapport à 2019. La diminution de la DIRD résulte de la baisse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (-3,0 %) et des administrations (-4,2 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 482 800 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,30 % en 2020 dans un contexte où le PIB a fortement baissé (-7,8 %) en raison de la crise sanitaire. En 2021, l’augmentation de la DIRD (+2,4 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (+6,8 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche baisserait et resterait à un niveau légèrement supérieur à celui d’avant la crise sanitaire, à 2,21 % du PIB.
En 2021-2022, 2,97 millions d’inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur, en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer. En augmentation depuis la rentrée 2008 et après une croissance élevée liée à la démographie en 2018-2019, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat à la session 2020, cet effectif progresse à nouveau fortement à la rentré 2021 (+2,5 %, soit +73 400 étudiants). En cinq ans, à dispositif équivalent, l’enseignement supérieur a accueilli 295 000 étudiants supplémentaires (+2,2 % par an en moyenne). La hausse de la rentrée 2021 est particulièrement prononcée dans les STS en apprentissage et les écoles de commerce. Cette croissance se retrouve dans presque toutes les académies, à l’exception de celles de Nancy Metz, Besançon, Limoges, Toulouse et Reims. Elle est plus élevée dans l’enseignement privé (+10 %) qui accueille un quart des étudiants du supérieur. Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56 % sont des femmes et 11 % sont des étrangers en mobilité internationale.
En 2021, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) génère un chiffre d’affaires de 472 millions d’euros et concerne 324 000 stagiaires. Si le chiffre d’affaires est en hausse par rapport à 2020, année de crise sanitaire, il reste inférieur à celui de 2019. En moyenne, les stagiaires en université suivent 157 heures de formation au total – majoritairement en centre de formation. Plus de 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, pour les deux tiers des diplômes nationaux
En 2021-2022, 1 656 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, effectif stable sur un an (+0,4 %). En incluant les autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 713 000. Sur le périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) diminuent de 1,1 %. À l’inverse les inscriptions en cursus master augmentent de 3,0 % et on observe une légère hausse des inscrits en doctorat (+0,6 %). Près de 20 000 étudiants sont inscrits en Licence Accès Santé (L.AS), 4 800 sont en 2ème année, le plus souvent après une 1ère année en Parcours Accès Santé Spécifique (PASS-56 %) ou en L.AS (33 %).
À partir de la rentrée 2020, la première année commune aux études de santé (PACES) a été remplacée par deux nouvelles voies d’accès : le parcours d’accès spécifique santé (PASS) et la licence accès santé (L.AS). À cette date, 34 800 bacheliers 2020 sont inscrits en première année d’études de santé, des effectifs en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente. Près des trois quarts d’entre eux choisissent le parcours PASS. Un an après, en lien avec la mise en place du numerus apertus (encadré 1), le nombre de néobacheliers admis en deuxième année de santé a bondi de 33%, passant de 6 500 pour la promotion précédente à 8 400. Le taux de passage en 1 an des néobacheliers progresse de 6 points, pour atteindre 25 % pour cette première promotion issue de la réforme. Dans l’ensemble, les débuts de parcours des néobacheliers sont plus linéaires avec davantage de réussite en 1 an, des redoublements limités et un accès facilité en deuxième année de licence pour les étudiants non admis en deuxième année d’études de santé : à la rentrée 2021, 19% sont inscrits en deuxième année de licence, dont plus de la moitié en L.AS. En revanche, cette première année de mise en œuvre de la réforme n’a pas permis une diversification des profils des admis en deuxième année, malgré une ouverture à d’autres types de candidats, notamment en L.AS.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2018 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse de 2 points par rapport à ceux de la cohorte 2017. La mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017 explique la baisse de 6 points du taux de poursuite d’études en master entre les diplômés de licence générale 2018 et celui des diplômés de licence générale 2016. À l’inverse, entre ces deux cohortes de primo-inscrits en master en 2016 et en 2018, le taux de passage en 2ème année en 1 an a progressé de 7 points et ceux de la réussite, en deux ans comme en deux ou trois ans, ont augmenté de 6 points.
Les enseignants titulaires du second degré représentent 19% des effectifs d’enseignants titulaires relevant des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, hors CPGE) et 32% du nombre d’heures d’enseignement obligatoires. Le nombre de leurs départs en retraite a très légèrement diminué de 2017 à 2020 (-3%), pour bondir de 20% en 2021; il devrait encore augmenter de 28% sur la période 2022-2029. Cette hausse devrait principalement toucher les disciplines des Sciences économiques-AES et Lettres et Sciences humaines. Rapporté aux effectifs totaux en activité, le taux de départs définitifs de l’ensemble des enseignants titulaires relevant des EPSCP (enseignants du second degré et enseignantschercheurs) s’établit à 2,5% en moyenne annuelle pour les quatre années 2018-2021. Il devrait atteindre 3,2% sur l’ensemble de la période 2022-2029. Il augmenterait alors fortement en Sciences économiques, pour s’établir à 3,4%, et en Sciences (2,9%), ce qui constitue un vrai défi pour cette dernière discipline, au regard de son taux actuel de recrutements (1,7%). L’âge moyen au départ en retraite des enseignants du second degré augmentera de trois mois entre 2022 et 2029.
En 2019, 48 200 étudiants ont été diplômés de DUT à l’université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 91 % occupent un emploi au 1er décembre 2021. Les diplômés de DUT en 2019 ont un taux d’insertion professionnelle à 30 mois quasi égal à celui de la promotion 2017 (+1 point) malgré un taux d’insertion à 18 mois, en décembre 2020, en baisse (- 4 points). En moyenne, les emplois occupés demeurent de qualité même s’ils sont moins qualifiés à 18 et 30 mois comparés à ceux occupés par les diplômés 2017, en particulier en Droit-Economie-Gestion. Moins souvent employés dans le privé, les taux d’emplois stables et à temps plein ont baissé pour les diplômés en sciences humaines et sociales.
En 2021-2022, 302 900 étudiants étrangers en mobilité internationale sont inscrits dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer. Ils représentent 11 % de l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur. Après une année de baisse du nombre de mobilités internationales marquée par la crise sanitaire, la rentrée 2021 enregistre un retour à un nombre historiquement haut d’étudiants en mobilité internationale, dépassant pour la première fois la barre des 300 000 étudiants. En 2021-2022, la moitié des étudiants étrangers en mobilité internationale sont originaires du continent africain. Les étudiants asiatiques représentent 22 % de l’ensemble, suivis des européens (19 % dont 15 % de l’UE) et des américains (9 %). L’Ile-de-France et les académies frontalières accueillent relativement plus d’étudiants en mobilité internationale.
Près de huit néo-bacheliers 2018 inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite en deux ou trois ans observé à la session 2021 est en baisse de 0,5 point par rapport à la session 2020 malgré la hausse du taux de réussite en deux ans (+0,5 point). Cette évolution est liée à la dégradation de la réussite des bacheliers technologiques (-1,3 point). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention « Bien » ou « Très bien » (respectivement 87 % et 91 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (32 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (82 %).
46 % des bacheliers 2017 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (51 %), les bacheliers généraux (54 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (79 %). Il varie selon les disciplines en licence : les étudiants en droit ou sciences politiques sont plus de 49 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences-santé et en STAPS (43 %). Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année a sensiblement baissé à la session 2021, mais reste supérieur à celui de la session 2019 : 48 % des bacheliers 2020 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2021, soit 5,7 points de moins que pour les bacheliers 2019 et 2,3 points de plus que pour les bacheliers 2018.
Plus de neuf fois sur dix, les néobacheliers de 2020 ayant accepté, sur Parcoursup, une proposition d’admission dans une des quatre principales filières d’entrée dans l’enseignement supérieur que sont les formations en licence, à un brevet de technicien supérieur (BTS), à un diplôme universitaire technologique (DUT) ou en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), y sont effectivement inscrits en 2020-2021. Une proposition acceptée en licence ou en BTS se matérialise néanmoins un peu moins souvent en inscription qu’une proposition acceptée en DUT ou en CPGE (92 % contre 97 %). La série du baccalauréat du candidat, son profil et son niveau scolaire sont les facteurs jouant le plus dans la non-inscription après acceptation : les bacheliers professionnels, les bacheliers les plus âgés et ceux qui ont eu leur baccalauréat au rattrapage ont une probabilité plus faible de s’inscrire. Réciproquement, 93% des inscrits dans ces filières avaient accepté une proposition dans la filière considérée sur Parcoursup. Cette proportion est moins élevée en BTS (90 %), filière où 9 % des étudiant inscrits n’avaient accepté aucune proposition sur Parcoursup. Elle est à peine plus importante en CPGE (92 %), formation dans laquelle 4% des inscrits avaient accepté une proposition dans une autre filière.
Entre 2008 et 2014, les profils des bacheliers entrés dans les principales formations de l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont évolué. Ils sont plus souvent titulaires d’un baccalauréat avec mention (31 % de mentions «Bien» ou «Très Bien» en 2014 contre 19 % en 2008) et d’un baccalauréat professionnel (13 % en 2014 contre 8 % en 2008). La mise en place de la plateforme APB a amélioré la qualité de l’orientation : les bacheliers 2014 sont plus fréquemment inscrits dans la formation qu’ils souhaitaient (93 % en 2014 contre 88 % en 2008). Ils se déclarent aussi plus souvent satisfaits de leur première année d’études que les bacheliers 2008 même si leurs résultats sont un peu moins bons. Les bacheliers 2014 sortis de l’enseignement supérieur au cours des six années suivant leur baccalauréat sont un peu plus souvent titulaires d’un diplôme que les bacheliers 2008 (80 % contre 78 %). Quelle que soit la cohorte, un peu moins d’un tiers d’entre eux (29 %) ont quitté l’enseignement supérieur avec un diplôme de niveau bac + 5. En accord avec leurs plus fortes ambitions déclarées d’obtenir un diplôme de niveau bac + 5, les bacheliers 2014 suivent plus fréquemment une septième année d’études que les bacheliers 2008 (29 % contre 20 %) pour atteindre cet objectif.
En décembre 2021, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2018, 92 % des docteurs occupent un emploi, soit un taux d’insertion comparable à celui des diplômés de 2016 (93%) au même moment de leur parcours professionnel. Ces docteurs bénéficient de conditions d’emploi relativement favorables : 67% ont un emploi stable, 96 % ont un emploi en tant que cadre et 95 % travaillent à temps plein. Le secteur académique reste le premier employeur des docteurs, même si sa part diminue par rapport aux diplômés de 2016 : 44 % y exercent leur travail contre 47% des docteurs de la promotion 2016. Les hommes demeurent plus insérés que les femmes et bénéficient de meilleures conditions d’emploi, bien que les inégalités se réduisent légèrement entre les deux cohortes. La part des docteurs étrangers diplômés en France qui travaillent en France trois ans après leur diplomation, a augmenté entre les diplômés de 2016 et les diplômés de 2018, sans doute en raison de la crise sanitaire. Enfin, davantage de diplômés docteurs déclarent être insatisfaits de leur situation professionnelle, notamment en sciences humaines et sociales, disciplines où l’insertion et les conditions d’emploi sont les moins favorables.
À l’issue de la campagne 2022, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 82 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2021. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (+ 1 900 formations y compris en apprentissage) et une diminution du nombre de néobacheliers présents sur la plate-forme, comme en 2021 après une année 2020 qui avait enregistré une réussite au baccalauréat exceptionnelle.
Au total, 2,99 millions d’étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2022 dans l’enseignement supérieur, effectif en progression de + 0,9 % par rapport à l’année précédente, soit 25 500 étudiants supplémentaires. Cette augmentation ralentie est due aux faibles promotions d’entrants en 2021 et 2022. À la rentrée 2023, sous l’hypothèse d’un rebond des entrées en première année, 3,01 millions d’étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de + 0,5 % en un an, et 14 100 étudiants additionnels
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement affilié ont réalisé un stage au cours de l’année universitaire 2020-2021. La part des stagiaires, plus élevée dans les cursus professionnalisants, reste stable sur deux ans sauf en licence professionnelle, du fait de la progression de la proportion d’apprentis. Dans l’ensemble, la part de stagiaires augmente au cours du cycle de formation des étudiants. Quatre étudiants en stage sur dix bénéficient d’une gratification. La part de stages à l’étranger est, quant à elle, en baisse dans un contexte de crise sanitaire.
Au sein des principaux organismes de recherche, l’emploi total de R&D, couvrant les chercheurs et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,7 % en 2021. Cette augmentation est plus fortement tirée par les instituts Pasteur-Paris et Curie et les EPST (resp. + 1,9 % et +3,9 %) que par les EPIC (+1,0 %). L’emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,8 % en 2021, après +3,0 % en 2020. Hors doctorants, l’emploi des chercheurs connaît également une progression sensible depuis deux ans : +1,5 % en 2021, après +2,1 % en 2020. Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis trois ans (+10,6 % en moyenne annuelle sur 2019-2021). En 8 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur, les Mathématiques et logiciels et les Sciences biologiques.
En 2019, 112 600 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 93 % occupent un emploi au 1er décembre 2021. Leur taux d’insertion professionnelle à 30 mois est supérieur de 3 points à celui de la promotion précédente alors que leur taux d’insertion à 18 mois en 2020, pendant la crise sanitaire, accusait un retard de près de 3 points. L’insertion des diplômés après apprentissage était en revanche meilleure à 18 mois malgré la crise sanitaire. Les emplois occupés demeurent de qualité, les niveaux d’adéquation avec le diplôme restent élevés. Les rémunérations sont plus élevées pour les diplômés par la voie de l’alternance.
En 2019, 47 400 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi les diplômés qui ont intégré le marché du travail, 95 % sont en emploi au 1er décembre 2021. Par rapport à la promotion précédente, le taux d’insertion professionnelle à 30 mois augmente de 3 points. Il progresse dans toutes les disciplines, tirés par les diplômés formés en alternance. Cette hausse intervient alors que le taux d’insertion à 18 mois accusait un léger retard imputable aux diplômés en Lettres-Langue-Art et à ceux non formés par la voie de l’alternance. La qualité des emplois occupés est stable. Ils sont davantage considérés comme en adéquation avec le niveau bac +3 et le domaine disciplinaire du diplôme obtenu par les diplômés en 2019.
Durant l’année universitaire 2021-2022, 720 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 3,9 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 0,7 point pour atteindre 37,7 %. Ces deux baisses marquent un retour aux effectifs antérieurs à 2020-2021, année qui avait connu, avec la crise sanitaire, une très forte hausse du nombre et de la part de boursiers. La baisse des effectifs de boursiers est en partie liée à l’augmentation de l’apprentissage, notamment dans les formations courtes. Comme depuis plusieurs années, les proportions de boursiers dans les filières sélectives (CPGE, école de commerce, formation d’ingénieur) sont en baisse.
En 2020-2021, 323 300 étudiants sont inscrits en apprentissage dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer, soit une hausse de 80 % en deux ans. 44 % des apprentis sont des femmes et 28 % sont formés en Ile-de-France. Plus d’un tiers des étudiants effectuant un apprentissage sont en section de techniciens supérieurs (STS) et près de 80 % dans six grandes filières de formation (STS, IUT, licence professionnelle, master, formation d’ingénieur, école de commerce). Dans ces filières, 16 % des étudiants inscrits sont en apprentissage. Par rapport aux autres étudiants en formation initiale, les apprentis sont plus souvent issus des baccalauréats technologiques et professionnels. En outre dans les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, les étudiants en apprentissage sont moins souvent issus des classes préparatoires aux grandes écoles et ont des origines sociales plus diverses que les autres étudiants. Enfin, les étudiants qui effectuent la dernière année de leur formation en apprentissage obtiennent autant ou davantage leur diplôme que les autres, selon la filière de formation.
Ce volume d’Éducation & formation est un varia, c’est-à-dire un recueil d'articles variés.
Co-publié par la DEPP et le SIES, il est constitué de contributions portant sur l’enseignement supérieur, sur les compétences des élèves ou des jeunes, sur les pratiques enseignantes dans l’apprentissage de la lecture, sur les jeunes décrocheurs scolarisés en micro-lycée, sur le taux d’emploi des anciens apprentis ou encore sur les effets de la séparation parentale sur la réussite scolaire des enfants.
Par la parution des deux premiers articles de ce numéro, consacrés à deux exemples de filières sélectives de l’enseignement supérieur, nous poursuivons et achevons la valorisation des analyses réalisées dans le cadre de l’appel à projets de recherche, piloté et financé conjointement par la DEPP et le SIES.
En 2021-2022, 2,97 millions d’étudiants (y compris apprentis en BTS) se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, cet effectif progresse de nouveau fortement (+ 2,5 %). Une année marquée par une diminution du nombre de bacheliers, mais de fortes augmentations d’effectifs en apprentissage. La hausse d’effectif est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d’ingénieurs. L’enseignement privé accueille 24,8 % des étudiants, soit 1,7 point de plus qu’en 2020
Ces bilans académiques ont vocation à compléter le dispositif d’information statistique déjà mis en ligne. Ils viennent ainsi prendre place aux côtés des 2 notes flash qui paraissent à l’issue de la phase des vœux puis après la clôture de chaque session, et de la mise à disposition, en open data, de données de synthèse pour les quelques 13 400 formations de Parcoursup (hors apprentissage).
NF SIES 19 - De 2021 à 2029, les départs définitifs des enseignants-chercheurs augmenteraient fortement (+ 53 %), surtout en sciences ; les effectifs étudiants seraient également en croissance
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, principalement sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel rebondissent en 2021 et devraient croître fortement jusqu’en 2029 (+53 %), notamment en sciences (+ 97 %). Sur la période 2022-2029, le taux de départs annuel moyen d’EC (départs rapportés aux effectifs en activité) serait le plus élevé dans la filière de santé : 3,6 %. En sciences, le taux de départs annuel serait de 2,7 % sur la période. Par comparaison, il était de 1,6 % sur 2018-2021, tandis que le taux annuel moyen de recrutements se situait à 1,4 %. L’âge moyen de l’ensemble des EC en activité augmenterait entre 2022 et 2030, de 1,7 voire 2 ans, selon le scénario choisi.
Le nombre de candidats (180 900) au brevet de technicien supérieur diminue de 2,7 % à la session 2021. Après une forte progression à la session précédente, leur taux de succès, de 87,3 %, reste quasiment stable (+0,7 point). Ainsi, 157 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2021. La faible évolution du taux de succès résulte d’une augmentation de ce taux dans les spécialités des services (+1,8 point) et d’une diminution dans celles de la production (-1,7 point).
Un peu moins de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2018 passent en 2nde année ; 68 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en forte hausse par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2017. Un résultat qui s’explique par la hausse de la réussite en 2 ans et les modalités particulières de passage de l’examen national du BTS à la session 2020. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
À la rentrée 2021, 158 200 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de 16 % en cinq ans. En 2021, cette hausse est plus portée par les écoles privées et les écoles publiques hors tutelle du MESR. Près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu : les étudiants provenant d’une CPGE restent majoritaires (35 %), mais cette part a diminué de 6 points en 5 ans essentiellement au profit des étudiants de cycles préparatoires intégrés (28,6 %, + 5 points en 5 ans). Moins d’un futur ingénieur sur trois est une femme et les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
Depuis la rentrée 2021, les étudiants de première année s’inscrivent dans un bachelor universitaire de technologie (BUT) et ceux de deuxième année continuent de préparer un diplôme universitaire de technologie (DUT). À cette rentrée, 115 100 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un DUT ou un BUT, effectif en baisse de 4,9 % par rapport à 2020-2021. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 5,9 % après une légère augmentation l’an dernier (+ 1 %). Quatre sur dix sont des bacheliers technologiques, part en hausse de près de 7 points en un an.
À la rentrée 2021, 62 000 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), effectif stable par rapport à la rentrée précédente (+0,4 %). Les effectifs de 1 ère année diminuent de 1 % et ceux de 2 nde année augmentent de près de 2 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1 ère première année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3 ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des étudiants en 2 ème année étaient en 1 ère année à l’Inspe en 2020-2021. Le nombre d’étudiants fonctionnaires en 2 ème année diminue de 5 % entre 2020 et 2021.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
Au 1 er décembre 2020, la légère baisse de l’insertion professionnelle amorcée en 2019 se poursuit dans le contexte de crise sanitaire pour tous les diplômés de licence professionnelle ou de master (hors enseignement). Cependant, les diplômés par la voie de l’alternance conservent les taux d’insertion professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, supérieurs de 6 à 7 points à ceux des diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Les diplômés par la voie de l’alternance bénéficient également de meilleures rémunérations et conditions d’emploi et expriment des niveaux plus élevés d’adéquation et de satisfaction à l’égard de leur emploi.
À la rentrée 2020, après six années passées dans l’enseignement supérieur, 27 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le lycée ont obtenu un diplôme de niveau bac +5. Pour 77 % d’entre eux, la diplomation a également marqué la fin du parcours estudiantin. Près d’un quart poursuivent leurs études dans des formations de niveau bac +5 ou plus, le plus souvent pour obtenir un diplôme complémentaire de même niveau. Seuls 5% des bacheliers 2014 ayant poursuivi des études sont inscrits en doctorat à la rentrée 2020. Tous les diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans ont un bon profil scolaire : neuf sur dix avaient obtenu un baccalauréat général, le plus souvent avec mention. Ils sont souvent issus de milieux favorisés et ont connu peu de difficultés dans leurs études. Les diplômés de master sont les plus nombreux, ils représentent plus de 72 % des diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans. Les diplômés d’école d’ingénieurs (21 % de l’ensemble) ont les meilleurs profils scolaires et les titulaires d’un diplôme d’école de commerce (moins de 8 % de l’ensemble) sont socialement les plus favorisés.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Sous l’effet des réformes promulguées jusqu’en 2014, l’âge moyen de départ en retraite des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche a progressé de 0,6 an entre 2012 et 2020, pour atteindre 63,9 ans ; entre 2020 et 2027, il progressera encore (+ 0,7 an) et le nombre de départs continuera de baisser jusqu’en 2022, puis remontera fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants-chercheurs. Les chercheurs des EPST (CNRS, INRAE, Inserm...) verraient leur âge moyen de départ augmenter le plus.
Ce volume, organisées autour de deux angles, comporte tout d’abord un dossier thématique sur les problématiques d’affectation dans l’enseignement supérieur, composé d’un ensemble d’articles issus d’un groupe de recherche piloté conjointement par le CEREQ et le SIES, consacré à l’orientation. Pour cela,le groupe de recherche a exploité les données issues de la plateforme Admission Post Post-Bac (APB), qui organisait l’accès aux formations d’enseignement supérieur avant l’adoption de la loi ORE en 2018 et la mise en place de Parcoursup. Le lecteur se reportera à l’article des coordinateurs P. Lemistre et C. Bluntz qui introduit ce dossier thématique et offre une présentation de ces différentes contributions. Il comporte ensuite deux articles élaborés à partir de recherches conduites dans le cadre d’un appel à projet conjoint DEPP-SIES, relatif à la mobilité sociale caractérisant les filières sélectives.
En 2020, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France diminuent de 2,5 % en volume. Ces entreprises emploient 293 200 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
Les inscriptions dans l’enseignement supérieur auraient augmenté de 1,6 % à la rentrée 2021, soit de 45 600 étudiants en un an. L’enseignement supérieur pourrait compter 2,99 millions d’étudiants en 2025 (+3,3 % par rapport à 2020) et plus de 3 millions en 2030 (+3,7 %), essentiellement du fait de la forte croissance de l’apprentissage en STS et du dynamisme des écoles de commerce et d’ingénieur.
En 2020, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,2 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau bien inférieur à celui de 2019 (1,5 Md€). 659 M€ ont été dépensés en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), dont 39 % en aides en direction des entreprises innovantes et en transfert de technologie. Les collectivités territoriales ont également dépensé 547 M€ en faveur de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante (ES&VE), 47 % de ce budget ayant financé des opérations immobilières.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2017 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 58 % l’ont eu en deux ans. Cette cohorte est entrée en master au moment de la mise en place d’une plus grande sélectivité à l’accès à cette formation. Les effets de cette réforme se font ressentir sur l’évolution du taux de passage en 2e année en 1 an, qui progresse de 5 points par rapport à la cohorte 2016, et des taux de réussite, qui augmentent de 4 points pour la réussite en 2 ans et en 2 ou 3 ans. À l’inverse, le taux de poursuite en master à l’issue de la licence générale poursuit sa décroissance : - 5 points entre les cohortes 2016 et 2017 et un point de moins l’année suivante.
En 2019, 282 600 chercheurs travaillent en entreprise en France. Moins d’un quart sont des femmes. La majorité dispose d’un diplôme de niveau Bac +5 ou supérieur (88 %). Les disciplines de recherche des sciences de l’ingénieur, des mathématiques et de la conception de logiciel regroupent 80 % des chercheurs.
39 % des chercheurs et 32 % des enseignants-chercheurs ont au moins une activité secondaire salariée. Dans deux cas sur trois, il s’agit d’activités au sein d’autres établissements d’enseignement ou de R&D publics. Lorsque les activités secondaires sont exercées au sein d’établissements d’enseignement ou de recherche, publics ou privés, dans 52 % des cas, c’est dans la même académie que celle où se situe l’activité principale. L’âge et l’académie de l’activité principale sont les principaux facteurs expliquant l’exercice d’une activité secondaire, auxquels s’ajoutent le corps et le grade pour les enseignants-chercheurs. Le revenu secondaire moyen est équivalent entre les chercheurs et les enseignants-chercheurs pluriactifs, proche de 400 € mensuels. La pluriactivité plus fréquente des chercheurs leur permet de compenser pour un tiers leur déficit de salaire moyen par rapport celui des enseignants-chercheurs.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 252 000 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2021, effectif en baisse de 5,7 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2021 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 9,7 %. Plus d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en progression de près de 3 points en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 83 400 étudiants à la rentrée 2021, un effectif en baisse par rapport à 2020 (-1,8 %), plus prononcée en 1e année (-2,5 %). Cette évolution suit la même tendance que celle du nombre de bacheliers généraux à la session de juin 2021. La diminution de la présence des femmes (-3,2 %) explique en grande partie cette évolution. Par ailleurs les formations de la filière économique sont les plus touchées (-4,5 %).
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce taux progresse de 10 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. L’édition 2021 du BSO suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que seulement 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
À la rentrée 2020, les trois quarts des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat ne sont plus étudiants. Cette proportion, de 69 % pour les bacheliers qui s’étaient inscrits en licence à la rentrée 2014, est de 82 % pour ceux qui s’étaient inscrits en DUT et de 91 % pour ceux qui étaient en STS.
Qu’ils soient encore en études ou non à la rentrée 2020, huit bacheliers 2014 sur dix inscrits dans l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont obtenu au moins un diplôme de l’enseignement supérieur au cours de leur parcours estudiantin. Le plus haut diplôme obtenu est de niveau bac +5 pour 22 % de ceux qui poursuivent encore des études et pour 29 % de ceux qui sont sortis de l’enseignement supérieur.
Parmi les sortants, les femmes sont plus souvent diplômées que les hommes : 84 % contre 76 %. Si 72 % des inscrits en licence ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur, ils sont 78 % dans ce cas parmi les inscrits en STS et 93 % parmi les inscrits en DUT. Les diplômés inscrits en DUT après leur baccalauréat sont ceux qui détiennent le plus souvent un diplôme de niveau bac +5.
Parmi les diplômés de niveau bac +5 à la rentrée 2020, sortis de l’enseignement supérieur, un tiers des bacheliers 2014 étaient inscrits en licence à la rentrée 2014 et près d’un sur cinq en CPGE.
Dans le cadre de la réforme du lycée, les élèves de terminales 2020/2021 ont été les premiers à passer le nouveau baccalauréat général. Avec la disparition des séries au profit d’un tronc commun et d’enseignements de spécialité, le profil des candidats faisant des vœux de poursuite d’études sur Parcoursup a évolué. Ainsi, les 66 doublettes possibles en terminale ont permis la diversification des profils des candidats. On observe une forte cohérence entre les choix d’enseignements de spécialité effectués en terminale et les vœux formulés par les candidats sur Parcoursup ; et tout au long de la procédure, les profils des candidats recevant une proposition se diversifient. Ce sont le niveau scolaire et la mention obtenue au baccalauréat qui apparaissent comme les facteurs les plus déterminants pour recevoir rapidement une proposition. Finalement, les candidats poursuivent leurs études dans une formation en rapport avec leur choix d’enseignement de terminale, même quand ils avaient choisi de suivre des enseignements de spécialité rares au lycée.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de l’Union européenne à 27 pays s’établit à 311,9 milliards d’euros en valeur dont 53,4 milliards d’euros en France. Dans l’Union européenne à 27 pays, l’effort de recherche s’élève à 2,23 % en 2019 après 1,97 % en 2009, alors qu‘il a augmenté de 2,16 % à 2,19 % en France sur la période. L’UE27 compte plus de 3,0 millions de personnels de R&D en ETP en 2019, dont 1,9 million de chercheurs.
En 2018, 47 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019 et autant au 1er décembre 2020, dans un contexte de crise sanitaire. Tout en restant élevés, les taux d’insertion professionnelle baissent de 1,2 point à 18 mois et de 1,8 point à 30 mois par rapport aux taux des diplômés de LP en 2017. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention de la LP et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables. Les rémunérations progressent de 6 % entre 18 mois et 30 mois d’ancienneté sur le marché du travail.
En 2018, 110 800 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2020. Comparés aux diplômés en 2017, ils rencontrent une conjoncture moins favorable du marché du travail en 2020 du fait de la crise sanitaire. Les taux d’insertion professionnelle à 18 et 30 mois après l’obtention du diplôme restent élevés malgré une baisse de respectivement 1 et 2 points. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention du master, et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables.
En 2019, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,4 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,6 % en volume par rapport à 2018. L’augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 2,2 %). Celles des administrations ont aussi progressé, mais plus faiblement (+ 0,5 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 461 900 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,19 % en 2019. En 2020, la baisse de la DIRD (- 1,0 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (- 7,9 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche augmenterait, passant de 2,19 % en 2019 à 2,35 % en 2020.
En 2020, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (hors Cnam) génère un chiffre d’affaires de 345 millions d’euros, enregistrant, dans un contexte de crise sanitaire, une baisse de 10 % par rapport à 2019. Ces établissements forment plus de 279 000 stagiaires. En université, le nombre de stagiaires (264 000) diminue de 17 % en un an et la durée moyenne de formation (163 heures) augmente de 20 heures. En 2020, 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, dont 63 % sont des diplômes nationaux. Le nombre de diplômes nationaux délivrées par les universités (62 500) progresse de 9 % en un an, évolution plus forte pour les licences professionnelles (+15 %) et les masters (+11 %).
En 2020-2021, 1 650 000 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, soit une hausse de 0,9 % en un an. En incluant les établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 696 000.
À périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) continuent leur progression (+1,7 %) : en licence générale, elles augmentent de 5,6 %. Cette hausse est liée à la forte augmentation des néobacheliers (+4,8 %) et à la création des licences accès santé (LAS) où 13 000 étudiants sont inscrits en première année.
En cursus master (35 % des inscriptions), le nombre d’étudiants reste stable (-0,1 %). En master LMD, filière où sont inscrits près de six étudiants sur dix de ce cursus, le nombre d’étudiants progresse légèrement (+0,8 %), malgré la baisse des effectifs en première année (-1,7 %), notamment dans les masters dédiés aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation MEEF (-5,7 %). Le nombre d’étudiants en formation d’ingénieurs diminue légèrement (-1,2 %), après plus de dix années de hausse.
Les effectifs d’étudiants inscrits en cursus doctorat, quant à eux, continuent à diminuer (-2,3 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale (190 000) diminue de 6,0 % et représente 11,5 % des étudiants universitaires (-0,9 point).
En 2019, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d’affaires de 493 millions d’euros, financé pour près de 50 % par les entreprises. Les universités accueillent 327 000 stagiaires et la durée moyenne des formations qu’elles dispensent s’élève à 144 heures, dont 107 heures de nature pédagogique. Plus d’un tiers de ces stagiaires prépare un diplôme national. En 2019, 110 000 diplômes ont été délivrés en formation continue par l’ensemble des établissements, dont six sur dix sont des diplômes nationaux. Plus d’un quart d’entre eux sont des licences professionnelles et trois sur dix des masters.
L’emploi scientifique au sein des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, principalement les universités), des 14 principaux organismes de recherche (EPST et EPIC) et des instituts Pasteur et Curie est estimé à 166 700 équivalents temps plein recherche en 2020, en hausse de 1,7 % sur un an. Il est marqué par une forte progression du nombre de contrats doctoraux dans les EPIC de recherche, les EPST et les EPSCP (respectivement +13,2 %, +9,0 % et +4,0 %), une part non négligeable de ces contrats ayant vu leur durée prolongée du fait de la crise sanitaire.
Hors doctorants, l’emploi des chercheurs augmente de 1,7 % au sein des EPST et de 1,4 % au sein des EPIC et se stabilise dans les EPSCP (+0,5 %). Les effectifs des personnels de soutien en université s’accroissent de 3,5 %, notamment pour les contractuels. Après une baisse tendancielle de 2014 à 2019, la part des emplois en contrat temporaire remonte légèrement au sein des EPST, à 18,5 % en 2020; quasi stable depuis 2017, elle est plus de deux fois moindre chez les enseignants et chercheurs des EPSCP (8,3 % en 2020). Les départs en retraite au sein des EPSCP poursuivent leur baisse en 2020 (-47 % depuis 2008). Depuis 2014, l’âge au départ en retraite augmente au sein des EPIC et c’est aussi dans ces établissements que l’âge au recrutement des chercheurs permanents augmente le plus.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2020 est en progrès de 0,8 point par rapport à la session 2019. Cette progression est plus importante pour les bacheliers qui n’ont pas obtenu de mention. D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 86 % et 90 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 81 %).
44 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (49 %), les bacheliers généraux (52 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (78 %). Il varie de façon importante selon les disciplines en licence. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont près de 47 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences économiques administration économique et sociale (40 %) et en sciences-santé (41 %). Dans le contexte de crise sanitaire, la réussite en L1 a fortement augmenté à la session 2020 : 54 % des bacheliers 2019 sont inscrits en L2 à la rentrée 2020, soit 8 points de plus que pour les bacheliers 2018.
À la rentrée 2021, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 271 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l’université (hors formations paramédicales), soit une diminution de 4,5 % par rapport à la rentrée précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers diminue dans toutes les disciplines, sauf en droit. La baisse est plus forte à l’IUT (- 5,5 %) que dans les disciplines générales de l’université (- 4,3 %). Le nombre d’étudiants internationaux entrant en première année de licence progresse de 25 % et dépasse son niveau de 2019-2020.
Les associations et fondations consacrent 1,1 milliard d’euros de dépenses en travaux de recherche et développement expérimental (R&D). Ces structures consacrent 48 % de leurs dépenses intérieures de R&D à des projets en recherche appliquée. Elles confient 25 % de leurs dépenses de R&D à d’autres entités, notamment les organismes publics. 46 % de leurs projets de R&D sont financés par des contrats avec des tiers, notamment l’Inserm et le CNRS. Les associations et fondations emploient 7 647 personnes en ETP à des projets de R&D dont 4 587 ETP de chercheurs. Ces derniers sont majoritairement consacrés à des travaux de recherche en santé (56 %).
Plus de bacheliers reçoivent une proposition, en particulier les professionnels et technologiques. Des propositions reçues plus rapidement et un peu plus souvent acceptées. Une phase principale plus dynamique. Moins d’acceptations en phase principale pour les bacheliers technologiques et professionnels mais des acceptations plus nombreuses en apprentissage, hausse particulièrement élevée en BTS. Des bacheliers technologiques plus nombreux dans les BUT et une plus grande mobilité hors académie observée.
L’Atlas régional 2019-2020 est un outil indispensable pour une bonne appréhension de la structuration territoriale de l’enseignement supérieur et pour l’élaboration de stratégies territoriales. Il présente, sous forme de cartes, de graphiques et de tableaux, la diversité du système français d’enseignement supérieur.
Au total, 2,95 millions d'étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2021 dans l'enseignement supérieur, effectif en progression de +2,1 % par rapport à l'année précédente, soit 59 400 étudiants supplémentaires. Cette forte augmentation est essentiellement due à l'afflux exceptionnel de nouveaux bacheliers aux rentrées 2020 et 2021. À la rentrée 2022, sous l'hypothèse d'un nouveau recul du taux de réussite au baccalauréat, 2,97 millions d'étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de +0,6 % en un an, et 17 100 étudiants additionnels.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de la France s'établit à 53,4 milliards d'euros en valeur, soit une progression de 1,6 % en volume (+ 1,8 % en 2018). L'effort de recherche s'élève à 2,19 % en 2019 après 2,20 % en 2018.
Durant l'année universitaire 2020-2021, marquée par la crise sanitaire, 750 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESRI, soit une hausse de plus de 4 % en 1 an. Cette hausse atteint 7 % pour les étudiants ayant les plus faibles ressources. La proportion de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses dépasse 38 %, taux en hausse annuelle de 1,6 point après 4 années de baisse. De nouvelles aides à destination des boursiers ont été créées au cours de l'année pour faire face au prolongement de la crise. Entre septembre 2020 et juin 2021, plus de 315 000 étudiants boursiers ont bénéficié de l'une d'elles : le ticket repas à 1 euro. Cette aide a été pérennisée comme un droit connexe aux BCS en juillet 2021.
En décembre 2019, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2016, 93% des docteurs occupent un emploi, soit un taux en progression de 2 points par rapport au taux d’insertion en décembre 2017 des diplômés 2014. Ces docteurs bénéficient de bonnes conditions d’emploi : 67% ont un emploi stable, 96% un statut de cadre et 95% travaillent à temps plein. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 47% y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie près de 20% des docteurs tandis que 34% trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions connaissent les meilleures conditions d’emploi : près de 70% des docteurs ont un emploi stable, 98% ont un emploi de niveau cadre, avec un salaire mensuel net médian estimé à 2 575 euros. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
L'emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,7 % en 2020, soit plus vite que l'emploi total. Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche accélère sa progression en 2020 : +1,7%, après +0,4 % en 2019. La progression est soutenue dans les EPIC et EPST (+1,4% et +1,7%). Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis deux ans (+10 % en 2020, après +11 % en 2019). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,5 %. En 7 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l'information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en dix chapitres et 179 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l'actualité et des derniers résultats d'études.
Les éditions 2018, 2019 et 2020 ont chacune fait l'objet d'un bilan annuel. Cette note en précise les grandes évolutions. L'enquête annuelle de suivi de la Fête de la science connaît un taux de réponse de plus en plus élevé (87 % pour l'édition 2020) et révèle que la Fête de la science propose habituellement, chaque année, près de 3 500 évènements et plus de 10 000 animations, en en faisant le temps phare de la rencontre entre la science et la société.
En 2020-2021, 2,78 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif progresse à nouveau fortement (+ 2,1 %). Cela fait suite au taux de réussite exceptionnel au baccalauréat 2020, en lien avec les conditions de passation mises en place en raison du contexte de crise sanitaire. La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieurs. L'enseignement privé accueille 21,3 % des étudiants, soit 0,6 point de plus qu'en 2019.
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2020 permet d'avoir une vision territoriale de l'offre de formation et de la phase d'admission de Parcoursup. Il se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans 2 fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître, selon leur profil, les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats. Cette 2ème édition est enrichie de nouveaux indicateurs : nombre moyen de vœux, taux d'attractivité des formations et « top 5 » des formations les plus demandées. Cette année, la plupart des indicateurs proposés ont été déclinés pour apprécier les enjeux d'égalité entre les femmes et les hommes.
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel devraient ensuite croître jusqu'en 2028 de 67 %, notamment en sciences (+ 119 %). Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, la filière des sciences présenterait alors des taux de départs (ou taux de rotation) d'EC de plus en plus élevés, jusqu'à 3,0 % en 2025-2028, un niveau inhabituel pour cette discipline.
Près des trois quarts des nouveaux inscrits en première année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2017 sous statut scolaire passent en seconde année ; 58,5 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) au bout de deux ans, près de 64 % en deux ou trois ans. Les femmes réussissent mieux que les hommes : 68 % d'entre elles obtiennent leur diplôme en deux ou trois ans, 7 points de plus que pour les hommes. La réussite en deux ou trois ans est très contrastée selon la catégorie socioprofessionnelle de la famille de l'étudiant et moins élevée pour les étudiants issus de famille "défavorisée".
À la session 2020, le nombre de candidats (185 900) au brevet de technicien supérieur reste stable. Dans le cadre de la crise sanitaire, les modalités de passage de l'examen national de BTS ont été aménagées. Le taux de succès à cet examen national est de 86,5 %, en augmentation de près de 12 points par rapport à la session précédente. Ainsi, 160 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2020. Une forte croissance qui s'observe dans tous les domaines de spécialité et quel que soit le sexe ou le diplôme initial du candidat.
À la rentrée 2020, 154 300 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de près de 20 % en cinq ans, hausse légèrement plus marquée dans les écoles du secteur privé que dans les écoles publiques sous tutelle du MESRI. Un étudiant sur six est formé en apprentissage. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu et la part des étudiants qui étaient en CPGE en 2019-2020 (35 %) diminue de 6 points en cinq ans. Moins d'un futur ingénieur sur trois est une femme. Les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
La Fête de la science en 2020 s'est déroulée pendant dix jours, du 2 au 12 octobre 2020 dans l'hexagone, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie et du 6 au 16 novembre 2020 en Corse, dans les départements d'Outre-mer et à l'international.
En 2020-2021, le nombre d'étudiants inscrits en université (hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux) progresse de 0,8 % par rapport à 2019-2020. Les effectifs augmentent nettement en cursus licence (+ 1,6 %), avec un plus grand nombre de nouveaux bacheliers accueillis (+ 4,5 %) à la suite de la forte hausse du taux de réussite au baccalauréat. En master, les effectifs sont stables et en doctorat les inscriptions continuent à diminuer (- 2,3 %). La réforme des études de santé a un impact sur les inscriptions en licence générale, particulièrement en sciences. Dans le contexte de la crise sanitaire, les inscriptions d'étudiants en mobilité internationale reculent de 6 %. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, qui se développent, les effectifs universitaires s'établissent à 1 675 500.
À la rentrée 2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), diminue de 1,4 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse globale ne concerne que les effectifs de première année qui fléchissent de près de 6 %, le nombre d'étudiants en deuxième année augmentant de 2 %. Six étudiants sur dix inscrits en 1ère année de master MEEF étaient en 3ème année de licence LMD l'année précédente, dont 63 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. L'origine disciplinaire des inscrits en M1 MEEF diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. Plus de la moitié des étudiants en 2ème année étaient déjà en 1ère année de master MEEF en 2019-2020.
À la rentrée 2020, 120 900 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un diplôme universitaire technologique, effectif stable (+ 0,3 %) par rapport à 2019-2020. Le nombre de nouveaux entrants en IUT augmente de 1,0 % après la diminution équivalente de l'an dernier. Ce sont les nouveaux bacheliers pour lesquels les inscriptions sont les plus dynamiques (+ 2,1 %), principalement pour les bacheliers technologiques (+ 3,5 %). Un an après l'obtention du DUT, sept diplômés sur dix poursuivent leurs études. À la rentrée 2021, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2019, 74 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat déclarent être diplômés de l'enseignement supérieur. La licence générale est le diplôme le plus élevé pour 22 % des bacheliers 2014 entrés dans le supérieur, viennent ensuite le BTS (15 %) et le master (10 %). Le taux de diplomation des étudiants dépend de la filière d'inscription après le baccalauréat. Parmi les étudiants inscrits en licence dès la rentrée 2014, 72 % ont obtenu un diplôme. À la rentrée 2019, 15 % sont titulaires d'un master, 34 % sont au plus diplômés d'une licence, 8 % d'un BTS après une réorientation et 4 % d'une licence professionnelle. Parmi ceux qui s'étaient inscrits en DUT à la rentrée 2014, 92 % sont diplômés de l'enseignement supérieur, le plus souvent d'une licence professionnelle ou du DUT. Après cinq années dans l'enseignement supérieur, 15 % sont titulaires d'un master. Pour ceux qui s'étaient inscrits en STS à la rentrée 2014, 78 % ont obtenu un diplôme. Plus de la moitié se sont arrêtés au niveau BTS mais 7 % ont un diplôme de master, 9 % une licence générale et 16 % une licence professionnelle.
En 2020, le nombre de soutenance de thèse a chuté de plus de 15 %, en lien avec la crise sanitaire de la Covid 19. Cette même année, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, un effectif stable, qui masque néanmoins de possibles abandons. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d'un financement pour leur thèse. Les projets de mobilité internationale des doctorants ont été freinés par la crise sanitaire.
En 2017, 33 % des diplômés de licence professionnelle, de nationalité française et âgés de 30 ans et moins, ont obtenu leur diplôme en apprentissage et 24 % en contrat de professionnalisation. En master, ces parts de diplômés sont moindres, respectivement 15 % et 6 %. En décembre 2019, les diplômés par la voie de l'alternance bénéficient de meilleures conditions d'insertion que les diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Non seulement leurs taux d'insertion sont supérieurs, mais les emplois qu'ils occupent sont en moyenne plus stables, plus qualifiés et plus rémunérateurs. En outre, les diplômés en alternance expriment des niveaux plus élevés d'adéquation et de satisfaction à l'égard de leur emploi.
En 2019, la France a consacré 32,6 milliards d'euros pour l'enseignement supérieur, soit 1,3 % du PIB. Cette dépense est en hausse quasi ininterrompue depuis les années 80. Elle est financée en majorité par l'État et destinée pour près des trois quarts à la rémunération des personnels. Le coût moyen par étudiant atteint 11 530 € et a augmenté de plus d'un tiers depuis 1980. Malgré une dépense totale en hausse (+ 0,2 % en 2019 et + 11,7 % en euros constants depuis 2009), le coût par étudiant est en baisse pour la sixième année consécutive (- 1,4 % en 2019 et - 7,9 % depuis 2009), car les effectifs augmentent fortement (+ 1,6 % en 2019 et + 21,3 % depuis 2009). Le coût moyen varie de 10100 € pour un étudiant à l'université à 15 700 € en classes préparatoires aux grandes écoles. En 2017, le coût moyen par étudiant en France est supérieur à la moyenne des pays de l'OCDE (16 950 équivalents dollars contre 16 330).
En 2021, 641 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup. C'est 17 000 candidats de moins qu'en 2020, baisse qui s'explique par la dynamique démographique. Parmi eux, 96,6 % ont confirmé au moins un vœu dans une formation hors apprentissage, soit presque 2 points de moins que l'an dernier. Cette baisse est à imputer aux candidats de terminales professionnelles qui confirment plus souvent des vœux uniquement en apprentissage. Parallèlement, le nombre de formations proposées sur Parcoursup continue de progresser pour atteindre plus de 13 300 (+500 par rapport à 2020, hors formations en apprentissage). En moyenne, un candidat a confirmé 12,8 vœux ou sous-vœux, soit 2,6 de plus qu'en 2020. La composition des listes de vœux évolue peu : les licences représentent 33 % des listes de vœux et les BTS 30 %. La part de nombre de vœux en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT), qui se substituent aux DUT, de 10,4 %, est en retrait de 0,8 point par rapport à celle des DUT en 2020. Cette nouvelle formation est cependant plus souvent choisie par les terminales technologiques que les DUT en 2020 (57 % contre 55 %). Plus de la moitié (58 %) des candidats font des vœux dans une ou deux filières de formation. Plus de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence. Cette part est plus élevée pour les lycéens non boursiers (74 %) que pour les boursiers (66 %) ; elle progresse de 5 points par rapport à 2020, quel que soit le profil du lycéen.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés à l'entrée de l'enseignement supérieur les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2020 auraient augmenté de 2,2% sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit +59 600 étudiants environ. À la rentrée 2021, en faisant l'hypothèse d'un taux de réussite au baccalauréat aussi élevé que celui de la session 2020, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de +31 400 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de près de 91 000 étudiants en deux ans. Si les taux de réussite au baccalauréat retrouvent, dès 2022, les niveaux observés avant la crise sanitaire et que les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études des bacheliers se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2024, 2,82 millions d'étudiants et en 2029, 2,87 millions d'étudiants. Le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur augmenterait donc de 93 000 en cinq ans (2019 étant la dernière année de constat disponible) et de 143 000 étudiants en dix ans.
En 2019, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France progressent de 1,9% en volume. Ces entreprises emploient 283 500 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2018. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68% de la DIRDE totale et emploient 65% des effectifs de R&D.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
La loi ORE votée le 8 mars 2018 a pour objectif d'améliorer l'orientation et la réussite des étudiants. Dans ce cadre, les nouveaux bacheliers entrant en licence, notamment, peuvent bénéficier d'une individualisation de leur parcours afin d'améliorer leurs résultats en première année post bac. À la rentrée 2019, 25 600 étudiants en première année de licence générale suivent un aménagement de parcours, soit une hausse de près de 11 000 étudiants en un an. Ce sont 9,3 % des néo?bacheliers de licence qui suivent un aménagement de parcours (+ 3,7 points en un an). Les universités sont de plus en plus nombreuses à les mettre en place, passant de 46 à 62. Les étudiants concernés ont pour la plupart reçu comme proposition d'acceptation une réponse conditionnée « oui si » sur la plateforme Parcoursup. Ils ont très rarement obtenu une mention au baccalauréat et ont souvent accumulé un retard scolaire, facteurs statistiquement moins favorables à la réussite. Si 45 % des néo-bacheliers inscrits en première année de licence en 2018 sont passés en L2 en 2019, c'est le cas d'environ 30 % des nouveaux bacheliers inscrits avec un aménagement pédagogique. Parmi les étudiants bénéficiant d'un aménagement de durée de la licence, 25 % ont acquis le nombre d'E.C.T.S. attendus, dont 5 % sont passés en L2. Parmi ceux qui n'ont pas atteint l'objectif fixé pour cette première année, 62 % sont réinscrits en L1.
La licence STAPS est une des filières les plus demandées à l'entrée à l'université et le nombre d'étudiants en première année a doublé en dix ans. Si comme toutes les licences générales, son caractère propédeutique conduit une grande majorité des diplômés à poursuivre leurs études, le plus souvent vers un master, elle présente aussi un caractère professionnalisant proche des licences professionnelles. Ainsi, au cours de leurs cursus en licence, 98 % des diplômés de 2016 ont ainsi effectué au moins un stage et 70 % au moins une mission bénévole, ce qui illustre de forts liens avec le monde professionnel et associatif. Les diplômés de licence STAPS peuvent dès lors faire le choix d'une insertion rapide sur le marché du travail, d'autant plus qu'ils possèdent pour nombre d'entre eux des diplômes complémentaires ou une certification dans le domaine du sport et de l'animation qui facilitent leur recherche d'emploi. Ainsi, 92 % des diplômés de 2016 qui entrent directement sur le marché du travail sont en emploi trente mois après leur diplomation. Toutefois, les diplômés qui ont poursuivi leurs études, en particulier vers le master, bénéficient d'emplois de meilleure qualité et de conditions d'embauche plus avantageuses financièrement.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), en hausse de 1,7 % en volume par rapport à 2017. L'augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+1,8 %). Celles des administrations ont aussi progressé, mais plus légèrement (+1,3 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 452 970 personnes en équivalent temps plein. L'effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018. Il pourrait légèrement diminuer en 2019 pour atteindre 2,19 %. En effet, la DIRD devrait augmenter (+1,3 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+1,5 %).
En 2018, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,51 milliard d'euros (Md€) au profit de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau similaire à celui de 2017 (1,52 Md€). Les dépenses en faveur de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante (690 M€) sont, pour près de la moitié, constituées de dépenses immobilières, tandis que les aides aux entreprises innovantes et au transfert représentent 36 % de celles couvrant la recherche et le transfert de technologie (820 M€). En 2019, le budget prévisionnel s'établissait à 1,7 M€.
Près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2016 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 54 % l'ont eu en deux ans. Alors qu'une plus grande sélectivité a été introduite à l'entrée en master à partir de 2017, on observe une progression de 5 points en moyenne du taux de passage en 2ème année de master et de près de 4 points du taux de réussite en 2 ans pour la première promotion concernée. Ces hausses sont particulièrement élevées en STAPS et en psychologie. A l'inverse, le taux de poursuite de licence générale vers le master s'est réduit à partir de 2017.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 267 400 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2020, effectif en hausse de 1,1 % par rapport à la rentrée précédente. En lien avec la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations progresse de 3,3 %, hausse un peu plus élevée dans le secteur de la production (+3,9 %) que dans celui des services (+3,1%).
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 84 900 étudiants à la rentrée 2020, un effectif stable par rapport à 2019 (-0,2 %), en 1ère comme en 2nde année, en dépit de la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020. Ces effectifs restent quasiment stables quelle que soit la filière considérée : scientifique, économique ou littéraire. pendant la présence des femmes diminue (-1,1 %) dans ces formations, tout particulièrement en 1ère année de la filière scientifique.
Selon l'édition 2020 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 56 % des 156 000 publications scientifiques françaises publiées en 2019 sont en accès ouvert en décembre 2020. Le taux observé en décembre 2019, relatif aux publications réalisées en 2018, n'était que de 49 %. Le taux s'est donc accru de 7 points en un an. D'une discipline à l'autre, la proportion d'accès ouvert varie fortement, de 75 % pour les publications en Mathématiques à 40 % en Sciences de l'ingénieur. Par ailleurs, les publications scientifiques publiées en 2018 ou au cours des années précédentes ont un taux d'ouverture croissant au cours du temps. En particulier, celles publiées en 2018 sont désormais ouvertes à 54 % (+5 points par rapport à décembre 2019), et la hausse, qui concerne toutes les disciplines, est plus forte dans celles les moins ouvertes.
En 2019-2020, 2,73 millions d'inscriptions ont été enregistrées dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. Leur nombre a progressé par rapport à l'année précédente (+ 1,6 %, soit + 43 300 étudiants). En cinq ans, à dispositif équivalent, l'enseignement supérieur a accueilli 234 700 étudiants supplémentaires (+ 1,8 % par an en moyenne). L'augmentation des effectifs par rapport à l'année 2018-2019 concerne toutes les formations à l'exception des classes préparatoires aux grandes écoles et des sections de technicien supérieur, dont les effectifs restent stables. Cette croissance se retrouve dans toutes les académies sauf en Martinique. L'enseignement privé forme 21 % des étudiants du supérieur. Un tiers des étudiants ont des parents cadres, 56 % sont des femmes et 11 % sont des étrangers en mobilité internationale.
Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. En 2019-2020, 1 675 100 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM. À périmètre constant, soit celui en vigueur en 2019, 1 635 400 sont inscrits à la rentrée 2019, soit une hausse de 1,3 % par rapport à l'année précédente. Le nombre d'étudiants en cursus licence poursuit son augmentation (+ 2,0 %) tandis que celui en cursus master reste stable (+ 0,5 %). Les inscriptions en doctorat diminuent à nouveau et plus fortement (- 2,9 %). Même si les effectifs en 1ère année de licence générale augmentent de 1,4 %, le nombre de néo-bacheliers y diminue de 1,1 % par rapport à 2018-2019, année de hausse accentuée du nombre de néo-bacheliers liée au boom démographique de l'an 2000. En master LMD, les effectifs de 1ère année continuent de diminuer (- 1,6 %) et ceux en 2ème année sont à nouveau quasi-stables (+ 0,9 %). Les étudiants en formation d'ingénieurs universitaires sont, quant à eux, toujours plus nombreux (+ 3,5 %).Le nombre d'étudiants étrangers en mobilité internationale stagne par rapport à la rentrée dernière : 202 100 sont accueillis dans les universités françaises en 2019-2020, soit 12,4 % des étudiants de ces établissements.
En 2017, 110 400 étudiants ont été diplômés de master LMD à l'université, 33 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Quelques mois avant l'émergence de la crise sanitaire et de ses premiers effets sur le marché du travail, le niveau exceptionnel des taux d'insertion à 18 et 30 mois des diplômés de master reflète la bonne conjoncture d'alors sur le marché du travail. Celle-ci se traduit également sur la qualité des emplois occupés dès 18 mois après l'obtention du master, et sur le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l'égard de leur emploi à 30 mois.
En 2017, 48 500 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l'université, 38 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 94 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Avant l'arrivée de la crise sanitaire, la conjoncture économique particulièrement favorable en 2018 et 2019 procure aux diplômés de licence professionnelle les meilleures conditions d'insertion observées ces dernières années, après 18 et 30 mois d'ancienneté sur le marché du travail. Les effets de la crise sanitaire sur les conditions d'insertion pourront être mesurées sur les diplômés 2018, enquêtés actuellement.
En 2017, 47 500 étudiants ont été diplômés de DUT à l'université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active après l'obtention du DUT, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Par rapport à la promotion 2016 et malgré une hausse à 18 mois, le taux d'insertion laisse apparaître une baisse de 1,4 point à 30 mois. En revanche, la qualité moyenne des emplois s'améliore, les diplômés 2017 occupent plus souvent que leurs prédécesseurs un emploi stable et de niveau cadre ou professions intermédiaires à 18 et 30 mois. Les inégalités restent toutefois importantes entre diplômés, en particulier selon la spécialité disciplinaire ou le genre.
En 2019, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées totalement ou partiellement après examen par un jury par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle et d'un master, en droit-économie-gestion près de quatre fois sur dix, comme en sciences-technologie-santé. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement un diplôme du niveau juste supérieur à celui dont ils sont déjà titulaires ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur un peu moins de 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent. L'employeur et l'autofinancement représentent près des trois quarts des sources de financement.
En 2019, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées totalement ou partiellement après examen par un jury par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle et d'un master, en droit-économie-gestion près de quatre fois sur dix, comme en sciences-technologie-santé. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement un diplôme du niveau juste supérieur à celui dont ils sont déjà titulaires ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur un peu moins de 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent. L'employeur et l'autofinancement représentent près des trois quarts des sources de financement.
À la rentrée 2020, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 284 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université. Cette hausse des effectifs, de 5,2 % par rapport à l'année précédente, est liée à l'augmentation du taux de réussite au baccalauréat en juin 2020 et à l'accroissement des capacités d'accueil. Le nombre de nouveaux bacheliers progresse moins fortement en IUT (+1,7 %) que dans les disciplines générales de l'université (6,0 %).
Ce bilan de la campagne Parcoursup 2019 se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans des fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats.
L’Atlas régional 2018-2019 est un outil indispensable pour une bonne appréhension de la structuration territoriale de l’enseignement supérieur et pour l’élaboration de stratégies territoriales. Il présente, sous forme de cartes, de graphiques et de tableaux, la diversité du système français d’enseignement supérieur.
Pour l'année 2018-2019, le taux de passage en 2e année de licence des néo-bacheliers est de 45,4%. Après quelques années de stabilité, autour de 40%, ce taux a augmenté de 4,4 points entre 2016 et 2018. Cette hausse semble imputable à deux effets, liés à la loi ORE : un changement de structure de la population en 1re année de licence et le bénéfice des accompagnements pédagogiques à l'égard des entrants à l'université. Une mesure de la réussite par l'obtention d'au moins 60 ECTS conduit à des résultats semblables : 43,5% des néo-bacheliers ont acquis 60 ECTS ou plus à l'issue d'une 1re année universitaire en 2018-2019, pour 39, % en 2016-2017. Le taux de passage en 2e année peut être examiné en prenant en compte l'assiduité des étudiants, mesurée, a minima, par la présence de l'étudiant à au moins un examen dans l'année, ou, avec un critère plus exigeant, par la présence de l'étudiant à au moins un examen de chaque UE où il est inscrit. La moitié des néo-bacheliers ne répond pas à ce dernier critère ; cependant, 28% d'entre eux sont admis et inscrits en 2e année à la rentrée suivante. On peut calculer un taux de passage limité aux néo?bacheliers respectant le critère minimal d'assiduité, soit 90% de ceux inscrits en L1 : il atteint 50,3%, soit 4,9 points de plus que pour l'ensemble des néo?bacheliers.
Les élèves boursiers de l'enseignement secondaire accèdent moins aux classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques (CPGE) que les élèves non boursiers en raison d'un plus faible niveau scolaire moyen mais aussi, même pour les plus talentueux, d'une moindre propension à demander une prépa scientifique. Ainsi, sur la période 2013-2017, 6,9% des boursiers en terminale S souhaitent intégrer cette filière, contre 9,8% chez les non-boursiers. Admis en CPGE, les étudiants boursiers de l'enseignement supérieur ont des performances en moyenne inférieures aux autres étudiants, à niveau scolaire initial donné. Une part de l'écart est attribuable à leurs candidatures moins nombreuses dans les prépas qui occupent une place prépondérante dans la réussite aux grandes écoles scientifiques. Mais une autre part relève de performances propres inférieures, suggérant un désavantage persistant de nature financière ou culturelle. Au final, si les élèves boursiers de l'enseignement supérieur constituent 26,4 % des élèves inscrits en MPSI ou en PCSI, ils ne représentent que 17,4% de ceux intégrant l'une des 23 écoles des trois grands concours communs, et seulement 12,7% pour les 7 écoles les plus prisées. Pour ces dernières, le taux de boursiers est ainsi divisé par 2.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (85%), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. La réussite des bacheliers professionnels, très minoritaires dans cette filière (1,7% des étudiants), progresse sensiblement (56%, +4 points). Les filles (40% des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82% et 80%).
Plus de 42% des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (47%) et les bacheliers généraux (51 %). Il varie de façon importante selon les disciplines. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont 45 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux d'administration économique et sociale (AES) sont seulement 30% et ceux en sciences-santé 39%.
L’État de l’emploi scientifique 2020 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
Au total, 2,78 millions d'étudiants devraient être enregistrés à la rentrée 2020 dans l'enseignement supérieur, en progression de + 2,1 % par rapport à l'année précédente, soit 57 700 étudiants supplémentaires. Cette forte augmentation est essentiellement due à l'afflux exceptionnel de nouveaux bacheliers à la rentrée 2020. Plus de la moitié de la progression se situe au sein de l'université. Puis, à la rentrée 2021, en cas de reflux modéré du taux de réussite au baccalauréat, 2,81 millions d'étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de + 1,1 % en un an, ou 30 500 étudiants additionnels.
À l'issue de la campagne 2020, 93,5% des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition et 81,0% en ont accepté une, soit une très légère progression par rapport à 2019. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l'offre de formation proposée sur Parcoursup, et, dans le contexte de crise sanitaire, une réussite au baccalauréat exceptionnelle accompagnée d'un Plan de création de places supplémentaires. Au final, 50 000 néo-bacheliers supplémentaires par rapport à 2019 ont reçu au moins une proposition, et 47 000 de plus en ont accepté une, ceci dans des délais moyens à peine plus longs. La part de néo-bacheliers boursiers admis dans l'enseignement supérieur progresse sensiblement.
Parmi les bacheliers 2014 inscrits dans l'enseignement supérieur qui atteignent le niveau de bac + 4 sans redoubler, 91% ont effectué au moins un stage. Les stages ont une place importante dans le cursus en DUT, Licence professionnelle, et STS, traduisant de forts liens avec le monde du travail. À l'Université, la fréquence des stages augmente au fur et à mesure que l'étudiant progresse dans sa formation. Ainsi, en licence, la proportion de stagiaires parmi la cohorte de bacheliers 2014 a plus que quadruplé entre la première et la troisième année (61%) avec de fortes variations selon la spécialité. Elle augmente encore en première année de Master (72 %). Dans les écoles de commerce et d'ingénieur, les stages sont pleinement intégrés à la scolarité. C'est en quatrième année d'école d'ingénieur que les stages sont les plus fréquents et en quatrième année d'école de commerce qu'ils sont les plus longs. Les étudiants trouvent un stage avec l'appui de leur établissement de formation dans un tiers des cas et par candidature spontanée dans trois cas sur dix. Plus de la moitié d'entre eux effectuent leur stage dans une entreprise privée.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage durant l'année universitaire 2018-2019. La proportion de stagiaires reste toujours plus importante dans les formations professionnalisantes (D.U.T., licences professionnelles, formations d'ingénieurs) et augmente avec le nombre d'années d'études. Les deux tiers des stages ont lieu dans la région d'études et seulement 10 % s'effectuent à l'étranger. Un peu moins de la moitié des stages (43 %) donne lieu à une rétribution.
Durant l'année universitaire 2019-2020, 718 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 37% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers au sein de ces formations est très variable selon les filières et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) et seulement 12 % dans les écoles de commerce. Si un quart des étudiants des académies de Paris et Versailles ont une bourse, cette part dépasse 45 % dans les DOM et dans cinq académies métropolitaines. Enfin, 5 % des boursiers sur critères sociaux sont de nationalité étrangère.
Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche en 2019 poursuit sa légère progression : + 0,4 %. La progression est mesurée dans les EPIC et EPST (+ 0,4 % et + 0,3 %), plus dynamique dans les instituts Pasteur et Curie (+ 0,8 %). Les effectifs de doctorants rémunérés progressent vivement (+ 11 %). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 0,5 %. En 6 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) de la France s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,3 Md€ par rapport à 2017. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,7 % en 2018. La DIRD des entreprises s'accroît de 1,8 % en volume, et celle des administrations augmente de 1,3 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018, comme en 2017. En 2019, l'évolution de la DIRD devrait continuer de progresser à un rythme soutenu (+ 1,3 % en volume) et atteindrait 53,2 Md€.
Les docteurs ayant obtenu précédemment un diplôme d'école d'ingénieurs représentent 16 % des diplômés du doctorat en 2014. Principalement des hommes ayant effectué leur thèse dans la discipline des sciences et leurs interactions, les docteurs ingénieurs s'inscrivent et obtiennent plus jeune leur diplôme de doctorat. Dans cette discipline, 89 % des docteurs ingénieurs ont été financés pour réaliser leur projet doctoral, et plus fréquemment par des fonds privés (dont CIFRE). Une fois le diplôme obtenu, ils ont de meilleures conditions d'emploi : à trois ans les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions sont 95 % à être insérés, 95 % à occuper un emploi cadre et 98 % un emploi à temps plein. Privilégiant dès la formation doctorale le secteur privé, trois ans après l'obtention de leur diplôme, les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions y sont insérés pour plus de la moitié, et sont bien plus souvent stables dans leur emploi : 96 % contre 89 % pour les docteurs non-ingénieurs. De plus, chez les docteurs ingénieurs, les femmes ont des conditions d'emploi proches de celles des hommes.
Depuis près de 30 ans, le MESRI organise annuellement, avec la contribution de plus de mille porteurs de projet, plus de 3 000 événements au cours de sa traditionnelle Fête de la science. Ces évènements, coordonnés aux échelles nationales, régionales et départementales, sont mis en oeuvre en partenariat avec 7 000 structures scientifiques, culturelles et institutionnelles (organismes de recherche, établissements d'enseignement de tout niveau, collectivités territoriales, entreprises, musées, bibliothèques, médiathèques, associations...) et l'aide de 33 000 acteurs. Ils permettent la rencontre de plus d'un million de personnes avec celles et ceux qui élaborent et vulgarisent les sciences. Organisés sur tout le territoire français, ils visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et ses enjeux, à promouvoir le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens ainsi qu'à valoriser la communauté scientifique et ses productions. Des évènements, simples ou de grande envergure, sont ainsi organisés, non seulement dans les plus grandes communes françaises, mais également dans les plus petites, et même à l'international. Pour permettre la mise en place de ces évènements, l'État ainsi que les collectivités territoriales apportent leur soutien logistique et financier.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en dix chapitres et 179 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2018-2019, 333 écoles forment 187 400 étudiants aux métiers du commerce, de la gestion et de la vente. Trois quart de ces étudiants sont inscrits dans une école reconnue par l'État et habilitée à délivrer au moins un diplôme visé par le ministère chargé de l'enseignement supérieur. Ce sont ainsi 141 800 étudiants qui sont formés dans ces écoles de France métropolitaine et des Dom. À dispositif équivalent, les effectifs de ce groupe progressent de 6,2 % entre 2017 et 2018 et de 16,2 % depuis la rentrée 2013-2014. Dans les écoles reconnues par l'État et délivrant au moins un diplôme visé, 84 % des étudiants préparent un diplôme visé de niveau bac + 3 à bac + 5 et 63 % un diplôme visé de niveau bac + 5 conférant le grade de master. La part d'étudiants étrangers en mobilité internationale dans ces écoles progresse de 5,4 points entre 2013 et 2018, atteignant 17,7 %. Les femmes sont toujours légèrement minoritaires et leur part reste quasiment stable sur la période (48,9 % en 2018-2019).
En 2019-2020, 2,73 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif continue de progresser (+1,6%). La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieur. L'enseignement privé accueille 20,6 % des étudiants, ce qui représente 0,4 point de plus par rapport à 2018.
En 2018-2019, 358 000 étudiants étrangers sont inscrits dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer. Ils représentent 13 % de l'ensemble des étudiants de l'enseignement supérieur. Près de huit étudiants étrangers sur dix sont inscrits dans l'enseignement supérieur dans le cadre d'une mobilité internationale. Leur nombre a fortement augmenté en cinq ans (+ 19 %). Ils s'inscrivent le plus souvent à l'université : c'est le cas pour sept étudiants en mobilité sur dix. Cependant, leur part dans l'enseignement privé est en hausse (passant de 12 % en 2013 à 17 % en 2018). En 2018-2019, près d'un étudiant étranger en mobilité internationale sur deux est d'origine africaine dont 26 % issus du Maghreb. Les étudiants asiatiques représentent 23 % suivis des européens (19 % dont 16 % de l'UE) et des américains (9 %). Les académies frontalières accueillent relativement plus d'étudiants en mobilité internationale. Le taux de réussite des étudiants en mobilité internationale diplômante est plus important que celui des étudiants français en licence mais ces derniers réussissent mieux en master.
Les étudiants inscrits en 1ère année du cycle ingénieur en 2013 sont 86% à être diplômés en 3 ou 4 ans. Si neuf sur dix passent en 2ème année en 2014, 3% abandonnent ce cursus et se réorientent dans une autre formation à l'université et 6% connaissent une interruption dans leur parcours (redoublement, césure, réorientation dans un autre diplôme d'ingénieur, cursus aménagé, double diplôme...). La réussite en 4 ans au diplôme d'ingénieur varie selon le parcours et les caractéristiques des étudiants. Ainsi, 89% des bacheliers généraux décrochent le sésame contre 74% des bacheliers technologiques. La réussite des étudiants issus de classes préparatoires aux grandes écoles est supérieure de 4 points à celle des étudiants venant d'un BTS ou d'un DUT. Ce même écart est observé entre les étudiants et les étudiantes en faveur de ces dernières. Le type d'école d'ingénieur détermine également la réussite puisque neuf étudiants qui intègrent une école sous tutelle d'un autre ministère public sur dix sont diplômés contre 85% des étudiants dont l'école est sous tutelle du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
La réglementation relative aux retraites des fonctionnaires, dont les dernières évolutions datent de la loi de 2014, comporte des dispositions de réhaussement des âges réglementaires qui s'appliquent progressivement. Dès lors, l'âge moyen de départ des enseignants chercheurs titulaires (EC) des EPSCP devrait augmenter dès 2021. Au même moment, sous l'effet de phénomènes démographiques, la population des EC devrait voir ses départs se remettre à croître, notamment en sciences. Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, ce devrait être les filières de LSH et de sciences qui cumuleraient des départs d'EC élevés et des hausses conséquentes du nombre d'étudiants.
La loi « Orientation et Réussite des Etudiants » (ORE) et les textes réglementaires afférents ont rénové les études en licence et la procédure d’accès, à commencer par la nouvelle procédure Parcoursup ou la possibilité de moduler la durée de la formation de licence. L’avancée des étudiants dans leur parcours gagne désormais à être analysée de manière plus fine, par les crédits européens (ECTS) accumulés progressivement. En utilisant de manière inédite de telles données, cette étude propose une première exploration de l’impact attendu ou observé de la loi ORE. En termes d’attendu, des taux de réussite au niveau global ne sont pas encore disponibles mais les modifications observées à la rentrée 2018 quant à l’origine scolaire et au niveau des néo-bacheliers inscrits en première année de licence devraient se traduire par une hausse significative, de 2 points, de la part de ceux obtenant plus de 50 ECTS sur les 60 nécessaires à la validation de l’année. Par ailleurs, sur la base de premiers résultats provisoires, les bénéficiaires des nouveaux dispositifs pédagogiques sont plus assidus et la part de ceux validant 60 ECTS semble progresser.
Près 78 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en 2nde année. Ils sont 65 % à obtenir le BTS en deux ou trois ans. Le taux de réussite est plus fort pour les bacheliers généraux. Il augmente aussi avec la mention obtenue au baccalauréat, variant de 51 % pour ceux ayant obtenu une mention « passable » à l'oral à 90 % pour le détenteur d'une mention « très bien ».
Le nombre de candidats (184 900) au brevet de technicien supérieur (BTS) progresse de 2 % à la session 2019. Leur taux de réussite, de 75,0 %, augmente de 0,5 point par rapport à l'an passé et 138 700 étudiants ont obtenu leur diplôme en 2019. Les femmes réussissent mieux l'examen que les hommes (76,6 % contre 73,5 %) notamment dans le domaine de la production où elles représentent 20 % des présents et dont le taux de succès (85,2 %) est de 9 points supérieur à celui de leurs homologues masculins.
À la rentrée 2019, 150 600 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de près de 5 % sur un an et de 20 % en 5 ans, hausse plus marquée dans le secteur privé que dans les écoles publiques sous tutelle du MESRI. Un étudiant sur six est formé en apprentissage et près d'un inscrit sur trois est une femme. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie progressivement et moins de quatre étudiants sur dix entrant en 2019 en cycle ingénieur étaient en CPGE en 2018-2019. Les enfants de catégories sociales favorisées représentent toujours près d'un inscrit sur deux.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), qui remplacent désormais les Espe, diminue par rapport à l'an passé. Cette tendance est un peu plus marquée en première année. L'origine disciplinaire des inscrits dépend fortement du master MEEF d'inscription et diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. La moitié des étudiants étaient déjà en première année de master MEEF en 2018-2019.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants inscrits progresse de 1,3 % par rapport à 2018-2019, à périmètre constant. Les effectifs augmentent en licence, en grande partie sous l'effet de la progression des nouveaux entrants les années précédentes, tout particulièrement en 2018-2019 du fait de la démographie. En master, le nombre d'inscrits est stable (+ 0,5 %), tandis qu'en doctorat, la baisse se poursuit. Si le nombre d'étudiants progresse dans toutes les disciplines, la hausse est plus élevée en sciences. Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. Dès lors, les effectifs universitaires s'établissent à 1 674 700.
A la rentrée 2019, 120 600 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, progressant faiblement (+ 0,7 %) par rapport à 2018-2019. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 1,3 % après la forte hausse de l'an dernier. En particulier, les nouveaux bacheliers intégrant cette formation sont moins nombreux, quelle que soit la série du baccalauréat, la baisse étant toutefois moins marquée pour les néo-bacheliers technologiques. Un an après l'obtention du D.U.T. les trois quarts des diplômés poursuivent leurs études. De fait, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans mis en place en 2021.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Trois ans après leur baccalauréat, parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études, 22 % sont titulaires d’une licence générale ou professionnelle, 16 % d’un BTS et 5 % d’un DUT. Au total, 51 % sont diplômés de l’enseignement supérieur. À la rentrée 2017, 63 % sont encore dans l’enseignement supérieur, 20 % l’ont quitté après l’obtention d’un diplôme et 17 % en sont sortis sans diplôme. C’est en licence que les parcours sont les moins linéaires : 21 % des inscrits se sont finalement réorientés et 17 % sont sortis sans diplôme. Ces étudiants n’ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire, sont d’origine sociale plus modeste et ont moins souvent obtenu leur premier choix d’orientation. Une majorité d’étudiants de DUT (57 %) et un peu plus d’un quart des diplômés de BTS (27 %) poursuivent des études au-delà de bac +2 à la rentrée 2017. Ces poursuites d’études sont d’autant plus fréquentes que les étudiants sont issus de milieux favorisés.
Plusieurs réformes promulguées jusqu’en 2014 modifient progressivement les différents âges réglementant le départ en retraite et donc les comportements de départ des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche (ESR). Ainsi, l’âge moyen de départ a progressé de 1,7 an entre 2010 et 2017, pour atteindre 63,1 ans, ce qui s’est traduit par une importante baisse des départs. Les effets de ces réformes sont durables et des prévisions peuvent être établies par des modèles de micro simulations jusqu’à l’horizon 2024. Indépendamment de toute nouvelle réforme, ces modèles montrent les résultats suivants : l’âge moyen de départ reculera encore un peu entre 2017 et 2024 (+ 0,6 an) et les départs devraient continuer à baisser jusqu’en 2020, puis remonter fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants chercheurs (EC). Par ailleurs, si jusqu’en 2017, ce sont surtout les EC et les BIATSS des universités qui ont repoussé leur âge au départ, à horizon 2024, ce devraient être surtout les personnels des EPST (CNRS, INRA, Inserm...), notamment les chercheurs (66,4 ans en moyenne en 2024).
En 2020, 658 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 98,3 % ont confirmé au moins un vœu, soit 2 points de plus que l'an dernier. Cette augmentation se traduit par 20 000 terminales supplémentaires ayant confirmé un vœu, dont la moitié en série professionnelle. L'autre moitié est partagée entre la série générale (+ 6 000) et la série technologique (+ 4 000). Cette hausse, alors que le nombre de lycéens en terminale est constant, est liée au nouvel enrichissement de l'offre de formation avec l'ajout de plus de 1 000 formations supplémentaires (hors apprentissage).
En moyenne, un candidat a confirmé 10,1 vœux ou sous-vœux, soit 1 vœu de plus qu'en 2019. L'ajout de nouvelles formations sur Parcoursup a eu peu d'impact sur la composition des listes de vœux des lycéens qui candidatent. Elle se compose à 34 % de vœux en licence, y compris licence avec accès santé, et 31 % en BTS. En revanche, elle conduit à une plus forte diversification des souhaits des candidats, qui sont près de 50% à s'intéresser à 3 filières différentes ou plus.
Près de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence, soit 3 points de plus qu'en 2019. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (72 %) que boursiers (61 %).
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2019 auraient augmenté de 1,3 % sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit + 35 000 étudiants environ. À la rentrée 2020, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de + 24 000 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de presque 60000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études des bacheliers et des étudiants se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2023, 2,77 millions d'étudiants (hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE et en 2028, 2,81 millions d'étudiants, soit respectivement + 91 000 et + 133 000 étudiants qu'en 2018 (dernière année de constat disponible).
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement progresse de 1,7 %, en volume, au même rythme qu'en 2017. Dans un contexte où le produit intérieur brut (PIB) est dynamique la même année (+ 1,7 % en 2018), le ratio DIRDE/PIB est inchangé, à 1,44 %. La R&D dans l'industrie s'accroît légèrement (+ 0,9 %), grâce à la hausse de la R&D dans l'automobile et malgré la poursuite de la baisse dans l'industrie pharmaceutique, la R&D dans l'aéronautique augmentant légèrement. La R&D dans les services reste porteuse (+ 5,2 %). Les effectifs de R&D s'accroissent de 3,7 % en 2018 (+ 3,8 % en 2017). En particulier, les effectifs de chercheurs et ingénieurs de R&D augmentent de 4,0 % (+ 5,9 % en 2017). Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D - Ile de France, Auvergne-Rhône Alpes et Occitanie - réalisent 68 % de la DIRDE nationale et emploient 65 % des effectifs de R&D.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette quatrième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
NI DEPP 20.10 - Résultats définitifs de la session 2019 du baccalauréat : les candidats
de la voie professionnelle obtiennent plus souvent une mention
qu’à la session 2018
Avec 759 100 candidats et 668 300 bacheliers, le taux de réussite atteint 88,0 % à la session 2019 : 91,1 % en général, 88,0 % en technologique et 82,4 % en professionnel. Il est stable dans la voie générale et diminue dans les voies technologique et professionnelle. La part de candidats de la voie professionnelle admis avec mention augmente et dépasse celle de la voie technologique pour la première fois depuis 2013. Les effectifs de candidats de la voie générale diminuent pour la première fois depuis 2011. Ceux de la voie technologique continuent de progresser mais plus modérément, et ceux de la voie professionnelle poursuivent leur baisse. Avec 80,0 %, la proportion de bacheliers dans une génération diminue de 0,9 point à la session 2019, les voies générale et technologique ne progressant pas cette année. En 2019, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Ile-de-France, de Guadeloupe, de Martinique, de Rennes et de Toulouse. Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat pour les élèves de sixième.
En 2019, un tiers des enseignants?chercheurs promouvables à un avancement de grade a été candidat avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, près de la moitié a été promue. Le taux de pro? mus est le plus élevé pour l’accès à l’échelon exceptionnel de la hors classe des maître de conférences (77 %). Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont autant candidates que les hommes et sont plus fréquemment promues.
En 2018, près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. La réussite est plus élevée pour les étudiants les plus jeunes. La voie professionnelle est celle où le taux de succès est le plus fort. La réussite est aussi plus fréquente en sciences- santé et en économie-sciences de gestion-AES que dans les autres groupes disciplinaires.
En 2018, la formation continue dans l'enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d'affaires de 480 millions d'euros et accueille 452000 stagiaires. La durée moyenne des formations dispensées dans ce cadre s'élève à 150 heures, dont 124 heures de nature pédagogique. Un tiers des stagiaires préparent des diplômes nationaux, principalement dans trois spécialités : « services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion ». Les diplômes nationaux représentent deux tiers des 103000 diplômes délivrés, au sein desquels quatre sur dix sont des licences ou masters professionnels.
À la rentrée 2019, 85 100 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), effectif stable par rapport à 2018 (-0,1 %). Néanmoins le nombre d'étudiants diminue en première année (-0,9%), comme celui des femmes (-0,6 %) et les filières littéraires perdent 2,2 % de leurs effectifs.
À la rentrée 2019, les sections de technicien supérieur (STS) et assimilés accueillent plus de 262 000 étudiants. Après une forte hausse à la rentrée 2018, en lien avec le boom démographique de l'an 2000, le nombre de nouveaux entrants de ces formations diminue de 2,3 %.
Le suivi de carrière des enseignants?chercheurs est réalisé par le Conseil national des universités (CNU). Il se fonde sur un rapport d’activité établi par l’enseignant?chercheur. Les établissements prennent en considération ce suivi de carrière en matière d’accompagnement professionnel. Après avoir été étendu en 2017 à tous les universitaires dits « prioritaires » affectés dans les établissements de la vague C, le dispositif du suivi de carrière a été généralisé en 2018 à tous les établissements chaque année, mais pour les enseignants?chercheurs appartenant à des sections du CNU sélectionnées préalablement pour chaque établissement. Pour la session 2019 du suivi de carrière, 1 207 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 5 365 recensés, soit un taux de participation de 22,5 %. En outre, 205 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2019, dits « non prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 1 412 enseignants?chercheurs ont donc participé au dispositif. Un peu plus de 600 dossiers (44 %) ont fait l’objet d’un avis du CNU assorti de suggestions d’actions à mettre en œuvre par l’établissement. Ces avis ont pour objectif d’aider les universitaires concernés à améliorer le déroulement de leur carrière ou pour les aider à pallier leurs difficultés professionnelles.
Selon la nouvelle édition du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 49 % des 155 000 publications scientifiques françaises (suivant les affiliations détectées des auteurs) publiées en 2018 sont en accès ouvert. En un an, le taux d’ouverture des publications publiées en 2017 a, quant à lui, progressé de 10 points dépassant la barre des 50 %.
En 2018-2019, 2,7 millions d'inscriptions ont été enregistrées dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Leur nombre a fortement augmenté par rapport à l'année précédente (+ 2,1 %, soit + 56 300 étudiants). Cette vive progression est en particulier due à l'afflux des bacheliers de 2018, lié au boom démographique de l'an 2000. En cinq ans, à dispositif équivalent, l'enseignement supérieur a accueilli 219 800 étudiants supplémentaires. L'augmentation des effectifs par rapport à l'année 2017-2018 concerne toutes les formations à l'exception des classes préparatoires aux grandes écoles (- 1,6 %). En 2018-2019, les effectifs augmentent par rapport à 2017 2018 dans toutes les académies sauf à Poitiers. Les femmes représentent 55 % des étudiants. L'enseignement privé rassemble 540 900 étudiants en 2018-2019, soit 20 % des effectifs du supérieur.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), en hausse de 1,5 % en volume par rapport à 2016. L'augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 1,7 %). Celles des administrations ont aussi progressé (+ 1,0 %), mais plus légèrement. Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 441 500 personnes en équivalent temps plein. L'effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21 % en 2017. Il pourrait légèrement diminuer en 2018 pour atteindre 2,20 %. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 1,5 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 1,7 %).
En 2018-2019, 1 614 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM, effectif en hausse de 1,9 % par rapport à la rentrée précédente. La croissance est plus dynamique en cursus licence (+2,7 %), le nombre d'étudiants est également en hausse en cursus master (+1 %) mais diminue à nouveau en doctorat (-1,8 %). La progression des effectifs en cursus licence est essentiellement due à l'arrivée à l'université des bacheliers du boom démographique de l'an 2000, dont le nombre d'inscrits progresse de 7,1 % à la rentrée 2018. En cursus master, après la mise en place de la réforme d'entrée l'an dernier, les effectifs de première année continuent à diminuer légèrement (- 1,1 %) les effectifs en deuxième année se stabilisent (+ 0,8 %) et les étudiants sont toujours de plus en plus nombreux à suivre une formation d'ingénieurs universitaires (+ 4,8 %). Les universités françaises accueillent plus de 202 000 étudiants étrangers en mobilité internationale, qui représentent 12,5 % des étudiants de ces établissements.
Lors de la session 2019, 6 635 enseignants?chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) ; 2 911 d’entre eux l’ont obtenue, soit 44 %. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps et 11 500 enseignants?chercheurs – qui l’ont obtenue au cours de ces quatre dernières années – bénéficient actuellement de la prime. En 2019, un peu plus de maîtres de conférences (MCF) que de professeurs des universités (PR) ont dé? posé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous?représentés par rapport à leur part dans la population totale des enseignants?chercheurs. Pour au? tant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences qu’aux professeurs des universités, ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
Créée en 1991 par Hubert Curien et organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, la Fête de la science est un rendez-vous annuel national.Plus d'un millier d'acteurs variés (musées, muséums, centres de sciences, planétariums, aquariums, jardins botaniques, associations, universités, établissements scolaires, organismes de recherche, entreprises, collectivités territoriales, bibliothèques, médiathèques) organisent à travers le territoire des animations et évènements qui visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et à ses enjeux, de favoriser le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens et de valoriser la communauté scientifique et ses productions. C'est une opération qui s'inscrit également, depuis 2017, dans la stratégie nationale de culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) établie par les ministres en charge de la Recherche et de la Culture.
En 2016, 48 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l’université, 37 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont insérés dès 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 93 % à 30 mois. Si le taux d’insertion à 30 mois est légèrement moindre que pour la promotion 2015, les diplômés 2016 bénéficient toutefois de conditions dans l’emploi plus favorables, notamment en termes de contrat et de niveau de qualification.
En 2016, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 90 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont en emploi au 1er décembre 2018. Par rapport à la promotion 2015, les taux d’insertion à 18 et 30 mois progressent sensiblement pour les femmes. Les diplômés 2016 bénéficient également de conditions dans l’emploi plus favorables que leurs prédécesseurs sur l’ensemble des indicateurs.
En 2016, 109 500 étudiants ont été diplômés de master LMD à l’université, 35 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2018. C’est le taux d’insertion le plus élevé jamais observé en master depuis la mise en place des enquêtes nationales. Cette embellie se traduit également sur la qualité des emplois occupés et sur le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi.
L’Atlas régional 2017-2018 est un outil indispensable pour une bonne appréhension de la structuration territoriale de l’enseignement supérieur et pour l’élaboration de stratégies territoriales. Il présente, sous forme de cartes, de graphiques et de tableaux, la diversité du système français d’enseignement supérieur.
Près de 42 % des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les jeunes femmes (47 %) et les bacheliers généraux (52 %). Il varie selon les disciplines. Si les étudiants de droit ou sciences politiques sont 46 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux de sciences économiques ou AES sont seulement 36 %.
Plus de trois néo-bacheliers inscrits en D.U.T. sur quatre obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (84 %), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. Les filles et les étudiants issus de milieu favorisé sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur D.U.T. en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 78 %).
En 2018, plus de 3 600 validations d'acquis de l'expérience (VAE) sont délivrées par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), totalement pour trois quarts d'entre elles ou partiellement après examen par un jury. Elles permettent principalement l'obtention d'une licence professionnelle (45 %) ou d'un master (36 %), en droit-économie-gestion plus de quatre fois sur dix et en sciences-technologie-santé dans plus d'un tiers des cas. Les bénéficiaires de VAE obtiennent majoritairement le diplôme du niveau juste supérieur ; toutefois, la licence professionnelle est délivrée près d'une fois sur trois à des titulaires de diplôme niveau bac. La VAE est une démarche qui s'étend sur 16 mois en moyenne, pour laquelle les modes d'accompagnement se cumulent et, qui deux fois sur trois est financée par l'employeur.
À la rentrée 2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 270 500 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Cet effectif est en baisse de 1,8 % par rapport à l'année précédente, fléchissement plus important que celui du nombre de bacheliers généraux et technologiques à la session de juin 2019.
En 2017, la dépense intérieure de R&D R&D (DIRD), pour l'ensemble des pays de l'OCDE, a fortement progressé, avec une hausse de 4,1 % par rapport à 2016, ce qui porte l'effort de recherche (ratio DIRD/PIB) de la zone à 2,37 % pour l'ensemble de la zone. Cet effort se situe à 2,21% pour la France. L'augmentation des dépenses de R&D est particulièrement dynamique dans le secteur des entreprises qui réalisent désormais 70 % de la DIRD. Ce taux atteint 65 % en France et 69 % en Allemagne. Tendanciellement, la Chine et la Corée du Sud renforcent leur poids mondial en matière de recherche en entreprise dans les branches industrielles telles que la pharmacie et les TIC. Leur poids dans les branches de services demeure en revanche modeste.
La formation doctorale attire une proportion importante d'étudiants internationaux en France puisque, parmi les 14 400 étudiants diplômés d'un doctorat en France en 2014, 42 % d'entre eux sont de nationalité étrangère. Un docteur diplômé sur trois occupe un poste à l'étranger trois ans après l'obtention de son doctorat en 2014. La mobilité internationale du doctorant participe à une meilleure insertion sur le marché du travail international. Ainsi, 58 % des docteurs ayant réalisé une mobilité internationale dans le cadre de leur formation doctorale sont en emploi à l'étranger trois ans après l'obtention de leur doctorat.
Selon le nouveau baromètre de la science ouverte, 41% des 133 000 publications scientifiques françaises (suivant les adresses d'affiliation des auteurs) publiées en 2017 sont en accès ouvert. L'étendue et le type d'ouverture sont caractérisés par de fortes disparités entre disciplines.
Au total, 2,71 millions d'étudiants devraient être enregistrés en 2019-2020 dans l'enseignement supérieur, en progression de +1,2 % par rapport à l'année précédente. Puis en 2020-2021, 2,73 millions d'étudiants sont prévus, en hausse de +0,6 % en un an. L'augmentation concerne principalement les universités et les écoles privées, tandis que les effectifs dans les filières courtes et sélectives devraient décroître.
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 92 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent, en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la STS 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en CPGE sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un BTS et 62 % pour le DUT.
Durant l'année universitaire 2018-2019, 712 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 38 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers est très variable selon les formations et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers du MESRI dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) (55 %) et seulement 13 % dans les écoles de commerce.
En 2018, la France a consacré 157,2 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 810 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement allant de 6 820 euros pour un écolier, 8 780 euros pour un collégien, 11 200 euros pour un lycéen à 11 470 euros pour un étudiant. L’État est le premier financeur de l’éducation (57,4 %), devant les collectivités territoriales (23,4 %). Alors que les départements diminuent leurs dépenses d’éducation depuis 2014, celles des régions se renforcent parallèlement chaque année. Les communes voient leurs dépenses d’éducation croître depuis 2017 suite à un effort sur l’investissement.
En 2017, la formation continue dans l'enseignement supérieur public (universités, Cnam et écoles) a un chiffre d'affaires de 462 millions d'euros et accueille 451 000 stagiaires. La durée moyenne des formations qu'elle dispense s'élève à 159 heures, dont 130 heures de nature pédagogique. Entre 2012 et 2017, à dispositif constant, son chiffre d'affaires augmente de 21 %, et la durée moyenne de ses formations de 18 % (+ 15 % en centre), alors que le nombre de ses stagiaires, lui, reste stable. Par ailleurs, en 2017, les diplômes nationaux sont toujours les plus préparés en formation continue (35 %), et ce, dans les trois mêmes spécialités (« services aux personnes », « sciences humaines et droit » et « échange et gestion »). Ils représentent 66 % des 107 000 diplômes délivrés, au sein desquels les licences professionnelles et les masters continuent d'occuper une large place et les DUT en gagnent au cours des cinq dernières années.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé ont effectué un stage lors de l'année universitaire 2017-2018. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (licences professionnelles, DUT, formations d'ingénieurs) et augmente en fin de cursus. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région de l'établissement d'études et 11 % sont effectués à l'étranger. Près de la moitié (46 %) des stages donnent lieu à une rémunération.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable depuis 2016, notamment pour les EPST (-0,2%) et les EPIC (- 0,1%), et malgré une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur (+8,6%). L'emploi des chercheurs de l'ensemble des organismes progresse de + 1,5%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST est inférieure à son niveau de 2010, à 18%. Le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST est plus faible qu'en 2014 (-22%), notamment parmi les chercheurs. Sur les cinq années 2014-2018 pour les EPST, les Mathématiques et les Sciences physiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à respectivement +5% et +2%.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) de la France s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,0 Md€ par rapport à 2016. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,5% en 2017 : +1,7% pour la DIRD des entreprises et + 1,0% pour celle des administration. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21% en 2017, après 2,22% en 2016, du fait d'une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB. Pour 2018, la DIRD devrait de nouveau progresser au même rythme en volume (+1,5%).
NI DGRH 19-09 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – Année 2018
En 2018, 90 900 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 55 500 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 22 300 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2017 et 2018, l’effectif total des enseignants du supérieur a légèrement diminué (- 1 %).
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en onze chapitres et 180 thématiques pour l'édition 2019, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2018-2019, 2,7 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. Cet effectif progresse de 2,1 % par rapport à la rentrée précédente. Cette vive progression est en particulier due à l'afflux des bacheliers de 2018, lié au boom démographique de l'an 2000. Les effectifs en formation d'ingénieur et en écoles de commerce, gestion et comptabilité sont aussi très dynamiques.
En 2018, 1 433 universitaires ont été recrutés (hors mutations et détachements, ainsi qu’aux titres des articles 29 et 46 3°). Les deux tiers des enseignants?chercheurs recrutés sont des maîtres de conférences (MCF). Les MCF ont principalement été recrutés parmi les post?doctorants alors que la plupart des pro? fesseurs des universités (PR) étaient antérieurement MCF. Respectivement 18 % et 45 % des MCF et des PR ont été endo?recrutés. Les MCF sont recrutés à 34 ans en moyenne, contre 45 ans pour les PR. Malgré la féminisation des recrutements, la parité femme?homme n’est pas encore atteinte. 14 % des MCF recrutés sont étrangers, contre 12 % des PR.
Higher Education, Research & Innovation, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 52 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Les regroupements d'établissements (ou sites contractuels) ont été mis en place par la loi de 2013 sur l'enseignement supérieur et la recherche dans presque toutes les académies, hors DOM-COM et Corse. Selon les contrats de sites en vigueur en février 2019, ces regroupements comptent 217 260 personnels de l'emploi d'enseignement et de recherche, qu'ils soient permanents ou non-permanents, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs ou personnels de soutien à ces activités. Si les EPSCP en constituent les trois quarts, les EPST s'y impliquent également fortement, essentiellement via les unités mixtes de recherche, ainsi que les EPIC, dans une moindre mesure. Presque tous les regroupements localisés en Province présentent une structure par grands domaines disciplinaires comparable à la moyenne nationale. En revanche les sites franciliens, de tailles très variables, sont plutôt inscrits dans une logique de spécialité disciplinaire. En proportion, les doctorants rémunérés et ATER sont plus nombreux dans les sites franciliens et dans ceux de grande taille.
NI SIES 19.10 - Les lycéens des quartiers prioritaires dans l'enseignement supérieur : une orientation moins ambitieuse, essentiellement attribuable au cursus scolaire
En 2016, les lycéens résidant en quartiers prioritaires de la politique de la ville (Q.P.V.) sont moins nombreux que les autres à s'inscrire sur la plateforme « Admission post-bac » pour déclarer leurs voeux dans l'enseignement supérieur. Et lorsqu'ils font des voeux, ils candidatent plus souvent en licence, seule filière post-bac à l'entrée non sélective. Pour autant, une fois l'impact propre de leurs caractéristiques individuelles et scolaires pris en compte (profession et catégorie sociale des parents, série du bac et niveau scolaire notamment), les lycéens des Q.P.V. postulent autant à des C.P.G.E. que les autres. De même, à l'issue de la procédure A.P.B., si les jeunes des QPV obtiennent moins souvent de proposition sur leur premier voeu en ou en B.T.S., une fois les séries du bac et le niveau scolaire des élèves pris en compte,ils ont la même probabilité que les autres d'obtenir leur premier voeu en B.T.S.. Ils se retrouvent plus souvent sans proposition (9,5 %, contre 5,7 %). Cependant, toutes choses égales par ailleurs, plus qu'un effet du lieu de résidence, ce risque plus grand résulte essentiellement de leur surreprésentation en filières professionnelles.
Le nombre maximum d’emplois d’enseignants?chercheurs à pourvoir jusqu’au 31 décembre 2018 a été fixé par le ministère à 1 986 : 1 266 emplois de maîtres de conférences (MCF) et 720 emplois de professeurs des universités (PR). Les établissements ont publié 1 850 postes : 1 189 de MCF et 661 de PR. Après une légère hausse en 2016, le nombre de postes publiés par les établissements recule encore. La part des postes publiés « au fil de l’eau » (16 %) progresse de 6 points depuis 2014. Comme les années précédentes, plus de 9 emplois sur 10 sont pourvus. Sur les 224 enseignants?chercheurs recrutés par mutation, un quart le sont au titre de la mutation prioritaire.
À la session du baccalauréat de juin 2019, avec 88,1 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est très légèrement inférieur à celui de 2018 (88,3 %). Il reste proche de 88 % depuis 2014. Le taux de réussite au baccalauréat général de 91,2 % est stable par rapport à celui de 2018 (+ 0,1 point). Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, perd 0,8 point avec 88,1 %, soit 2,3 points de moins depuis 2017. Dans la voie professionnelle, avec 82,3 %, le taux de réussite perd 0,3 point. Il reste compris entre 80,5 % et 82,6 % depuis 2014. En données provisoires, la part des bacheliers dans une génération atteint 79,7 % en 2019. Les candidats de la voie générale obtiennent le plus souvent leur diplôme avec mention.
En 2018-2019, 1 672 300 étudiants se sont inscrits à l'université. Cet effectif progresse de 1,9 % hors les doubles inscriptions Licence-CPGE, soit deux fois plus qu'à la rentrée précédente. Les effectifs des nouveaux entrants en cursus licence augmentent très fortement suite à l'afflux des bacheliers de 2018 (+ 7,1 %). Si cette progression se retrouve dans l'ensemble des disciplines, elle est particulièrement élevée en sciences (+ 2,9 %) et en droit (+ 2,0 %).
En 2018-2019, 119 700 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, effectif en progression de 2,5 % par rapport à la rentrée 2017. Le nombre de néo-bacheliers entrés en IUT (+ 6,9 % soit + 3 300 inscrits) s'accroît vivement, sous l'effet du boom démographique de l'an dernier. Parmi les nouveaux entrants dans cette formation, près d'un tiers ont obtenu un baccalauréat technologique, part en hausse de 2,3 points, les néo-bacheliers de cette série étant particulièrement plus nombreux en IUT (+ 14,8 %).
Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en STS, IUT. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un BTS vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
Le nombre d'étudiants inscrits en cycle ingénieur augmente de 17,5 % en 5 ans, atteignant 143 800 à la rentrée 2018. L'apprentissage s'y développe et gagne 3,2 points en 5 ans. La part des femmes (28 %) est stable sur cette période. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie, même si les CPGE restent les principales voies d'intégration. Le nombre d'étudiants d'un parent employé ou ouvrier progresse de 26 % depuis 2013. Cependant les enfants de catégories sociales favorisées représentent toujours près d'un inscrit sur deux.
En décembre 2017, trois ans après l'obtention de leur doctorat en 2014, près de 91 % des docteurs ont un emploi. Près de 2 docteurs sur 3 occupent un emploi à durée indéterminée et plus de 9 docteurs sur 10 un emploi de niveau cadre. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 49 % y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie 16 % d'entre eux tandis que 35 % trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions (mathématiques, physique, chimie, sciences pour l'ingénieur et TIC) ont les meilleures conditions d'emploi, notamment en termes salariaux et d'accès systématique au statut de cadre. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
Près de huit bacheliers 2015 sur dix inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire (soit 78 % des inscrits) passent en 2nde année et 65 % d'entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans. Les taux de réussite varient de 50 % à 83 % selon la série du baccalauréat et de 52 % à 90 % selon la mention obtenue. La réussite est plus élevée pour les femmes : 71 % des femmes inscrites en 1ère année de BTS en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans contre 64 % des hommes.
À la session 2018, les effectifs des candidats (181 300) au brevet de technicien supérieur progresse légèrement (+ 700). Leur taux de succès, de 74,5 %, fléchit de 0,7 point par rapport à 2017. In fine, 135 100 étudiants ont obtenu leur BTS en 2018, soit 700 de moins qu'en 2017. Le taux de succès des femmes, qui représentent près de la moitié des candidats mais plus de six sur dix dans le domaine des services, est supérieur de 4,5 points à celui des hommes (76,8 % contre 72,3 %).
Au cours de l’année universitaire 2017?2018, 19 100 enseignants non permanents (hors enseignants vacataires) sont en fonction dans les établissements publics de l’enseignement supérieur, soit 23 % de l’ensemble des personnels enseignants. En baisse régulière depuis 2009, le volume de la population enseignante non permanente se stabilise depuis deux années. Les doctorants? contractuels restent la catégorie la plus importante et parmi eux, le nombre de doctorants avec service d’enseignement recule légèrement tandis que les effectifs de doctorants avec unique? ment une mission de recherche continuent de progresser. La répartition des enseignants non permanents diffère selon les disciplines. La part des femmes varie en fonction des statuts.
En 2018-2019, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) comptent 65 600 étudiants. Les effectifs baissent pour la première fois depuis la création de cette formation en 2013 : -3,4 % par rapport à 2017-2018 après une stabilité l’an passé. La baisse est plus prononcée en 2ème année (29 700 inscriptions, -5 %) qu’en 1ère année (35 900 inscriptions, -1,3 %).
En 2018, les candidatures examinées à la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités, qui avaient tendance à diminuer ces dernières années, sont restées stables en 2018 : 15 600 comme en 2017, contre 16 500 en 2016 et 17 400 en 2015. Le taux de réussite à la qualification progresse (+ 1 point comme les deux années précédentes) pour atteindre 66 %. Au total, 10 231 qualifications ont été délivrées (8 059 aux fonctions de maître de conférences et 2 172 aux fonctions de professeur des universités) à 7 820 personnes (7 756 en 2017). Le taux de qualification des femmes est supérieur à celui des hommes dans 7 groupes disciplinaires sur 13 dans le corps des PR et dans 6 sur 13 dans celui des MCF. Globalement, moins de la moitié des qualifiés ont été candidats en 2018 aux concours de recrutement (48,5 % pour les MCF et 37,5 % pour les PR).
Un élève sur cinq entré en sixième en 2007 est diplômé d’un bac professionnel. La moitié d’entre eux ont obtenu ce diplôme sans avoir connu de redoublement dans leur scolarité. Six bacheliers professionnels sur dix poursuivent leurs études l’année post-bac et la moitié d’entre eux s’orientent en section de techniciens supérieurs (STS). Le parcours scolaire et la mention obtenue au baccalauréat sont déterminants dans leur poursuite d’études et leur réussite. La moitié des bacheliers professionnels qui poursuivent leurs études en STS obtiennent leur BTS en deux ans. Ils réussissent moins que les bacheliers technologiques (66 %) et généraux (81 %).
En 2019, 651 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 96,3 % d'entre eux ont confirmé au moins un vœu. Malgré la baisse du nombre d'élèves de terminale à la rentrée 2018 (- 1,1 %), les lycéens, en particulier en séries technologiques et professionnelles, sont plus nombreux à confirmer un vœu cette année (+ 1,2 % en moyenne, + 4,4 % en série professionnelle, +3,7% en série technologique, - 0,2 % en série générale). En moyenne, un candidat a confirmé 9,0 vœux ou sous-voeux. Ce nombre moyen progresse depuis l'an dernier, notamment du fait de l'inclusion des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). En moyenne, la liste de vœux des lycéens qui candidatent se compose à 34 % de vœux en licence et à 31 % en BTS. Les formations sanitaires ou sociales ont été choisies par un candidat sur dix ; pour 13 % d'entre eux, c'est l'unique filière demandée. Les IFSI regroupent 97% des vœux de cette filière. Deux-tiers des candidats ont fait au moins un vœu hors de leur académie de baccalauréat, soit 3 points de plus qu'en 2018. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (68 %) que les lycéens boursiers (58 %).
Une nouvelle progression des dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) est enregistrée en 2017 (+ 1,5 %), à un rythme légèrement inférieur à l'année précédente (+ 1,9 %). Pour sa part, le ratio DIRDE/PIB est quasi inchangé à 1,44 %. Si la DIRDE se tasse dans l'industrie, avec un repli notamment dans l'aéronautique et l'industrie pharmaceutique, elle progresse en revanche de 8 % dans les services. Avec une progression supérieure à 3 %, les effectifs de R&D sont plus dynamiques que la DIRDE. La croissance du nombre de chercheurs est particulièrement soutenue, à plus de 5 %.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d'orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l'année en cours, les inscriptions à la rentrée 2018 auraient augmenté de 2,1 % sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, soit + 55 000 étudiants environ. À la rentrée 2019, marquée par une pause de la croissance démographique après le boom des naissances de l'an 2000, le nombre d'inscriptions devrait s'accroitre de 34 000 étudiants supplémentaires, soit une augmentation de presque 90 000 étudiants en deux ans. Si les tendances en termes d'orientation, de poursuite d'études et de démographie se prolongent, l'enseignement supérieur pourrait rassembler en 2022, 2,75 millions d'étudiants (hors doubles inscriptions licence-CPGE.) et en 2027, 2,80 millions d'étudiants, soit respectivement 126 000 et 180 000 étudiants de plus qu'en 2017.
En 2018, un tiers des enseignants?chercheurs promouvables à un avancement de grade a été candidat avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, près de la moitié a été promue. Le taux de promus le plus élevé concerne l’accès au grade de maître de conférences hors classe (54 %).Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont moins souvent candidates que les hommes mais sont plus fréquemment promues. A partir de la session 2018, un échelon exceptionnel dans la hors classe des maîtres de conférences a été mis en place, avec un effet rétroactif pour l’année 2017.
En France, les entreprises emploient 12 500 chercheurs étrangers en personnes physiques (PP), effectif en progression depuis 2007 (+ 82 %).En 2015, ils représentent 5,5 % des chercheurs en entreprise contre 13,1 % pour la recherche publique. Près de la moitié sont des Européens, principalement de l’UE. Ils représentaient 59 % en 2007 et, sous l’effet de l’augmentation des autres continents, 47 % en 2015. La part des femmes parmi les étrangers, en hausse sur la période, est supérieure à celle de l’ensemble de chercheurs en entreprise (27 %, contre 20 %). Les chercheurs internationaux travaillent plus souvent dans des structures dont l’âge moyen des chercheurs est inférieur à la moyenne et qui sont spécialisées dans les services. Toutefois, selon leur origine géographique, leur représentation diffère particulièrement en fonction du secteur de recherche de l’entreprise.
À niveau scolaire égal, l'académie d'origine, la présence d'une CPGE dans le lycée mais aussi le sexe et l'origine sociale influencent sensiblement la décision des élèves de choisir une CPGE en premier voeu sur A.P.B. L'ampleur des effets étudiés est particulièrement grande chez les lycéens en série scientifique. Pour ces derniers, et à caractéristiques égales, il faut qu'une fille ait une moyenne supérieure de 1,5 points au baccalauréat pour qu'elle ait la même probabilité qu'un garçon de placer une CPGE en premier voeu. Parmi les élèves qui demandent une CPGE en premier voeu, les probabilités d'obtenir ce premier voeu, fortement corrélées à leur niveau scolaire, sont en revanche indépendantes du sexe et de l'origine sociale. Néanmoins, deux effets contraires semblent influencer le choix des lycées accueillant des CPGE. À résultats scolaires égaux, les élèves postulants déjà présents en terminale dans ce lycée ont une probabilité plus forte d'être admis. Les élèves issus de lycées où le niveau scolaire est plus faible sont plus susceptibles d'être admis sur leur premier voeu en CPGE.
En quoi les jeunes femmes et les jeunes hommes se distinguent-ils dans leurs choix de formation supérieure? Dans quelle mesure les carrières académiques des hommes et des femmes diffèrent-elles ? Quelle est leur place respective dans les organes de gouvernance ? La situation en France est-elle semblable à celle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
La mobilisation pour la mixité et la parité repose sur la connaissance partagée et objectivée de la réalité que donne à voir cette nouvelle édition, au travers d'une cinquantaine d'indicateurs quantitatifs couvrant tout le champ de l'action du ministère.
Après 4 années d’expérimentation (2013-2016) et après avoir été étendu en 2017 à tous les universitaires affectés dans les établissements de la vague C, la CPU, la CP-CNU et la DGRH du MESRI se sont accordées pour généraliser à partir de la campagne de 2018 le suivi de carrière à tous les établissements chaque année, mais pour les enseignants-chercheurs appartenant à des sections du CNU sélectionnées préalablement pour chaque établissement.
Pour la session 2018 du suivi de carrière, 987 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 3 869 universitaires « prioritaires » recensés, soit un taux de participation de 26 %. En outre, 355 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2017, dits « non-prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 1 342 enseignants-chercheurs ont donc participé au dispositif.
En 2016, la formation continue génère un chiffre d’affaires de 449 millions d’euros pour l’enseignement supérieur public (universités, Cnam et écoles),soit une hausse annuelle de 2%. Un peu moins de 50 % proviennent des entreprises, y compris des organismes paritaires collecteurs agréés. Elle accueille environ 440 000 stagiaires (baisse de 5% en un an), les trois quarts en université, et délivre près de 100 000 diplômes, dont plus de 64 000 diplômes nationaux. La durée moyenne des formations s’élève à 154 heures, dont 129 heures de nature pédagogique et 25 heures de stage pratique. Un peu plus de la moitié des stagiaires se concentre dans les trois groupes de spécialités «Services aux personnes», «Sciences humaines et droit» et «Echange et gestion».
En 2017, 64 % des étudiants inscrits pour la première fois à l'université en première année de master en 2014 ont obtenu leur diplôme universitaire en trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. Six étudiants sur dix étaient passés en 2ème année de master à l'université après une année et un sur dix après un redoublement. Deux tiers des étudiants diplômés en licence générale en 2017 se sont inscrits en master à l'université à la rentrée suivante. Ces données sont détaillées par discipline et série de baccalauréat et les indicateurs sont déclinés par université.
En 2017, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,57 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau identique à celui de 2016 (1,59 Md€).
En 2017-18, 176 000 étudiants étrangers sont inscrits à l’université dans le cadre d’une mobilité de diplôme (hors doubles inscriptions CPGE). Ces étudiants représentent 11 % de l’ensemble de la population universitaire.
A la rentrée 2018, les effectifs en sections de technicien supérieur (S.T.S.) et assimilés augmentent de 1,2 %. Ils atteignent 259 600 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Le MEN et le MESRI enregistrent 3 160 étudiants de plus. Le nombre de nouveaux entrants dans ces sections progresse de 2,6% et atteint 137 600 étudiants.
A la rentrée 2018, 85 100 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), effectif en diminution de 1,6 % par rapport à 2017. Cette baisse concerne à la fois la première et la deuxième année et affecte essentiellement la filière économique. Les écoles de Paris – Ile-de-France sont les plus touchées.
Lors de la session 2018, 6 442 enseignants?chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) ; 2 865 d’entre eux l’ont obtenue, soit 44 %. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps et près de 11 000 enseignants?chercheurs – qui l’ont obtenue au cours de ces quatre dernières années – bénéficient actuellement de la prime.
En 2018, un peu plus de maîtres de conférences que de professeurs des universités ont déposé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous-représentés par rapport à leur part dans la population totale des enseignants?chercheurs. Pour autant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences (MCF) qu’aux professeurs des universités (PR), ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,0% en volume par rapport à 2015. L’augmentation de la DIRD résulte essentiellement de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,4%), celles des administrations ayant stagné (+ 0,1%). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 431 100 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016. Il pourrait légèrement diminuer en 2017 pour atteindre 2,19%. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 0,6% en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 2,2%).
Parmi les bacheliers 2014 qui ont poursuivi des études supérieures, 64 % sont encore dans l’enseignement supérieur la troisième année après le baccalauréat. Le taux de réussite en deux ans des étudiants en D.U.T. est de 66% et une très large majorité d’entre eux poursuivent leurs études notamment à l’université. Les étudiants de S.T.S. sont 62% à obtenir leur diplôme mais leur poursuite d’étude au-delà du B.T.S. est moins fréquente. Parmi les néo-techniciens supérieurs ayant arrêté leurs études, 72% sont en emploi. La licence est la formation qui accueille la moitié de ces étudiants. Elle profite d’une poursuite d’étude des étudiants de S.T.S. et surtout de D.U.T. dont la formation arrive à son terme. Trois étudiants sur cinq se disent optimistes sur leur avenir professionnel. Près de la moitié des bacheliers 2014 encore en études supérieures envisage de travailler à l’étranger.
Durant l’année universitaire 2017-2018, 697 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI En moyenne, 37 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très variable. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) sont boursiers (55 %), à l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est proche de 40 % et de 30 % en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Le pourcentage de boursiers est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 19 % et 27 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
En 2018, 12 900 enseignants du second degré sont en fonction dans les établissements d’enseignement supérieur relevant du MESRI (5 700 en 1990). Ils représentent 19 % des personnels enseignants titulaires du supérieur. Ils appartiennent majoritairement aux corps des professeurs agrégés (55 %) et des professeurs certifiés (35 %). Les femmes représentent 46 % des effectifs (28 % en 1990). La moitié d’entre eux enseignent dans la grande discipline des Lettres-Sciences humaines, dont un tiers en Langues et Littératures. En 2018, 676 enseignants du second degré ont été recrutés dans l’enseignement supérieur.
En 2017-2018, 2 680 400 inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Par rapport à la publication de l’année précédente, cela représente une augmentation de + 2,7% (+ 70 700 inscriptions) qui s’explique en partie par une évolution des dispositifs de collecte à l’oeuvre depuis 2016. À dispositif équivalent, entre les rentrées 2016 et 2017, la hausse du nombre d’inscriptions est de + 1,4% (+36200 inscriptions). Cette augmentation structurelle est majoritairement due à celle du nombre d’étudiants inscrits à l’université, en formations d’ingénieur ainsi qu’en écoles de commerce, gestion et comptabilité. Les instituts universitaires de technologie et les classes préparatoires aux grandes écoles contribuent dans une mesure moindre à cette hausse. En 2017-2018, à dispositif équivalent, les effectifs augmentent par rapport à 2016-2017 dans toutes les académies sauf à Reims, Rennes, Besançon, Caen et Rouen. L’enseignement privé représente près d’un étudiant sur 5.
En 2015, 108 000 étudiants ont été diplômés de master LMD à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91% occupent un emploi au 1er décembre 2017. Les taux d'insertion pour l'ensemble de la promotion 2015 et par domaine disciplinaire sont parmi les plus élevés observés depuis la mise en place des enquêtes nationales. Les diplômés en 2015 bénéficient en outre de conditions d'emploi plus favorables que leurs prédécesseurs même si des écarts importants persistent suivant la spécialisation disciplinaire.
En 2015, 49 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 94% sont en emploi 30 mois après l'obtention de leur diplôme. L'augmentation du nombre de diplômés de licence professionnelle s'accompagne d'une amélioration du taux d'insertion à 18 et 30 mois pour la deuxième année consécutive. Toutefois, l'évolution des conditions d'insertion est plus contrastée. SI le taux d'emploi stable et les rémunérations progressent, le taux d'emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires est en léger recul.
En 2015, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91 % sont en emploi au 1er décembre 2017. C'est le taux d'insertion à 18 mois qui progresse le plus par rapport à la promotion des diplômés 2014. Les conditions dans l'emploi ne suivent pas cette tendance et sont globalement stables voire en léger recul suivant les indicateurs. Toutefois, les conditions d'emploi restent fortement dépendantes du domaine de spécialité du DUT mais également inégales entre femmes et hommes dans un même domaine.
Les bacheliers généraux, qui représentent les deux tiers des primo-entrants dans les instituts universitaires technologiques, sont ceux qui y réussissent le mieux : les trois-quarts d’entre eux sont diplômés en deux ans et plus de huit sur dix en 3 ans. Les deux-tiers des bacheliers technologiques de 2014 inscrits en IUT ont obtenu leur diplôme en 2 ou 3 ans. Meilleure est la mention au baccalauréat, plus élevés sont les taux de réussite.
Quatre néo-bacheliers inscrits à l’université en 2014 sur dix ont obtenu leur diplôme de licence après 3 ou 4 ans. La réussite est nettement plus importante pour les bacheliers généraux, qui représentent plus des trois-quarts des nouveaux entrants, que pour les bacheliers technologiques (respectivement 50% et 16%). Moins d’un nouvel inscrit sur dix est titulaire d’un baccalauréat professionnel et seulement 5% d’entre eux ont obtenu leur licence en 3 ou 4 ans.
En 2018-2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université est de 288 000, en progression de +7,2% par rapport aux données provisoires établies à la même date pour l’année universitaire 2017-2018. Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation s’élève à +7,4%, soit 19 600 inscriptions supplémentaires. La hausse du nombre d’inscriptions est très élevée aussi bien en IUT (+7,3%) qu’à l’université hors IUT (+7,4% hors CPGE). Cette forte progression est liée à l’augmentation exceptionnelle du nombre des candidats et donc des lauréats au baccalauréat en 2018, du fait du boom démographique de l’an 2000, ainsi qu’à l’accroissement des capacités d’accueil à l’université mises en place en anticipation de cet afflux. La hausse qui sera mesurée sur les données définitives pourrait néanmoins différer, car il n’est pas exclu que l’introduction d’un nouveau système de gestion des vœux à l’entrée dans l’enseignement supérieur ait pu modifier le rythme des inscriptions.
En 2017-2018, 170 091 étudiants sont inscrits dans des formations longues en santé en France métropolitaine et DOM, en hausse de 1,5 % par rapport à la rentrée précédente. Un tiers de ces étudiants est inscrit en PACES, soit près de 57 800 inscrits, et 33 747 sont en 3e cycle des études médicales (hors diplômes d’études spécialisées complémentaires). Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en PACES en 2015-2016, le tiers réussira l’un des concours au bout d’un ou deux ans (redoublement), dont 12,0 % au bout d’un an seulement ; 20,3 % se dirigeront vers la médecine, 7,8 % en pharmacie, 3,0 % en odontologie et 2,5 % en maïeutique. L’année 2017 introduit la réforme du 3e cycle des études médicales. L’année précédente, les DES (diplôme d’études spécialisées) d’ophtalmologie et de cardiologie faisaient partie des dix DES avec le plus d’étudiants. En 2017, les nouveaux DES de médecine d’urgence ainsi que celui de gériatrie font partie des dix DES avec le plus d’inscrits. 811 étudiants étrangers sont inscrits en DFMS ou DFMSA, diplômes leur permettant d’acquérir un complément de spécialisation.
De 2015 à 2016, la dépense intérieure de R&D (DIRD) a progressé de 0,9 % en volume dans la zone OCDE, après une progression de 2,0 % l’année précédente. Le ratio de l'effort de recherche (DIRD/PIB) se situe à 2,34 % pour l’ensemble de l’OCDE, et à 2,22 % pour la France. Les États-Unis restent le plus gros investisseur en R&D, avec 464 Md$ de dépenses intérieures de R&D en 2016, suivis par la Chine et l'UE à 28 (350 Md$). En moyenne dans les pays de l'OCDE, la recherche publique représente un tiers de la dépense totale de R&D, et 35 % en France. Sur l’ensemble des effectifs affectés à la R&D dans l’U.E. - 2 950 000 équivalents temps plein (ETP) - la France en emploie 431 000.
La première édition de « ESRI en chiffres » vient de paraître.
Ce fascicule synthétique présente les chiffres structurants de l’ESRI :
- vingt indicateurs clés de l’enseignement supérieur, allant de l’obtention du baccalauréat et l’entrée dans l’enseignement supérieur à l’insertion professionnelle des diplômés ;
- vingt indicateurs clés caractérisant la recherche et l’innovation.
L’infographie met à la disposition du public une vision consolidée des chiffres de l’ESRI, qui sont analysés et détaillés dans les publications statistiques que diffuse le Ministère tout au long de l’année : Etat de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Etat de l’emploi scientifique, Repères et références statistiques (édition DEPP), Notes d’information du SIES, Notes Flash du SIES.
En 2017, la France a consacré 154,6 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 690 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement allant de 6 550 euros pour un écolier, 8 710 euros pour un collégien, 11 190 euros pour un lycéen à 11 670 euros pour un étudiant.
L’État est le premier financeur de l’éducation (57,4 %), devant les collectivités territoriales (23,3 %). Alors que les communes et les départements ont tendance à stabiliser leurs dépenses d’éducation depuis 2015, celles des régions augmentent chaque année.
L’Autriche, qui assure la présidence de l’Union européenne depuis juillet 2018, consacre près de 3,1% de son PIB à des activités de R&D, soit un point de plus qu’il y a 15 ans. Elle est désormais au 2è rang européen, derrière la Suède, tandis que l’effort de R&D de la France se maintient autour de 2,2%. C’est par le développement de la R&D privée que l’Autriche a accru son effort de recherche, en s’appuyant sur un secteur industriel encore important, et une part de financement par l’étranger conséquente. Dans le cadre du programme pour la recherche et l’innovation «Horizon 2020», l’Autriche obtient d’ailleurs un taux de retour, en termes de subventions au regard de sa contribution, de 1,27 contre 0,66 pour la France.
Sur l’ensemble des bacheliers 2018 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 95 % ont reçu au moins une proposition d’admission toute phase confondue. Parmi eux, près de 8 sur 10 accepteront l’une d’entre elles durant l’une des phases de la procédure. Plus de 9 propositions acceptées sur 10 l’ont été pendant la phase principale. 71% des candidats de la série générale et environ la moitié des candidats de séries technologique (50 %) ou professionnelle (45 %) reçoivent une proposition dès le premier jour. Le délai d’attente moyen est de 8 jours avant de recevoir la première d’entre elles. Parmi l’ensemble des filières de formation, la licence représente 41 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers généraux, cette part atteint 51 %, suivie par les formations en CPGE et en PACES avec 12 %. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, les formations en BTS dominent avec respectivement 45 % et 76 % des propositions acceptées. On note une hausse de 8 points des acceptations d’un BTS par les bacheliers professionnels par rapport à 2017 (69 % acceptaient un BTS).
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable en 2017, avec une légère hausse pour les EPST (+0,6%), un repli dans les EPIC (- 0,8%), et une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur. L’emploi des chercheurs de l’ensemble des organismes progresse de + 0,8%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST revient à son étiage de 2010, à 19%. En 2017, le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST continue de décroitre (-8%), notamment parmi les chercheurs. Le taux de départ est plus faible que dans les EPIC. Sur l’ensemble des organismes, les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à +5%.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2015. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,0 % en 2016. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 0,1 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016, après 2,23 % en 2015, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
L’État de l’emploi scientifique 2018 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
En 2017-2018, 1 642 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Les effectifs augmentent de 1,2 % (1,0 % hors inscriptions parallèles en Classes préparatoires aux grandes écoles et à l’université). En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 1,6 % et + 1,4 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 0,5 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 0,7 %). Les nouveaux bacheliers sont toujours plus nombreux à l’université (+ 1,3 % et + 0,8 % hors double inscriptions) mais cette hausse est plus de deux fois moins élevée que l’année précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers est également en hausse dans les IUT (+1,5 %). Le nombre de nouveaux bacheliers généraux dans les disciplines générales se stabilise (- 0,2 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques continue à augmenter en IUT (+ 1,5 %). La part des étudiants étrangers à l’université augmente légèrement : ils représentent 14,6 % des inscriptions.
NI DGRH 18-08 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – Année 2016?2017
Au cours de l'année universitaire 2016?2017, 92 000 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 685 appartiennent aux corps des enseignants?chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 12 985 sont des enseignants du second degré et 22 315 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2016 et 2017, l’effectif total des enseignants du supérieur a légèrement augmenté (+ 0,6 %).
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage lors de l’année universitaire 2016-2017. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
L’année 2017 marque une rupture dans le dispositif de la VAE avec une hausse significative du nombre de bénéficiaires de 16 %, alors que depuis 2012, le dispositif s’essoufflait avec une baisse constante chaque année du nombre de bénéficiaires de VAE. Les licences professionnelles et les masters restent les diplômes les plus délivrés en VAE.
Le domaine des sciences technologie et santé a pris le pas sur celui du droit, économie et gestion.
L’employeur reste le principal financeur suivi de l’autofinancement. Un tiers des universités ont conclu des partenariats avec des entreprises dans le cadre d’une VAE collective.
La poursuite d’études des bacheliers et le niveau des diplômes obtenus dans l’enseignement supérieur ont progressé en 6 ans. La part des bacheliers 2008 ayant atteint ou dépassé un niveau bac + 5 atteint 32 %. Elle est supérieure de 6 points à celles des bacheliers 2002. Parallèlement, la proportion de bacheliers entrés dansle supérieur et sortis sans diplôme est restée stable à environ 20 %. Ces résultats masquent de fortes disparités entre types ou séries de baccalauréat, ou encore selon le niveau scolaire à la sortie du lycée et selon l’origine sociale. Ainsi, 15 % des bacheliers généraux entrés dans le supérieur en sortent non diplômés, mais 28 % des bacheliers technologiques et 50 % des bacheliers professionnels. Plus d’un enfant de cadres sur deux sort de l’enseignement supérieur diplômé d’un bac + 5 ou plus contre seulement 13 % des enfants d’ouvriers. La filière d’entrée détermine largement le niveau de diplôme atteint à la sortie du supérieur. Près de la moitié des entrants en IUT sortent diplômés à un niveau au moins égal à bac + 5 : c’est quatre fois plus que ceux poursuivant en STS.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours dans l’enseignement supérieur des bacheliers 2008. Ces bacheliers ont été interrogés chaque année, tout au long de leurs études dans l’enseignement supérieur et à l’issue de leur formation. Des résultats plus détaillés sont présentés et commentés dans la Note d’information n°18.06, qui étend en outre l’analyse à partir de méthodes statistiques avancées.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 182 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2017, 1 633 universitaires ont été recrutés (hors mutations et détachements). Les deux tiers des enseignants-chercheurs recrutés sont des maîtres de conférences (MCF). Les MCF ont principalement été recrutés parmi les post-doctorants alors que la plupart des professeurs des universités (PR) étaient antérieurement MCF.
Respectivement 22 % et 47 % des MCF et des PR ont été endo-recrutés. Les MCF sont recrutés à 34 ans en moyenne, contre 46 ans pour les PR. Malgré la féminisation des recrutements, la parité femme-homme n’est pas encore atteinte. 18 % des MCF recrutés sont étrangers, contre 8 % des PR.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants en France métropolitaine et dans les DOM poursuit sa progression avec une hausse de 1,3 % par rapport à l’année précédente, à champ constant. Sur les 2 680 400 inscriptions recensées, un peu plus de 60 % sont enregistrées à l’université. Les inscriptions en écoles d’ingénieurs et de commerce, gestion ou comptabilité demeurent très dynamiques, ce développement allant de pair avec une progression sensible de la part de l’enseignement privé au sein de l’enseignement supérieur, à 19,4%. Les académies qui bénéficient des plus fortes croissances du nombre d’étudiants sont Bordeaux, Strasbourg, Nice et Versailles.
This publication presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 51 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
À la session du baccalauréat de juin 2018, avec 88,3 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est légèrement supérieur à celui de 2017 (87,9 %). Il reste proche de 88 % depuis 2014.
Le taux de réussite au baccalauréat général, de 91,1 %, est en hausse par rapport à celui de 2017 (+ 0,4 point). Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, perd 1,6 point avec 88,9 % après trois années de relative stabilité. Dans la voie professionnelle, avec 82,6 %, le taux de réussite gagne 1,1 point. Il reste compris entre 80,0 % et 82,6 % depuis 2014. La part des bacheliers dans une génération gagne 1,3 point par rapport à 2017 et atteint 79,9 % en 2018. Les candidats de la voie générale obtiennent le plus souvent leur diplôme avec mention.
L’enquête CollTerr 2017 a interrogé les collectivités territoriales sur la part de leur budget qu’elles consacrent à la recherche et transfert de technologie (R&T) et à l’enseignement supérieur et vie étudiante (ES&VE).
Elle concerne tous les niveaux territoriaux : régions, départements, EPCI à financement propre et communes. Le questionnement 2017 porte sur les exercices 2015, 2016 et les prévisions 2017. La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
Le nombre d’inscrits en cycle d’ingénieur progresse de 4,1% en un an, dans la continuité de la dynamique observée les années précédentes. Si 75% des étudiants sont inscrits dans un établissement public, le privé accueille l’autre quart. Les évolutions offrent un fort contraste selon les domaines de formation. Deux domaines, qui accueillent ensemble déjà près de 25% des étudiants, enregistrent une progression de plus de 10% des inscrits : ce sont les domaines de l’informatique et de l’électronique et électricité. Les études d’ingénieur restent encore très peu féminisées, à 27% à peine. Seuls 14% des étudiants sont enfants d’ouvrier ou d’employé, quand 46% sont issus de classes très favorisées.
Les présentes données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 112 IUT de France métropolitaine et DOM. Sont concernés dans cette note les étudiants préparant un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT).
Les données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 65 universités françaises de France métropolitaine et DOM, de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte, de l’institut national universitaire d’Albi, et des COMUEs Université Bourgogne-Franche-Comté, Université Paris Lumières, Université de recherche Paris Sciences et Lettres, Université Côte d’Azur, Université Grenoble Alpes, Université Paris-Est, Université Paris Saclay, Lille Nord de France et Languedoc-Roussillon Université.
En 2017, la diminution des candidatures examinées à la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités se poursuit : 15 600 contre 16 500 en 2016 et 17 400 en 2015. Le taux de réussite à la qualification progresse lentement (65 % contre 64 % en 2016 et 63 % en 2015). Au total, 10 189 qualifications ont été délivrées (8 202 aux fonctions de maître de conférences et 1 987 aux fonctions de professeur des universités) à 7 756 personnes (8 031 en 2016). Le taux de qualification des femmes est supérieur à celui des hommes dans 9 groupes disciplinaires sur 13 dans le corps des PR et dans 5 sur 13 dans celui des MCF. La moitié des qualifiés ont été candidats en 2017 aux concours de recrutement (52 % pour MCF et 37 % pour PR).
Fin 2014, les ressources mensuelles des étudiants de 18 à 24 ans s’élèvent en moyenne à 650 euros. Ces ressources sont pour plus de la moitié constituées de l’aide des parents : 92 % des étudiants reçoivent une aide régulière de leur part, de 380 euros en moyenne. Des aides sociales sont perçues mensuellement par 57% des étudiants, pour un montant moyen mensuel de 300 euros. La part des étudiants cumulant études et emploi rémunéré dans la semaine précédant l’enquête est plus faible (21 %) mais le montant mensuel alors perçu est plus élevé, à 550 euros. Le montant des ressources augmente avec le niveau d’études et varie selon la formation suivie. Le soutien parental régulier est en moyenne 1,8 fois plus élevé pour un enfant de cadre que pour un enfant d’employé ou d’ouvrier. A l’inverse, les revenus du travail sont d’un montant 50 % plus élevé parmi les étudiants d’origine sociale défavorisée en comparaison des enfants de cadre, l’écart étant systématique mais variable selon la formation.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2014 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il est de 83 % pour les bacheliers généraux, 70 % pour les bacheliers technologiques et 50 % pour les bacheliers professionnels.
A la session 2017, les effectifs des candidats (180 600) et de diplômés (135 700) au brevet de technicien supérieur sont en hausse de respectivement 0,6 et 2,0 % par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen est également en hausse de 1,1 point sur un an pour atteindre 75,2 %. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, le nombre total d’étudiants à la rentrée 2017 augmenterait de 1,4 % sur l’ensemble des formations et des cycles de l’enseignement supérieur, soit + 36 000 étudiants environ. A la rentrée 2018, marquée par le boom démographique de l’an 2000, le nombre total d’étudiants devrait encore s’accroître de 65 000. En particulier, les flux d’entrée en première année dans les quatre principales filières (université y compris instituts universitaires de technologie, sections de techniciens supérieurs et classes préparatoires aux grandes écoles), devraient augmenter de 28 000 environ. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongent, l’enseignement supérieur pourrait rassembler, en 2021, 2,8 millions d’étudiants et, en 2026, 2,9 millions d’étudiants, soit respectivement 216 000 et 327 000 étudiants de plus qu’en 2016.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants dans les Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education se stabilise et est de 68 000 (-0,2 % par rapport à 2016). C’est en première année que les inscriptions sont moins nombreuses (-2,5 %) alors que la deuxième année reste sous l’effet des hausses marquées précédentes (+1,8 %). Les ESPE restent très féminisées, accueillent principalement des bacheliers généraux, plus souvent titulaires d’un bac littéraire que les autres étudiants des universités. Leur origine disciplinaire dépend fortement du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) d’inscription et diffère beaucoup entre les étudiants des MEEF 1er degré et 2nd degré. Plus d’un étudiant fonctionnaire stagiaire (lauréat du concours) sur trois n’était pas inscrit à l’université l’année précédente.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 642 200. Hors doubles inscriptions en CPGE, ce nombre a progressé de + 1,0 % par rapport à l’année 2016-2017. Les variations sont respectivement de + 1,4 %, +0,5% et -0,7% en cursus licence, master et doctorat. Les évolutionsd es effectifs d’étudiants apparaissent inégales selon les disciplines. Les inscriptions en sciences demeurent dynamiques (+ 2,3 % hors doubles inscriptions) et progressent également en arts, lettres, langues, SHS (+ 1,2 %). Les inscriptions d’étudiants repartent à la hausse en droit (+ 1,3 %) mais diminuent en économie, gestion, AES (- 1,1 %). Les effectifs en disciplines de santé continuent à croître (+ 1,4 %). Le regain d’attractivité des I.U.T. se confirme.
En mai 2015, en France, un échantillon d’élèves de première année de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques a participé à l’évaluation TIMSS Advanced dans les mêmes conditions que les élèves de terminale S. Ces élèves, d’un âge moyen de 18,9 ans, correspondent à 2,6 % de leur classe d’âge. Avec un score moyen de 506 en physique, ils rejoignent le groupe des pays les plus performants dans TIMSS Advanced 2015. Avec un score de 591 en mathématiques, ils le dépassent. Les taux de réussite sont supérieurs à ceux des élèves de terminale S se destinant à une poursuite d’études en CPGE scientifiques. Cette différence est observée pour l’ensemble des items, mais avec des disparités selon les contenus disciplinaires et les domaines cognitifs. Enfin, les filles sont largement sous-représentées en CPGE scientifiques et leur performance moyenne est inférieure à celle des garçons.
Au cours de l’année universitaire 2016-2017, 19 200 enseignants non permanents (hors enseignants vacataires) sont en fonction dans les établissements publics de l’enseignement supérieur, soit 23 % de l’ensemble des personnels enseignants. En recul depuis 2009, le volume de la population enseignante non permanente s’est stabilisé en 2017. Les doctorants-contractuels constituent la catégorie la plus importante. La répartition des enseignants non permanents diffère selon les disciplines.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée annuellement auprès des entreprises par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI/ SIES). Les données 2015 sont semi-définitives révisées, celles de 2016 sont provisoires.
- La recherche exécutée en entreprise augmente de 1,4% en 2016. Sa progression oscillait entre 0,7% et 1,2% les trois années précédentes.
- Elle est stable dans les branches de recherche industrielles, tandis que dans celles relevant des services, la progression est dynamique (+5,7%).
- Le rapport DIRDE/PIB s’établit à 1,45 %, quasi stable depuis 2013.
- Les effectifs de recherche s’accroissent de +2,0% en 2016. La croissance des effectifs de chercheurs est plus forte encore : +3,3%. Les évolutions étaient respectivement +1,7% et +3,0% l’année précédente.
Avec les établissements d’enseignement supérieur, les organismes de recherche, notamment les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), constituent le socle de la recherche publique française ; les EPST sont même moteurs dans les sciences fondamentales, les Sciences des milieux naturels et les Sciences biologiques. Entre 2008 et 2016, leurs recrutements dans le cadre de concours externes ont baissé de 32%. Sur les 6 années 2011 à 2016, le taux de remplacement des départs définitifs des titulaires des EPST atteint 81 %. Les recrutements baissent notamment dans les corps les moins qualifiés et les concours d’entrée deviennent toujours plus sélectifs (4,4 % de réussite en 2015 pour l’ensemble, contre 5,4 % en 2008). Parallèlement, le niveau de diplôme des lauréats des concours externes d’ITA augmente dans tous les corps. Si en 2008, la part des femmes parmi les lauréats de ces concours était bien plus faible dans les corps de recrutement les plus élevés, en 2016, les taux de féminisation se sont resserrés. Le niveau de diplôme des femmes recrutées augmente d’ailleurs davantage que celui des hommes.
En 2017, un tiers des enseignants-chercheurs promouvables à un avancement de grade ont été candidats avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, 45% ont été promus. Le taux de promus le plus élevé concerne l’accès au grade de maître de conférences hors classe (56%). Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont moins souvent candidates que les hommes mais sont plus fréquemment promues.
L’acte II de la décentralisation a profondément modifié le rôle des collectivités territoriales dans le financement des entreprises actives en recherche et développement. Avec davantage de ressources et une capacité décisionnelle renforcée, elles ont ainsi pu opérer des choix stratégiques. Les collectivités locales, dans leur soutien aux entreprises qui réalisent des travaux de R&D, vont ainsi concentrer leur action au profit des P.M.E. ou de certains domaines de recherche.Les entreprises actives en recherche et développement accompagnées par les collectivités locales ont des caractéristiques communes : elles sont plus intégrées dans le réseau des pôles de compétitivité, innovent davantage, et dégagent plus souvent un chiffre d’affaires à l’étranger. De plus, ces entreprises privilégient la collaboration avec la recherche publique sous plusieurs formes et apparaissent plus souvent bénéficier de dispositifs publics de soutien.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée en 2017 auprès des collectivités territoriales par le ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI). Les données 2016 sont semi-définitives.
L’effort déclaré en faveur de la recherche est plus important que celui dédié à l’enseignement supérieur.
Suite aux réformes territoriales, les actions en faveur de la recherche ralentissent en 2016
De 2015 à 2017, le budget R&T local privilégie le transfert de technologie et celui dédié à l’enseignement supérieur cible les opérations immobilière
Les collectivités territoriales de cinq territoires régionaux apportent, en moyenne par an, plus de 100 M€ à la R&T
Une concentration territoriale plus forte des dépenses en faveur de l’enseignement supérieur.
Avec 732 700 candidats et 643 800 bacheliers, le taux de réussite atteint 87,9 % à la session 2017 : 90,6 % en général, 90,4 % en technologique et 81,5 % en professionnel. Il diminue très légèrement dans la voie technologique, et de façon plus marquée dans les voies générale et professionnelle en recul de près d’un point. La proportion de bacheliers dans une génération fluctue entre 78 % et 79 % depuis quatre sessions. Elle augmente très légèrement cette année (+ 0,3 point), la hausse dans la voie générale étant partiellement compensée par la baisse dans la voie professionnelle. Elle atteint 79,1 % en 2017.
À la session 2017, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Corse, de Lyon, de Rennes et de Toulouse. Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat des jeunes de sixième.
En place depuis 2015 dans la voie professionnelle, l’unité facultative de mobilité concerne 3 % des candidats. Elle est plus répandue dans les spécialités autour des métiers de bouche et des services.
38 chiffres-clés pour illustrer la situation de l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI), en France et dans les pays de l’Union européenne.
Ces chiffres clés permettent de mesurer les progrès accomplis mais aussi le chemin qui reste à parcourir et les leviers à mobiliser. Ils constituent ainsi, pour toutes et tous, un éclairage précieux pour l’action que nous avons à conduire, chacun à notre niveau de responsabilité.
Le suivi de carrière des enseignants-chercheurs est réalisé par le Conseil national des universités (CNU).
Il se fonde sur un rapport d’activité établi par l’enseignant-chercheur. Les établissements prennent en considération ce suivi de carrière en matière d’accompagnement professionnel. En 2017, après 4 années d’expérimentation (2013-2016), le dispositif du suivi de carrière a été étendu. Il concerne les universitaires dits « prioritaires », affectés dans les établissements de la vague C.
Pour la session 2017 du suivi de carrière, 2 534 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 6 456 recensés, soit un taux de participation de 39 %. En outre, 277 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2017, dits « non prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 2 811 enseignants-chercheurs ont donc participé au dispositif. Près de 2 000 dossiers (71 %) ont fait l’objet d’un avis de la part de 27 sections du CNU ; 431 d’entre eux (soit 22 %) ont reçu des avis assortis de suggestions d’ac-tions à mettre en œuvre par l’établissement, dont 204 (10 %) sont relatives à l’enseignant-chercheur concerné — les autres (les 227 restants) concernent l’ensemble de l’établissement d’affectation de l’enseignant-chercheur.
Lors de la session 2017, 6 674 enseignants-chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR). 43 % d’entre eux l’ont obtenue. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps. Autant de professeurs des universités que de maîtres de conférences ont déposé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous-représentés par rapport aux professeurs des universités et aux hommes : ils sont proportionnellement moins nombreux à déposer un dossier en comparaison avec leur poids dans la population globale des enseignants-chercheurs. Pour autant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences (MCF) qu’aux professeurs des universités (PR), ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des étudiants de master et sur les passages de licence générale en master. Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Un peu plus de la moitié des étudiants de master obtiennent leur diplôme en 2 ans et les deux tiers en 2 ou 3 ans
Les deux tiers des étudiants de master viennent de licence générale
Un bachelier 2009 sur cinq a obtenu un diplôme de master 5 ou 6 ans après son entrée en licence en 2009
Lors des procédures d’orientation, quatre lycéens sur dix font le choix de l’université (hors IUT) comme premier voeu sur le portail d’admission post-bac, antérieur à la mise en place de ParcourSup. Les filières courtes, STS et IUT, sont aussi très prisées, demandées, par environ 45 % des lycéens. Les voeux exprimés dépendent en partie de l’offre de formation locale, de la série du baccalauréat et du niveau scolaire de l’élève, ce qui induit des variations entre académies. Un peu plus du quart des néo-bacheliers émet prioritairement un souhait de poursuite d’études hors de son académie d’origine. Ces voeux de mobilité sont très importants chez les lycéens résidant dans les départements et régions d’outremer et la Corse, mais aussi dans les académies limitrophes de Paris. Inversement, les trois académies de la région parisienne, mais aussi celles de Lyon et de Limoges, se distinguent par leur forte attractivité.
En 2016-2017, 1 623 500 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Ils étaient 1 593 200 en 2015-2016. Les effectifs augmentent de 1,9 %. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,8 %) et en cursus master (+ 0,8 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 2,3 %). Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université continue à croître (+ 3,1 %) mais les inscriptions parallèles des étudiants de CPGE expliquent plus de la moitié de cette hausse, qui s’élève à + 1,8 % sans ces inscriptions. Le nombre d’étudiants est également en légère hausse dans les IUT (+0,3 %). Les bacheliers généraux sont toujours plus nombreux dans les disciplines générales (+3,8 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente en IUT (+1,8 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université (-2,7 %). La part des étudiants étrangers à l’université est stable : ils représentent 14,2 % des inscriptions.
Les collectivités territoriales (régions, départements et communes) ont consacré 35,7 milliards d’euros en 2016 à l’éducation, soit un peu moins d’un quart de la dépense intérieure d’éducation (DIE).
La contribution des communes et groupements de communes représente plus de la moitié de cette dépense (52 %), avec 18,5 milliards d’euros. Les départements ont dépensé 6,8 milliards d’euros (19 %) et 10,4 milliards d’euros ont été versés par les régions (29 %).
Les responsabilités et compétences des collectivités territoriales en matière d’éducation ont été accrues par les lois de décentralisation successives. En matière de dépenses, cet accroissement se fait nettement sentir jusqu’en 2009. Depuis, les dépenses des collectivités territoriales pour l’éducation sont plus stables. En 2016, elles sont au même niveau qu’en 2010.
Troisième volet de la réforme territoriale, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) promulguée le 7 août 2015, a confié de nouvelles compétences aux régions et redéfini les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale.
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer ont atteint 2 609 700 en 2016-2017. Leur nombre a fortement progressé par rapport à l’année précédente (+ 2,3 %, soit 58 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 1,8 % sur un an (+ 44 800 inscriptions). En 5 ans, l’enseignement supérieur a accueilli 225 000 étudiants supplémentaires. L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur ainsi que les écoles de commerce, gestion et comptabilité. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) et les classes préparatoires aux grandes écoles enregistrent une légère hausse de leurs effectifs. En 2016-2017, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf à Aix-Marseille, en Martinique et en Guadeloupe. L’enseignement privé rassemble 18,2 % des étudiants.
En 2015, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,8 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,8 % en volume par rapport à 20141. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 0,9 %) ainsi que des administrations (+ 0,5 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 428 600 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,27 % en 2015. Il pourrait légèrement diminuer en 2016, pour atteindre 2,25 %. En effet, la DIRD devrait évoluer légèrement à la hausse (+ 0,1 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 1,2 %).
A la rentrée 2017, les effectifs en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) restent stables à 86 500 étudiants. Ils augmentent de 0,3% dans la filière scientifique, qui concentre près des deux tiers des effectifs mais où les femmes constituent moins d’un tiers des inscrits. Ils diminuent dans la filière économique (-0,6%) et dans la filière littéraire (-0,4%).
A la rentrée 2017, les effectifs en sections de technicien supérieur (STS) sont en légère baisse par rapport à l’an passé (-0,3 %) et atteignent 256 500 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Les établissements privés concentrent près d’un tiers des effectifs. Parmi les nouveaux entrants dans ces sections, la part des bacheliers professionnels est en nette hausse (+2,2 points) par rapport à la rentrée précédente.
En 2014, 45 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l’université, 30 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 93% sont en emploi 30 mois après l’obtention de leur diplôme. A 18 mois, le taux d‘insertion professionnelle se situe déjà à un niveau élevé de 90 %. Toutefois, les conditions d’insertion des diplômés sont très variables selon le domaine de spécialité et des écarts importants sont observés sur le taux d’emploi stable, sur le taux d’emploi cadre ou professions intermédiaires ainsi que sur les niveaux de rémunération mensuelle.
En 2014, 109 000 étudiants ont été diplômés de master LMD à l’université, 37 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91% occupent un emploi au 1er décembre 2016. L’augmentation des effectifs de diplômés de master s’accompagne d’une légère amélioration du taux d’insertion par rapport aux promotions précédentes. En revanche, les conditions d’emploi sont stables en moyenne mais varient fortement selon la spécialisation disciplinaire. Une partie des écarts observés sur les conditions d’emploi s’explique par des différences dans les types d’employeur.
En 2014, 47 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 88 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 9 sur 10 sont en emploi au 1er décembre 2016. Si le taux d’insertion est stable par rapport à la promotion des diplômés 2013, les conditions dans l’emploi se sont un peu améliorées, en particulier le taux d’emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires. Toutefois, les conditions d’emploi demeurent fortement dépendantes du domaine disciplinaire d’obtention du DUT puisque de fortes disparités sont observées selon les indicateurs.
Leur doctorat obtenu, les docteurs s’orientent prioritairement vers l’enseignement supérieur et la recherche. D’autres opportunités de débouchés s’offrent en fonction des disciplines : R&D privée pour les sciences et leurs interactions, avocats pour les sciences juridiques, psychologues pour les sciences humaines, praticiens hospitaliers pour la biologie, médecine et santé. Les conditions d’emploi sont excellentes pour les diplômés de mathématiques, physique, sciences pour l’ingénieur, sciences et technologies de l’information et de la communication (TIC), sciences économiques et gestion, langues et littérature.
Elles sont plus diffi ciles pour les docteurs en chimie, sciences du vivant, sciences de la terre et de l’univers, espace, philosophie et art, histoire et géographie.
Pour ces derniers, quelques pistes se dégagent au travers de l’orientation vers le secteur privé ou l’international.
L’année 2016 marque un tournant pour le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE) avec une baisse de tous les marqueurs, y compris, pour la première fois, le nombre de personnes ayant validé un diplôme complet (- 12,1 %).
Les licences professionnelles et les masters sont les diplômes les plus délivrés en VAE.
L’employeur reste le principal financeur suivi de l’autofinancement. Un tiers des universités ont conclu des partenariats avec des entreprises dans le cadre d’une VAE collective.
En 2016, la France a consacré 149,9 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 480 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement, allant de 6 300 euros pour un écolier à 11 510 euros pour un étudiant. L’État est le premier financeur de l’éducation (57 %), devant les collectivités territoriales (24 %). Alors que les dépenses des communes diminuent depuis 2013, celles des régions augmentent.
En 2017-2018, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université progresse de +1,4 % par rapport à l’année précédente (données provisoires). Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation est ramenée à +0,7 %, soit 1 700 inscriptions supplémentaires. Le taux de poursuite des bacheliers à l’université est en baisse pour toutes les séries du baccalauréat. Ainsi, le nombre de bacheliers scientifiques progresse de 2,1% à la session 2017 mais le nombre d’inscrits universitaires hors IUT progresse de 1,1%. Le nombre d’inscrits recule même très fortement (-14,8 %) pour les bacheliers professionnels, alors que le nombre de lauréats au baccalauréat diminue de seulement 1,7 %. Les évolutions sont contrastées par discipline.
La hausse des inscriptions de nouveaux bacheliers à l’université est de 0,7 % hors doubles inscriptions en CPGE, selon les données provisoires
En forte croissance, les nouveaux bacheliers s’inscrivent proportionnellement moins à l’université que l’an passé
Lors de la procédure normale de la campagne 2017, 98% des bacheliers généraux, 87% des bacheliers technologiques et 69% des bacheliers professionnels ont obtenu une proposition d’admission : pour ces derniers, c’est 4 points de plus que la précédente campagne. La part des élèves de terminale technologique ou professionnelle recevant une proposition sur leur premier vœu augmente nettement lorsqu’ils obtiennent le baccalauréat avec mention « Bien » ou « Très bien » (écart d’au moins 15 points par rapport à « Assez bien »). La filière STS a été proposée à près de la moitié des bacheliers des séries technologiques et à plus des trois quarts des bacheliers professionnels ayant eu une proposition.
Une part plus importante de bacheliers professionnels ont obtenu une proposition notamment sur leur premier voeu
La majorité des bacheliers obtiennent une proposition équivalente à la formation du voeu
A l’issue des deux procédures, 206 275 propositions de licence ont été acceptées par un oui définitif.
Près de 78 % des bacheliers 2014 poursuivent des études dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2015, alors qu’ils étaient 80 % un an auparavant. Le taux de passage en 2e année est de 56 % : un peu plus de 40 % en licence et environ 75 % dans les principales filières sélectives. Un étudiant sur six redouble, tandis qu’un sur cinq se réoriente : la raison la plus souvent avancée est dans ce cas un désintérêt pour la formation d’entrée dans l’enseignement supérieur. Près d’un tiers des étudiants non poursuivants après le baccalauréat reprennent une formation à la rentrée suivante. En 2e année, les étudiants expriment une plus grande satisfaction qu’un an auparavant, en particulier ceux qui ont fait le choix de la réorientation.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en licence et en PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé). Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Quatre bacheliers sur dix inscrits en licence obtiennent leur diplôme en 3 ou 4 ans. Le niveau des taux de réussite s’explique par le nombre élevé d'étudiants qui abandonnent leur formation en début de parcours sans obtenir le diplôme.
Ainsi, 31 % des étudiants inscrits en L1 ne sont pas réinscrits en licence l’année suivante, mais en revanche, les taux de passage de L2 vers L3 et la réussite en L3 sont élevés.
Les différences de réussite entre bacheliers généraux, technologiques et professionnels sont très importantes : leur réussite en 3 ou 4 ans atteint respectivement 50,7% ; 15,6% et 5,0%.
Les bacheliers avec mention ont un taux de réussite nettement plus fort que ceux qui n’en ont pas obtenu. En revanche, les différences de réussite selon les disciplines de formation sont relativement réduites.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des néobacheliers (bacheliers qui s’inscrivent à l’université à la rentrée suivant l’obtention de leur baccalauréat) en DUT (Diplôme universitaire de technologie). Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs déclinés par université.
En DUT, le taux de passage de la première à la deuxième année est de 71,6 %. Celui-ci varie fortement selon la série du bac : de 44 % pour les bacheliers professionnels à 79% pour les bacheliers généraux.
Les deux tiers des inscrits en IUT obtiennent leur diplôme en deux ans. La réussite en trois ans atteint 76,8 % (+11 points).
Les inscrits dans les spécialités des services ont un taux de réussite en 2 ou 3 ans de 5 points plus élevé que celui des étudiants des spécialités de la production (78,8% contre 73,9%).
La réussite en DUT est corrélée à la mention obtenue au baccalauréat, toutes séries confondues. Ainsi 70% des bacheliers admis au premier groupe (sans mention mais sans rattrapage) décrochent le sésame en trois ans, quand ils sont près de 88 % des bacheliers ayant obtenu une mention Bien.
En 2015, les dépenses intérieures de R&D au niveau mondial connaissent une augmentation de 2,6 %. Elles atteignent 463 milliards de dollars (Md$) aux Etats-Unis, 377 Md$ en Chine et 346 Md$ dans I'UE28. Les économies émergentes assurent désormais près du tiers de la dépense mondiale de recherche. En 2015, l'intensité de R&D, c’est-à-dire le montant des dépenses de R&D en pourcentage du Produit Intérieur Brut (DIRD/PIB) reste stable à 2,38 % dans la zone O.C.D.E.. Le secteur public réalise environ le tiers des dépenses de recherche. Le poids des crédits budgétaires publics dans le financement de la R&D ralentit tendantiellement. En 2015, les activités de R&D en France mobilisent 277 630 chercheurs en équivalent temps plein, situant la France au 3è rang au sein de l’Union.
L’intensité de R&D reste stable dans la plupart des zones économiques
Le secteur public assure plus d’un tiers des dépenses intérieures de R&D
Rapportés aux dépenses intérieures de R&D, les crédits budgétaires publics de R&D baissent tendanciellement
Dans le monde, le nombre de chercheurs continue de croître en 2015
En 2015, parmi les 348 000 personnes travaillant en entreprise aux activités de recherche et développement (R&D) en France, 226 000 occupent la fonction de chercheur. La force de travail correspondante est de 166 000 chercheurs équivalents temps plein. Les chercheurs en entreprise sont relativement jeunes (la moitié ont moins de 39 ans), majoritairement des hommes (80 %) et issus d’une école d’ingénieur (à 56 % contre 12% de titulaires d’un doctorat). Cependant, ce profil moyen est dépendant de la taille de l’entreprise et surtout de son secteur de recherche. Environ 12 000 chercheurs de nationalité étrangère mènent leur activité R&D dans une entreprise implantée en France, soit 5 % des chercheurs en entreprise.
Un peu plus d'un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l'année universitaire 2015-2016, proportion variable selon le cursus et le nombre d'années d'études après le bac.
Le recours au stage est largement répandu dans l’enseignement supérieur. Il concerne 79 % des diplômés en 2010 interrogés en 2013 dans le cadre de l’enquête Génération du Céreq.
La proportion de stagiaires est la plus élevée parmi les sortants de niveau bac + 5 (87 %), suivie de celle relative aux formations de niveau bac + 2 (79 %). Elle est plus faible pour les sortants de niveau bac + 3 ou 4 (65 %). Le nombre et la durée des stages dépendent fortement de la formation. En particulier, pour 78 % des sortants de niveau bac + 5, le dernier stage réalisé est d’une durée d’au moins 4 mois, contre 42 % pour le niveau bac + 3 ou 4 et 9 % pour le niveau bac + 2.
Si la candidature spontanée reste le mode d’accès au stage le plus utilisé quel que soit le niveau de formation, la mobilisation des relations sociales est plus fréquente dans les formations courtes de niveau bac + 2, tandis que les étudiants de niveau bac + 5 s’appuient plus souvent sur leur établissement de formation. Le stage est d’autant plus long, formateur et gratifié que le niveau de formation est élevé.
A niveau de formation comparable, l’insertion professionnelle peut être reliée au type de stage réalisé.
Entre 2015 et 2016, les effectifs de chercheurs reculent de -1,3% dans les E.P.S.T., progressent de +0,4% dans les principaux EPIC et de +1,8% dans les principaux Instituts à but non lucratif. Dans leur ensemble, les organismes de recherche préservent l’effectif des chercheurs (+0,6%). La part des emplois non-permanents parmi les chercheurs des E.P.S.T. recule de nouveau pour revenir à son niveau de 2010, à 19%. Les organismes continuent de recruter davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques que dans l'ensemble des disciplines.
En 2015, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,8 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,9 Md€ par rapport à 2014. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,8 % en 2015. La DIRD des entreprises est en hausse de 0,9 % en volume, avec un fort dynamisme dans les services (+3,8 % en volume) mais une stabilité dans les branches industrielles. La DIRD des administrations augmente de 0,5 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,27 % en 2015, après 2,28 % en 2014, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
NI DGRH 17.08 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation - Année 2015-2016
Au cours de l'année universitaire 2015-2016, 91 400 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 450 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 200 sont des enseignants du second degré et 21 750 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2015 et 2016, l’effectif total des enseignants du supérieur est globalement resté stable (+ 0,2 %).
Les établissements d’enseignement supérieur publics (les universités, les écoles et le Conservatoire national des arts et métiers – CNAM) ont accueilli près de 460 000 stagiaires en formation continue, en 2015. La durée moyenne des stages s’élève à 152 heures, dont 122 de nature pédagogique et 30 en stage pratique.
95 800 diplômes ont été délivrés en formation continue dont près des deux tiers sont des diplômes nationaux.
C’est ainsi 12 % des titres nationaux qui sont délivrés en 2015 ; + 1 point par rapport à 2014. Trois groupes de spécialités de formation regroupent plus d’un stagiaire sur deux : les « Services aux personnes » (24 %), les « Sciences humaines et droit » (18 %) et les « Échanges et gestion » (15 %).
Durant l’année universitaire 2016-2017, 691 200 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI En moyenne, 38% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très varable. À l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est de 40 %. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) sont boursiers (54 %). Le pourcentage de boursiers en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) s’élève à 29 %. Il est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 20 % et 26 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
Publication annuelle de la et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 187 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Le nombre d’inscriptions étudiantes dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les DOM atteint 2 609 700 en 2016-2017. Il augmente de 2,3 % par rapport à 2015-2016
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 49 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
A la session 2016, les effectifs des candidats (179 600) et de diplômés (133 100) au brevet de technicien supérieur sont stables par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen demeure inchangé à 74,1 %. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits en cycle ingénieur est de 136 400, soit une augmentation de 4,6 % par rapport à 2015-2016. Les apprentis y représentent 14 % des inscrits, les femmes 27 %. Les étudiants issus de catégories sociales favorisées sont surreprésentés. Les classes préparatoires aux grandes écoles sont les principales voies d’accès à la 1ère année du cycle ingénieur.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2013 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il atteint près de 83 % pour les bacheliers généraux, 71% pour les bacheliers technologiques et 48% pour les bacheliers professionnels.
À la session du baccalauréat de juin 2017, avec 87,9 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est légèrement inférieur à celui de 2016 (88,5%). Il reste proche de 88 % depuis 2014.
Le taux de réussite au baccalauréat général, de 90,7 %, est en baisse par rapport à celui de 2016 (- 0,7 point). Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, évolue peu depuis et s’établit à 90,5 % en 2017. Dans la voie professionnelle, avec 81,5 %, le taux de réussite perd 0,7 point. Il reste compris entre 80,0 % et 82,5 % depuis 2014. La part des bacheliers dans une génération est stable par rapport à 2016 (+ 0,1 point) et atteint 78,9 % en 2017. Les candidats de la voie générale obtiennent le plus souvent leur diplôme avec mention.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) est de 116 600, en légère augmentation par rapport à 2015-2016 (+0,3 %). Ils sont 63 400 à être inscrits en 1ère année d’IUT (en baisse de 0,3 %) et 53 200 à l’être en 2ème année d’IUT (en hausse de 1,1 %).
Un peu moins des trois quarts des diplômés 2015 de licence générale s’inscrivent en première année de master (M1) à la rentrée suivant l’obtention de leur diplôme : 11 % le font en master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation (MEEF) et 62 % dans les autres disciplines de master. Hors master MEEF, un étudiant sur dix change de discipline lors du passage de L3 en M1, un sur vingt change d’académie, en se dirigeant le plus souvent vers l’académie de taille importante la plus proche de son académie d’origine. Les diplômés de licence professionnelle (LP) sont très peu nombreux à poursuivre des études après l’obtention du diplôme.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation exprimés sur la plate-forme admission post-bac (APB) en 2017, un candidat au baccalauréat émet en moyenne 7,7 vœux. En premier vœu, 39,1 % des candidats demandent une licence, 28,8 % une section de technicien supérieur, 13,7 % une admission en IUT, 8,3% une classe préparatoire aux grandes écoles. Parmi les premiers vœux désignant une L1, 4 mentions de licence recueillent 50 % des demandes : la PACES (17 %), le droit (14%), les STAPS (11 %) et la psychologie (7 %). Les parts des femmes et des hommes varient considérablement selon les mentions de licence. Ainsi, 83,9 % des premiers vœux exprimés en psychologie émanent de candidates, contre 26,7 % en STAPS. La volonté d’intégrer une filière se traduit par une accumulation de vœux dans la filière demandée. Ainsi, les étudiants demandant une CPGE – respectivement une STS - en premier vœu font en moyenne 8,2 vœux –respectivement 4,5 vœux - dans cette même filière.
En 2016, 1 741 universitaires ont été recrutés (hors mutations et détachements). Les deux tiers des enseignants-chercheurs recrutés sont des maîtres de conférences (MCF). Les MCF ont principalement été recrutés parmi les post-doctorants alors que la plupart des professeurs des universités (PR) étaient antérieurement MCF. Respectivement 20 % et 44 % des MCF et des PR ont été endo-recrutés. Les MCF sont recrutés à 34 ans en moyenne, contre 46 ans pour les PR. Malgré la féminisation des recrutements, la parité femme-homme n’est pas encore atteinte. 17 % des MCF recrutés sont étrangers, contre 8 % des PR.
Au cours de l’année universitaire 2015-2016, 19 000 enseignants non permanents (hors enseignants vacataires) sont en fonction dans les établissements publics de l’enseignement supérieur, soit 23% de l’ensemble du potentiel pédagogique. Depuis 2009, le volume de la population enseignante non permanente est en baisse continue au sein du paysage universitaire. Les doctorants-contractuels constituent la catégorie la plus importante. La répartition des enseignants non permanents diffère selon les disciplines. Pour la 1ère fois, les contractuels LRU, dont les données sont désormais considérées fiables, sont introduits dans l’analyse.
Le nombre maximum d’emplois d’enseignants-chercheurs à pourvoir jusqu’au 31 décembre 2016 a été fixé par le ministère à 2 403 : 1 400 emplois de maîtres de conférences (MCF) et 1 003 emplois de professeurs des universités (PR). Les établissements ont publié 2 209 postes : 1 328 de MCF et 881 de PR. Pour la première fois depuis 2010, on constate une légère hausse des publications par les établissements. Le taux de couverture des emplois demeure élevé, 93% et atteint même 97% pour les MCF. Sur les 271 enseignants-chercheurs recrutés par mutation, un quart le sont au titre de la mutation prioritaire.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 623 500 (+1,9 % par rapport à 2015-2016). Hors doubles inscriptions en C.P.G.E. l’augmentation est ramenée à +1,1 % (+16600 inscriptions). Les effectifs augmentent moins fortement que l’année dernière et en cursus licence (+2,8 %) et en cursus master (+0,8 %) et poursuivent leur baisse en cursus doctorat (-2,3 %).
En 2016-2017, quatrième année d’existence des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), le nombre d’étudiants qui y sont inscrits est de 68 100 (+4,3 % par rapport à 2015-2016 après +14,2 % un an plus tôt). 30 800 sont inscrits en première année de master MEEF (Métiers de l'Enseignement, de l'Education et de la Formation) avec une hausse de 3,8 % par rapport à 2015-2016 et 37 300 en deuxième année de master MEEF ou de Diplôme universitaire (hausse de 4,8 %).
Pour les docteurs diplômés en 2010, le débouché principal reste la recherche.
Dans la recherche publique, leurs trajectoires professionnelles durant les cinq premières années de vie active sont synonymes de passages plus ou moins longs par l’emploi à durée déterminée.
Ces parcours tranchent avec ceux des docteurs qui s’orientent très tôt vers les emplois du privé.
En 2016, les candidatures examinées à la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités diminuent par rapport à 2015 (16 500 contre 17 400), avec un taux de réussite à la qualification de 64% (63% en 2015). Au total, 10 634 qualifications ont été délivrées (8 675 aux fonctions de maître de conférences et 1 959 aux fonctions de professeur des universités) à 8 031 personnes (8 243 en 2015). Le taux de qualification des femmes est inférieur à celui des hommes avec des disparités selon les disciplines. La moitié des qualifiés de 2016 ont été dès cette année candidats aux concours de recrutement.
En 2015, davantage d’enseignants-chercheurs hommes que femmes composent la population des universitaires : 63 % contre 37 %. Les femmes constituent 44 % des MCF et 24 % des PR. L’augmentation de la proportion de femmes parmi les MCF et les PR s’est poursuivie au cours des 10 dernières années. Les enseignantes-chercheures sont proportionnellement plus nombreuses en Lettres-Sciences humaines (51 %) qu’en Droit-Économie-Gestion (43 %) et qu’en Sciences-Techniques (28 %). Plus un grade est élevé et moins les femmes sont nombreuses. Deux étapes de la carrière des enseignants-chercheurs paraissent poser un problème de parité femmes/hommes : relativement peu de femmes obtiennent l’HDR – nécessaire pour la qualification menant au professorat – et peu de femmes candidatent à la PEDR.
En 2015, selon les données provisoires, les dépenses intérieures de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s’établissent à 31,8 milliards d’euros (Md€). Corrigée de l’évolution des prix, la DIRDE poursuit sa tendance à la hausse (+1,5 % en 2015) sur un rythme proche des deux années précédentes (+1,2 % en 2014, +1,0 % en 2013 et +2,9 % en 2012).
L'état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 49 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2016-2017, selon les prévisions effectuées à partir des résultats définitifs au baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les inscriptions augmenteraient de 2,3 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, y compris doubles inscriptions des étudiants de CPGE à l’université. Le nombre d’étudiants, établi après neutralisation de ce phénomène, progresserait de 1,9 %. Ceci correspond respectivement à environ 58 000 ou 48 000 inscriptions d’étudiants supplémentaires en un an. A l’horizon 2025, le nombre de bacheliers augmenterait significativement par rapport à 2015, principalement sous l’effet du dynamisme démographique. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongeaient, l’enseignement supérieur pourrait rassembler 2,9 millions d’étudiants en 2025, soit environ 350 000 étudiants de plus qu’en 2015.
En 2014, les femmes représentent 30 % des personnels travaillant, en France, au profit de la recherche et du développement expérimental (R&D). La part des postes occupés par les femmes est plus importante parmi les personnels de soutien (38 %) que parmi les chercheur.e.s (26 %). Cette observation, liée au niveau de qualification des personnels de recherche, se vérifie dans les administrations comme dans les entreprises.
Avec 715 200 candidats et 633 500 bacheliers, le taux de réussite atteint 88,6 % à la session 2016 : 91,5 % en général, 90,7 % en technologique et 82,5 % en professionnel. Il progresse uniquement dans la voie professionnelle (+ 2 points). La proportion de bacheliers dans une génération fluctue autour de 78 % depuis trois sessions. Elle augmente cette année de 0,9 point grâce à la progression du nombre de candidats dans la voie générale et dans une moindre mesure à l’amélioration de la réussite dans la voie professionnelle. Elle atteint 78,8 % en 2016.
À la session 2016, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Corse, de Lyon, de Martinique, de Nancy-Metz, de Rennes et de Toulouse. Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat des jeunes de sixième.
Comparé aux autres voies, l’accès à l’oral de rattrapage est moins fréquent pour les candidats de la voie professionnelle, et la réussite y est beaucoup moins importante.
En 2016, un tiers des enseignants-chercheurs promouvables à un avancement de grade ont été candidats avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, 43% ont été promus. Le taux de promus le plus élevé concerne l’accès au grade de maître de conférences hors classe (54%). Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont moins souvent candidates que les hommes alors qu’elles sont plus fréquemment promues.
En 2015, les collectivités territoriales déclarent consacrer près de 1,2 milliard d’euros (Md€ courants) à la recherche et au transfert de technologie (R&T). L’effort local en faveur de la R&T est stable depuis sept exercices (en euros constants)
Entre 2010 et 2012, 35 % des entreprises françaises qui ont des activités d’innovation réalisent celles-ci avec des partenaires, notamment des clients ou des fournisseurs. Elles sont 14 % à coopérer avec la recherche publique. Cette propension à coopérer avec un partenaire public est plus élevée pour les entreprises des secteurs de haute technologie, les grandes entreprises et, quelle que soit leur taille, celles dont le marché est mondial. Les petites entreprises des services à forte intensité de savoir ont également une forte propension à coopérer avec la recherche publique.
À caractéristiques comparables, les entreprises coopérant avec la recherche publique ont une probabilité plus forte de déposer un brevet que celles qui le font avec un autre type de partenaire. Au total, les entreprises qui coopèrent avec la recherche publique pour innover apparaissent fortement innovatrices et présentes sur les marchés internationaux.
En France, on dénombre 200 000 titulaires d’un doctorat parmi les 25-64 ans. Il s’agit d’une population majoritairement masculine, au profil social beaucoup plus favorisé que la population générale. Les docteurs travaillent en majorité dans l’enseignement et la recherche où les débuts de carrières sont particulièrement difficiles. Une fois insérés sur le marché du travail, les docteurs connaissent les situations d’emplois les plus favorables aux côtés des diplômés de master et de ceux issus d’écoles d’ingénieurs et de commerce. La situation des docteurs face à l’emploi varie selon la discipline et le type d’employeur.
Cependant, à caractéristiques égales, les probabilités d’accès aux emplois « supérieurs » et « très supérieurs » sont plus élevées parmi les docteurs que parmi les diplômés de niveau bac + 5. Elles dépendent aussi du genre et de l’origine sociale : les hommes et les enfants de cadres ont les probabilités les plus élevées d’occuper ces emplois.
Ils ont en commun d’être entrés en 6e en septembre 2007. Huit ans plus tard, 45 % de ces jeunes entament des études supérieures, 30 % restent scolarisés dans le secondaire et 25 % ont quitté, à titre définitif ou provisoire, l’école. Le niveau d’acquis à l’entrée en 6e est déterminant sur la situation à 18-19 ans. Pour ceux qui ont déjà arrêté leurs études, peu diplômés, l’accès et les conditions d’emploi sont difficiles : seuls 37 % occupent un emploi, le plus souvent temporaire (CDD, intérim). L’essentiel de ces jeunes vivent encore chez leurs parents, même quand ils ont un emploi (78 %). À cet âge, les étudiants sont les plus nombreux à habiter dans leur propre logement la semaine pour se rapprocher de leur lieu d’études (44 %).
Cependant, leur décohabitation peut n’être que partielle et passe souvent par l’aide financière des familles. Encore peu engagés vers l’autonomie, ces jeunes de 18-19 ans n’expriment pas souvent des difficultés pour trouver un logement, se déplacer ou payer leurs dépenses courantes. Une petite majorité d’entre eux (53 %) se déclarent plutôt optimistes pour leur avenir professionnel.
Pour la France entière, les régions et les unités urbaines, l'Atlas des brevets propose un ensemble d’indicateurs et de graphiques interactifs permettant de caractériser les territoires au travers de leur production de brevets.
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries. La majorité des étudiants suit une formation correspondant à la filière demandée en premier voeu sur la plateforme Admission Post-Bac. Les proportions sont de 55% en IUT, 62 % en STS, 70 % en CPGE et 77 % en licence. La satisfaction vis-à-vis des formations suivies s’améliore par rapport à celle des bacheliers 2008, particulièrement pour les étudiants en licence. De même, les perspectives d’études longues progressent : 54 % des bacheliers 2014 envisagent d’atteindre au moins un bac + 5, contre 48 % six ans plus tôt.
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreuses : 2 551 100 à la rentrée 2015. Leur nombre a particulièrement progressé entre les rentrées 2014 et 2015 (+ 3,2 %, soit 79 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 2,5 % sur un an (+ 61 000 inscriptions). L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur, les écoles de commerce, gestion et comptabilité ainsi que dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables. A la rentrée 2015, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf la Corse. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six.
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de CPGE. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en IUT (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,6 % en volume par rapport à 2013. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,2 %), mais est modérée par une légère diminution des dépenses des administrations (- 0,4 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 417 200 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il pourrait légèrement diminuer en 2015, pour atteindre 2,23 %. En effet, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+ 0,9 % en volume, estimation) grâce à la progression de la DIRD des entreprises et des administrations, mais moins rapidement que le PIB (+ 1,3 %).
NI SIES 16.09 - Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
La France est l’une des cinq principales destinations des étudiants étrangers en mobilité internationale. Plus de 80 % d’entre eux s’y inscrivent à l’université ou dans un établissement assimilé. Grâce au développement des programmes d’échanges internationaux, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans une université française a doublé en 15 ans mais il est stable depuis 2008.
À la rentrée 2016, les effectifs en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) progressent légèrement (0,6%) pour atteindre 86 500 étudiants. Ils augmentent de 0,9% dans la filière scientifique, qui concentre près des deux tiers des effectifs mais où les femmes constituent moins d’un tiers des inscrits. Ils progressent aussi dans la filière économique (+0,8%) mais se replient dans la filière littéraire (-0,8%).
A la rentrée 2016, les effectifs en sections de technicien supérieur (S.T.S.) sont en légère hausse par rapport à l’an passé (+0,4 %) et dépassent désormais les 257 000 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Les établissements privés concentrent près d’un tiers des effectifs. Parmi les nouveaux entrants dans ces sections, les parts respectives des néo-bacheliers généraux, technologiques et professionnels sont quasi inchangées.
En 2013, 46 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de DUT au sein des universités. 89 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entré.e.s dans la vie active, 9 sur 10 sont en emploi 30 mois après l’obtention de leur diplôme.
L’insertion professionnelle des diplômés de DUT est progressive, avec une amélioration de 9 points par rapport à la situation à 18 mois.
En 2013, 47 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de licence professionnelle (LP) au sein des universités, 29 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux à être entré.e.s dans la vie active, 88 % sont en emploi 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 92 % encore un an plus tard.
En 2013, 107 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de master à l’université. Parmi celles et ceux entré.e.s dans la vie active dans les 30 mois suivant la validation du diplôme, 9 sur 10 sont en emploi. L’insertion professionnelle est un processus au cours duquel les conditions et la qualité de l’emploi s’améliorent progressivement.
Alors que le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans atteint 24,5 % (4ème trimestre 2015, enquête Emploi, INSEE) les diplômes universitaires, en particulier le master, restent une protection efficace face au chômage. Les conditions d’emploi et les caractéristiques des emplois occupés en début de carrière par les jeunes diplômé.e.s de master diffèrent nettement selon la spécialisation disciplinaire.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 50 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Le nombre des diplômes délivrés après une validation des acquis de l’expérience est à nouveau en baisse. En 2015, les jurys ont examiné 19 300 candidatures à un diplôme professionnel de l’Éducation nationale et délivré 13 150 diplômes, soit respectivement 3 % et 2 % de moins qu’en 2014. Ce nouveau recul touche aussi les recevabilités qui filtrent l’accès au dispositif.
Les données présentées sont issues d’une enquête annuelle spécifique menée fin octobre auprès des universités, et qui porte sur les nouveaux inscrits en 1ère année de cursus licence, dite "enquête 20". La date d’observation est fixée au 20 octobre de chaque année universitaire. L’enquête est une enquête "flash" sur 3 jours. A cette date, les informations remontées par les universités sont encore provisoires et susceptibles d’évoluer. Les données définitives et globales pour l’année 2016-2017 seront issues de l’enquête "inscriptions" du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités) du 15 janvier 2017. Le champ couvert par cette première note sur "l’enquête 20" est constitué des 70 universités (France entière hors Nouvelle-Calédonie), de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte et de l’Institut national universitaire d’Albi.
Cette note de synthèse présente un ensemble d’indicateurs relatifs aux propositions d’admission dans l'enseignement supérieur pour la rentrée de l’année 2016-2017. Elle est accompagnée de la publication d’indicateurs complémentaires ou plus détaillés (par filière, mention au bac ou académie).
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’université. Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs complémentaires, l'ensemble étant décliné par université (voir encadré). Ces informations sont publiées pour la cinquième année consécutive.
Les données sont issues de la base de données « Principaux indicateurs de la science et de la technologie » de l’OCDE. Les comparaisons quantitatives doivent rester prudentes en raison de problèmes de mesurabilité : correction des différences de niveaux de prix entre les pays, respect des recommandations des manuels de références de l’OCDE et des consignes établies par Eurostat. En outre, le Japon, la Russie et la Chine n’ont pas adopté le nouveau système de comptes nationaux qui, depuis 2014, inclut les dépenses de R&D dans le PIB.
Les regroupements d’établissements ont été initiés par la loi de 2013 sur l’enseignement supérieur et la recherche. Aujourd’hui, près de 200 établissements sont concernés, que ce soit sous la forme d’une communauté d’universités et établissements (Comue) ou d’une association. Cette recomposition du paysage de l’enseignement supérieur concerne 1 690 000 étudiants à la rentrée 2015, soit plus des deux tiers de l’ensemble des étudiants. Les universités concentrent plus de 90 % des inscrits au sein des regroupements.
En dehors des universités, ce sont les écoles d’ingénieurs qui sont les plus impliquées dans ce processus (5 % des étudiants concernés dans plus de 60 écoles). La pluridisciplinarité est assurée au sein des regroupements situés en province. La situation est plus contrastée en région parisienne où les caractéristiques des établissements membres d’un regroupement induisent des orientations disciplinaires différenciées pour chacun d’entre eux. A cela s’ajoutent des différences dans le profil social des étudiants accueillis.
En 2015, la France a consacré 147,8 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,8 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 440 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement, allant de 6 190 euros pour un écolier à 11 680 euros pour un étudiant. L’État est le premier fi nanceur de l’éducation (57 %), devant les collectivités territoriales (24 %). Les dépenses de personnel, en augmentation, représentent trois quarts du total.
Au 31 décembre 2015, les centres de formation d’apprentis accueillent 405 200 apprentis, soit une stabilité par rapport à 2014 (- 0,2 %). La baisse s’atténue fortement dans l’enseignement secondaire (- 2,2 % contre - 6,7 % entre 2014 et 2015), tandis que la croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur s’accélère de façon marquée (+ 3,8 % après + 0,6 % en 2014). Le nombre d’entrées en apprentissage est en progression en 2015 (+ 1,9 %). Les entrées à l’issue de la classe de troisième augmentent de 3,1 %.
Le poids de l’apprentissage parmi les 16-25 ans remonte de 0,2 point.
En 2014, les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles et Conservatoire national des arts et métiers – Cnam) ont accueilli près de 480 000 stagiaires en formation continue pour un chiffre d’affaires de 455 millions d’euros. La durée moyenne des stages s’élève à 153 heures, dont 121 heures de nature pédagogique et 32 heures en stage pratique.
70 % des recettes sont d’origine privée, dont 50 % sont abondées par les entreprises, qui confortent leur place de premier contributeur de la formation continue, pour un public composé de plus d’un tiers de salariés. La part des fonds publics est de 22 %, dont plus de la moitié provient des régions. Près de 90 000 diplômes ont été délivrés en formation continue dont les deux tiers sont des diplômes ou titres nationaux.
Les statistiques sur l’emploi sont issues de deux sources : le nouveau Tableau de bord, enquête simplifiée administrée à partir de 2014 aux 16 principaux organismes de recherche, complétée les années antérieures par l’enquête annuelle sur la R&D
Un peu plus d’un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l’année universitaire 2014-2015. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et 10 % à l’étranger. Enfin, près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
Après une forte croissance de 2004 à 2009, les dépenses des collectivités territoriales en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), se stabilisent à 1,2 milliard d’euros (Md€) par an jusqu’en 2014. 28 % de ces financements sont inscrits aux contrats de projets/ plan État-Région.
Le partage des compétences entre niveaux territoriaux, inscrit dans les lois relatives à la décentralisation – acte II -, explique la prédominance des régions : deux tiers du budget R&T annuel. Le niveau communal, par l’intermédiaire des intercommunalités qui se structurent, voit sa part augmenter progressivement. Dans une stratégie d’attractivité et de développement économique du territoire, les opérations immobilières et de transfert et aides à l’innovation des entreprises englobent 60 % du budget R&T.
L’effort des collectivités en faveur de la R&T, 19 € par habitant à partir de 2009, est réparti sur la France entière. L’organisation entre les niveaux territoriaux reste cependant propre à chaque région.
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2013. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,6 % en 2014. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,2 % en volume, tandis que celle des administrations baisse de 0,4 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2015, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+0,9 % en volume, après +0,6 % en 2014). La DIRD atteindrait 48,6 Md€. D’une part, la DIRD des entreprises maintiendrait son rythme de progression et augmenterait de 1,1 % en volume, pour atteindre 31,7 Md€. D’autre part, la DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et s’élèverait à 17,0 Md€. La hausse de la DIRD serait moins élevée que celle du PIB (+1,3 %). Ainsi, l’effort de recherche diminuerait légèrement, de 2,24 % à 2,23 %.
Près de 4 000 personnes ont validé tout ou partie d’un diplôme de l’enseignement supérieur au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) en 2015 dans les universités et le Cnam. Cela représente une nouvelle baisse de 7,6 % par rapport à 2014. Cette baisse est due à celles des validations partielles, en premier ou en post-premier jury, tandis que le nombre de validations totales en premier jury reste stable. De ce fait, la part de ces dernières augmente, à nouveau, de 5 points et atteint 66 % de l’ensemble des VAE examinées.
On leaving university, there are more female than male Masters graduates. The professional integration rate, 30 months after graduating, is similar between men and women. However, women experience less favourable employment conditions than their male counterparts.
These differences are primarily due to the subject of the Master’s degree. In disciplines in which the number of women is the highest, opportunities in the employment market are less favourable. However, in disciplines with fewer women, professional inequalities are significant. In addition, regardless of the discipline, career paths diverge, with more women in employment in the non-profit and public sectors, where pay is usually lower and contracts less stable.
For a given discipline, type of employer and sector of activity, inequalities persist, above all with regard to pay, in which the residual difference is the largest, representing two-thirds of the differences noted.
Gender equality has been a core principle of the European project since 1957. Championed both by European institutions and all Member States, gender equality has been enshrined in cross-cutting public policies and special measures to promote the emancipation, independence and freedom of women. This 9th European conference on gender equality in higher education and research provides a special opportunity to advance in this direction. This is why the Minister for Naitonal Education, Higher Education and Rearch wished to provide with a compilation of key figures regarding equality between the sexes in the field of higher education and research. The 35 key figures herein illustrate the situation concerning gender equality in EU countries in light of recent statistical data on students, graduates, staff (research professors, researchers, support staff, etc.) and on higher education and research governance bodies.
Gender equality has been a core principle of the European project since 1957. Championed both by European institutions and all Member States, gender equality has been enshrined in cross-cutting public policies and special measures to promote the emancipation, independence and freedom of women. This 9th European conference on gender equality in higher education and research provides a special opportunity to advance in this direction. This is why the Minister for Naitonal Education, Higher Education and Rearch wished to provide with a compilation of key figures regarding equality between the sexes in the field of higher education and research. The 35 key figures herein illustrate the situation concerning gender equality in EU countries in light of recent statistical data on students, graduates, staff (research professors, researchers, support staff, etc.) and on higher education and research governance bodies.
On leaving university, there are more female than male Masters graduates. The professional integration rate, 30 months after graduating, is similar between men and women. However, women experience less favourable employment conditions than their male counterparts.
These differences are primarily due to the subject of the Master’s degree. In disciplines in which the number of women is the highest, opportunities in the employment market are less favourable. However, in disciplines with fewer women, professional inequalities are significant. In addition, regardless of the discipline, career paths diverge, with more women in employment in the non-profit and public sectors, where pay is usually lower and contracts less stable.
For a given discipline, type of employer and sector of activity, inequalities persist, above all with regard to pay, in which the residual difference is the largest, representing two-thirds of the differences noted.
L’État de l’emploi scientifique 2016 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
La nouvelle édition 2016 permet de mieux connaître la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise. En effet, le rapport 2016 intègre une approche de l'emploi scientifique par grands champs disciplinaires avec une consolidation ou une mise en cohérence des données portant sur les établissements d'enseignement supérieur, les organismes de recherche (EPST/EPIC) et les entreprises.
Les données statistiques sont présentées selon des périmètres, conventions et unités communs, conformément aux conventions internationales édictées par le manuel de Frascati, dans les limites de la disponibilité des données.
En outre, au-delà de la seule observation statistique, la publication intègre une dimension prospective, qu'il s'agisse du vivier des chercheurs (doctorants) ou des projections de départs en retraite.
NI DGRH 16.07 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur
du ministère de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – 2014-2015
Au cours de l'année universitaire 2014-2015, 91 200 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 900 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 21 200 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2014 et 2015, l’effectif des enseignants-chercheurs titulaires est resté stable (– 0,03 %) alors que celui des non permanents a diminué (– 5 %).
Publication annuelle de la et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 187 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
In 2015-2016, over 2,550,000 students were enrolled in higher education in France. The number of students has grown without interruption for seven years. The rise concerns all sectors this year, but in varying degrees. Enrolments at university are still predominant. Nearly one student in five is enrolled at a private institution. In one year, enrolments have increased in all the regions of France, except for Corsica.
In 2013, 220,000 people were employed as researchers in business enterprises, either part-time or full-time.
The corresponding workforce is 162,000 full-time equivalent (FTE), or 61% of all researchers working in France. This proportion is much higher (+13 points) than the European average.
The professional activity of researchers in business enterprises has changed: in 2013, they devoted 73% of their average annual working time to R&D, compared to 95% up to 2005. In addition, they only benefit from 0.6 FTE support personnel per year to help them with their research work, half the level recorded in 2001. Researchers in business enterprises are relatively young (half are under 38 years of age), mostly male (80%) and engineering graduates (54% compared to 12% of PhD graduates).
However, this average profile depends on the size of the company and above all its research sector.
In 2014-2015, around 141,000 students were preparing for a State-recognised engineering degree, accredited by the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR).
Around 33,000 degrees were awarded in 2014, an increase of 22% in ten years.
The engineering degree is awarded following five years of study after the baccalauréat, the last three as part of an engineering cycle.
The trajectories are varied: half of entrants to the first year of an engineering cycle come from CPGE (classes preparing for admission to Grandes Ecoles) and 21% from an integrated preparatory cycle. Parallel access routes help to diversify the recruitment of entrants to an engineering cycle: 13% hold a DUT (university technology diploma) and 7% hold a Higher technical certificate (BTS) or Bachelor's degree.
Although representing nearly half of scientific baccalauréat holders, only 29% of engineering students are women. Some universities and engineering schools offer LMD Master's programmes (Bachelor's-Master's-PhD) in engineering which can lead to employment in the engineering sector. In 2014, 6,300 students on these Master's programmes obtained their qualification.
In 2015-2016, 146,447 students were enrolled on engineering courses (excluding engineering courses in partnership with universities), an increase of 4.0% compared to 2014-2015. The rise was particularly marked in private institutions (+6.2%).
Seven in ten students are trained in public institutions, i.e. under the authority of the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR) (82,000 students), or under the authority of other ministries (20,000 students).
Three in ten students attend private institutions (+6.2%).
À la session du baccalauréat de juin 2016, avec 88,5 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est légèrement plus élevé que celui de 2015 (87,8 %).
Le taux de réussite au baccalauréat général, de 91,4 %, est identique à celui de 2015. Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, est stable depuis à 90,7 %. Dans la voie professionnelle, le taux de réussite gagne 1,9 point et dépasse son niveau de 2014 avec 82,2 %. On compte ainsi 3 100 bacheliers professionnels de plus qu’en 2015. La part des bacheliers dans une génération augmente de 77,7 % en 2015 à 78,6 % en 2016 en raison du plus grand nombre de candidats dans la voie générale.
In 2012-2013, in the OECD zone, around 3 million students were in education outside their country of origin. For the first time, international mobility was estimated for all the countries in this zone. France is the fourth largest host country, with 230,000 international students, behind the United States, the United Kingdom and Australia. Chinese students represent a quarter of international students in the OECD, with half the total number coming from Asia.
France is notable for the high proportion of international students from Africa (41%).
The proportion of international students increases with the level of study, ranging from 5% on short courses to one-quarter on PhD programmes.
In France, 40% of PhD students are international students.
At the same time, around 72,000 French students are in education in another OECD country, 65% in a neighbouring country. France is the fifth largest country in terms of student mobility, behind China, India, Germany and South Korea.
This summary note presents a range of indicators concerning higher education course choices for the academic year 2016-17. It is accompanied by publication of these indicators, broken down in more detail or cross-matched by gender, local education academy, baccalauréat series and, where appropriate, subject reference.
Students preparing for the baccalauréat and enrolled on the Post-Bac Admission Portal (APB) for the 2016 session submitted an average of 7.6 preferences.
38.2% of candidates requested a Bachelor's degree programme as first choice. In several of the requested Bachelor's degree preferences, the number of women reached extreme proportions (91.4% in Linguistics, 10.3% in Computer Science). For literary series candidates, the proportion of women exceeded 70%. Nearly one student in five in the final year of secondary school taking the scientific series (17.9%) requested classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE) as first choice.
Students preparing for a vocational baccalauréat (80.5%), but also to a lesser extent technological series candidates (49.4%), put Advanced technician's sections (STS) as first choice. The subsequent choices were often the same as the course chosen in first place.
In the 2015 session, the number of candidates (179,600) and graduates (133,100) for the Higher technical certificate (Brevet de technicien supérieur - BTS) fell. The pass rate for those who took the examination was 74.1%, an increase of half a percentage point compared to the previous session. School-based candidates were in the majority, and recorded the highest pass rate.
L'état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 50 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
In 2015-2016, the number of students enrolled at university was 1,593,300 (+4.0% on 2014-15). Excluding dual enrolments in classes preparing for admission to Grandes Ecoles ('excluding CPGE'), the increase was +2.4% (+35,500 enrolments). Student numbers showed contrasting trends according to the subject area, similar to the previous year. In 2015-16, there was a continued strong dynamic towards Sciences (+4.3% excluding CPGE), and Arts, Humanities, Languages (SHS) (+3.7% excluding CPGE). By contrast, numbers changed little in Law and Economics-Management compared to the previous year.
At the start of the 2015-16 academic year, the number of students in classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE) increased again, reaching nearly 86,000 students. The scientific sector accounted for around two-thirds of these students, a sector in which women represented less than a third of those enrolled. Public institutions received 83% of these students, compared to 17% in private institutions.
There are various trajectories open to students who wish to study economics or management. After obtaining the baccalauréat, or after two years of classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE), they can enrol at a university, University technology institute (IUT) or a business school.
Universities, which this study focuses on, offer courses in Management, Economics, Economic and Social Administration (AES) and eco-management multi-sciences.
This variety results in different course content and prospects. For these different courses, the main access route is still the Economic and Social Sciences baccalauréat.
Courses in AES, which is more generalist and multi-disciplinary, appeal to a great diversity of profiles, in particular technological and vocational baccalauréat holders, whereas the Economics route, which has a more theoretical content, attracts scientific baccalauréat holders.
In the end, depending on the course, between 30% and 50% of students obtain their Bachelor's degree in 3 or 4 years. Nearly one-third of Bachelor's graduates continue onto a Master's programme. Depending on the course, 46% to 61% of Master's students complete their studies in 2 years.
At the start of the 2015-16 academic year, the number of students enrolling in Advanced technician's sections (STS) was slightly up, and now exceeds 256,000 students in initial education (excluding apprenticeships). Institutions under the authority of the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR) account for 90% of students on these programmes. The majority of new entrants to these sections hold technological baccalauréats.
Research & development and technology transfer activities (R&T) are recognised as a necessary factor in economic growth. Local authorities, in particular regional authorities, make a significant contribution to creating and extending an environment that is favourable to innovation. Research funding by the various levels of local authority is generally modest compared to State budget expenditure in this area (8% of public funding). However, a continual effort is made to promote innovation and technology transfer at local level. In 2014, the budgets declared for R&T therefore amounted to €1.3 billion.
The amount budgeted by local authorities for R&T is guided by the national and European territorial planning policy through the State-region project contracts (CPER). It is also guided by the Competitiveness Clusters policy, and more recently by the Investing for the Future Programmes (Programmes Investissements d’Avenir - PIA). Similarly, in the context of the ERDF regional operational programmes, the European policy of support for innovation and economic cohesion has firstly led to the production of Regional Innovation Strategies (SRI) and, since 2014, Intelligent Specialisation Strategies (3S), which promote intelligent, sustainable, inclusive growth.
Avec 703 900 candidats et 618 800 bacheliers, le taux de réussite est stable à la session
2015. Il atteint 87,9 % : 91,5 % en général, 90,7 % en technologique et 80,5 % en professionnel.
L’effectif de candidats a baissé de près de 50 000 dans la voie technologique depuis 2004, dont 4 500 depuis 2014. Sur la même période, la voie professionnelle a augmenté de 96 000 candidats et la voie générale de 29 000 dont 10 000 l’an dernier. Dans le même temps, la proportion de bacheliers dans une génération a gagné plus de 16 points et atteint 77,2 % en 2015.
L’espérance d’obtenir le baccalauréat en 2015 pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Limoges, de Lyon, de Rennes et de Toulouse.
Dans 9 % des cas, les candidats au baccalauréat ont suivi un parcours spécifi que en langue, beaucoup plus souvent dans la voie générale et la série Hôtellerie qu’ailleurs.
In 2014, according to the provisional data, gross domestic expenditure on research and development by business enterprises established in France (BERD) amounted to €31.5 billion. When corrected by inflation, BERD was particularly dynamic, with an increase of 2.3% in one year. It increased at a faster rate than in 2013 when it experienced a slowdown (+1.4% in 2013 after +2.9% in 2012 and +4.1% in 2011). Against a background of virtual stability in Gross Domestic Product (GDP), business research effort, which is the ratio of GERD to GDP, increased again to reach 1.48% in 2014, compared to 1.45% in 2013.
In 2015-16, according to the forecasts from the provisional baccalauréat results, the career choices made in previous years and the initial information available for the year in progress, the number of students in higher education as a whole should increase by 1.6%. This corresponds to around 40,000 extra students in one year. Rates of entry into higher education should be slightly higher than the previous year, due to an increase in the number of general series baccalauréat holders.
By 2024, the number of baccalauréat holders should have increased significantly compared with 2014, as a result of demographic changes. If trends in terms of career choice, continuing studies and demographics persist, higher education should welcome over 2.81 million students in 2024, 335,000 more students than in 2014.
On average, this budget represents €19 per citizen. Although the regions are the main contributors (66%), the departments (15%), municipalities and inter-municipal institutions (19%) also devote a substantial budget to R&T. Property transactions account for 36% of R&T funding, half of which goes on State-region project contracts (CPER).
The pass rate was stable for Bachelor's degree programmes, with 40% of students graduating in 3 or 4 years, as well as for University technology diplomas (DUT), where 3 out of 4 students graduated in 2 or 3 years. The pass rate, which correlates strongly with the type of baccalauréat held, does not include qualifications obtained following course reorientations outside universities. The pass rate for Master's degrees was 65% in 2 or 3 years, demonstrating a constant increase.
Au 31 décembre 2014, les centres de formation d’apprentis accueillaient 405 900 apprentis, soit une baisse de 4,4 % par rapport à 2013. La baisse s’est accentuée dans l’enseignement secondaire (- 6,7 % contre - 5,4 % entre 2012 et 2013) et dans le supérieur pour le niveau III. Toutefois, la baisse des entrées en apprentissage est moins marquée en 2014 qu’en 2013. L’apprentissage dans l’enseignement secondaire se concentre sur les CAP alors que c’est sur les BTS dans le supérieur.
Plus des trois quarts des académies ont enregistré une baisse supérieure à 3 % de leurs effectifs d’apprentis. Paris et la Martinique se sont distinguées par une hausse portée par le supérieur. L’âge moyen des apprentis continue d’augmenter et atteint 19,4 ans fi n 2014.
En 2012, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend d’une part du coût annuel par élève dans chaque cycle et d’autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. La France dépense moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires. La dépense pour un parcours dans l’enseignement supérieur est un peu plus élevée en France que dans la moyenne de l’OCDE.
En France, comme en moyenne dans l’OCDE, le secteur public finance la plus grande partie de la dépense d’éducation mais la structure du financement public est différente : en France, l’État participe à hauteur de 70 % au financement public de l’enseignement primaire-secondaire tandis que pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui en sont le premier contributeur (62 %). Le financement public de l’enseignement supérieur est plus centralisé à la fois en France et pour la moyenne de l’OCDE, avec une participation respective de l’État central de 87 % et 84 %.
This note presents the main results of the survey on work placements in higher education, carried out in 2015 and relating to the 2013-2014 academic year. It concerns students in initial education, excluding apprenticeships and work-study programmes. The first three editions of the survey only covered university students enrolled on Bachelor's and Master's degree programmes, engineering courses and University technology institues (IUT). From 2014, the coverage has been extended to technology universities, engineering courses in partnership with universities, Paris-Dauphine and Institutes of Political Studies (IEP).
NI DGRH 16.01 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - 2013-2014
Au cours de l'année universitaire 2013-2014, 92 300 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 900 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 22 300 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Cet effectif s’est accru de 1,2% entre 2013 et 2014 (+0,7% pour les enseignants-chercheurs titulaires).
In 2013, gross domestic expenditure on research and development (GERD) was €47.5 billion, up by 1.3% in real terms compared with 2012. The increase in GERD is due to an increase in business enterprise (+1.4%) and goverment expenditure on R&D (+1.0%). In 2013, R&D activities by businesses and government employed 418,000 people at full-time equivalent. The nation's research effort, which is the ration of GERD to Gross Domestic Product (GDP) was 2.24% in 2013. It should increase slightly in 2014 to reach 2.26%. GERD should increase by 0.7% in real terms in 2014 (estimate), at a higher rate than GDP (+0.2%).
18 months after graduating, the occupational integration of university graduates is already well advanced: depending on the degree obtained, 82% to 97% of graduates are in employment. This integration rate continues during the second year, with an improvement in working conditions (type of contract, pay, etc.). The data come from a system of annual surveys on the occupational integration of Master's, vocational Bachelor's and University technology diploma (DUT) university graduates, coordinated by the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR) and administered by the universities.
There have never been so many students in higher education in metropolitan France and the Overseas departments and territories: 2,470,700 at the start of the 2014-15 academic year. Numbers continue to increase (+1.6% in one year, or over 38,400 additional students), in particular at university (+2.1% in one year).
In five years, higher education has welcomed over 150,000 new students (+7%). Engineering schools have seen a particularly high rise in numbers.
By contrast, the number of students in State-recognised business schools has stabilised, following years of marked increases. The numbers enrolling in classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE) has risen moderately (+0.8%). On short courses (University technology institutes (IUT) and Advanced technician's sections (STS)), numbers have been stable.
At the start of the 2014-15 academic year, all the local education academies apart from two saw an increase in students. Just over one student in six was enrolled in a private education institution. Female students continued to be in the majority. One in eight students were foreign nationals.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités et le Cnam concerne 4 267 personnes en 2014, soit une nouvelle baisse de 5 % par rapport à 2013 après celle de 2,3 % enregistrée en 2012. Six validations sur dix conduisent à la délivrance en premier jury d’un diplôme complet de l’enseignement supérieur : cette part diminue de 4 points en un an.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 49 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
En 2014, la France a consacré 146 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,8 % du PIB. La dépense intérieure d’éducation augmente de 2 % par an en euros constants depuis 1980. L’État reste le premier financeur de l’éducation (58 %), devant les collectivités territoriales (24 %), dont la part a augmenté de 3 points depuis 2006.
En 2014, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 360 euros. Elle s’élève avec le niveau, allant de 6 120 euros pour un écolier à 11 560 euros pour un étudiant. Depuis 2013, la dépense moyenne par élève du second degré augmente.
En 2013, les établissements supérieurs publics (les universités, les écoles et le Conservatoire national des arts et métiers) ont réalisé un chiffre d’affaires de 427 millions d’euros au titre de la formation continue pour un public de 477 000 stagiaires, avec un nombre total de 70 millions d’heures dispensées, dont 56 millions d’heures pédagogiques en établissement.
La formation continue dans les universités accueille plus de 300 000 stagiaires en 2012, soit 21 % de plus qu’en 2001. Les salariés et les demandeurs d’emploi représentent une part de plus en plus grande des inscrits. La part des formations diplômantes s’est renforcée sur tout le territoire, grâce notamment au succès rencontré par la licence professionnelle en formation continue.
In 2013, gross domestic expenditure on research and development (GERD) amounted to €47.5 billion, an increase of €1.0 billion compared with 2012. When corrected by inflation, GERD increased by 1.3% in 2013. Business enterprise GERD (BERD) rose by 1.4% in real terms, while government GERD (GOVERD) increased by 1.0%. Research effort, which is the ratio of GERD to Gross Domestic Product (GDP), amounted to 2.24% in 2013, compared with 2.23% in 2012. It has increased by 0.22 points since 2007.
In 2014, the growth in GERD should slow down (+0.7% in real terms) due to the lower growth in government and business expenditure. GOVERD should increase by 0.5% in real terms, reaching €16.9 billion. The increase in BERD should also slow down (+0.9% in real terms), amounting to €31.2 billion in 2014. However, at 2.26%, the nation's research effort should rise slightly once again.
In 2012, the Midi-Pyrénées was the French region most committed to research and development activities, with a research effort of 4.8% of GDP. The objective of the Europe 2020 strategy to devote 3% of GDP to research and development was also achieved in the Île-de-France region in 2011.
Businesses accounted for two-thirds of R&D expenditure, but this proportion varied between regions. The private sector share in R&D expenditure was particularly high in Franche-Comté, Haute-Normandie and Picardy. In the Midi-Pyrénées, Franche-Comté and Auvergne, business research activities were specialised in certain sectors, and over two-thirds was performed by large enterprises. Higher education institutions, in particular universities, ensured public research presence in every region. However, the regional breakdown of government expenditure on R&D depends on the location of the major research organisations.
L'édition 2015 de Repères et références statistiques est en ligne. Au sommaire: une information statistique détaillée sur le fonctionnement et les résultats de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les principales données sur la recherche française. Plus de 150 thèmes sont abordés dans cette publication.
In 2014-15, 1,531,300 students were enrolled in French universities, compared to 1,499,600 in 2013-14, an increse of 2.1%, slightly less than the previous year (+2.5%).
In particular, there were more students on Bachelor's degree programmes (+2.2%) and Master's programmes (+2.3%), but the number of PhD students was lower (-1.7%).
There was a dynamic increase in enrolments of new baccalauréat holders at university (+2.9%), although this increase was partly due to parallel enrolments in classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE).
There was a very dynamic increase in enrolments on Scientific courses and Humanities and Social Sciences courses.
The number of new technological baccalauréat holders increased significantly in University technology institutes (IUT) (+7.0%). The proportion of foreign students at university fell slightly to 14.3%, as did the number of foreign students not holding a French baccalauréat (11.0%). The proportion of foreign students on PhD programmes remained stable, at 41.5%.
In January 2014, around 57,000 students enrolled on the first year of a common healthcare studies course (PACES). First introduced in the academic year 2010-11, this course now covers the four disciplines of medicine, dentistry, pharmacy and midwifery.
37% of the students enrolled on a PACES course for the first time in 2010-11 who passed their first semester continued onto a second year of medical studies within one or two years. Due to the more frequent reorientations provided for by the PACES reform for students experiencing difficulties at the end of the first semester, this rate is slightly higher than for the previous generation (2009-10).
Although the PACES reform did not affect the sociodemographic characteristics of first year students, whose social background is marked by an over-representation of students from the higher socio-economic categories, it did however have an effect on the profiles of those who enrolled on one of the four medical programmes, in particular midwifery where the students admitted are almost exclusively female.
Finland, Sweden and Denmark are the three European countries that have achieved the target of spending 3% of GDP on research and development expenditure (R&D). In France, research efforts amounted to 2.23% of GDP in 2012, placing them in 8th place in Europe.
Nineteen European Union countries still spend less than 2% of their GDP on research and development. Although the differences between European countries have reduced in recent years, large disparities still remain. Since 2003, France's research effort has increased by 0.18 points, an increase slightly below that of the 28 European Union countries (0.22 points). A large share of research expenditure is carried out by businesses with over 500 employees, in the manufacturing industries, which is characteristic of European countries in which the research effort is the greatest.
Interviewed about their situation at the start of the 2013-14 academic year, 59% of baccalauréat holders who enrolled in higher education in 2008 now have a degree. At the same time, 24% are continuing their studies but have not yet graduated, due to the course chosen or a delay in their studies. Finally, 17% have not graduated and have left higher education.
Half of the baccalauréat holders who enrolled on the first year of a Bachelor's degree obtained their qualification. Although only three in ten students who enrolled in the first cycle of medical studies (PCEM) or the first cycle of pharmaceutical studies (PCEP) then enrolled in the second cycle, there were many successful reorientations onto short courses, with over half of those enrolled in University technology institutes (IUT) and 22% of those enrolled in Advanced technician's sections (STS) obtaining a Bac +3 level qualification. 84% of students who enrolled in classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE) then enrolled on a Bac +5 level course or a Master's degree. Among the baccalauréat holders who enrolled on paramedic and social courses or preparations for these courses, 45% obtained a qualification. Only 10% of students who enrolled in higher education left without a qualification.
This summary note presents the main indicators for the trajectories and pass rates for University students: rates of transition from L1 to L2 (first to second years of a Bachelor's degree) and from M1 to M2 (first to second years of a Master's degree), rates of obtaining a Bachelor's degree, Master's degree and University technology diploma (DUT). It is accompanied by the publication of these indicators broken down per university (see box). This information is published for the third consecutive year. The results for the 2014 session should be available in the second quarter of 2016.
The regional atlas of student numbers offers a territorialised approach to higher education courses in France.
It is organised by region and provides a detailed overview of higher education territories: the maps give a clear overall vision of the distribution of students and the tables provide details of these students by agglomeration and commune according to course type.
À la session du baccalauréat de juin 2015, avec 87,8 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est similaire à celui de 2014 (87,9 %).
Le taux de réussite au baccalauréat général remonte de 0,6 point, à 91,5 % et retrouve pratiquement son niveau de 2013. Celui du baccalauréat technologique, qui avait connu une forte augmentation en deux ans, plus de 7 points, est cette fois stable, à 90,6 %. Celui du baccalauréat professionnel, qui avait augmenté de façon spectaculaire en 2014 en gagnant 3,4 points, perd 1,6 point à 80,3 %. La part des bacheliers dans une génération recule à 77,2 % en 2015, contre 78,3 % en 2014 en raison du moins grand nombre de candidats.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 49 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
In 2014-2015, the number of students enrolled at university was 1,518,100, a rise of 1.2% in one year. Numbers were up in the Bachelor's degree programme (+1.2%) and the Master's degree programme (+1.6%), but down in the PhD programme (-2.4%).
At the start of the 2014-15 academic year, according to forecasts based on the provisional results of the baccalauréat and the course choices seen in previous years, student numbers seemed set to increase by 1.6% across higher education as a whole. The number of students entering higher education also appears to be higher than last year, as a result of a significant increase in vocational baccalauréat holders and a slight rise in the rates of general and technological baccalauréat holders pursuing their studies.
Looking ahead to 2023, the number of general baccalauréat holders will probably increase significantly compared with 2013 across all series, mainly due to dynamic demographic growth.
As a result of the introduction of priority guidance measures, the rate of students continuing their studies has improved and there has been a rise in the number of vocational baccalauréat holders going into Advanced technician's sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS), and those from the technological series going into University technology institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT).
If trends in terms of guidance, further studies and demographic growth were to continue, student numbers would increase by 9% between 2013 and 2023.
In 2013-2014, there were 1,505,600 students enrolled in French universities (including universities in overseas departments and the University of Lorraine).
There were 1,468,300 students in 2012-2013.
Numbers had increased by 2.5%.
More specifically, student numbers were up in the Bachelor's degree programme (+2.5%) and the Master's degree programme (+3.0%), but down in the PhD programme (-1.2%).
The number of new baccalauréat holders enrolling at university was very buoyant (+4.5%).
Student numbers in healthcare subjects rose significantly (+7.6%).
There were more general baccalauréat holders in the general subject fields (+7.0%), the number of new technological baccalauréat holders increased significantly in University technology institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) (+13.5%) and those with a vocational baccalauréat were slightly less likely to enrol in the university.
The number of foreign students at university rose by 0.9%: they now represent 14.5% of all students. In the PhD programmes their numbers remained stable (41.4%).
According to provisional data, in 2013 intramural business enterprise R&D expenditure (BERD) by firms established in France stood at €30.9 billion. When corrected for price variations, BERD remained buoyant, rising 1.9% in one year. This progress was nevertheless slow in comparison to previous years (+2.9% in 2012, +4.1% in 2011 and +2.8% in 2010). The research effort of business enterprises, which is the ratio of BERD to gross domestic product (GDP), increased to reach 1.46% in 2013, after 1.44% in 2012.
Avec 710 700 candidats et 625 700 lauréats, le taux de réussite augmente à la session 2014 du baccalauréat. Il atteint 88 % : 91 % dans les voies générale et technologique, 82 % dans la voie professionnelle. Il dépasse 90 % dans presque toutes les séries technologiques.
Seul le taux de réussite de la voie générale est en recul, surtout du fait des séries ES et L.
La réforme de la voie professionnelle a considérablement augmenté le nombre de bacheliers : entre 2010 et 2014, la proportion de bacheliers dans une génération a augmenté de plus de 12 points pour atteindre 77,4 %. Un tiers des candidats sont désormais dans la voie professionnelle et la part de ses bacheliers dans une génération est de 23,8 %. Enfi n, en portant à trois ans la durée du cursus dans les trois voies, la réforme de la voie professionnelle a aussi fortement contribué au rajeunissement des candidats.
A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, cette série de données statistiques renseigne sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l'insertion dans l'emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes.
En 2011, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend, d’une part, du coût annuel par élève dans chaque cycle et, d’autre part, de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. En France, le coût annuel d’un élève du primaire est inférieur à la moyenne de l’OCDE, alors qu’il est supérieur pour un élève du secondaire. La scolarité primaire y est plus courte que dans la plupart des pays (5 ans au lieu de 6) tandis que la scolarité secondaire est plus longue (7 ans au lieu de 6). La France dépense donc moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires.
Dans l’enseignement supérieur, la durée moyenne d’études en France est très légèrement supérieure à la moyenne de l’OCDE, et la dépense pour un parcours moyen y est un peu plus importante.
Au niveau national, l’État participe à hauteur de 63 % à la dépense moyenne, quand les administrations territoriales en fi nancent près de 26 %. Pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui contribuent pour la plus grande partie à la dépense moyenne (49 %), l’État central n’en fi nançant que 35 %.
Durant l'année universitaire 2012-2013, près de 91 000 enseignants (personnes physiques) ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur sous tutelle du MESR. Parmi ces enseignants, 56 600 appartiennent au corps des ennseignants-chercheurs -y compris les corps à statuts spécifiques. Leur effectif est resté stable par rapport à l'année précédente (+ 0,2 %). 13 100 enseignants du second degré et 21 000 enseignants non permaments participent à cet encadrement universitaire.
Fin 2013, les centres de formation d’apprentis accueillent 424 350 apprentis, soit une baisse de 3,1 % par rapport à 2012. La baisse s’accentue dans l’enseignement secondaire (- 5,4 %), tandis que la croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur ralentit (+ 2 %). Cette diminution résulte d’une baisse brutale de 14 700 entrées en apprentissage (- 6,5 %), en particulier à l’issue de la classe de troisième, alors que les effectifs sortant de cette classe progressaient de 0,2 %.
Les formations préparant à un CAP subissent la moitié de cette réduction des entrées, celles à un BTS, un quart, et celles à un baccalauréat professionnel 16 %. Parmi les académies à forte tradition d’apprentissage, seule celle de Nantes résiste avec la baisse des entrées la plus faible, tandis que l’académie de La Réunion se distingue par une hausse.
Research and technology transfer (R&T) are acknowledged as necessary for economic development. Territorial authorities, especially the regions, make a significant contribution to creating and expanding an environment that fosters innovation, even though research funding by the different territorial levels remains fairly modest overall (8% of public funding. See chap. 2.1) compared with government expenditure in this area. Nevertheless, from 2007 to 2013, budgets declared for R&T increased by 42%. In 2013, they stood at €1.34 billion.
Since 2003, the annual survey of R&T budgets carried out by the Information Systems and Statistical Studies Department (Systèmes d’information et études statistiques -SIES) of the French Ministry of Education, Higher Education and Research (Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - MENESR) (MENESR - SCSESR - SIES - A2.3) provides a measurement of funds allocated or spent by territorial authorities in support of research.
3 925 personnes ont validé en 2013 tout ou partie de diplôme au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les établissements d’enseignement supérieur (universités et Conservatoire national des arts et métiers). Cela représente une baisse de 2,3 % par rapport à 2012.
Les deux tiers des validations ont conduit directement à la délivrance d’un diplôme complet.
Cette part a augmenté de 6 points sur un an.
La licence professionnelle est le deuxième diplôme le plus fréquemment obtenu en VAE (35 %) et le diplôme le plus fréquemment délivré par validation totale directe (41 %).
39 % des bénéficiaires de VAE étaient déjà titulaires auparavant d’un diplôme de niveau bac + 2.
Cette édition 2014 de L’état de l’emploi scientifique a vocation à mieux connaître les enseignants, chercheurs, doctorants, personnels de soutien. En effet, si les données qui caractérisent ces personnels sont nombreuses, elles sont souvent dispersées et fragmentaires, avec des dates d’observation, des définition ou des périmètres différents : selon les sources, les données n’ont pas le même millésime et certains personnels ne sont pas toujours classés dans la même catégorie.
Cet ouvrage a donc pour objectif de rassembler dans un même document des études et statistiques permettant d’éclairer les différents domaines d’activités des personnels qui relèvent de l’emploi scientifique, conformément à l’article L411-2 du Code de la recherche.
En 2013, la France a consacré 144,8 milliards d’euros à son système éducatif, soit une hausse de 2 % par an en euros constants depuis 1980. Cela représente 2 200 euros par habitant et 7 % du PIB, taux comparable à celui de 2006. L’État reste le premier financeur de l’éducation (57 %) devant les collectivités territoriales (25 %), dont la part a augmenté de 3 points depuis 2006.
En 2013, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 320 euros. Elle s’élève avec le niveau, allant de 6 220 euros pour un écolier à 11 540 euros pour un étudiant. Depuis 2010, seul le coût d’un élève du premier degré poursuit sa tendance à la hausse tandis que celui des autres niveaux est en recul.
Summary tables: grants based on social criteria and merit grants: by education authority, sex and type of institution. Comparison 2012-2013 and 2013-2014. Detailed tables: grant-holders based on social criteria: by socio-occupational background and grade, by income bracket and number of points on hardship scale; grade. All grants: type of institution, year of study and type of grant. Based on social criteria: foreign students: type of institution, year of study and nationality; EU nationals: type of institution and nationality; French students abroad: by education authority and grade. In the appendix: course codes (AGLAE).
NI DEPP 14.35 - Les concours externes de personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé : des recrutements en baisse entre 2003 et 2013
Depuis une dizaine d’années, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche propose chaque année entre 2 000 et 3 000 postes de personnels administratifs, sociaux et de santé (ASS) ainsi que d’ingénieurs et de personnels techniques de recherche et de formation (ITRF), accessibles par concours externes. L’offre de postes diminue depuis la fin des années 2000 et atteint son minimum en 2013. Un poste offert correspond à plus de deux départs à la retraite dans la filière ASS, et à un peu moins de deux dans la filière ITRF en 2013.
Tous ces postes ne sont pas pourvus, et l’ampleur des pénuries est très différente selon les filières.
La filière administrative est épargnée par la crise du recrutement, contrairement à la filière médico-sociale : un tiers des postes au concours de médecin et 13 % à celui d’infi rmier ne sont pas pourvus en 2013. Les corps de catégorie A de la fi lière ITRF sont également parmi les plus défi citaires, de l’ordre de 13 à 16 % en 2013. Dans le même temps, les taux de candidature sont très variables. Globalement, ils deviennent plus favorables aux candidats, principalement dans les filières administratives (29 candidats présents pour un poste en 2013 contre 37 en 2003) et ITRF (24 contre 30). Dans la fi lière médico-sociale, un faible taux de candidature peut expliquer en partie les pénuries.
En 2012, les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles, Conservatoire national des arts et métiers) ont réalisé un chiffre d’affaires de 405 millions d’euros au titre de la formation continue pour un public croissant de 481 000 stagiaires.
En revanche, le nombre total d’heures suivies par ces stagiaires est en légère baisse : 68 millions (- 1 million) dont 55 millions uniquement en heures pédagogiques hors stage pratique. La durée moyenne des formations est en baisse par rapport à 2011 : 142 heures (- 6 heures) en incluant les heures passées en stage ; elle est de 115 heures (- 5 heures) pour les seules heures de face-à-face pédagogique. Au total, près de 83 000 diplômes ont été délivrés par la formation continue, dont 63 % de diplômes nationaux.
Pour les universités, 71 % des recettes sont d’origine privée, dont 68 % abondées par les entreprises (avec les OPCA, organismes paritaires collecteurs agréés) qui restent ainsi le premier contributeur de la formation continue. La part des fonds publics ne représente que 21 % des ressources dont plus de la moitié provient des régions. Plus d’un tiers des stagiaires en université sont salariés. Par ailleurs, plus de la moitié des inscrits préparent un diplôme.
Décliné en plus de 180 thématiques, RERS 2014 rassemble toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, en apportant des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études. Cette information constitue une référence pour toute réflexion sur l’évolution du système d’enseignement et de recherche français.
This executive summary presents the main indicators for study paths followed by university students and their level of success: retention rate from first year to second year of the Bachelor's and Master's degrees, appeal of First and Second years of Master's, graduation rates for Bachelor's degrees, Master's degrees and Technological university diplomas delivered by the IUT (Diplôme universitaire de technologie - DUT).
In addition, these indicators are broken down by university. This information, published here for the second year running, will be disseminated every year. Results from the 2013 session should be available in February 2015.
A quarter of baccalauréat holders from the 2008 session said they had experienced financial difficulties during their first year in higher education. The proportion was greater among students receiving grants. However, certain students who receive no financial support from their family and no grant are less likely to report financial difficulties because they live with their parents. A financial difficulty score is estimated for each student according to their social characteristics, income and housing situation. In addition to inequalities in terms of academic level, perceived financial difficulties can affect choices of direction after the baccalauréat, success in first year of higher education and the probability of obtaining a diploma more quickly.
For students of an equivalent academic level, those experiencing most financial difficulties are more likely to fail than the others. A study allowance reduces this risk of failure significantly.
In 2012, gross domestic expenditure on research and development (GERD) stood at 46.5 billion euros (€bn), an increase of 1.9% in volume against 2011.
The rise in GERD was the result of a steady increase in business R&D expenditure, with government expenditure remaining stable. The country's research effort, measured as a ratio of GERD to gross domestic product (GDP), was 2.23% in 2012. It is likely to remain stable at 2.23% in 2013.
Due to a slowdown in business R&D expenditure, GERD is in fact likely to increase by 0.5% in volume in 2013 (provisional results), a rate that is only slightly higher than that of GDP.
In 2012, R&D activities in business enterprises and in government mobilised 412,000 full-time equivalent staff.
In 2011, 148,000 researchers (full-time equivalent [FTE]) were employed in research in business enterprises, almost 50,000 more than in the public sector. Between 2001 and 2011, the number of researchers in the private sector increased significantly (60,000 more FTEs) especially in market services research where numbers almost tripled.
While the population of researchers increased significantly, the number of supporting staff decreased, as did the overhead allocated to research.
As a result, the 'global' cost of a researcher (measured as the ratio of intramural business enterprise R&D expenditure to number of researchers) decreased substantially over the decade, mainly due to the drop in the level of support from supporting staff.
The research population in business enterprises remained young, with most being trained in engineering schools. There were fewer women (one in five researchers).
La part des diplômes complets parmi l’ensemble des validations délivrées en VAE n’a cessé de croître : de 17 % en 2002, première année du dispositif, elle est passée à 60 % en 2011 et se stabilise en 2012 avec 59 % des validations.
Le master et la licence professionnelle sont les diplômes les plus recherchés dans le cadre de la VAE : à eux deux, ils représentent plus de 80 % des validations.
Les bénéficiaires d’une VAE sont à 85 % des actifs en emploi et 14 % sont au chômage. Parmi les personnes ayant un emploi, les cadres continuent d’être les principaux bénéficiaires : ils représentent 47 % des personnes inscrites dans un parcours de VAE en 2012.
La proportion des bénéficiaires de moins de 30 ans est de 5 % en 2012, proportion la plus faible depuis la création du dispositif. La part des 40-49 ans atteint 41 % : c’est la tranche d’âge la plus représentée parmi les bénéficiaires d’une VAE du supérieur. Les plus âgés qui font le choix d’une VAE à l’appui des acquis retirés d’une expérience professionnelle plus longue ont davantage tendance à rechercher l’obtention d’un « bac + 4 et plus ».
32% of the 990,000 students enrolled in French universities in initial Bachelor's degrees, Master's degrees, engineering courses and University technology institutes (¦Instituts universitaires de technologie - ¦IUT) (excluding teacher training, political studies institutes and universities of technology) completed work placements in 2011-2012.
This proportion remained stable against the previous year. It tends to increase the further through the course the student progresses. Work placements are standard in vocational courses and they are becoming more common in general courses, especially in the second and third years of a general Bachelor's degree.
The vast majority of work placements are carried out in the region around the university, but almost one in ten takes place abroad. 63% of placements last for two months or longer. Half of all students receive a gratuity. Of these, one in five receives a gratuity of over €600 per month.
In 2013-2014, according to provisional data, the number of students enrolled in universities was 1,498,200, an increase of 2.4%. Student numbers were up in Bachelor's degree (+2.5%) and Master's degree (+2.8%) programmes, and declined at the same pace as the previous year in the PhD programme (-1.3%).
The regional atlas of student numbers offers a territorialised approach to higher education courses in France.
It is organised by region and provides a detailed overview of higher education territories: the maps give a clear overall vision of the distribution of students and the tables provide details of these students by agglomeration and commune according to course type.
Of those students who passed their baccalauréat in 2008 and who went on to study in metropolitan France, 68% were still in higher education four years later, and 30% of these already had a higher education diploma. 32% were no longer in higher education and 14% had left without a diploma. In all, almost half of the class of 2008 who went on to higher education already had a diploma at the end of three years. 35% of those who enrolled in the first year of a Bachelor's degree course in 2008 obtained their degree after three years and 28% were in a Master's programme. In the short courses, 7 out of 10 students in University technology institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) obtained their diploma after two years, and the same for 6 out of 10 students in the Advanced technician’s sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS). In their fourth year, more than 7 out of 10 students from classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE) were enrolled in a further education school doing a course at baccalauréat + 5 years study level, with students from the arts and humanities classes preferring universities. The proportion of students going on to post-baccalauréat schools and paramedical courses increased significantly over the last ten years.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 47 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Avec 678 200 candidats et 589 400 lauréats, le taux de réussite augmente à la session 2013 du baccalauréat. Il atteint 87 % : 92 % dans la voie générale, 87 % dans la voie technologique et 79 % dans la voie professionnelle. Dans la voie technologique, la hausse du taux de réussite compense presque entièrement la perte de candidats. Dans la voie professionnelle, le taux de réussite au baccalauréat augmente très légèrement après trois années de baisse.
Entre 2008 et 2013, la proportion de bacheliers dans une génération augmente de 11,4 points pour atteindre 73,7 %. La réforme de la voie professionnelle a considérablement augmenté le nombre de bacheliers. Elle aura eu pour effet de porter la part de ces bacheliers dans une génération à 20,1 %.
A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, cette série de données statistiques renseigne sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation, de poursuite d’études et d'insertion dans l'emploi entre les filles et les garçons.
According to provisional data, in 2012 intramural business enterprise R&D expenditure (BERD) for companies established in France stood at €30.1 billion. When corrected for price variations, BERD continued to increase, as it has done since 2007. It rose by 2.7% in volume in 2012, slower than the sustained pace of previous years (3.7% in 2011; 2.9% in 2010). The research effort of business enterprises, which is the ratio of BERD to gross domestic product (GDP), was 1.48% in 2012, after 1.44% in 2011.
En 2012, en moyenne dans l’Union européenne, 35,8 % des personnes de 30 à 34 ans ont un diplôme de l’enseignement supérieur. En dépit d’une progression sensible de la proportion de diplômés depuis 2003 dans la plupart de l’Union, seuls douze pays, dont la France (43,6 %), ont atteint ou dépassé la cible européenne.
Ces disparités reflètent pour une part l’histoire du développement de l’enseignement supérieur, intervenu plus tôt dans les pays du Nord de l’Europe.
Dans le cas de l’Allemagne et de l’Autriche, la faible proportion de diplômés du supérieur renvoie d’une part, à une certaine concurrence des filières professionnelles post-secondaires, l’accès au supérieur demeurant l’apanage des élèves de la filière académique (Gymnasium), et d’autre part, à l’emprise du système d’apprentissage concernant plus de la moitié d’une classe d’âge. La faible proportion des diplômés peut également trahir un retard dans la poursuite d’études (Italie, Roumanie, Malte). À l’opposé, une forte proportion de diplômés peut s’expliquer par l’immigration d’actifs très qualifiés (Luxembourg, Chypre, Irlande).
En 2009 dans l'Union européenne (21 pays), seuls 19 % des étudiants dont les parents sont sans diplôme accèdent à des diplômes de l'enseignement supérieur. Ce chiffre est de 25 % en France.
There have never been so many students in higher education in metropolitan France and the overseas departments: almost 2,387,000 at the start of the 2012-13 academic year. Numbers continued to increase (+1.5%), mainly thanks to an influx of new baccalauréat holders. The increase in numbers is still particularly high for recognised business schools awarding approved diplomas, and for engineering schools. The decline in numbers since last year for University technology institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) continued; however, the number of students entering classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE) rose. The private sector saw an increase once again and now accounts for one student in six. There are still more women with higher education diplomas than men. The number of foreign students increased very little (+0.2%), with foreign students representing one in eight students. The number of Chinese students continued to rise: +2%. More than three quarters of the education authorities saw an increase in student numbers.
En 2010, le coût théorique du parcours d'un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l'OCDE. Il est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire : il dépend d'une part du coût annuel par élève dans chaque cycle et d'autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire.
Metropolitan France, France excluding overseas territories: growth in student numbers by type of institution, for 1990-91, 1995-96 and 2000-2001 to 2012-2013. Breakdown by sector: private, public; public under the authority of the Ministry of Education since 2000-2001; number of women: 1990-91, 1995-96 and 2000 to 2012; number of foreign nationals: 2000 to 2012. Education authorities (Metropolitan France, French overseas departments, French overseas collectivities: growth in student numbers by type of institution, from 2000-01 to 2012-2013. Numbers in overseas collectivities + New Caledonia: total by type of institution for 1990-91 and 2000-2001 to 2011-2012: total including women, including foreign nationals, including public sector. From 2011-2012, Mayotte is included in the overseas departments. List of acronyms.
Après une montée en charge jusqu’au milieu des années 2000, le nombre total de diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités et le Cnam se stabilise. Par contre, la part des validations totales sur l’ensemble des validations accordées (pour tout ou partie de diplôme) en VAE continue de croître. Parmi les diplômes octroyés, en tout ou partie, dans le cadre d’une VAE du supérieur, les licences ont très largement augmenté. Elles représentent aujourd’hui près de la moitié des diplômes attribués. Cette croissance a été fortement portée par le développement de la licence professionnelle. Enfin, avec la mise en place des cursus licence-master-doctorat (LMD) à partir de 2003, la structure des diplômes change : la part des « master ou plus » double entre 2002 et 2011, passant de 22 % à 45 %.
In 2012-2013, there were 1,468,300 students enrolled in French universities (including universities in overseas departments and the University of Lorraine). There were 1,456,100 students in 2011-2012. The number rose by 0.8%.
The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general subject programmes (+2.3%).
More students were enrolling in Physical education and sports science and techniques (Sciences et techniques des activités physiques et sportives - STAPS) and in Economics. In healthcare courses, the number of new baccalauréat holders rose sharply (+7.4%).
There were fewer doctoral students at the start of the academic year 2012 than in 2011, while the number of students on Master's courses rose by 1.5%.
In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers fell back slightly. The number of foreign students at university fell 1.8%: they represented 14.8% of the student population in general and their numbers remained stable in PhD programmes (41.4%).
Summary tables: grants based on social criteria and merit grants: by education authority, sex and type of institution. Comparison 2011-2012 and 2012-2013. Detailed tables: grant-holders based on social criteria: by socio-occupational background and grade, by income bracket and number of points on hardship scale; grade. All grants: type of institution, year of study and type of grant. Based on social criteria: foreign students: type of institution, year of study and nationality; EU nationals: type of institution and nationality; French students abroad: by education authority and grade. In the appendix: course codes (AGLAE).
En 2012, la France a consacré 139,4 milliards d’euros à son système éducatif, soit une hausse de 2 % par an en euros constants depuis 1980. Cela représente 2 130 euros par habitant et près de 7 % du PIB, taux comparable à celui de 2006. L’État reste le premier financeur de l’éducation (58 %) devant les collectivités territoriales (25 %) dont la part a augmenté de plus de 3 points depuis 2006. En 2012, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 330 euros.
Elle s'élève avec le niveau, allant de 6 010 € pour un écolier à 11 740 € pour un étudiant.
Depuis 2006, alors que le coût d’un élève de l’enseignement scolaire a peu évolué, celui d’un étudiant a crû de près de 10 points.
The study path of students in first cycle programmes is marked by course changes and repeat years. In fact, only one in two students moves up directly from first year into the second year of the Bachelor's degree programme (one in four repeats the year and one in four changes course or gives up their higher education studies completely), while of those reaching the third year of the general Bachelor's degree programme, almost seven out of ten students obtain their diploma in just one year (nine out of ten for the vocational degree). For the University technology diploma delivered by the IUT (¦Diplôme universitaire de technologie - ¦DUT), the number of students moving into the second year is high, with seven out of ten students. The pass rate in second year is also high: almost nine students out of ten obtained their diploma at the 2011 session. In Advanced technician’s sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS), 85% of students move into second year. At the 2011 session, the pass rate for the Advanced technician diploma (¦Brevet de technicien supérieur - ¦BTS) was 72%, two points higher than in 2010. These rates vary depending on the type of students and the type of institution in which they are studying. However, overall, if the definition of failure in the first cycle of study is the fact of leaving higher education with no diploma, then the failure rate in France is around 19%, ten points below the OECD average.
Au 31 décembre 2011, les centres de formation d’apprentis accueillent 436 300 apprentis, soit une hausse de 2,4 % par rapport à 2010. Cette évolution est la résultante de deux mouvements contraires : la baisse des effectifs d'apprentis dans le secondaire et l’essor de ceux dans le supérieur. Ceci a pour conséquence de modifier le public concerné avec une augmentation de l’âge moyen des apprentis et une hausse de la part des filles, les formations du supérieur étant plus tournées vers les spécialités des services, plus féminisées. L'autre conséquence concerne l'Île-de-France avec une augmentation de 4,8 % des effectifs.
At the start of the 2013-14 academic year, according to forecasts based on the provisional results of the baccalauréat and the course choices seen in previous years, student numbers seemed set to increase by 1.5% across all higher education as a whole.
However, the numbers of students entering higher education remained the same as last year, while the number of baccalauréat holders decreased at the 2013 session. Looking ahead to 2022, the number of general baccalauréat holders will probably increase by 12.9% compared with 2012, while the number of technological baccalauréat holders seems set to decline by 3.2%. Numbers of students with a vocational baccalauréat will see an adjustment after the cyclical peak of 2012 (-8.6% between 2012 and 2022), but are likely to remain higher than in 2011 (+12.2%). Following this influx of general baccalauréat holders, if trends in terms of career guidance and continuing education were to continue, student numbers would increase by 8% in universities between 2012 and 2022, by 12.3% in classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE), by 4.1% in Technological university institutes (Institut universitaire de technologie - IUT) and by 0.1% in the Advanced technician’s sections (Section de technicien supérieur - STS). Higher education could therefore include almost 2.6 million students in 2022, or 200,000 more than at the start of 2012.
In 2010, 1,400 foreign business enterprises carried out R&D in one of their subsidiaries located in France: 900 of these firms originate in the European Union, 300 in the United States.
Foreign business enterprises employ 46,700 full-time equivalent staff in France for these R&D activities. Their research teams tend to be less concentrated in the Île-de-France region than the research teams of French firms. The research intensity of French business enterprises in France seems high compared with that of German companies in Germany or British companies in the United Kingdom. This is not the case of the research intensity of foreign business enterprises: worldwide, they are less committed to R&D.
Publication annuelle de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, RERS présente un vaste ensemble d’indicateurs statistiques. Déclinée en plus de 180 thématiques, cette information constitue une référence pour toute réflexion sur l’évolution du système d’enseignement et de recherche français.
En 2011, les établissements supérieurs publics (universités, écoles, CNAM) ont réalisé un chiffre d’affaires de 411 millions d’euros au titre de la formation continue pour un public composé de 448 000 stagiaires, avec un volume de 69 millions d’heures-stagiaires plutôt stable par rapport à 2010. Pour les universités, les trois quarts des recettes sont d’origines privées, dont la moitié est abondée par les entreprises qui restent ainsi le premier contributeur de la formation continue, pour un public composé de près d’un tiers de salariés. La part des fonds publics ne représente que 22 % des ressources, dont l’essentiel provient des régions (55 %). D’autres sources de financement abondent la formation continue universitaire, comme la vente de formation à d’autres prestataires. À l’université, plus de la moitié des stagiaires inscrits préparent un diplôme, soit un diplôme national (30 %), soit un diplôme d’université (22 %), pour un total de 71 000 diplômes délivrés dont 67 % de diplômes nationaux. Par ailleurs, la durée moyenne de formation se maintient à 143 heures, mais avec une baisse de 7 heures pour les salariés envoyés au titre du plan de formation (87 heures au lieu de 94).
During the 2011-2012 academic year, more than 91,000 teachers held posts in public higher education institutions under the authority of the Minister for Higher Education and Research (¦Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche - ¦MESR) (this headcount would reach almost 97,000 if all doctoral students working under contract were included, even those who do not carry out teaching duties). This population is growing constantly, with 500 more than the previous year, or +0.6%. Of these teachers, 56,500 belong to the teacher-researcher corps – including those with specific statuses – whose numbers have increased 7.4% in ten years. 13,100 teachers under contract in secondary education posts and 21,500 non-permanent teachers also contribute to university teaching.
Cette édition 2013 de L’état de l’emploi scientifique a vocation à mieux connaître les enseignants, chercheurs, doctorants, personnels de soutien. En effet, si les données qui caractérisent ces personnels sont nombreuses, elles sont souvent dispersées et fragmentaires, avec des dates d’observation différentes : les données n’ont pas le même millésime selon les sources et selon les enquêtes, qu’elles soient nationales ou internationales.
Cet ouvrage a donc pour objectif de rassembler dans un même document des études et statistiques diverses permettant d’éclairer les différents domaines d’activités des personnels qui relèvent de l’emploi scientifique, conformément à l’article L411-2 du Code de la recherche.
À la rentrée 2011, les instituts catholiques accueillent 26 400 étudiants inscrits dans des formations canoniques ou de type universitaire. Plus de huit étudiants sur dix inscrits dans ces établissements préparent un diplôme de type universitaire, les autres suivant une formation canonique.
À résultats en baisse, porte la part d’une génération obtenant le baccalaréat à 77,5 % contre la session de juin 2012, avec 84,5 % d’admis en France métropolitaine et dans les DOM hors Mayotte, le taux de réussite global au baccalauréat présente une légère baisse (- 1,1 pt) par rapport à la session 2011. Les taux de réussite au baccalauréat général et au baccalauréat technologique augmentent respectivement de 1,4 et de 1 point tandis que celui du baccalauréat professionnel est en baisse de 5,6 points en 2012.
Le taux de réussite au baccalauréat s’établit à 89,6 % dans la voie générale, 83,4 % dans la voie technologique et 78,2 % dans la voie professionnelle. L’année 2012 a encore connu une forte progression du nombre des candidats au baccalauréat professionnel (+ 28 %) qui, malgré des 71,6 % l’an dernier. À la session de juin 2013, avec 86,8 % d’admis, le taux de réussite global au baccalauréat en France est en hausse (2,4 points) par rapport à la session 2012.
Les taux de réussite au baccalauréat général et au baccalauréat technologique augmentent respectivement de 2,4 et de 3,3 points. Les résultats du baccalauréat professionnel se stabilisent en 2013 (+ 0,5 point) après trois ans de forte baisse. Le taux de réussite au baccalauréat s’établit à 91,9 % dans la voie générale, 86,4 % dans la voie technologique et 78,6 % dans la voie professionnelle.
La réforme de la voie professionnelle étant achevée, le nombre des candidats au baccalauréat professionnel baisse de 17 % en 2013 (- 40 300) ce qui réduit la part d’une génération obtenant ce baccalauréat à 19,9 % contre 23,6 % l’an dernier. Au total, la part des bacheliers 2013 dans une génération est ramenée à 73,1 % contre 76,4 % en 2012.
In 2011, gross domestic expenditure on R&D (GERD) stood at €45.0 billion, up by 2.3% in volume compared with 2010. The increase in GERD was the result of significant growth in business R&D expenditure. Business enterprises contributed around 2.2 percentage points to the increase in GERD, with government contributing 0.1 points.
Engineering schools provide a wide range of courses (engineering diploma, Master's degree, PhD, etc.). They are located throughout France and count some 166,000 students, of whom 130,000 are preparing an engineering diploma approved by the Ministry of Higher Education and Research. Numbers have doubled in the last twenty years.
27% of students entering university in the first year of a Bachelor's degree programme obtain their degree three years later and 12% of them take one extra year to finalise their degree. The age at which students obtained their baccalauréat, and above all the series of baccalauréat they took, are the factors that most affect their success in their degree course.
In 2010, there were 315,000 researchers or research engineers in France: 82,000 were women, 233,500 were men. The number of female researchers has been increasing since 2007, but less sharply than the number of men. There are more female researchers in government than in business enterprises. This is not the case among men.
Pour sa septième édition, la brochure Filles et garçons sur le chemin de l’égalité compare les principales données statistiques disponibles en matière de parcours et de réussite des jeunes, de l’école à l’enseignement supérieur : répartition selon les niveaux d’enseignement, résultats scolaires, choix d’orientation, poursuite d’études après le baccalauréat et insertion professionnelle.
En France comme au niveau européen, les filles sont plus diplômées à la sortie du système éducatif. Elles se distinguent par une meilleure maîtrise de la langue, de moindres difficultés en lecture et des scores plus élevés en compréhension de l’écrit. Elles ont des résultats équivalents à ceux des garçons en sciences, mais semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique.
Cet ensemble de données constitue un état de situation national, que les acteurs locaux peuvent décliner au niveau académique et au niveau des établissements scolaires. Il permet de disposer d’éléments qui aideront à la mise en place de politiques en faveur de l’égalité des sexes. Cette égalité, ambition politique collective, projet d’intégration sociale, est au cœur des missions de l’école de la République.
This regional atlas of student numbers is an essential tool for any analysis of the geographical organisation of higher education in France. It gives a precise overview of higher education student numbers and territories, presenting data in a series of maps by agglomeration and by course type.
The data used for this atlas are drawn from statistical surveys produced by the Statistical Department of the Ministry of Higher Education and Research.
Avec 721 800 candidats et 609 900 lauréats, le taux de réussite à la session 2012 du baccalauréat s’élève à 84,5 % : 89,6 % dans la voie générale, 83,2 % dans la voie technologique et 78,4 % dans la voie professionnelle.
Les candidats sous statut scolaire, en formation continue ou en apprentissage réussissent mieux que les autres candidats.
Les filles, ainsi que les candidats les plus jeunes, obtiennent de meilleurs résultats.
La généralisation de la réforme de la voie professionnelle a conduit à une augmentation conjoncturelle des effectifs des candidats et des lauréats de cette voie (+ 57 600 candidats et + 34 800 lauréats en un an).
Dans ce contexte, la proportion de bacheliers dans une génération augmente de 5,7 points par rapport à 2011 pour atteindre 76,7 %.
La réforme de la voie professionnelle aura eu pour effet de porter la part des bacheliers professionnels dans une génération à plus de 20 %.
In 2010, 11,000 small and medium-sized enterprises (SME) performed the equivalent of €4.0 billion of research and development (R&D) work. There work was mainly focused on engineering, programming and IT consulting, or software publishing.
The 6th edition of Higher Education and Research, Facts and Figures provides an annual overview, backed up by figures, of the French higher education and research system, with its changes, resources and outcomes. These data are provided by the statistical departments of various Ministries, for example the Ministry of Higher Education and Research, the Ministry of Education and the Ministries for the Economy and Finance, but also from other organisations such as the Centre for Study and Research in Training and Education Policy, the National Observatory of Student Life, the French National Institute of Statistics and Economic Studies, the Science and Technology Observatory, and the OECD.
Research and technology transfer (R&T) are acknowledged as necessary for economic development. Territorial authorities, in particular the regions, make a significant contribution to creating and expanding an environment that fosters innovation, even though research funding by the different territorial levels remains fairly modest overall (7% of public funding) compared with government expenditure in this area (see Box, page 11). Budget expenditure on R&T is mainly related to spatial planning policy through State-region project contracts (Contrats de projet Etat-régions - CPER)). It is also included in competitiveness cluster policy and the set-up of higher education and research clusters (Pôles de recherche et d’enseignement supérieur - PRES) and more recently in the "Investments for the Future" programme (Progamme Investissements d’avenir" - PIA). However, these are not the only form of local action devoted to R&T. Through regional innovation or economic development strategies, the regions define subject-specific or organisational priority areas for which they are particularly keen to provide support. In this way, territorial authorities are directly involved in funding public or private research projects, training through research, as well as laboratories and technology transfer structures (technology platforms, incubators). These economic development actions extend beyond the scope of skills transfer required by the decentralisation laws. Since 2003, budgets allocated or spent by territorial authorities in support of research can be measured by the annual survey on R&T budgets.
En France, la dépense moyenne d’éducation par élève ou étudiant est estimée à 8 250 euros en 2011. L’État assure l’essentiel de la dépense moyenne d’éducation, alors qu’au niveau de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) les collectivités territoriales en sont le principal financeur. Le niveau de dépense pour la durée de la scolarité obligatoire place notre pays dans la moyenne de l’OCDE.
There have never been so many students in higher education in metropolitan France and the overseas departments: almost 2,350,000 at the start of the 2011-12 academic year. Numbers continued to increase (+1.2%), mainly thanks to an influx of new baccalauréat holders. The increase in numbers is still particularly high in recognised business schools awarding approved diplomas and in engineering schools. The decline in numbers since last year at Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) and for those entering classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE) has continued. The private sector has got stronger once again and now accounts for more than one student in six. There are still more women with higher education diplomas than men. The number of foreign students is increasing (+1.3%) in the same proportion as the number of French students: foreign students represent one student in eight. The number of Chinese students rose slightly: +2%. Three quarters of the education authorities saw their student numbers increase.
L’activité de validation des acquis de l’expérience (VAE) pour les diplômes technologiques et professionnels progresse de 4 % en 2011, après le recul de 10 % enregistré entre 2009 et 2010. Cette hausse s’explique en partie par l’introduction de deux nouveaux diplômes sur le marché de la VAE.
In 2011-2012, 1,406,000 students were enrolled in French universities (including universities in the overseas departments). This compares with 1,455,000 in 2010-2011. This decrease is the result of the creation of a major public institution, the "University of Lorraine" which is no longer, strictly speaking, counted in the category of "universities". All other things being equal, student numbers increased by 0.8%. The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general study tracks (+2.8%). These students tended to take courses such as Physical education and sports science and techniques (¦Sciences et techniques des activités physiques et sportives - ¦STAPS) and economics and economic and social administration. In the healthcare subjects, the number of new baccalauréat holders fell 2.7%. There were fewer doctoral students in 2011 than in 2010 and the number of students in the Master's programme remained stable. In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers fell slightly. The number of foreign students in universities remained stable: they still represent 15.2% of the student population, and 41.3% of students on doctoral programmes.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à 4 000 personnes d’obtenir tout ou partie d’un diplôme ou titre de l’enseignement supérieur. Le master et la licence professionnelle restent les diplômes les plus recherchés.
La formation continue universitaire dispensée dans les universités, le Cnam et les écoles d'ingénieurs publiques compte 447 000 stagiaires en 2010, soit une hausse de 2 % par rapport à l’année précédente. Elle délivre 10 % des diplômes nationaux et s’affirme comme une voie de certification à part entière de l’enseignement supérieur. L’augmentation de 10 % du nombre de contrats de professionnalisation et l’allongement de la durée moyenne des stages pratiques en entreprises sont autant de signes manifestant le renforcement de la place prise par l’entreprise dans la formation continue à l’université.
La dépense intérieure d'éducation est estimée à 137,4 milliards d'euros en 2011. Cela représente une baisse de 0,4 % par rapport à l'année précédente, en euros constants. L'effort consenti par la collectivité nationale pour le fonctionnement et le développement du système éducatif correspond à 6,9 % du produit intérieur brut. En 2009, selon les dernières statistiques internationales disponibles, cet effort est légèrement plus important en France que dans la moyenne des pays de l' OCDE (+ 0,1 point).
L'édition 2012 de Repères et références statistiques est en ligne. Au sommaire: une information statistique détaillée sur le fonctionnement et les résultats de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les principales données sur la recherche française. Plus de 150 thèmes sont abordés dans cette publication.
At the start of the 2012-13 academic year, according to forecasts based on the provisional results of the baccalauréat and the course choices seen in previous years, student numbers seemed set to increase by 1.5% across higher education as a whole.
The number of students entering higher education increased, with this rise probably linked with the new influx of students with a vocational baccalauréat from the 2012 exam session. Looking ahead to 2021, the number of general baccalauréat holders will probably increase by 12.1% compared with 2011, while the number of technological baccalauréat holders seems set to decline by 9.6%. Numbers of students with a vocational baccalauréat will adjust after the cyclical peak of 2012 (-9.5% between 2012 and 2021), but are likely to remain higher than in 2011 (+9.7%). Following this influx of general baccalauréats, if trends in terms of career guidance and continuing education were to continue, student numbers would likely increase by 11% in universities between 2011 and 2021, 9.5% in classes preparing for admission to Grandes Écoles (Classe préparatoire aux grandes écoles - CPGE) and 4.5% in Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT). The increase in Advanced technician’s sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS) will probably be more moderate (3.1%).
The changes in directions taken by students in the baccalauréat S series are mainly characterised by a growing dispersion in their choices: in 2008, only 21% enrolled in a Bachelor's degree programme, whereas this figure was 35% ten years ago. However, this decline only affects Bachelor's degrees in the sciences, and more generally fewer and fewer holders of the baccalauréat S are taking the traditional scientific courses. At the same time, more and more are going into medicine (or pharmacy), or in a wide range of fields in schools that recruit after the baccalauréat. These changes concern all those with a baccalauréat S, irrespective of their speciality or their grades. Three years later, more baccalauréat S students were enrolling in the Bachelor's degree programme, especially in the science subjects, where they continue their studies after first going through a Technological university institute (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), classes preparing for admission to Grandes Écoles or a first cycle of medical studies. However, 36% were in higher education schools, mainly engineering or paramedical schools.
In 2010, gross domestic expenditure on R&D (GERD) stood at €43.4 billion, up by 2.8% in volume compared with 2009. The increase in GERD was the result of a sustained increase in business research and development (R&D) expenditure. Firms contributed around 1.65 percentage points to the increase in GERD, with government accounting for 1.15 points. The research intensity for the country as a whole, measured as the ratio of GERD to GDP, stood at 2.24% in 2010. This should remain stable 2.25% in 2011. Due to a slight slowdown in government expenditure, GERD is likely to increase in 2011 at a lower rate (+2.2% in volume), but this will still be a faster rate than that of GDP (+1.7% in volume). In 2010, R&D activities in business enterprises and government mobilised 393,000 full-time equivalent staff.
Germany carries out more research and development (R&D) than France. This gap is due to a difference in scale between the two countries. It is also due to a greater research intensity in Germany: expenditure on R&D amounts to 2.82% of GDP in Germany, compared to 2.26% in France. The difference can also be attributed to the economic structure of the two countries: most R&D is carried out in industry and in Germany industry plays a more significant role in the economy than in France. In addition, German industry is highly specialised in the most R&D-intensive activities. However, the research intensity in firms that do carry out R&D, although slightly greater in Germany, only accounts for a small difference in this research expenditure. In France, high technology industries allocate a greater proportion of their turnover to research than their German counterparts.
During the 2010-2011 academic year, more than 96,000 teachers held posts in public higher education institutions. Their total numbers are increasing constantly, with 3,200 more teachers than in the previous year, or +3.4%, mainly due to the share of non-permanent teachers. Of these teachers, 56,000 belonged to the teacher-researcher corps - including those with specific statuses - whose number had increased 8.1% in ten years. 13,000 teachers under contracts in secondary education posts and 27,000 non-permanent teachers also contributed to university teaching.
Eight out of ten baccalauréat holders enrolling in their first year of a Bachelor's degree programme say that their course is the kind they had hoped to be doing at the end of their final year at high school. However, 38% had not put this course at the top of their list of choices for their path. Some had been accepted on different courses from their present degree course, but had not enrolled; others (25% overall) could be said to have enrolled in their degree course 'by default'. These students were less satisfied with the guidance they had received and the way that the Admission Post-Bac (APB) website worked, and fewer of them had benefitted from measures in the government's Plan for Success in Bachelor's Degree Programmes. Satisfaction with guidance information available before entering university continued to grow, with the internet becoming the most cited information source. Three quarters of those enrolling for the first time in first year hoped to continue studying for their Bachelor's degree, with more than half hoping to go on to a Master's degree. Fewer and fewer students hope to become teachers (31% compared with 45% in 2006).
91% of young Master's graduates from 2008 who decided to end their studies after obtaining this diploma were in a job thirty months after joining the professional world. The percentage was the same for the small number graduating with a University technology diploma delivered by the IUT (¦Diplôme universitaire de technologie - ¦DUT) who were in the same position and for 92% of the much larger group with a vocational degree who fulfilled the same conditions. Some Master's graduates had more difficulty finding work, or had terms of employment that were less favourable. This was the case for humanities and arts graduates, for graduates from a less privileged social background, or for women. In 44% of cases, the job that Master's graduates were doing thirty months after obtaining their diploma was not located in the same region as their university. The Île-de-France region alone receives 30% of such graduates, while 15% of them have a job abroad.
One recent change in the study path followed by young people in higher education is that they now leave their studies at a higher level: one third of pupils from the generation that entered the first year of secondary education in 1995 left the education system with at least a diploma at level baccalauréat + 3 years, compared with only a quarter from the previous generation, who entered the first year in 1989. In all, 44% obtained a diploma or certificate in recognition of at least two years of study after the baccalauréat. There are some significant differences according to social background: two out of three children of teachers reached the level of baccalauréat + 3 or more years' study, whereas this was the case for only one out of ten children of manual workers. The path taken in secondary education is a determining factor for continuing studies into higher education and the success achieved: the rate of successful completion of a higher education diploma ranges from 89% for those taking a general baccalauréat to 64% for the technological baccalauréat and 19% for the vocational baccalauréat. One in five young people going into higher education left with no diploma; most of these were enrolled in an Advanced technician’s section (¦Section de techniciens supérieurs - ¦STS).
The reform of the vocational study route substantially increased the numbers of vocational baccalauréat holders. Although the aim of this baccalauréat is first and foremost to prepare young people for immediate occupational integration, the number of students moving on to higher education is also increasing, both under school status and through alternance programmes. 42% of those passing their baccalauréat continue their studies. The vast majority enrol in Advanced technician’s sections (¦Sections de techniciens supérieurs - ¦STS) where results are mixed, with almost half obtaining their diploma. When they enrol in the general study tracks in universities, very few obtain their Bachelor's degree. A quarter of them quit their studies one year after enrolling in the first year of a Bachelor's degree course.
Since 2008, territorial authorities have spent more than one billion euros each year on research and technology transfer (R&T). With 60% of R&T budgets being spent on real estate transactions and technology transfer, the territorial authorities of all levels work together in a concerted fashion to strengthen a region's innovation potential and attractiveness. When they finance R&D work directly, the authorities tend to favour first and foremost research in higher education and local SMEs. From 2007 to 2010, an average of €349 million was spent per year on the research branch of the State-region project contract (¦Contrat de projet État-région - ¦CPER). Through this contract, 42% of real estate funding went to university buildings. The regional councils provided 69% of R&T budgets for metropolitan areas, or 748 million euros per year on average from 2007 to 2010. They devoted 15% of their R&T budget to competitiveness clusters.
At the start of the 2011-12 academic year, 79,800 students were enrolled in classes preparing for admission to Grandes Écoles (Classes préparatoires aux grandes écoles - CPGE), 0.7% more than in the previous year. Numbers were up for all three study tracks: scientific (+0.2%), economics and social sciences (+0.6%) and arts and humanities (+3.1%). The CPGE recruit mainly students with a general baccalauréat (95%). However, there are more and more students with a technological baccalauréat and their share has increased since 2001, especially in the economics track, where they represent 10% of newly enrolled students. The proportion of women has increased slightly since 2001, but gender equality has still not be achieved (42%). However, the proportion of women differs between study tracks: fewer than one third of students in science are women, whereas women represent 74% of students in the humanities. 50% in CPGE are from a very privileged background and a little over a quarter are scholarship students.
In France, the research effort of business enterprises, the main explanatory factor of the research and development (R&D) performance of industrialised countries, has not improved much since the beginning of the 2000s. It has stabilised around 1.4% of GDP. Yet the most R&D-intensive industries allocate more than one third of their value added to research, and this proportion is increasing. The decline of industry, where 80% of R&D work is concentrated, has slowed the improvement in the research effort by the private sector. Its apparent stability masks an increased research effort in many industrial and service activities. Despite the economic crisis, this improvement in business enterprise research intensity continued in 2008 and 2009.
Pour sa sixième édition, la brochure filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à l’enseignement supérieur compare les principales données statistiques disponibles en matière de parcours et de réussite des jeunes : répartition selon les niveaux d’enseignement, résultats scolaires, choix d’orientation, poursuite d’études après le baccalauréat et insertion professionnelle.
En France comme au niveau européen, les filles sont plus diplômées à la sortie du système éducatif. Elles se distinguent par une meilleure maîtrise de la langue, de moindres difficultés en lecture et des scores plus élevés en compréhension de l’écrit. Elles ont des résultats équivalents à ceux des garçons en sciences, mais semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique.
Cet ensemble de données constitue un état de situation national qui peut être décliné, au niveau académique et au niveau des établissements scolaires. Il permet de disposer d’éléments qui aideront à la mise en place de politiques en faveur de l’égalité des sexes. Cette égalité, ambition politique collective, projet d’intégration sociale, est au cœur des missions de l’école de la République.
The 2012 regional atlas reflects the diversity of the French higher education system. In a series of maps, graphs and tables it shows the distribution of students across French territory, by study track, by major subject area or by study cycle. It gives details of student numbers by agglomeration according to course type. This atlas is an essential tool that provides an understanding of the way higher education is structured throughout the territory, and can be used for the development of regional strategies.
En 2009, la France a consacré 132,1 milliards d’euros à son système éducatif, soit une dépense en hausse de 1,3 % (en euros constants) après trois années de stabilité. Cela représente 6,9 % du PIB et 2 050 euros par habitant.
La dépense moyenne par élève ou étudiant est de 7 990 euros : 5 690 euros pour un écolier, 9 380 pour un élève de l’enseignement secondaire, 11 260 pour un étudiant. La part du secondaire (42,0 %) dans la dépense intérieure d’éducation (DIE) tend à décroître, celle du supérieur (19,9 %) progresse de 2,3 points depuis 2005.
L’État reste le premier financeur de l’éducation (59,2 %), devant les collectivités territoriales (24,6 %) dont la part a augmenté de 4 points depuis 2005. Avec 6,0 % de son PIB consacré à l’éducation en 2007, la France se situait 0,3 point au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE sur un champ restreint ne comprenant pas la formation continue (données internationales 2007 publiées en 2010).
Higher Education and Research, Facts and Figures provides an annual overview, backed up by figures, of the French higher education and research system, in order to show where the country stands internationally and to monitor changes, especially over the long term.
Funding, human resources, access to higher education, study paths, pass rates, qualifications, integration of graduates into working life, student life, research in biotechnology or nanotechnology, participation in FP7, publications, patents, etc. - all these topics are covered in the 42 fact sheets that make up the 5th edition (2011) of this work.
In 2010-2011, 1,440,000 students were enrolled in French universities (including universities in the overseas departments). The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general study tracks (+0.9%). They tended to take courses in subjects such as Physical education and sports science and techniques (¦Sciences et techniques des activités physiques et sportives - ¦STAPS), sciences and humanities. However, there were fewer students enrolling for law and economics. In the healthcare courses, where a common first year for all healthcare studies had just been introduced for 2010-11, the number of newly qualified baccalauréat holders dropped by 4.1%. There were fewer doctoral students in 2010 than in 2009 and the number of students on Master's programmes stagnated. In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers fell by 1.4%. They had stabilised the previous year after three years of growth. There were more foreign students in universities than in previous years and they represented 15.2% of all students. Those in the PhD programme represented 41.3% of the student population.
There have never been so many students in higher education in metropolitan France and the overseas departments: 2,318,700 at the start of the 2010-11 academic year. Numbers increased slightly (+0.2%), after the particularly sharp increase in 2009 (+3.6%). The rise in numbers is still particularly high for recognised business schools awarding approved diplomas. Unlike previous years, however, numbers have gone down for University technology institutes (¦Institut universitaires de technologie - ¦IUT) and for classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE). Private education has been strengthened further and now accounts for more than one in six students. There are still more women with higher education diplomas than men. The number of foreign students continues to increase (+2.3%), while numbers of French students are in decline (-0.1%): foreign students represent 12.3% of students. The strong growth in the number of Chinese students has halted and stood at only 0.2%. Fewer than half of the education authorities saw an increase in student numbers.
At the start of the 2011-12 academic year, according to forecasts based on the provisional results of the baccalauréat and the course choices seen in previous years, student numbers looked set to increase by 1.7% across all of higher education. Numbers of students entering were higher following the increase in the number of baccalauréat candidates at the 2011 session and the trend among the general and technological baccalauréat holders to pursue their studies at university. Looking ahead to 2020, numbers of general and technological baccalauréat holders are likely to increase by 2.3% compared with 2010. The reform of the vocational baccalauréat over three years, which was started in 2009, will probably cause a significant increase in the number of vocational baccalauréat holders (+70,000). After this influx, if the trends in terms of career guidance and continuing education were to continue, student numbers would rise between 2010 and 2020 by 10.1% in universities, by 1.2% in Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) and by 7.4% in classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE). As vocational baccalauréat holders are more likely to continue their studies in Advanced technician’s sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS), numbers in this study track are also likely to rise by 6.8% between 2010 and 2020.
In 2009, gross domestic expenditure on research and development (GERD) stood at €42.7 billion, up 3.5% in volume compared with 2008. This increase is likely to be less sustained in 2010 (+1.4% in volume). In 2009, the GERD/GDP ratio, which measures the nation's research effort, reached its highest level since 1996: it stood at 2.26% and this is likely to be maintained in 2010. The significant rise in GERD is the result of an increased effort on the part of the government, which contributed as much as 2.4 percentage points to this growth. Despite the economic and financial crisis, business enterprises have continued their work in research: they contributed around 1.1 points to the rise in GERD. At the same time, employment in research is increasing at the same pace as in 2008 (+2%). In 2009, 394,000 people were working in research and development (R&D) in business enterprises and in government.
En France, la dépense moyenne d’éducation par élève ou étudiant est estimée à 7 990 euros en 2009. L’État y assure l’essentiel de la dépense moyenne d’éducation alors qu’au niveau de l’ OCDE, les collectivités territoriales en sont le principal financeur. Le niveau de dépense pour la durée de la scolarité obligatoire place notre pays légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE.
Cette publication de référence apporte une information statistique détaillée sur tous les domaines de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que ceux liés à l'Éducation nationale. Plus de 150 thèmes remis à jour d'année en année sont répartis en douze chapitres, complétés des données publiques. Des textes clairs et synthétiques commentent les tableaux, graphiques et cartes.
In 2008, the Île-de-France region retained its predominant role in research and development. However, setting aside size effects, a combination of various indicators regarding the level and structure of public and private research in the regions provides an alternative cartography, revealing four groups with relatively similar behaviours: regions with a strong research potential, regions where public research and SMEs are particularly active, regions with a profile similar to the average, and regions where research is primarily carried out by business enterprises and where public research is done primarily by universities. One region, isolated because of the degree of specialisation of its R&D activities, makes up a fifth group. The French regions are mainly differentiated from one another by the weight in public research of state-owned industrial and commercial establishments (¦Établissement public à caractère industriel et commercial - ¦EPIC) and universities, and by the importance of high technology in private research.
In 2007-2008, 3.3 million students were following a course outside their country of origin, and of these, 2.7 million were in an OECD country. Their numbers have quadrupled in thirty years and their countries of destination are more and more varied. France is the third most popular destination for these students, jointly with Germany. In the OECD zone, almost half of foreign students are from Asia and 18% are Chinese. The origins of foreign students vary from one country to another, but they are linked with geographical, historical, economic and linguistic factors. The share of foreign students increases with the level of study, with about 6% for short vocational courses and 21% for PhD programmes. Lastly, a little over 62,000 French students are studying abroad; for the most part, they choose a neighbouring country.
One in fifteen students in metropolitan France and the overseas departments follows an artistic, cultural or communication course, making a total of 155,000 students in 2009. Most are enrolled in artistic or cultural courses (113,000). A wide range of these courses exist, with students being mainly women. They are more often offered in private education institutions than other higher education courses, and they are also heavily concentrated in Paris. The university's contribution to this sector has diminished over the last ten years. The Bachelor's degree and PhD are better represented than in other university courses. Courses in communication are flourishing, and are essentially to be found in universities (79.6%). The vast majority of students are women.
At the start of the 2009-10 academic year, eight out of ten baccalauréat holders from 2008 were still studying in higher education and the vast majority were continuing along the same study path. The pass rate in short courses was high: nine out of ten of those enrolled in an Advanced technician’s section (¦Section de technicien supérieur - ¦STS) or Technological university institute (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) continued into the next year. However, a quarter of those who had gone into classes preparing for admission to Grandes Ecoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE) or into a Bachelor's degree programme after their baccalauréat did not re-register. 52% of students in the Bachelor's degree programme went into second year; what happened at the end of the first year varied considerably according to their previous study path and their motivation for studying at university. The rates of students moving into the next year are much higher when they have a baccalauréat with distinction or when they have decided on the course they want to follow. In second year, students find it less difficult to organise themselves and they say they are more satisfied with their studies, especially at university. However, the majority feel that they are not well-informed about the opportunities for changing courses and further studies.
In January 2010, 49,050 students were enrolled in the first cycle of medical studies (¦Premier cycle des études médicales - ¦PCEM1), a total which included 29,240 baccalauréat holders from the 2009 exam session. Almost all of them had a scientific baccalauréat and almost two thirds were women. Most of these students were the 'right age' for their year or ahead of their peers in their studies, and the majority were from privileged or very privileged social backgrounds. If their pass rate is similar to that of students enrolling in 2007, 26.4% of baccalauréat holders from 2009 who began PCEM1 will go on to the second year of medicine (11.2% after one year and 15.2% after two years), 3.6% will study dentistry and 3.1% midwifery. Finally, a third of students (33.1%) enrolled in PCEM1 will continue into the second year of their medical studies (PCEM2, dentistry or midwifery).
During the 2009-2010 academic year, 93,000 teachers held posts in public higher education institutions. Excluding those with special status, their total number (91,850) increased constantly, with 1,200 more teachers than the previous year, or +1.3%. Of these teachers, 57,700 belonged to the teacher-researcher corps and equivalent, whose number had increased 12.2% in ten years. 13,000 teachers under contract in secondary education posts and 23,500 non-permanent teachers also contributed to university teaching.
Engineering schools provide a wide range of courses (Engineering diploma, Master's degree, Specialised Master's, PhD, etc.). They have 150,000 students, of whom 119,200 are preparing an Engineering diploma accredited by the Ministry of Higher Education and Research as a result of a decision by the Engineering degree commission (¦Commission des titres d'ingénieur - ¦CTI). 60% of future engineers are trained in schools under the authority of the Ministry. The engineering diploma is obtained after five years of post-baccalauréat study, but there are a variety of paths to this end. Courses in engineering schools last between three and five years, depending on the level at which the student entered. Although the most common route into an engineering school is via classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classes préparatoires aux grandes écoles - ¦CPGE), admission based on qualifications is possible at all levels. In first year, 70% of students enrol in the year they passed their baccalauréat, and most of these have a scientific baccalauréat. Although women are in the minority, their share is constantly increasing and they predominate in agriculture and applied science courses. More than 28,000 diplomas were awarded in 2009.
En 2008, la formation continue universitaire compte plus de 466 000 stagiaires, soit une hausse de 6 points par rapport à l’année précédente. Elle délivre 9 % des diplômes nationaux et s’affirme comme une voie de certification à part entière de l’enseignement supérieur. La formation continue universitaire accentue son caractère professionnalisant avec le doublement des contrats de professionnalisation et l'allongement de la durée des stages en entreprise.
In 2007, more than 137,000 researchers were carrying out R&D activities in a business enterprise. They numbered only 81,000 in 1997, and there are now almost as many researchers in business enterprises as their counterparts in government. Two thirds are concentrated in six economic sectors: electronic components, computer services, automobile industry, aeronautics, measuring instruments and pharmaceuticals. The significant increase in the number of researchers in business enterprises in the last ten years has primarily been focused in computer services. This is a young and mainly masculine population. In 2007, their average age was under 40. More than half of these researchers were trained in engineering schools. Women are younger, on average, with more qualifications than the men.
Pour sa cinquième édition, la brochure Filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à l’enseignement supérieur compare les principales données statistiques disponibles en matière de parcours et de réussite des jeunes : répartition selon les niveaux d’enseignement, résultats scolaires, choix d’orientation, poursuite d’études après le baccalauréat, insertion professionnelle.
En France comme au niveau européen, les filles sont plus diplômées à la sortie du système éducatif, se distinguent par une meilleure maîtrise de la langue, de moindres difficultés en lecture et des scores plus élevés en compréhension de l’écrit. Elles ont des résultats équivalents à ceux des garçons en sciences, mais semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique.
Cet ensemble de données constitue un état de situation national, qui peut être décliné, au niveau académique et au niveau des établissements scolaires. Il permet de disposer d’éléments qui aideront à la mise en place de politiques en faveur de l’égalité des sexes. Cette égalité, ambition politique collective, projet d’intégration sociale, est au cœur des missions de l’École de la République.
A la session 2010 du baccalauréat, avec 531 800 lauréats, le taux de réussite à cet examen s'élève à 85,6 %. Il diminue de 0,6 point par rapport à l'année 2009. La proportion de bacheliers dans une génération progresse très faiblement et s'établit à 65,5 % en 2010. L'écart en faveur des filles (70,5 % contre 60,6 % pour les garçons) se resserre et passe sous la barre des 10 points.
In twenty years, the number of students in engineering schools more than doubled. After 52,000 at the start of the 1988-89 academic year, 108,000 students enrolled for an engineering course in 2008. This growth extended to all the education authorities, although it was not on the same scale everywhere. Over this same period, the number of female students tripled. In 2008, women represented 27% of students enrolled in engineering courses. Numbers of foreign students increased more than numbers of French students (foreigners account for 57% of all growth between 2003 and 2008). Foreign nationals are more prevalent in these schools than in higher education overall (13.4% compared with 11.9% in 2008). The majority of engineering students still come from a background of managers and higher intellectual professions (55%). Conversely, there are few children of workers or employees on these courses (16%).
Advanced technician's sections (¦Sections de techniciens supérieurs - ¦STS) are part of short vocational higher education, with 223,700 students (excluding institutions under the authority of the Ministry for Agriculture) in initial training and at school. These sections recruit after the baccalauréat and in theory offer two years' training for the Advanced technician diploma (¦Brevet de technicien supérieur - ¦BTS). At the start of the 2010-11 academic year there was a slight increase in numbers in production specialities and in service-related fields. The services sector is the one that attracts most of the students who continue their studies in an STS, but the proportion of students enrolling in this sector has stagnated since 2008. The proportion of women in STS has remained stable in all sectors of training. The number of students with a technological baccalauréat continued to decline in STS, but still represents more than half of all students (56%); the number of holders of a general baccalauréat fell for the first time since 2005. However, the number of students with a vocational baccalauréat rose by 2.8% in 2010-11.
À la rentrée 2009, les instituts catholiques d'Angers, de Lille, de Lyon, de Paris et de Toulouse accueillent 24 230 étudiants. L'augmentation marquée des effectifs (+ 14 % par rapport à 2008, soit 2 900 étudiants de plus) s'explique essentiellement par celle du nombre d'étudiants inscrits dans les formations de type universitaire (+ 18 %). Plus de huit étudiants sur dix inscrits dans ces établissements préparent un diplôme de type universitaire (licence LMD, master LMD...), les autres suivent une formation canonique (1). Ce sont les disciplines de sciences humaines et sociales qui attirent le plus les étudiants, en particulier en master. Les femmes sont majoritaires dans les instituts catholiques : elles représentent 66 % des étudiants et leur effectif a augmenté de 16 % en 2009. Les étudiants étrangers qui y sont accueillis (9 % de l'ensemble des étudiants) sont moins nombreux qu'en 2008.
In 2008, gross domestic expenditure on R&D (GERD) increased by 1.8% in volume, reaching € 41 bn. GERD is likely to increase at a sustained pace once again in 2009 (+2% in volume), and faster than GDP. For the first time since 2003, the GERD/GDP ratio, which measures the nation's research effort, increased. In 2008 it was 2.11% after 2.07% in 2007. It should reach 2.21% in 2009. After two years of significant increases in their budget allocations, universities are becoming the foremost sector for public research. In the private sector, R&D expenditure increased by €1 bn in 2008. Employment in research maintained its steady growth, especially for researchers. In 2008, there were 229,000 people working as researchers in France.
This 2009-2010 atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Higher Education and Research, the Ministry of Education, the Ministry for Youth and Associations, and the ministries for Agriculture, Fisheries, Health and Sports. The geographical unit used in this atlas is the urban unit, which is the equivalent of an agglomeration; for Île-de-France and the French overseas collectivities, the geographical unit used is the commune.
Au 31 décembre 2009, 424 750 jeunes préparent un diplôme en apprentissage, soit une baisse de 0,7 % par rapport à la rentrée précédente. En 2008, la croissance des effectifs avait déjà ralenti (+ 0,6 %), après plusieurs années de développement rapide. Cette contraction résulte à la fois d’un contexte économique défavorable qui pénalise l’alternance dans son ensemble et de la réforme du baccalauréat professionnel. Seules les formations de niveau bac + 4 et plus restent très dynamiques, avec des taux de croissance supérieurs à 10 % par an. Sur ces deux années, les spécialités du bâtiment, du bois et de la mécanique perdent le plus d’apprentis, tandis que celles de l’agriculture et de l’alimentation ne sont pas affectées par ces conditions difficiles. Les évolutions régionales sont également contrastées : les effectifs baissent dans la moitié des académies. Enfin, la réussite des apprentis aux principaux examens varie de 90 % au baccalauréat professionnel à 70 % en BTS à la session 2009.
Depuis 2007, le nombre total de diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) par les universités et le CNAM est stable avec environ 4 100 validations annuelles. En 2009, pour plus de la moitié, les VAE octroyées sont des validations totales (2 200) ; pour le reste, ce sont des validations d'une partie d’un diplôme (1 900). Le nombre de validations délivrées en totalité sur l’ensemble de ces établissements oscille autour de 2 000 depuis 2007. En 2009, la part des diplômes complets atteint son plus haut niveau (53,1 %), depuis la mise en place du dispositif (loi 2002). Les diplômes les plus recherchés sont la licence professionnelle, en fort développement, talonnée de près par le master. Les grands champs disciplinaires regroupant le plus de demandes restent "les sciences économiques, la gestion et l’administration économique et sociale".
Depuis 2003, l’évolution de la formation professionnelle se traduit, dans les universités, par un accroissement de la place des entreprises qui se manifeste davantage par leur contribution financière que par le nombre de leurs salariés formés. En effet, la moitié des fonds qui abondent la formation continue universitaire provient des entreprises (96 millions d’euros) alors que leurs salariés ne représentent que le tiers des stagiaires (119 000). Parmi ces stagiaires, 81 % s’inscrivent au titre du plan de formation de leur entreprise, 11 % au titre d’un congé individuel de formation et 8 % au titre d’un contrat de professionnalisation. La loi du 4 mai 2004, relative à la formation professionnelle et au dialogue social, a donné un coup d’accélérateur aux contrats en alternance, principalement dans les instituts universitaires de technologie. L’approche régionale montre qu’en dépit de stratégies universitaires très différentes, la place des entreprises s’affirme à peu près partout au sein de la formation professionnelle universitaire.
Higher Education and Research, Facts and Figures 2010 provides an annual overview, backed up by figures, of the French higher education and research system, in order to show where the country stands internationally and to monitor changes, especially over the long term. Funding, human resources, access to higher education, pass rates, qualifications, integration of graduates into working life, student life, research in biotechnology or nanotechnology, participation in FP7, publications, patents, etc. - all these topics are covered in the 35 fact sheets that make up the 4th edition (2010) of this work.
As in previous editions, this 4th edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
In 2009-2010, 87,800 students were following courses in one of the 84 recognised business schools authorised to award approved diplomas. This was an increase of 18.6% against the start of the 2008-09 academic year. Newly enrolled students had either just passed their baccalauréat and were going to schools that recruited baccalauréat holders, or they came from classes preparing for admission to the Grandes Ecoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE), from universities, from Advanced technician’s sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS) or from Technological university institutes (Institut universitaire de technologie - IUT) and were entering schools that recruited students with the baccalauréat + 2 years of study. Men outnumbered women slightly, but the proportion of women was increasing steadily. More and more foreign students were following courses in business and management schools. As with women students, there were fewer foreign students in the first cycle programmes and a greater proportion in the Master of Business Administration (MBA) courses.
There have never been so many students in higher education in metropolitan France and the overseas departments: 2,316,000 at the start of the 2009-10 academic year. Numbers increased substantially (+3.7%), the largest rise since 1993.
First enrolments in universities increased more than numbers of baccalauréat holders for the year. The rise in student numbers affected almost all courses, except for teacher training colleges (Institut universitaire de formation des maîtres - IUFM). It was especially sharp in recognised business schools awarding approved diplomas.
The private education sector continued to grow and more women had higher education diplomas than men. All the education authorities saw an increase in student population, apart from Dijon which remained at its 2008 level. The number of foreign students (+4.8%) increased more than the number of French students (+3.5%) and they now represent 12.0% of students. Chinese student numbers continued to increase very rapidly, becoming the second contingent of foreign students, after Moroccans.
At the start of the 2010-11 academic year, according to forecasts based on the provisional results of the baccalauréat and the course choices seen in previous years, student numbers seemed set to increase by 1.4% across higher education as a whole. The number of students continuing their studies into 2010-11 was up in healthcare and law; there was a decrease in enrolments in first year at university, but all programmes combined, there was an overall increase in university student numbers (excluding University technology institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT)). Looking ahead to 2019, there are expected to be 20,000 more enrolments in the four main study paths: universities, Advanced technician’s sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS), classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE), and non-university engineering courses. Box: main assumptions used for forecasts.
In 2009-2010, there were 1,450,000 students enrolled in French universities (including universities in overseas departments). The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general study programmes (+3.5%). These students tended to take up Law, Economics, and Physical education and sports science and techniques (¦Sciences et techniques des activités physiques et sportives - ¦STAPS).
However, there were fewer doctoral students at the start of the academic year in 2009 than in 2008. There were more foreign students at the university than in previous years: they represented 15.5% of all students.
In the PhD programme they represented 41.0% of the student population. In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers were stabilising after increasing for three successive years.
Numbers of students at Teacher training colleges (¦Institut universitaire de formation des maîtres - ¦IUFM) integrated into universities continued to fall by 6.5%.
Cette publication de référence apporte une information statistique détaillée sur tous les domaines de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que ceux liés à l'Éducation nationale.
Plus de 150 thèmes remis à jour d'année en année sont répartis en douze chapitres.
Des textes clairs et synthétiques commentent les tableaux, graphiques et cartes.
Over the last ten years there has been a reduction in the number of new baccalauréat holders enrolling in Bachelor's degree programmes, as they tend to prefer schools recruiting directly after the baccalauréat. Those with a general baccalauréat but without a distinction are the largest group to go into these schools, but they are also more likely to interrupt their studies. Those with a technological baccalauréat are less likely to enrol at university and in Advanced technician’s sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS). Nine out of ten newly qualified baccalauréat holders were able to take the study track they wanted; however, one out of three new students say they are not very interested in the subjects they are studying. Boxes: the increasing role of the internet in providing information on choosing a study path; source: baccalauréat student panels.
This 2010 atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses in 2008-2009, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Higher Education and Research, the Ministry of Education, and the ministries for Agriculture, Fisheries, Health and Sports. The geographical unit used in this atlas is the urban unit, which is the equivalent of an agglomeration; for Île-de-France and the French overseas collectivities, the geographical unit used is the commune.
In 2007, gross domestic expenditure on research and development (GERD) stood at €39 billion and represented 2.07% of GDP. GERD has grown on average by 1.0% per year since 2004. Five tables show the research staff headcount in business enterprises and government in 2007; research effort indicators in the main OECD countries; intramural business enterprise R&D expenditure and public funding received by research branch; scale and nature of public funding received by business enterprises; intramural government R&D expenditure by sector of execution. Graphs show: funding and performance of research in France in 2007, contributions from business enterprises and government to changes in GERD between 2000 and 2008, changes in business enterprise R&D extramural expenditure between 2000 and 2007, external funding for intramural business enterprise R&D expenditure in 2006 and 2007, structure of funding for public research and corresponding amounts. Boxes: research on nanotechnologies; fiscal measures in favour of research; budget funding for R&D; sources and definitions.
Marqué par un essor rapide en début de période (loi de janvier 2002), le nombre total de VAE délivrées stagne depuis 2006. La part que représentent les diplômes complets accordés reste croissante. Les diplômes les plus recherchés sont les masters et la licence professionnelle. Les sciences économiques, la gestion et l'AES regroupent le plus de demandes. En encadrés : source ; l'accompagnement en VAE, les dispositifs de validation des acquis, la VAP 85.
Cette brochure présente les parcours scolaires comparés des filles et des garçons au niveau national. Elle donne ainsi la possibilité aux élèves d'avoir une plus large visibilité sur la diversité et le contenu des cursus pour leur orientation.
Elle regroupe, sous forme de tableaux et de graphiques, les principales données statistiques disponibles sur les parcours scolaires comparés des filles et des garçons.
At the start of the 2009-10 academic year, there were almost 222,000 students in Advanced technician's sections (¦Sections de techniciens supérieurs - ¦STS). There was an increase in baccalauréat holders choosing production specialities and service-related fields. The proportion of students with a technological baccalauréat declined, but numbers of vocational baccalauréat holders continued to rise, with 84% of them going on to 2nd year. Box: sources and definitions.
In 2008, 78.2% of new baccalauréat holders entered higher education. The general study tracks at university mainly take in students with a general baccalauréat: law, economics, and economic and social administration (¦Administrative, Économique et Sociale - ¦AES) study tracks for those with an economics and social sciences baccalauréat; arts, languages, humanities, for those with an arts and humanities baccalauréat; sciences, physical education and sports science and techniques (¦Sciences et techniques des activités physiques et sportives - ¦STAPS), and medical subjects for those with a scientific baccalauréat. In University technology institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) 68.5% of students have a general baccalauréat, while those with a technological baccalauréat tend to enrol in Advanced technician's sections (¦Section de technicien supérieur - ¦STS). Those enrolling in a class preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classe préparatoire aux grandes écoles - ¦CPGE) mainly have a general baccalauréat. In the business schools, more than one in two students hold an economic and social baccalauréat. Boxes: study tracks open to different baccalauréat series; sources and scope.
En 2007, les établissements supérieurs publics ont réalisé un chiffre d'affaires de 323 millions d'euros au titre de la formation continue pour un public de 454 000 stagiaires, dont 77 % dans les universités. Le nombre de stagiaires sous contrat de professionnalisation a doublé depuis 2005. Les formations courtes sont en hausse (diplômes d'université), de même que les masters professionnels et les licences professionnelles. L'enseignement à distance, dont 16 % au CNAM, ne bénéficie qu'à une minorité de stagiaires. En encadrés : sources, champ et définitions.
In 2008, the number of foreign students in higher education increased by 2.3%; they represented 11.9% of all students. Over a third were studying in an education authority in the Ile-de-France region. Table 1 gives numbers and proportions of foreign students by type of institution in 1998-99, 2003-2004 and 2008-2009; Table 2 gives a breakdown by nationality and course type. The largest number of international students are from Morocco; the fastest-growing group is the Chinese. Maps: proportion of students by country of origin; proportion of foreign students by education authority. Box: source and definitions. Note on major institutions (Grands établissements).
In 2008-2009, there were 1,410,000 students enrolled in French public universities. Teacher training colleges (¦Instituts Universitaires de formation des maîtres - ¦IUFM) are integrated into a home university, with the exception of those in the Antilles and Guyana. The new intake of baccalauréat holders showed a declining interest in the sciences and humanities study tracks at university; more tended to enrol in Law and in Economic and social administration. The proportion of foreign students increased by 1.5%; the proportion of young women was 57% (excluding IUFM). A table shows university student numbers by education authority and institution, differentiating between IUFM and non-IUFM students. Box: source and definitions.
Higher Education and Research, Facts and Figures provides an annual overview, backed up by figures, of the French higher education and research system, in order to show where the country stands internationally and to monitor changes, especially over the long term. Funding, human resources, access to higher education, pass rates, qualifications, integration of graduates into working life, student life, research in biotechnology or nanotechnology, participation in FP7, publications, patents, etc. - all these topics are covered in the 35 fact sheets that make up the 3rd edition (2009) of this work.
Le déficit d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) est souvent évoqué pour expliquer l'insuffisante performance de la France en matière d'investissement privé en recherche et développement. Les ETI exécutent le quart des dépenses intérieures de R&D des entreprises ; elles sont davantage engagées dans les activités de recherche fondamentale. Elles ont une meilleure productivité, une activité plus largement tirée par les marchés extérieurs. En encadrés : la notion d'entreprise et les catégories de taille d'entreprises ; sources et définitions.
En 2008, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur est demeuré à son niveau de 2007, mettant ainsi fin à deux années de diminution. Cette diminution affecte surtout les universités, alors que les écoles d'ingénieurs et les écoles de commerce reconnues à diplôme visé demeurent particulièrement attractives. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions aux évolutions entre 2007 et 2008, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2008-2009, le poids des différentes filières du supérieur. Six graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, l'évolution des enseignements privé et public depuis 1998, la part des filles dans les différentes formations, la part des étudiants à l'université par académie, la proportion d'étrangers et leur répartition par continent d'origine.
En 2004, la plupart des étudiants qui s'inscrivent pour la première fois en première année de licence (L1) ont obtenu un baccalauréat général "à l'heure ou en avance". Trois inscrits en L1 sur dix obtiennent une licence en trois ans. La série et l'âge d'obtention du baccalauréat ont une forte influence sur les chances de succès. Compte tenu de la diversité des parcours étudiants, la réussite en licence par université est difficile à appréhender.
Pendant l'année universitaire 2008-2009, 92 400 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âges et par sexe, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants en activité. En graphiques : évolution de l'effectif des personnels de 1992 à 2009 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs, par tranche d'âges et discipline. En encadré : sources et méthode.
This atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Higher Education and Research, the Ministry of Education, the Ministry of Agriculture and Fisheries and the Ministry for Health and Sports.
En 2007, à l'université et au CNAM, 4 200 personnes ont bénéficié de la validation des acquis de l'expérience pour obtenir tout ou partie de diplôme. Cinq tableaux donnent : la répartition de la validation des acquis de l'expérience dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2007, des bénéficiaires selon les différents diplômes obtenus, selon les disciplines, entre les différents diplômes accordés selon l'âge, les validations des acquis professionnels dans les universités et au CNAM. En graphiques : évolution de la VAE de 2002 à 2007, évolution de la répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi ou selon la catégorie socioprofessionnelle. En encadrés : source ; les dispositifs de validation des acquis.
Plus de trois bacheliers sur quatre s'inscrivent dans l'enseignement supérieur dès l'obtention de leur diplôme. Les bacheliers généraux continuent presque tous dans l'enseignement supérieur long ; les bacheliers S se dirigent vers les classes préparatoires aux grandes écoles ou les études médicales. Les bacheliers technologiques sont principalement attirés par les formations courtes (IUT et STS). Seuls 22 % des bacheliers professionnels accèdent à l'enseignement supérieur, principalement les sections de techniciens supérieurs, mais aussi le 1er cycle universitaire. En encadré : définitions de la double inscription et des taux de poursuite des bacheliers d'une académie.
En 2007, 21 967 dossiers déposés par des candidats à l'obtention d'un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique de l'Éducation nationale par validation des acquis de leur expérience ont été examinés, soit 1,4 % de moins qu'en 2006. Un candidat sur trois a bénéficié d'un accompagnement dans sa démarche. Le BTS est le diplôme le plus recherché et 58,5 % des candidats l'obtiennent. Un tableau présente les 35 diplômes les plus demandés : le CAP petite enfance est choisi par 14,5 % des candidats. En encadré : définition.
En 2006, 429 000 stagiaires ont suivi un stage de formation continue dans un établissement d'enseignement supérieur public, dont 81% dans les universités. Les employeurs sont les principaux financeurs de la formation continue auprès des universités. On constate une forte augmentation des inscrits en formations courtes ; la préférence se confirme pour les diplômes nationaux, dont plus d'un tiers sont de niveau 2 (licences professionnelles) et près d'un tiers de niveau 1 (masters professionnels). En encadrés : sources, champ et définitions ; zoom sur l'activité propre des IUT en formation continue.
A la session 2008, 106 000 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole et dans les DOM, soit un taux de 68,4 % de réussite. Six tableaux donnent la réussite au BTS selon le type ou le mode de formation suivie, selon le domaine de spécialité et le sexe, selon le diplôme initial, les probabilités de réussir le BTS. Un tableau donne la réussite au BTS par académie de France métropolitaine et des DOM. Réussite des BTS agricoles, par groupe de spécialités et sexe ; évolution, en graphique, du BTSA depuis 1995. En graphiques : évolution des candidats entre 1995 et 2008, effectifs présents, admis, taux de réussite, selon la formation suivie et selon le diplôme initial.
En 2006, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'élève à 37,9 milliards d'euros et est estimée à 34,4 Md d'euros en 2007. La DIRD croît en moyenne de 1,0 % par an depuis 2004. Cinq tableaux donnent les effectifs de recherche des entreprises et des administrations en 2006, les indicateurs de l'effort de recherche des principaux pays de l'OCDE, les dépenses intérieures de R&D des entreprises et financements publics reçus par branche de recherche, l'importance et la nature des financements publics reçus par les entreprises, les dépenses intérieures de R&D des administrations par secteur d'exécution. En graphiques : le financement et l'exécution de la recherche en France en 2006, les contributions des entreprises et des administrations à l'évolution de la DIRD entre 2000 et 2006, l'évolution de la DERDE, les financements extérieurs de la DIRDE entre 2004 et 2006, la structure de financement de la recherche publique et la répartition du budget recherche de la MIRES 2006 par objectifs. En encadrés : les domaines de recherche, les mesures fiscales en faveur de la recherche : CIR et JEI, sources et définitions.
En 2006, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur a diminué de 1,1 %. La diminution affecte surtout les universités et les IUFM, alors que les écoles de commerce reconnues à diplôme visé et les classes préparatoires aux grandes écoles continuent de progresser. Six tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions à la baisse entre 2006 et 2007, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, le poids des différentes filières du supérieur, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2007-2008, la répartition des étudiants français selon la PCS du chef de famille ; quatre graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, la part des filles dans les différentes formations, la proportion d'étrangers, la part des étudiants à l'université par académie.
Près de la moitié des bacheliers qui s'inscrivent dans l'enseignement supérieur connaissent une mobilité géographique après leur baccalauréat. 14 % des bacheliers seulement quittent leur académie. Ceux qui entrent dans un IUT ou une classe préparatoire sont les plus nombreux à migrer. La mobilité est d'autant moins fréquente que la taille de l'unité urbaine dans laquelle se trouve un lycéen est importante. Cinq cartes illustrent les différents flux des nouveaux bacheliers entrant en licence, ou des étudiants entrant en 1ère ou 2ème année de master, vers la province ou vers l'Ile-de-France. En encadré : sources.
This second revised and expanded edition reflects France's interest in those two indispensable and inseparable growth drivers, Higher Education and Research, with intelligence, competitiveness and innovation at the forefront. In its design, the work is intended to be clear, user-friendly and transparent. It is by definition an information tool available to the public. It covers public policy and strategic decisions taken on behalf of the Nation. It is also intended to be a management tool for decision-makers.
En 2007, les bacheliers ont été moins enclins à s'inscrire dans une formation de l'enseignement supérieur. Suite à un effet démographique, le nombre de bacheliers diminuerait entre 2008 et 2017. Ces deux effets cumulés, les effectifs de l'enseignement supérieur devraient fortement reculer en dix ans (moins 6,9 %). La baisse la plus importante serait dans les universités (moins 15,2 %). Par contre, les classes préparatoires, les IUFM ou autres grandes écoles verraient leurs effectifs augmenter. En encadré : principales hypothèses retenues pour les prévisions.
En 2007-2008, 90 800 étudiants suivent une formation dans l'une des 207 écoles de management, soit 4,3 % des effectifs de l'enseignement supérieur. 85 % de ces étudiants sont inscrits dans une école reconnue par l'Etat (123 établissements). Les académies de Paris, Versailles, Lyon et Bordeaux accueillent la moitié de ces étudiants. La part des femmes dans les écoles de management s'élève à 48 % (56 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur). Le recrutement de ces écoles s'étant diversifié au fil des ans, à la rentrée 2007, les nouveaux bacheliers représentaient 23 % du vivier, suivis des étudiants venant de l'université, des élèves de CPGE et enfin des titulaires d'un BTS ou d'un DUT. Répartition des étudiants par formation et par groupe (les écoles sont classées en trois groupes), par académie, des nouveaux inscrits selon l'origine scolaire ; évolution depuis 2000 des effectifs, de la proportion d'étudiantes, de celle d'étudiants étrangers.
Les trente et un instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) ont accueilli, à la rentrée 2007, en première année 44 780 étudiants pour la préparation aux concours de l'enseignement et en seconde année 24 360 professeurs stagiaires. En outre 1 490 professeurs titulaires se destinant à l'enseignement spécialisé y ont suivi une formation. L'Ile-de-France accueille plus d'un cinquième des effectifs. Répartition selon les concours, l'origine scolaire, les académies... Evolution des effectifs.
En 2007-2008, 1 368 539 étudiants sont inscrits dans les universités publiques françaises dont 62,3 % en cursus licence, 32,8 % en cursus master et 4,9 % en cursus doctorat. Les effectifs diminuent globalement et sur l'ensemble du territoire, à l'exception des académies de Corse et des Antilles-Guyane, et notamment dans les filières générales et augmentent au sein des formations de santé, dans les IUT. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de nouveaux bacheliers entrant à l'université est inférieur au taux d'évolution des bacheliers. La part des filles, déjà majoritaire parmi la totalité des inscrits, augmente dans tous les cursus mais reste cependant minoritaire dans le cursus doctorat. Le nombre total d'étudiants étrangers diminue, mais ils sont plus nombreux en cursus master et surtout en cursus doctorat où ils représentent 38,9 % des effectifs totaux. Les étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat représentent 78 % des étudiants étrangers. En encadré : source et définitions.
Pendant l'année universitaire 2007-2008, 90 000 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âges et par sexe, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants en activité. En graphiques : évolution de l'effectif des personnels de 1992 à 2008, en pourcentages, par rapport à 1992 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs, par tranche d'âges et discipline. En encadré : sources et méthode.
A la session 2007, 101 400 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole et dans les DOM par le ministère de l'Education nationale, soit un taux de 67,3 % de réussite. Cinq tableaux donnent la réussite au BTS selon le type ou le mode de formation suivie, selon le domaine de spécialité et le sexe, selon le diplôme initial. Un tableau donne la réussite au BTS par académie de France métropolitaine et des DOM. Pour 2007 : réussite des BTS agricoles, par groupe de spécialités et sexe ; évolution, en graphique, du BTSA depuis 1995. En graphiques : évolution des candidats entre 1995 et 2007, effectifs présents, admis, taux de réussite.
A la rentrée qui a suivi l'obtention de leur baccalauréat, la moitié des bacheliers 2002 qui ont poursuivi leurs études se sont dirigés vers l'université ; 35 % se sont inscrits en première année de licence. Quatre bacheliers sur dix ont validé leur licence en trois ans. Une majorité de ceux qui ont quitté l'université sans avoir obtenu de licence se sont réorientés. En encadré : source.
This atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research, the Ministry of Agriculture and Fisheries and the Ministry for Health, Youth, Sports and Associations.
À la rentrée 2007, 77 500 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dont 61% dans la filière scientifique. Les établissements privés accueillent 15 % des effectifs. Si les effectifs augmentent de 2,5 % en moyenne, la progression est de 7 % dans la filière économique et sociale et inférieure à 1% dans la filière littéraire où les entrées en première année sont en baisse de plus de 2 %. En outre, dans cette filière, près de la moitié des étudiants quitte les classes préparatoires au cours ou à la fin de la première année. A la rentrée 2007, 25 % des étudiants de seconde année sont des redoublants (9 % seulement dans la filière économique et sociale). Les redoublements dans la voie scientifique sont souvent motivés par l'espoir d'intégrer l'école de son choix. En encadré : source et définitions.
Cette étude est réalisée à partir de la quatrième enquête communautaire sur l'innovation (CIS4) qui interroge les entreprises sur leurs partenaires en matière de coopération pour la période 2002-2004. 10 % des entreprises françaises font appel à des universités ou à des organismes publics pour leurs activités d'innovation. En encadrés sont présentés la quatrième enquête communautaire sur l'innovation et la comparaison de la fréquence des coopérations public-privé dans les pays européens.
Un panel de 17 830 élèves entrés en 6ème en 1995 a été mis en place par le ministère de l'Education nationale pour étudier leur situation scolaire au début de chaque année. 98 % des élèves qui se sont orientés en classe préparatoire sont parvenus au baccalauréat en 2002 et 2003. Près de la moitié des bacheliers qui ont eu une mention bien ou très bien vont en classe préparatoire. Les orientations des bacheliers généraux varient selon leur origine sociale : 46 % vont en 1er cycle universitaire, 35 % vont en CPGE, les autres en IUT ou STS ou autres formations. Quatre ans plus tard, près des trois quarts des élèves inscrits en CPGE ont rejoint une grande école. Indication des sources en encadré.
Depuis 2000, l'enquête annuelle sur les moyens consacrés à la R et D (Recherche et Développement) dans les entreprises demande la part consacrée aux biotechnologies. Nombre d'entreprises, de salariés, sommes consacrées ; branches d'activités, dépôts de brevets. En encadrés : définitions des biotechnologies et des entreprises de biotechnologie ; sources.
En 2005, 47 000 diplômes ont été délivrés par les universités, dont plus de la moitié sont des diplômes nationaux. En 2005-5006, le réseau CNAM a délivré 8000 diplômes, dont 44 % dans les domaines économie-gestion et 27 % dans ceux des sciences et techniques de l'information et de la communication. Le chiffre d'affaires des universités a diminué de 1 %, mais celui du réseau CNAM a augmenté (2 %). En encadré : sources.
Pendant l'année universitaire 2006-2007, 90 000 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âges et par sexe, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants en activité. En graphiques : évolution de l'effectif des personnels de 1992 à 2007, en pourcentages, par rapport à 1992 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs, par tranche d'âges et discipline. En encadré : sources et méthode.
A la rentrée 2006, 2 254 400 étudiants sont inscrits dans les principales filières de l'enseignement supérieur. Six tableaux mettent en lumière les effectifs dans les principales filières, les bacheliers, le taux de poursuite des bacheliers, le flux d'entrée en première année dans les principales filières post-baccalauréat, la comparaison entre le scénario tendanciel et le scénario de cadrage, les effectifs des universités et établissements assimilés hors IUT. En encadré : principales hypothèses retenues pour les prévisions.
En 2006, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur a diminué de 1,3 %. La baisse des effectifs concerne principalement les universités et les IUFM. Les filières des grandes écoles, par contre, continuent de progresser. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions à la hausse ou à la baisse entre 2001 et 2006, la répartition par académie des principales filières et l'évolution par rapport à 2005-2006, le poids des différentes filières du supérieur ; cinq graphiques illustrent l'évolution des effectifs de bacheliers, de l'enseignement supérieur, universitaires (hors IUT) par cycle, la proportion d'étrangers, la répartition des étudiants étrangers selon leur origine.
En 2002, la majorité des nouveaux inscrits en quatrième année à l'université ont obtenu un baccalauréat plus de quatre années plus tôt. Un tiers d'entre eux sont des bacheliers scientifiques ; les femmes sont majoritaires. Un quart des inscrits en 4ème année d'enseignement supérieur obtiennent un master, un DEA ou un DESS dans les délais prévus. La formation suivie l'année précédant l'inscription en 4ème année, la filière choisie et la série du baccalauréat ont influé sur la réussite. En encadré : source et définitions.
En 2006-2007, 1 404 100 étudiants sont inscrits dans les 81 universités publiquesfrançaises et les deux centres universitaires de formation et de recherche. Les inscriptions de nouveaux bacheliers diminuent (moins 2,4 % en cursus licence) mais les effectifs en cursus master et doctorat restent stables. Les formations de santé rencontrent pour la cinquième année consécutive une forte augmentation, mais les effectifs de STAPS diminuent à nouveau. Les étudiants du cursus licence représentent 62,9 % de l'ensemble, ceux du cursus master 32,2 % et ceux du cursus doctorat 4,9 %. Quatre tableaux donnent la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et l'évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants étrangers et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition selon le cursus LMD des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution du nombre d'étudiants étrangers non-bacheliers entre 2005 et 2006. En encadrés : source et définitions ; pour en savoir plus.
En 2006, 22 284 dossiers déposés par des candidats à l'obtention d'un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique de l'Éducation nationale par validation des acquis de leur expérience ont été examinés, soit près de 4 % de plus qu'en 2005. Un candidat sur trois recherche un BTS et l'obtient dans 58 % des cas ; les diplômes de niveau V (CAP-BEP) occupent une place moins importante, mais sept candidats sur dix à un CAP obtiennent leur diplôme complet. 7 tableaux donnent : le bilan de l'activité des DAVA (dispositif académique de validation des acquis) de 1995 à 2006, le nombre total de dossiers examinés par un jury de 2000 à 2006, la répartition des dossiers examinés selon les caractéristiques des candidats (sexe, âge) entre 2002 et 2006, selon le diplôme postulé ; en 2006 : répartition par diplôme des candidats selon qu'ils ont obtenu le diplôme complet ou une partie du diplôme, les diplômes les plus demandés en VAE, les résultats par académie. En graphique : candidats à la VAE ayant bénéficié d'un accompagnement de la part de l'Éducation nationale de 1995 à 2006. En encadré : définition.
The first edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
This first edition of Higher Education and Research, Facts and Figures is more than a mere inventory of a system: it is designed as an informational tool to be used by all. It illustrates the political and strategic choices made on behalf of the Nation and, in the interests of transparency, it reports on the effectiveness of public policy: democratisation of higher education, success in university studies, outcomes for students, research effort, scientific publications, staff situations, etc.
En 2005, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'élève à 36,7 milliards d'euros et est estimée à 38 milliards d'euros en 2006. La DIRD progresse ainsi à un rythme stable depuis 3 ans. Cinq tableaux donnent l'évolution du ratio DIRD/PIB des principaux pays de l'OCDE, la répartition des effectifs de recherche des entreprises et des administrations en 2005, les dépenses intérieures de R&D des entreprises et financements publics reçus par branche de recherche en 2005, l'importance et la nature des financements publics reçus par les entreprises selon leur taille en 2005, les dépenses intérieurs de R&D des administrations par secteur d'exécution en 2005. En graphiques : évolution en volume des composantes de la DIRD entre 2003 et 2005, le financement et l'exécution de la recherche en 2005, l'évolution en volume du PIB et des composantes de la DIRD et de la DNRD entre 2002 et 2006, la DERDE et ses composantes entre 2003 et 2005, les financements extérieurs de la DIRDE entre 2003 et 2005, la répartition de BCRD 2005 par objectifs socio-économiques, la structure du financement de la recherche publique en 2005. En encadrés : avertissement méthodologique ; les aides publiques à la recherche en entreprise : financements directs et mesures fiscales ; sources et définitions.
En 2006, dans l'enseignement supérieur, 1842 diplômes ont été octroyés dans leur totalité au titre de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2006, la validation des acquis dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2006, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2006, évolution de 2002 à 2006 (répartition entre VAE et diplômes complets), répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadrés : source ; les dispositifs de validation des acquis.
Les trente et un IUFM ont accueilli à la rentrée 2006-2007 en première année 48 546 étudiants pour la préparation aux concours de l'enseignement et en seconde année 24 547 professeurs stagiaires. En outre 1560 professeurs titulaires se destinant à l'enseignement spécialisé y ont suivi une formation. Figurent les effectifs par concours préparé et concours réussi ainsi que la répartition géographique de la population. Les variations d'effectifs depuis 1991 sont exposées.
Le nombre d'étudiants dans les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) s'établit à 76 200 étudiants. Après six années consécutives de hausse, les effectifs croissent encore de 1,8 % par rapport à la rentrée 2005. L'augmentation des effectifs se produit dans tous les secteurs et dans toutes les filières. L'évolution des nouveaux entrants en CPGE est comparable à celle des bacheliers de la session 2006. Trois tableaux et deux graphiques donnent la répartition des élèves des CPGE par filière et année de préparation, le taux d'accueil et de poursuite par académie, la répartition par voie de CPGE entrant en première année, l'évolution du pourcentage de nouveaux bacheliers généraux et technologiques entrant en CPGE, la répartition des voies de CPGE selon l'origine sociale et l'âge relatif des étudiants de première année. En encadré : source et définitions.
A la rentrée 2005, 66 % des 125 000 étudiants ayant obtenu, au cours de l'année, une licence dans une université française poursuivent leurs études, majoritairement dans la même discipline, en master à l'université et 12 % s'inscrivent dans un institut universitaire de formation des maîtres. 80 % des licenciés sont titulaires d'un baccalauréat général et 66 % sont des femmes ; l'âge moyen d'obtention du diplôme est 23 à 24 ans. Le devenir des licenciés varie avec l'âge, le sexe et l'origine sociale.
En 2004, la formation continue dans l'enseignement supérieur accueille 427 000 stagiaires, dont une part toujours plus grande de demandeurs d'emploi et d'individuels payants. L'enquête a porté sur l'ensemble des établissements publics sous tutelle du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Huit tableaux donnent l'évolution de la formation continue dans l'enseignement supérieur entre 2002 et 2004, la répartition des stagiaires par type de statut, les diplômes délivrés en formation continue, les publics de particuliers inscrits aux conférences inter-âges, les vingt premières universités qui proposent des formations à distance, la répartition des stagiaires selon les spécialités de formation en 2002-2004 dans les universités (y compris IUT et INP), la répartition des recettes de la formation continue dans les universités et INP, écoles et CNAM (en %). En graphiques : répartition des stagiaires selon le type de formations dans les universités, évolution de la durée de formation par statut des stagiaires des universités entre 2002 et 2004. En encadré : le champ de l'enquête.
A la rentrée 2006, les sections de techniciens supérieurs ont accueilli un peu plus de 210 000 étudiants, recrutés après le baccalauréat. Quatre tableaux donnent la répartition des étudiants par groupe de spécialités, par secteur (public ou privé) du ministère de l'Education nationale et des autres ministères (hors Agriculture), par sexe ; l'évolution des effectifs de STS par secteur d'activité de 1996 à 2006, la série de baccalauréat d'origine des étudiants, les académies de départ et d'arrivée des étudiants migrants. En encadré : sources et définitions.
A la session 2006, 102 150 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole et dans les DOM par le ministère de l'Education nationale, soit 390 de moins qu'à la session 2005. Six tableaux donnent la réussite au BTS selon le type de formation suivie, selon le diplôme initial, selon le domaine de spécialité et le sexe, selon la PCS du chef de famille. Un tableau donne la réussite au BTS par académie de France métropolitaine et des DOM. En graphiques : évolution du nombre de BTS délivrés entre 1976 et 2006, répartition des candidats du BTS selon la formation suivie de 1995 à 2006, répartition des candidats et taux de réussite selon le diplôme initial, évolution du taux de réussite selon la formation des candidats entre 1995 et 2006. Carte : taux de réussite au BTS par académie. En encadré : pour en savoir plus.
En 2005, 522 000 étudiants reçoivent une aide de l'Education nationale (soit 1,3 % de plus qu'en 2004). La progression du nombre de boursiers est plus forte que celle de la population éligible. 72,5 % des étudiants boursiers sont inscrits à l'université. Ce taux progresse régulièrement et atteint 28.8 %, mais les STS restent le type de formation où la part des boursiers est la plus forte (42,8 %). On constate un élargissement des aides vers les classes moyennes. En encadré : sources et définitions.
Entre 2002 et 2004, 92 % des entreprises ayant une activité interne de recherche et développement ont mis en place des activités d'innovations de produit ou de procédé contre 25 % de l'ensemble des entreprises en France et 36 % des entreprises industrielles. Trois tableaux montrent la part (en pourcentage) des entreprises innovantes selon le nombre de salariés, le secteur d'activité, l'appartenance ou non à un groupe français ou étranger ; la proportion à innover pour le marché et la part du chiffre d'affaires induit ; l'importance de l'environnement, des sources externes d'information et de l'existence d'autres types d'innovations pour les entreprises innovantes en produit. En graphiques : comparaison des caractéristiques générales des entreprises innovantes et non-innovantes, répartition des branches de recherche des entreprises ayant introduit des produits nouveaux pour le marché, poids des produits nouveaux dans le chiffre d'affaires. En encadrés : définitions, sources des données.
A la rentrée 2005, près de 111 300 étudiants sont inscrits à la préparation du diplôme universitaire de technologie, soit une hausse de 200 étudiants par rapport à la rentrée 2004. Sept tableaux répartissent le taux d'accueil en IUT des bacheliers 2005 selon la série du baccalauréat, l'effectifs total et les nouveaux bacheliers par spécialité de DUT, par sexe, les nouveaux bacheliers entrant en première année d'IUT par académie, le taux de réussite en deux et trois ans des étudiants qui ne se sont pas réorientés : par spécialité, par série du baccalauréat, par sexe et secteur, par établissement. En encadré : source et définitions.
La réussite en licence professionnelle des étudiants inscrits pour la première fois dans cette formation à la rentrée 2003 est particulièrement élevée : 85,3 % réussissent la 1ère année. Les bacheliers généraux représentent la moitié de la population des inscrits. Les chances de succès varient selon l'établissement d'inscription, les caractéristiques sociodémographiques, les origines scolaires, la série et l'ancienneté du baccalauréat, le domaine de formation choisi. Un étudiant sur six poursuit l'année suivante en université ou en IUFM. En encadré : source et définitions.
Huit nouveaux bacheliers inscrits en première année de licence à la rentrée 2006 sur dix déclarent être dans la formation qu'ils souhaitaient en fin de terminale. Plus de deux étudiants sur trois n'ont pas cherché à s'inscrire ailleurs qu'à l'université, 32 % déclarent avoir déposé au moins un dossier dans une filière sélective. Internet occupe une place croissante dans l'information des bacheliers ; près de trois étudiants sur quatre se déclarent satisfaits des informations reçues sur leur orientation. Le choix de la formation est déterminé par l'intérêt du contenu des études, par la spécialité de la licence, par la confiance à l'égard des débouchés possibles. Moins d'un nouvel étudiant sur dix n'a aucune idée de ce qu'il veut faire : un sur trois veut devenir enseignant ; ils sont de moins en moins aidés financièrement par leurs parents.
Le relèvement, entre 1997 et 2002, du numerus clausus - qui fixe le nombre d'étudiants autorisés à poursuivre en deuxième année de médecine ou en odontologie - a eu pour effet d'augmenter l'attractivité des études médicales. 95 % des étudiants sont titulaires du baccalauréat scientifique et les filles représentent 67 % des étudiants de première année. La réussite au concours dépend fortement du parcours antérieur (graphique 2 sur l'âge d'obtention du baccalauréat) et est également liée aux origines sociales (graphique 1). $12% des bacheliers de la session 2002 ont accédé à l'issue de la première année de médecine à la seconde année; 70% de ceux qui ont échoué se réinscrivent en première année (graphique 3).
D'après les premières estimations, le nombre d'étudiants inscrits à la rentrée 2006 dans les principales formations de l'enseignement supérieur (universités hors IUT, IUT, CPGE, STS), augmenterait de 0,1 %. Cinq tableaux mettent en lumière l'évolution des effectifs et les flux d'entrée en première année pour les années 1990-91, 1995-96, 2000-2001, 2005-2006 et 2006-2007, l'évolution des nouveaux bacheliers de 1990 à 2006, les effectifs inscrits en 2006 dans les universités et établissements assimilés (hors IUT) et, par académie, l'évolution des inscriptions en première année, entre 2005-2006 et 2006-2007. En encadré : définitions, sources et méthode d'estimation des effectifs.
Les trois quarts des bacheliers inscrits dans une filière générale de l'université après leur baccalauréat sont sortis du système éducatif avec un diplôme de l'enseignement supérieur. Plus de 60 % ont obtenu un diplôme universitaire. Les plus nombreux des bacheliers extraits du panel se sont inscrits en DEUG (36 %). De grandes disparités d'accès à un diplôme universitaire apparaissent selon le parcours antérieur des bacheliers. En tableaux et en graphiques : taux d'inscription selon leur mention au bac, devenir la deuxième année, devenir et réussite selon qu'ils sont dans la filière de leur choix, selon les spécialités de DEUG ; impact des différentes caractéristiques des bacheliers inscrits en DEUG sur leur probabilité de sortir de l'université avec un diplôme (sexe, âge, PCS, spécialité de DEUG, motivation). En encadré : source.
Les effectifs des trente et un instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) s'élevaient, à la rentrée 2005, à près de 82 000, dont 62 % d' étudiants, 36 % de fonctionnaires stagiaires et 2 % de fonctionnaires titulaires en formation de longue durée. La population est majoritairement féminine (tableau 3). Les tableaux 1 et 2 présentent l'évolution des effectifs inscrits en IUFM depuis la rentrée 1999-2000. Un graphique compare les âges des étudiants de première année d'IUFM et des inscrits en bac plus 4 à l'université. Six tableaux sont consacrés aux étudiants de première année. En encadrés : champ de l'étude ; méthodologie de couplage des fichiers SISE - IUFM ; l'intégration des IUFM.
En 2005, dans l'enseignement supérieur, la validation des acquis de l'expérience (VAE) confirme sa progression avec une hausse de 21,3 % de validations délivrées. Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2005, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2005, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2005, répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadrés : source ; les dispositifs de validation des acquis.
Pendant l'année universitaire 2005-2006, 89 366 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âge et par sexe, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants titulaires et stagiaires. En graphiques : évolution de l'effectif des personnels de 1992 à 2006, en pourcentages, par rapport à 1992 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs, par tranche d'âges et discipline. En encadré : sources et méthode.
Les étudiants étrangers représentent en 2005 plus d'un étudiant sur dix ; plus d'un tiers d'entre eux sont inscrits dans un établissement d'Ile-de-France. La grande majorité des étudiants étrangers s'oriente vers les universités mais les choix d'orientations sont très différents selon le pays d'origine. Le tableau 1 présente, par type d'établissement, les effectifs et le poids des étrangers depuis 1998-1999 ; le graphique 1 donne la répartition dans les trois cycles en 2005 et le graphique 2 dans les disciplines. Le tableau 3 donne la répartition selon l'origine géographique et la part des femmes et le tableau 4 par nationalité et formation. La nationalité la plus représentée est la nationalité marocaine ; la nationalité en plus forte augmentation est la nationalité chinoise. En encadré : source et définitions.
A la rentrée 2005, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur français progresse très faiblement : la hausse générale est due aux étudiants étrangers ; le nombre d'étudiants français diminue. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions à la hausse entre 2001 et 2005, les poids des différentes filières du supérieur en 2005-2006, la répartition par académie des principales filières en 2005-2006 et l'évolution par rapport à 2004-2005, la répartition des étudiants français selon la PCS du chef de famille en 2004 ; quatre graphiques illustrent l'évolution des effectifs de bacheliers, les taux d'accès d'une génération à l'enseignement supérieur par série du baccalauréat et par type de formation, l'évolution des effectifs universitaires (hors IUT) par cycle. En encadré : définitions.
This atlas presents the numbers of students enrolled in institutions and programmes of higher education, as recorded in the information systems and surveys of the Ministry of National Education, Higher Education and Research, the Ministry of Agriculture, Food, Fishing and Rural Affairs and the Ministry of the Family and Social Protection. The combination of the above resources can sometimes lead to an incremental number of duplicate records of students enrolled in the higher education system. This is because the same student may enrol in several programmes and may be counted more than once if assigned a different identification number for each enrolment.
The geographic unit used in the present document is the 'urban unit', or agglomeration; for the Ile-de-France region, the commune is the geographic unit of reference.
Près de neuf bacheliers 2002 sur dix ont poursuivi leurs études après l'obtention du baccalauréat. A l'université, 45 % des bacheliers 2002 inscrits en licence sont parvenus en troisième année sans redoubler. 71 % de ceux entrés en IUT et 63 % de ceux inscrits en STS sont diplômés en deux ans. Deux tiers des bacheliers 2002 élèves en CPGE économiques ont intégré une grande école après deux années d'études ; plus de 50 % des bacheliers élèves en CPGE scientifiques. En encadré : source.
This atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research, the Ministry of Agriculture, Food, Fisheries and Rural Affairs and the Ministry for the Family and Social Protection.
En 2005, 21379 dossiers déposés par des candidats à l'obtention d'un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique de l'éducation nationale par validation des acquis de leur expérience ont été examinés, soit près de 12 % de plus qu'en 2004. Deux candidats sur cinq recherchent un BTS. Ils l'obtiendront dans plus d'un cas sur deux. Depuis 2002 la VAE (validation des acquis de l'expérience) s'est substituée à la VAP (validation des acquis professionnels) et permet d'obtenir un diplôme complet. 7 tableaux et un graphique donnent : le bilan de l'activité des DAVA (dispositif académique de validation des acquis), le nombre total de dossiers examinés par un jury de 2000 à 2005, la répartition des candidats par sexe en 2002, 2003, 2004 et 2005 selon leur situation professionnelle, selon leur âge, répartition des dossiers examinés selon le diplôme postulé (en %), la répartition par diplôme des dossiers examinés par un jury en 2005, les diplômes les plus demandés en VAE en 2005, les résultats de la VAE par académie en 2005. En graphique : évolution du nombre de candidats à la validation des acquis et de personnes accompagnées entre 1995 et 2005. En encadré : définition de la VAE, source.
Les effectifs dans les six principales filières de l'enseignement supérieur comptent 1 923 700 inscriptions, soit 0,2 % de moins que l'année précédente. Six tableaux mettent en lumière les effectifs dans les principales filières de l'enseignement supérieur, les bacheliers, le taux de poursuite des bacheliers, le flux d'entrée en première année dans les principales filières post-baccalauréat, les entrants en troisième année en disciplines générales des universités et établissements assimilés et les effectifs des universités et établissements assimilés hors IUT. En encadré : champ de l'étude, définitions et méthodologie, pour en savoir plus.
Nouveau record pour les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) qui après cinq années consécutives de hausse, atteignent 74 790 étudiants. La croissance relevée cette année (+2.2 % par rapport à 2004-2005) s'avère la plus élevée depuis la réforme de 1995 et concerne les trois voies (scientifique, économique et littéraire). Quatre tableaux mettent en lumière la répartition des élèves de classes préparatoires par discipline et année de préparation, la répartition des bacheliers de la session 2005 entrants en première année de classes préparatoires selon leur baccalauréat (en %), la répartition des bacheliers de la session 2005 entrants en première année de classes préparatoires, selon la mention du baccalauréat (en %), le taux de poursuite des bacheliers de la session 2005 en CPGE selon leur bac, leur mention au bac, leur sexe et leur appartenance sociale. Un graphique montre l'évolution du pourcentage de nouveaux bacheliers généraux et technologiques entrant en CPGE. En encadrés : source et définitions, pour en savoir plus.
En 2005-2006, 1 426 500 étudiants sont inscrits dans les 83 universités françaises. Le nombre d'étudiants se stabilise pour la deuxième année consécutive, après une augmentation de 2,4 % en 2003-2004. Les formations de santé rencontrent pour la troisième année consécutive une forte augmentation. Les étudiants du cursus licence représentent 63,4 % de l'ensemble, ceux du cursus master 31,8 % et ceux du cursus doctorat 4,8 %. Quatre tableaux font la lumière sur : la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants de nationalité étrangère et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition par cycle des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution de la répartition des nouveaux bacheliers entrant à l'université selon la discipline choisie : écart par rapport à 2004. En encadrés : source et définitions, pour en savoir plus.
En hausse de 3 % par rapport à la rentrée 2003, l'effectif des élèves ingénieurs ne cesse de progresser. A la rentrée 2004, 101 000 élèves ont été recensés parmi 226 écoles. Trois tableaux mettent en valeur les effectifs présents (dont étudiantes) en écoles d'ingénieurs en 2004-2005 et les diplômes décernés en 2004, la répartition par académie des effectifs présents dans les écoles d'ingénieurs publiques ou privées du ministère de l'Education nationale ou d'autres ministères, l'origine scolaire des nouveaux inscrits (en %). Deux graphiques montrent les évolutions des effectifs de 1990-91 à 2004-2005, les diplômes décernés de 1990 à 2005 et l'origine scolaire des nouveaux inscrits selon le type d'école fréquentée. En encadré : sources et définitions.
En 2004, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 35,5 milliards d'euros, la hausse en volume, après une année de baisse, s'établissant à 1,1 % par rapport à 2003. Pour 2005, la DIRD augmenterait pour atteindre 36,4 milliards d'euros, soit une augmentation de 0,5 % en volume. La part de la DIRD dans le PIB s'établit à 2,14 %. Les entreprises et le marché public contribuent à part égale à l'augmentation de la DIRD, mais les travaux de recherche sont plus importants dans les administrations. En 2004, les effectifs de recherche et développement (R&D) progressent ; c'est l'effectif de chercheurs qui augmente, alors que les autres personnels de R&D diminuent. L'activité de recherche se concentre dans quelques secteurs d'activité comme l'automobile qui demeure la première branche de recherche ; la quatrième branche, les dépenses en aéronautique et spatiale, progressent le plus. L'activité publique de recherche est marquée par une progression des EPIC.
A la session 2005, 102 500 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole et dans les DOM par le ministère de l'Education nationale, soit 2600 de moins qu'à la session 2004. Trois tableaux font ressortir la réussite au BTS selon la formation suivie, selon le diplôme initial, selon le domaine de spécialité et le sexe. Un tableau donne la réussite au BTS par académie de France métropolitaine et des DOM. En graphique : évolution du nombre de BTS délivrés entre 1955 et 2005, répartition des candidats de BTS selon la formation suivie, répartition des candidats selon le diplôme initial, évolution du taux de réussite selon la formation suivie entre 1995 et 2005. Carte : taux de réussite au BTS par académie. En encadré : pour en savoir plus.
Depuis sa mise en place à la rentrée 2000, la licence professionnelle a connu un vif essor, tant en termes d'effectifs des étudiants qu'en termes de diversification et de répartition géographique des diplômes proposés. Le nombre de formations ouvertes a augmenté en moyenne de 55 % par an. Ainsi en 2004-2005, un millier de licences professionnelles sont proposées à 26 900 étudiants. Cinq tableaux, un graphique et une carte mettent en lumière : le nombre de licences professionnelles proposées (France entière) de 2000-2001 à 2004-2005, le nombre d'étudiants en licence et proportion de licences professionnelles parmi les étudiants en licence, la répartition des étudiants en licence professionnelle par domaine de formation (2004-2005), la répartition par académie de l'ensemble des étudiants de licence professionnelle, la caractérisation des étudiants par domaine de formation, l'impact "toutes choses étant égales par ailleurs" des caractéristiques des étudiants 2003-2004 de licence professionnelle sur la réussite au diplôme en un an, résultats à la session 2003-2004 et poursuite des licences professionnelles par domaine de formation. En encadré : source.
Parmi les entreprises externalisant leur recherche, deux tiers ont au moins une relation de coopération ou de sous-traitance en recherche et développement. Les stratégies de coopération sont les plus répandues ; la sous-traitance concerne plutôt les domaines de l'approvisionnement, de la production et de la distribution. La coopération ou la sous-traitance permettent l'accès aux compétences et moyens techniques nécessaires à la création de nouveaux produits ou procédés. L'externalisation de la R&D concerne surtout les entreprises à dépenses de R&D élevées et dans les secteurs de haute technologie. L'appel à des partenaires extérieurs relève du manque de compétences internes dans le domaine de la R&D. Les partenaires sont d'abord choisis pour leurs moyens techniques, les critères de marché s'appliquant plus fréquemment aux sous-traitants. Les relations de sous-traitance sont donc plus sensibles aux prix, aux certifications de qualité et à la proximité géographique. En revanche, les relations coopératives s'établissent plutôt avec des partenaires publics ou étrangers. Qu'il s'agisse de sous-traitance ou de coopération, les relations externes ont pour but la réalisation de nouveaux produits et débouchent rarement sur le dépôt de brevet ou de publication scientifique. Les relations de sous-traitance sont plutôt asymétriques et de plus courte durée.
Entre 1999 et 2004, le nombre d'inscriptions en troisième cycle à l'université a progressé en moyenne annuelle de 3,8 %. Le doctorat, qui regroupe plus d'un étudiant inscrit en troisième cycle sur quatre, participe pour 17,4 % à cette hausse. L'accroissement des inscriptions en doctorat s'explique uniquement par l'afflux d'étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat français. Cinq tableaux mettent en lumière l'évolution du troisième cycle et des inscriptions en doctorat depuis 1999, la répartition par discipline des étudiants en troisième cycle et en doctorat (2004-2005), la répartition des effectifs de DEA/M2R, de poursuite en doctorat, de doctorants et thèses soutenues par académie et établissement, la répartition par discipline des étudiants inscrits en DEA/M2R et taux de poursuite en doctorat l'année suivante, la provenance des doctorants inscrits en première année en 2004-2005.
Si le baccalauréat constitue la voie la plus communément utilisée pour accéder à l'enseignement supérieur, d'autres diplômes tels que le diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU) permettent également de suivre une formation supérieure. En 2004, cette formation a concerné 13100 personnes. Deux tableaux font état respectivement des effectifs d'inscrits en DAEU par académie, de la répartition des inscrits au DAEU A et au DAEU B selon le sexe et l'âge. Cinq graphiques décrivent respectivement : l'évolution du nombre d'inscrits au DAEU de 1995 à 2004, l'évolution du nombre de diplômés de 2000 à 2003, la répartition des inscrits au DAEU selon le sexe et l'âge, la répartition des inscrits au DAEU selon l'option et l'âge, l'origine sociale des inscrits au DAEU.
La forte concentration de la recherche (comme par exemple en Ile-de-France) conduit à réduire la place des autres régions. En effet, au total, les quatre premières régions (Ile-de-France, PACA, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées) représentent à elles seules près de 70 % de la recherche exécutée en France. Toutefois, une analyse plus approfondie des indicateurs permet de rendre compte de régions aux poids économiques relativement faibles mais où les efforts en matière de recherche et développement sont importants. Quatre groupes de régions apparaissent ; les régions à fort potentiel de recherche où l'activité de recherche est réalisée dans des secteurs de haute technologie. Le 2ème groupe où la recherche est exécutée par le secteur privé et la recherche publique menée par les Universités : ce sont les régions de Picardie, Haute-Normandie, Franche-Comté, Limousin et Champagne-Ardenne. Le 3ème groupe est constitué de régions spécialisées dans l'agro-alimentaire et les secteurs primaires ; en font partie la Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, les Pays de Loire, la Bretagne. Le 4ème groupe est constitué de régions intermédiaires comme le Centre, la Bourgogne ou l'Alsace, par exemple, marquées comme faibles en recherche et développement avec une recherche publique réalisée par des établissements publics à caractère scientifique et technologique ( EPST). L'Auvergne constitue à elle seule un groupe à part marqué par la recherche industrielle dans le caoutchouc. Cette typologie des régions en matière de recherche et développement est relativement stable, hormis l'Aquitaine qui rejoint le groupe 3 en raison d'une forte augmentation de la part des EPIC dans sa recherche publique.
Quatre élèves sur dix entrés en sixième en 1989 sont sortis du système éducatif avec un diplôme de l'enseignement supérieur. Mais les écarts sont très importants selon leur origine sociale. Le parcours suivi dans l'enseignement secondaire est déterminant pour la poursuite d'études et la réussite dans l'enseignement supérieur. Trois tableaux font état respectivement : du niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leurs caractéristiques scolaires à l'entrée en sixième, du parcours des bacheliers selon les principales séries de baccalauréat, du parcours des bacheliers selon les principales orientations prises après le baccalauréat. Cinq graphiques décrivent respectivement : le diplôme le plus élevé obtenu par les élèves du panel 1989, le niveau atteint par les filles et les garçons, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leur origine sociale, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon l'accès ou non de leurs parents au baccalauréat, le taux d'accès des élèves du panel à un baccalauréat général selon leur origine sociale. En encadré : source.
This 2004-2005 atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research, and by the ministries of Agriculture, Fisheries, Health and Sports. The geographical unit used in this atlas is the urban unit, which is the equivalent of an agglomeration; for Île-de-France and the French overseas collectivities, the geographical unit used is the commune.
D'après les premières estimations, 1 788 500 étudiants seraient inscrits à la rentrée 2005 dans les quatre principales filières de l'enseignement supérieur (universités hors IUT, IUT, CPGE, STS), soit une augmentation de 0,5 %. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs des principales filières de l'enseignement supérieur, les nouveaux bacheliers, le flux d'entrée en première année dans les principales filières, l'évolution des inscriptions en première année dans l'enseignement supérieur (carte) et les effectifs inscrits à l'université (hors IUT). Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites dans l'encadré.
Pendant l'année universitaire 2004-2005, 88 796 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âge et par sexe, l'évolution des effectifs en activité par groupe de discipline, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants titulaires et stagiaires. En graphiques : progression (en %) des effectifs pour chaque catégorie de personnels entre 1992 et 2005 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs en 2004-2005, par grande discipline et tranche d'âges. En encadré : sources et méthode.
Les trente et un instituts universitaires de formation des maîtres ont accueilli à la rentrée 2004, près de 84 000 étudiants, professeurs stagiaires et titulaires en formation de longue durée. La baisse des effectifs amorcée en 2003 s'atténue à la rentrée 2004. Sept tableaux et un graphique présentent l'évolution des effectifs inscrits en IUFM depuis 1999-2000. Evolution des effectifs des IUFM. Répartition des effectifs d'IUFM selon les différents concours de recrutement. Répartition des effectifs 2004-2005 par IUFM (y compris spécialisation des professeurs titulaires). Répartition des effectifs de première année selon le sexe (en %). Situation en 2003-2004 des inscrits en première année d'IUFM en 2004-2005. Proportion d'étudiants titulaires de licence préparant le CRPE en IUFM en 2004-2005 et inscrits à l'université en 2003-2004 (en %). En encadrés : définitions, champ de l'étude et méthodologie.
A la rentrée 2004, 334 200 étudiants sont inscrits en IUT ou STS ; parmi eux, 31 % sont inscrits en IUT, 69 % dans une section de technicien supérieur. Les étudiants inscrits dans ces deux filières représentent 15% de l'ensemble des effectifs de l'enseignement supérieur court professionnalisant dans sa globalité. Cinq tableaux présentent l'évolution des effectifs de 1995-1996 à 2004-2005, répartissent les étudiants en IUT et STS par spécialité (services ou production) et par sexe, selon leur origine de baccalauréat, les effectifs par type de préparation, par sexe et par secteur. Le tableau 1 donne l'évolution des effectifs de 1995-96 à 2004-2005 ; le tableau 5 présente le taux d'accueil en IUT et STS des bacheliers selon la série du baccalauréat (formation initiale uniquement). En graphique : répartition des académies en fonction des taux d'accueil. En encadrés : sources et définitions.
En 2004, le nombre d'étudiants recevant une aide financière du ministère en charge de l'éducation nationale progresse de 1% pour s'établir à 516 000. La croissance du nombre d'étudiants aidés est plus modérée que les années précédentes ; en effet, la proportion de boursiers se stabilise à 30 %. Neuf tableaux montrent l'action sociale en faveur des étudiants (en millions d'euros), les bénéficiaires d'une aide de l'Education nationale entre 1997, 2001 et 2004, les plafonds de référence pour l'attribution des bourses sur critères sociaux en 1997, 2001 et 2004, les montants des aides en 1997, 2001 et 2004 pour les bénéficiaires d'une bourse sur critères sociaux (BCS), l'évolution du nombre d'étudiants boursiers sur critères sociaux selon l'origine sociale entre 1997 et 2004, les points de charge moyens déclarés par un boursier sur critères sociaux en 2004-2005, le rapprochement du barème de bourse et de l'échelle OCDE de calcul du niveau de vie d'un ménage, les effectifs et proportion d'étudiants aidés par académies. Sources et définitions en encadré.
A la rentrée 2004, la croissance du nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur français est moins soutenue (+ 0,5 %) qu'en 2003 et 2002. Ce ralentissement s'explique en particulier par la hausse plus modérée du nombre d'étrangers. Cinq tableaux, trois graphiques et une carte mettent en lumière les effectifs de bacheliers, les effectifs de l'enseignement supérieur, le taux de poursuite des bacheliers dans l'enseignement supérieur, les principales évolutions entre 2001 et 2004, les poids des différents cycles au sein de l'université, le poids des différentes filières en 2004-2005, la répartition des principales filières de l'enseignement supérieur en 2004-2005 en évolution par rapport à 2003-2004 et enfin l'évolution du nombre d'inscriptions dans l'enseignement supérieur entre les rentrées 2003 et 2004. Le taux d'accès à l'enseignement supérieur, définitions et méthodologie en encadré.
En 2004, 19136 dossiers déposés par des candidats à l'obtention d'un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique de l'éducation nationale par validation des acquis de leur expérience ont été examinés soit un tiers de plus qu'en 2003. Deux candidats sur cinq recherchent un BTS. Plus de 56% des candidats dont le dossier a été examiné par un jury ont obtenu un diplôme complet avec des différences selon le diplôme recherché et d'une académie à l'autre. En 2002 la VAE (validation des acquis de l'expérience) s'est substituée à la VAP (validation des acquis professionnels) dans le cadre des diplômes de l'enseignement professionnel ou technologique avec un champ d'application plus étendu. Contrairement à cette dernière, la VAE permet d'obtenir un diplôme complet. 7 tableaux et un graphique donnent le nombre total de candidats à la validation de 2000 à 2004, la répartition des candidats par sexe en 2002 , 2003 et 2004 selon leur situation professionnelle, selon leur âge, selon le diplôme postulé, la répartition des résultats académiques en fonction de la part des diplômes, le nombre de candidats par type de diplômes obtenus. En graphique : évolution du nombre de candidats à la validation et de personnes accompagnées entre 1995 et 2003. En encadré : définition de la VAE.
En 2004, on observe une forte hausse des diplômes octroyés par rapport à 2003. Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2004, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2004, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2004, répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi en 2004, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadré : les dispositifs de validation des acquis.
En 2003, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 34,6 millards d'euros, la baisse en volume s'établissant à 1,4% par rapport à 2002. Cependant, pour 2004, il semblerait que la DIRD augmenterait pour atteindre 35,6 millards d'euros. La part de la DIRD dans le PIB est de 2,18%, en baisse pour la première fois depuis 2000. Néanmoins, la France se maintient au cinquième rang en matière d'effort de recherche. L'exécution et le financement des activités de recherche et développement (R&D) sont marqués par un recul du poids des entreprises, tandis que les dépenses de R&D dans le secteur public sont restées stables. En 2003, les effectifs de personnel en R&D augmentent plus faiblement, mais l'emploi de chercheurs progresse plus vite que celui des autres personnels de R&D. L'activté de recherche dans les entreprises reste concentré dans certains secteurs d'activité comme l'industrie pharmaceutique. L'activité publique de recherche, financée à 76% par des dotations budgétaires, est marquée par une progression des dépenses dans l'enseignement supérieur.
Après quatre années de hausse consécutive, les effectifs d'étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) atteignent leur point le plus élevé depuis 1995 avec 73 150 étudiants. Trois tableaux mettent en lumière la répartition des élèves de classes préparatoires par discipline et année de préparation en 2004-2005, la situation des étudiants en première année, en 2003-2004, l'impact des différentes caractéristiques des étudiants sur leur probabilité de quitter la CPGE en première année. Deux graphiques montrent l'évolution du pourcentage de nouveaux bacheliers généraux et technologiques entrant en CPGE, la répartition des filières en terme de diversification sociale. En encadrés : source et définitions, la nouvelle procédure d'admission en CPGE, pour en savoir plus.
L'innovation et la recherche participent fortement à la croissance économique. Depuis plusieurs années, les pays de l'OCDE soutiennent les firmes innovantes en mettant en place des aides fiscales, différentes en poids selon les pays. Ces aides se sont développées, 16 pays de l'OCDE en 2003 avaient recours à celles-ci, contre 12 pays en 1996. Ces aides sont de 3 sortes : l'amortissement accéléré, l'abattement fiscal et le crédit d'impôt. Ces aides sont centrées sur l'activité de recherche & développement des entreprises considérées comme le coeur du processus innovant ; elles tiennent compte également d'autres coûts de l'innovation, comme les dépenses de développement industriel, la publicité, le design... Les dispositifs ont évolué, orientant les mécanismes d'incitations à l'innovation vers l'intégration de la sous-traitance de la recherche, la prise en charge des dépenses de coopération entre recherche publique et privée, ou celle de l'emploi de titulaires de doctorat. Cependant, les disparités sont importantes entre les mécanismes nationaux, dont les objectifs demeurent variés. En outre, les différents pays conservent parallèlement leurs aides directes à l'innovation. Les aides fiscales s'articulent avec l'ensemble du système fiscal national et dépendent de la fiscalité des autres pays développés.
Les effectifs dans les six principales filières de l'enseignement supérieur comptent 1927400 inscriptions, soit 0,2 % de plus que l'année précédente. Six tableaux mettent en lumière les effectifs dans les principales filières de l'enseignement supérieur, les bacheliers, le taux d'accueil des bacheliers dans les principales filières de l'enseignement supérieur, le flux d'entrée en première année dans les principales filières post-baccalauréat, les entrants en troisième année en disciplines générales à l'université et les effectifs des universités hors IUT. Champ de l'étude, définitions et méthodologie en encadré.
Répartition des étudiants par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, discipline, et évolution par rapport à 2003-2004 ; part des nouveaux bacheliers entrant à l'université. Proportion de femmes dans les effectifs universitaires, par discipline et cycle. Répartition par cycle des effectifs des grands établissements, des universités technologiques et des instituts nationaux poytechniques ; complément sur les étudiants inscrits dans ces établissements. En encadré : source et définitions ; complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT).
A la rentrée 2002, après l'obtention du baccalauréat, 88 % des bacheliers ont poursuivi leurs études. Un an après, 93,5 % suivent toujours une formation. Cinq tableaux répartissent (en pourcentages) le devenir des étudiants suivant l'orientation prise la première année après le bac, ceux qui sont inscrits à l'université, par filière, en classe préparatoire, en STS ou en IUT, suivant qu'ils continuent dans la même filière ou prennent une autre orientation. Quatre autres tableaux illustrent l'opinion qu'ont les nouveaux bacheliers, au cours de leur 2ème année d'études, sur leur filière de formation, les difficultés rencontrées, la satisfaction sur l'information reçue, le soutien pédagogique apporté. En graphiques : temps de travail personnel hebdomadaire, type de logement, pratique d'activités sportives ou artistiques. Source en encadré.
Si l'innovation est un facteur clef de la compétitivité économique, il est nécessaire de transférer et d'absorber des connaissances pour innover. La moitié des entreprises ont au moins une relation de coopération dans le domaine de la recherche et développement (R&D) et de l'innovation. Ces coopérations représentent un peu plus du quart de leur budget de R&D. La propension à coopérer augmente avec l'intensité de la R&D et l'intensité technologique, et celle-ci est plus fréquente dans les entreprises manufacturières de haute technologie et dans les entreprises de services en R&D. Les entreprises de petite taille ont une forte propension à coopérer et ceci tient au fait que le poids des entreprises de services est très important parmi elles. Plus des deux tiers des coopérations en R&D mises en place par des entreprises appartenant à un groupe se font avec des partenaires extérieurs au groupe et localisées dans une autre région de France. Ces coopérations hors groupe sont principalement motivées par l'acquisition et la création de ressources nouvelles. Lorsque la relation la plus stratégique est une relation hors groupe, pour 27% des entreprises, le partenaire est un laboratoire public ou universitaire de recherche. Les relations intra-groupes se distinguent par le fait qu'elles revêtent un caractère plus informel, qu'elles sont de long terme et imposées par le groupe.
Le choix d'orientation des bacheliers de la série S est guidé par l'importance qu'ils accordent au contenu des études qu'ils vont suivre et à leur insertion professionnelle. La baisse des inscriptions en DEUG scientifiques s'observe depuis 1995 (40 % contre 26 % en 2004 ; six sur dix s'orientent vers un premier cycle universitaire, deux sur dix vers une CPGE et deux sur dix encore vers une STS ou un IUT. Sept tableaux montrent les taux d'accueil des bacheliers S dans les principales filières du supérieur, les principales raisons avancées pour le choix de la série S (44 % par goût pour les matières scientifiques) et pour le choix de la filière, la part des bacheliers S inscrits en DEUG ayant déposé un dossier dans une filière sélective, la perception de leur formation et le diplôme ou concours envisagé à bac + 5, les principales attentes par rapport à leur futur métier. En graphiques : évolution des effectifs de bacheliers S et de nouveaux entrants en filière sciences, de 1995 à 2004, les opinions sur les débouchés assurés par les principales filières et sur la facilité à trouver du travail. En encadré : les raisons pour lesquelles les bacheliers S ne s'inscrivent pas dans un DEUG scientifique.
En hausse de 3 % par rapport à la rentrée précédente, l'effectif des élèves ingénieurs ne cesse de progresser. A la rentrée 2003, 98 000 élèves ont été recensés dans 227 écoles. Trois tableaux mettent en valeur les effectifs présents (dont étudiantes) en écoles d'ingénieurs en 2003-2004 et les diplômes décernés en 2003, la répartition par académie des effectifs présents dans les écoles d'ingénieurs publiques ou privées du ministère de l'Education nationale ou d'autres ministères, l'origine scolaire des nouveaux inscrits (en %). Deux graphiques montrent les évolutions des effectifs de 1990-91 à 2003-2004, les diplômes décernés de 1990 à 2003 et l'origine scolaire des nouveaux inscrits selon le type d'école fréquentée. En encadré : sources et définitions.
Après de fortes progressions d'effectifs depuis sa création en 1975, la filière STAPS connaît un ralentissement ; le nombre d'étudiants en STAPS évolue comme les autres disciplines universitaires. Quatre tableaux donnent la répartition des effectifs et nouveaux entrants en STAPS, en évolution de 1997-98 à 2003-2004, selon le cycle, en 2003-2004, la série de baccalauréat et le cycle, les impacts des différentes caractéristiques des nouveaux bacheliers en première année de DEUG sur la probabilité de réussir leur année. En graphiques : évolutions par rapport à l'année précédente des effectifs de la filière STAPS et de l'ensemble des disciplines depuis 1995, du nombre d'inscrits et de nouveaux entrants depuis 1994 ; l'origine sociale des étudiants, le baccalauréat obtenu : écart par rapport à l'ensemble des disciplines ; la réorientation des étudiants en première année de DEUG : poursuite en 2ème année, redoublement, autre discipline. Deux cartes montrent le pourcentage d'étudiants suivant leur formation en STAPS dans l'académie où ils ont obtenu leur baccalauréat et l'évolution entre 1997 et 2003. En encadré : source et champ.
Sur une cohorte de 146 604 étudiants entrant pour la première fois en licence en 1999, 65,1 % ont obtenu leur licence en un an, ce qui représente les deux tiers ; trois quarts d'entre eux l'obtiennent en deux ans. Sept tableaux et un graphique montrent les probabilités de réussite en licence en un an, deux ans ou trois ans selon l'origine de baccalauréat des étudiants, la discipline (probabilité plus forte en droit, STAPS et sciences de la nature et de la vie), le sexe (68,6 % des femmes réussissent en un an contre 59 % des hommes), l'origine socioprofessionnelle et l'établissement universitaire. En encadré : source et définitions.
En 2003, 17 710 personnes ont bénéficié d'une procédure de validation de leurs acquis. Quatre tableaux mettent en lumière la validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2003, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2003, la répartition des bénéficiaires entre les différentes formations ou diplômes (en %) et la répartition des bénéficiaires selon l'âge. En graphiques : évolution de la validation des acquis de 1998 à 2003, répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi en 2003, répartition par catégorie socioprofessionnelle des bénéficiaires ayant un emploi selon le dispositif choisi. En encadré : les dispositifs de validation des acquis.
En 2002, 325 000 stagiaires ont été formés en formation continue dans l'enseignement supérieur. L'enquête a porté sur l'ensemble des établissements publics sous tutelle du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Huit tableaux donnent l'évolution de la formation continue dans l'enseignement supérieur entre 2001 et 2002, l'évolution du nombre de stagiaires par université, leur répartition, en 2002, selon leur statut (salariés, demandeurs d'emploi ou particuliers), la répartition des types de diplômes délivrés ; selon les régions : le nombre de stagiaires, heures-stagiaires en formations à distance, la part des fonds régionaux dans le chiffre d'affaires de la formation continue universitaire ; les universités, grands établissements et écoles publiques d'ingénieurs sont classés selon leur chiffre d'affaires. Quatre graphiques illustrent la répartition des stagiaires selon le type de formation, la part des stagiaires inscrits dans des formations diplômantes selon les régions, l'évolution entre 2001 et 2002 de la durée moyenne des formations, la part des différentes sources de financement. En encadré : le champ de l'enquête.
A la rentrée 2003, 330 100 étudiants sont inscrits en IUT ou STS ; parmi eux, 31 % sont inscrits en IUT, 69 % dans une section de technicien supérieur. Plus généraliste que le BTS, le DUT offre moins de spécialités. Trois tableaux répartissent les étudiants en IUT et STS par spécialité de la production ou des services et par sexe, selon leur origine de baccalauréat, pour les STS, les effectifs par type de préparation, par sexe et par secteur. Le tableau 4 donne l'évolution des effectifs de 1995-96 à 2003-2004 ; le tableau 5 montre l'impact des différentes caractéristiques des étudiants en première année sur leur probabilité d'être inscrits en IUT plutôt qu'en STS. En graphiques : répartition des académies en fonction des taux d'accueil, évolution des effectifs dans les domaines de la production et des services de 1996 à 2003. En encadrés : création et organisation des STS et des IUT, sources et définitions.
En 2001, 1 800 000 jeunes dans le monde poursuivent des études supérieures en dehors de leur pays d'origine. Ce nombre a progressé de près de 19 % entre 1999 et 2001. 46 % des étudiants scolarisés hors de leur pays d'origine viennent d'Asie ou d'Océanie, cinq pays se partagent un peu plus des trois quarts des étudiants expatriés : États-Unis, Royaume Uni, Allemagne, Australie et France. Les proportions les plus importantes d'étudiants étrangers sont en Australie et en Suisse. Des graphiques montrent la répartition par continent d'origine des étudiants scolarisés dans un des principaux pays de l'OCDE, la répartition des étudiants français selon leur pays d'accueil, la proportion d'étudiants étrangers par pays d'accueil. En encadré : sources et définitions de l'enquête UOE (Unesco, OCDE, Eurostat).
En 2002 la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 34,5 millards d'euros, la progression en valeur étant de 5% et en volume de 2,7%. La croissance de la dépense intérieure de recherche et développement étant supérieure à celle du PIB, le ratio DIRD/PIB progresse. Les dépenses de recherche et développement dans les entreprises sont en nette progression depuis 1999. Les prévisions pour 2003 marquent une rupture par rapport aux années précédentes, une baisse des dépenses de recherche dans les entreprises étant prévue. Les effectifs dans la recherche progressent ; la part des chercheurs dans le total des emplois continue de croître. La recherche publique est financée à 80% par des dotations budgétaires. La recherche effectuée en entreprise se concentre dans quelques grandes entreprises/groupes et dans quelques branches d'activité. L'automobile reste la première branche de recherche avec 14,6% de la DIRDE. Les treize premiers groupes français dans la recherche représentent à eux seuls la moitié des dépenses de recherche des entreprises.
En 2003-2004, 80 300 étudiants suivent une formation dans 220 écoles de management, soit une hausse de 8 % par rapport à 2002-2003. Les cursus et recrutements diffèrent selon les statuts. Quatre tableaux donnent la répartition des étudiants en écoles de commerce non universitaires selon la formation, le sexe et la nationalité regroupée, le nombre d'écoles ; les nouveaux inscrits selon l'origine scolaire et le niveau d'études, l'origine du bac passé en 2003 ; le nombre de diplômés en 2003. Deux graphiques donnent l'évolution des étudiants inscrits de 1998 à 2003 et la répartition des écoles selon leur taille en termes d'effectifs. En encadrés : sources et définitions, le LMD dans les écoles supérieures de commerce et de gestion.
510 000 étudiants bénéficient d'une aide financière du ministère de l'Education nationale pour poursuivre leurs études en 2003-2004, soit 12 000 de plus que l'année précédente. Huit tableaux montrent l'action sociale en faveur des étudiants (en millions d'euros), les bénéficiaires d'une aide de l'Education nationale entre 1997, 2001, 2003, les plafonds d' attribution pour les bourses sur critères sociaux et les montants des aides en 1997, 2001 et 2003, l'évolution du nombre d'étudiants boursiers sur critères sociaux selon l'origine sociale entre 1997 et 2003, les points de charge moyens déclarés par un boursier sur critères sociaux en 2003-2004, le rapprochement du barème de bourse et de l'échelle OCDE de calcul du niveau de vie d'un ménage, les effectifs et proportion d'étudiants aidés par académie. Sources et définitions en encadré.
Répartition des effectifs en 2003-2004 par concours préparé, années d'études, académie. Répartition des effectifs de première année selon le sexe et le concours préparé, en pourcentages. Dernier diplôme obtenu par les étudiants de 1ère année. En évolution : effectifs inscrits en IUFM par année d'études et académie en 1991-92, 1995-96 et de 2000-2001 à 2003-2004 ; pour la France entière, par concours préparé. Graphique d'évolution de 1999-2000 à 2003-2004. En encadrés : définitions et champ de l'étude.
D'après les premières estimations, 1 790 000 étudiants seraient inscrits à la rentrée 2004 dans les quatre principales filières de l'enseignement supérieur (universités hors IUT, IUT, CPGE, STS), soit une augmentation de 0,8 %. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs des principales filières de l'enseignement supérieur, les nouveaux bacheliers, le flux d'entrée en première année dans les principales filières, l'évolution des inscriptions en première année dans l'enseignement supérieur (carte) et les effectifs inscrits à l'université (hors IUT). Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites dans l'encadré.
En 2003, l'effectif des candidats à la validation des acquis de l'expérience pour obtenir un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique a presque doublé : 14 374 dossiers ont été examinés, contre 7549 en 2002. Huit tableaux donnent le nombre total de candidats à la validation de 2000 à 2003, la répartition des candidats par sexe en 2002 et 2003, selon leur situation professionnelle, selon leur âge, selon le diplôme postulé, la répartition des résultats académiques en fonction de la part des diplômes, le nombre de candidats par type de diplômes obtenus. En graphique : évolution du nombre de candidats à la validation et de personnes accompagnées entre 1995 et 2003. En encadrés : définitions et historique.
Pendant l'année universitaire 2003-2004, 88 195 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âge et par sexe, l'évolution des effectifs en activité par groupe de discipline, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants titulaires et stagiaires. En graphiques : progression (en %) des effectifs pour chaque catégorie de personnels entre 1992 et 2004 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs en 2003-2004, par grande discipline et tranche d'âges. En encadré : sources et méthode.
A la rentrée 2003, la hausse du nombre d'étudiants observée en 2002 se confirme, après une période de relative stagnation entre 1995 et 2001. Cinq tableaux font ressortir les effectifs de l'enseignement supérieur, le taux de poursuite des bacheliers dans l'enseignement supérieur, les principales contributions à la hausse observée entre 2001 et 2003, le poids des différentes filières du supérieur en 2003-2004 et la répartition des principales filières de l'enseignement supérieur, par académie, en 2003-2004, évolution par rapport à 2002-2003. Définitions en encadré.
A la session 2004, 102 900 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole par le ministère de l'Education nationale, ce qui correspond à une hausse de 4200 brevets par rapport à la session 2003. Trois tableaux font ressortir la réussite au BTS selon la formation suivie, selon le diplôme initial, selon le domaine de spécialité et le sexe. Un tableau donne la réussite au BTS par académies de France métropolitaine et des DOM. En graphique : évolution du nombre de BTS délivrés entre 1956 et 2004, évolution du taux de réussite par formation suivie entre 1993 et 2004. En encadré : pour en savoir plus.
This 2003-2004 atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research, and by the ministries for Agriculture, Fisheries, Health and Sports. The geographical unit used in this atlas is the urban unit, which is the equivalent of an agglomeration; for Île-de-France and the French overseas collectivities, the geographical unit used is the commune.
Les résultats présentés s'appuient sur une étude qualitative, réalisée auprès de chercheurs publics en sciences dures, travaillant dans les régions Ile de France, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Rhône-Alpes dont la finalité était de connaître leur intention ou pas de créer une entreprise. Moins de 15% d'entre eux ont l'intention de participer à une création d'entreprise. Leurs relations industrielles se caractérisent plutôt par des collaborations de recherche de type contrats industriels ou contrats européens. Pour les chercheurs intéressés par la création d'entreprise, leur motivation est liée à la recherche d'évolution professionnelle, sans qu'il y ait souhait de faire une nouvelle carrière. Le type de participation à la création d'entreprise envisagé par les chercheurs relève plutôt d'un objectif professionnel (transfert de technologie) que personnel (recherche d'autonomie ou création de son emploi). Les principaux freins à la création d'entreprise sont professionnel (risque de carrière) et liés à l'incompatibilité entre création d'entreprise et activités de recherche et d'enseignement. Les chercheurs les plus favorables à la création sont des hommes en début de carrière. Pour favoriser la création d'entreprise de la part de chercheurs, il serait opportun de développer les formations à la gestion.
En 2003-2004, environ 11 % des inscrits dans l'enseignement supérieur français sont de nationalité étrangère. Ce nombre avait diminué entre 1990 et 1998 et a progressé de nouveau depuis 1998 à un rythme annuel supérieur à 12 %. Le tableau 1 montre l'évolution, entre 1990 -91 et 1998-99, puis de 1999-2000 à 2003-2004, des étudiants étrangers dans l'ensemble du supérieur, par type d'établissement ; le tableau 2 donne une évolution de 1998 à 2003 pour les étrangers à l'université, par cycle, et montre, en points, la contribution des non-bacheliers à cette évolution ; le tableau 3 donne cette évolution par nationalité, pour la France entière. Le tableau 4 répartit l'ensemble des étrangers par académies de France métropolitaine, des DOM et des TOM, dans les universités, en 2003-2004. Trois graphiques indiquent l'orientation des étudiants à l'entrée à l'université en 2003-2004, par groupe disciplinaire, par cycle, et selon qu'ils sont Français ou étrangers bacheliers ou non bacheliers. Deux cartes illustrent la proportion d'étudiants étrangers dans chaque académie, et des non-bacheliers en évolution de 1998 à 2003. Sources et définitions en encadré.
La France consacre 16% de sa dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) au domaine de la santé, soit 5,3 milliards d'euros représentant 0,36% du PIB (produit intérieur brut). La recherche publique réalise plus de 50% de la dépense en santé, alors que son poids dans le total de la DIRD n'est que 36,8%. La dépense est concentrée pour les trois quarts à l'INSERM et au CNRS. Le domaine de la santé concerne tous les travaux dans le domaine disciplinaire des sciences de la vie. L'autre partie des travaux de recherche est réalisée par les entreprises de l'industrie pharmaceutique et des instruments médicaux, un quart étant réalisé par des entreprises filiales de groupes étrangers (plus de la moitié étant des groupes américains). En terme de comparaisons internationales, les pays de l'Union européenne représentent le second pôle de recherche derrière les Etats-Unis. Trois pays européens réalisent les deux tiers de la dépense européenne, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France.
A la rentrée 2003, les six principales filières de l'enseignement supérieur comptent 1924 400 inscriptions, soit 1,7 % de plus que l'année précédente. Six tableaux mettent en lumière les effectifs dans les principales filières de l'enseignement supérieur, les bacheliers, le taux d'accueil des bacheliers dans les principales filières de l'enseignement supérieur, le flux d'entrée en première année dans les principales filières post-baccalauréat, les entrants en bac+3 en disciplines générales à l'université et les effectifs des universités hors IUT. Champ de l'étude, définitions et méthodologie en encadré.
Répartition des étudiants par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, discipline, et évolution par rapport à 2002-2003 ; part des nouveaux bacheliers entrant à l'université. Proportion de femmes dans les effectifs universitaires, par discipline et cycle. Répartition par cycle des effectifs des grands établissements, des universités technologiques et des instituts nationaux poytechniques ; complément sur les étudiants inscrits dans ces établissements. En encadré : source et définitions.
L'évolution de l'orientation des bacheliers à l'entrée dans le supérieur se caractérise entre 1996 et 2002 par une désaffection des bacheliers généraux à l'égard du DEUG surtout dans les disciplines scientifiques. Huit tableaux montrent la poursuite d'études des bacheliers 2002 au 31 octobre selon le type de baccalauréat et l'âge, le choix d'orientation des bacheliers S, l'évolution de la probabilité pour un bachelier S, l'impact des différentes caractéristiques des bacheliers généraux sur leur probabilité d'accéder à une classe préparatoire et les principales motivations citées par les nouveaux bacheliers en faveur du choix de leur formation, l'opinion des nouveaux bacheliers, les difficultés rencontrées et les ressources financières des nouveaux bacheliers. Source en encadré.
Trait d'union entre l'enseignement secondaire et les grandes écoles, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent, en 2003-2004, 72 000 étudiants et 8,9% des bacheliers généraux et technologiques de la session 2003. Deux tableaux mettent en lumière la répartition des élèves de classes préparatoires par discipline et année de préparation en 2003-2004 et la répartition des nouveaux entrants en première année de classes préparatoires en 2003-2004 selon l'origine scolaire. Quatre graphiques montrent l'évolution du pourcentage de nouveaux bacheliers généraux et technologiques entrant en CPGE, l'évolution de l'accès des bacheliers technologiques en CPGE, la comparaison des origines sociales des bacheliers technologiques et des bacheliers généraux et l'évolution des probabilités d'être interne. Encadré : source, définitions et la nouvelle procédure d'admission en CPGE.
En 2002, 58 463 personnes ont reçu une information sur la validation des acquis, soit 52% de plus qu'en 2001, et 30 800 ont retiré un dossier. Douze tableaux mettent en lumière le nombre de personnes informées, le nombre de personnes accompagnées, la répartition des candidats selon le sexe, la situation professionnelle et le diplôme postulé, le nombre moyen de dépenses par validation des acquis professionnels selon le diplôme souhaité, la validation des acquis professionnels dans les académies pendant l'année 2002, les dix diplômes les plus recherchés par les candidats à la VAP, les diplômes obtenus en 2002 par les bénéficiaires d'une VAP en 2002, la validation des acquis de l'expérience selon les académies en 2002, les diplômes obtenus en 2002 par les bénéficiaires de la VAE et les dix diplômes les plus recherchés par les candidats à la VAE. En encadré, la validation des acquis professionnels et de l'expérience.
La participation des femmes à la recherche tient à l'augmentation de leur part dans les écoles d'ingénieurs et troisièmes cycles universitaires. Parmi les chercheurs en entreprises, une femme pour quatre hommes et une pour trois parmi le personnel de soutien. Depuis vingt ans, leur part a doublé. Cependant, selon les branches de recherche, les situations sont contrastées, la pharmacie, par exemple, concentrant la population féminine ; de même, la part des femmes diffère selon la taille de l'entreprise, les grandes entreprises ayant le plus grand nombre de femmes. Les femmes chercheurs sont souvent plus jeunes que leurs homologues masculins et ont plus souvent un parcours universitaire, les formations d'ingénieur étant moins fréquentes. La croissance de l'emploi féminin, depuis 1992, explique plus d'un tiers de celle de l'emploi des chercheurs en entreprise.
En 2001 la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 32,9 millards d'euros, la progression en valeur étant de 4,3% et en volume de 2,5%, ce qui fait qu'à méthode constante la part dans le PIB est restée stable. Les dépenses de recherche et développement dans les entreprises sont en nette progression depuis 1999. Les prévisions pour 2002 n'indiquent pas de retrournement majeur. Depuis 10 ans, les entreprises réalisent 62% de la DIRD.
Répartition des enseignants par grade, discipline, type d'établissement. Répartition par tranche d'âges et sexe (en %), dans chaque fonction (professeurs, maîtres de conférence, assistants et autres), par discipline. Evolution des personnels de l'enseignement supérieur de 1982 à 2003 (graphique), des effectifs d'enseignants-chercheurs de 1993 à 2003. Enseignants titulaires d'un corps du 2nd degré en fonction dans le supérieur. Répartition par discipline, catégorie, position administrative. Comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite des enseignants-chercheurs par corps et grande discipline. Répartition par académie des principales catégories d'enseignants en fonction dans l'enseignement supérieur. Encadré : sources et méthodes.
Les chercheurs post-doctorants étrangers travaillant dans les institutions publiques de recherche et dans les entreprises françaises ont, quant à leur mobilité, des motivations différentes. Les laboratoires d'accueil de cette population élaborent également des stratégies différentes. Selon les disciplines, les situations de travail sont différenciées. Selon les trois disciplines étudiées (chimie, économie et sciences de la vie), l'étude met en évidence des comportements qui varient selon les choix de diplômes retenus, les déroulements de carrière et les rôles du post-doctorat.
498 000 étudiants bénéficient d'une aide financière du ministère de l'Education nationale pour poursuivre leurs études en 2002-2003, soit 10 000 de plus que l'année précédente. Huit tableaux montrent l'action sociale en faveur des étudiants (en millions d'euros), les bénéficiaires d'une aide de l'Education nationale entre 1997, 2001, 2002, les plafonds de référence pour l'attribution des bourses sur critères sociaux en 1997, les montants des aides en 1997, 2001 et 2002 pour les bénéficiaires d'une bourse sur critères sociaux (BCS), l'évolution du nombre d'étudiants boursiers sur critères sociaux selon l'origine sociale entre 1997 et 2002, les points de charge moyens déclarés par un boursier sur critères sociaux en 2002-2003, le rapprochement du barème de bourse et de l'échelle OCDE de calcul du niveau de vie d'un ménage, les effectifs et proportion d'étudiants aidés par académies. Sources et définitions en encadré.
This 2002-2003 atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research and by the ministries of Agriculture, Fisheries, Health and Sports. The geographical unit used in this atlas is the urban unit, which is the equivalent of an agglomeration; for Île-de-France and French overseas collectivities, the geographical unit used is the commune.
D'après les premières estimations, le nombre d'inscriptions dans les quatre principales filières de l'enseignement supérieur (universités hors IUT, IUT, CPGE, STS) augmenterait en 2003-2004. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs des principales filières de l'enseignement supérieur, les nouveaux bacheliers, le flux d'entrée en première année dans les principales filières de l'enseignement supérieur, l'évolution des inscriptions en première année dans l'enseignement supérieur et les effectifs inscrits à l'université (hors IUT). Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites dans l'encadré.
En 2002, 18 600 validations des acquis professionnels ou de l'expérience ont été délivrées par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Quatre tableaux mettent en lumière le volume d'activité de validation des acquis dans les universités et au CNAM en 2002, la validation des acquis de l'expérience (VAE) dans les universités qui ont utilisé le dispositif en 2002 et la répartition des bénéficiaires dans les différentes formations ou diplômes selon l'âge (en %). Dispositif de validation des acquis et définitions en encadré.
Répartition des effectifs en 2002-2003 par concours préparé, années d'études, académie. Répartition des effectifs de première année selon le sexe et le concours préparé, en pourcentages. Spécialisation des professeurs des écoles titulaires. Aides-éducateurs inscrits en IUFM. Evolution des effectifs inscrits en IUFM depuis 1991-92, par académie, par année d'IUFM. Graphique d'évolution des inscrits par type de concours préparé de 1999-2000 à 2002-2003. Encadrés : définitions ; champ de l'étude ; le CAFEP.
Effectifs d'étudiants inscrits dans les IUT de 1995-96 à 2002-2003, avec variation annuelle (tabl. I). Taux d'accueil des bacheliers 2001 et 2002 par série de bac (tabl. II et III). Effectifs et flux d'entrée par académie, taux d'accueil 1998-99, 1999-2000, 2000-2001, 2002-2003 (tabl. 4 et cartes). Effectif total, dont femmes, et nouveaux entrants par spécialité et type de bac, avec évolution par rapport à 2001-2002. Répartition des étudiants par CSP des parents (graphique). Encadrés : le concept de nouvel entrant ; le DNTS et les diplômes post-DUT ; source.
L'activité de recherche et développement (R&D) dans les entreprises du secteur des services est difficile à appréhender. Le Manuel de Frascati, référence internationale, permet de mieux mesurer cette activité. A partir d'une analyse approfondie de plusieurs secteurs des services, l'étude menée dans la banque et l'hôtellerie illustre les différentes formes de R&D. La R&D dans la banque peut relever aussi bien de la recherche fondamentale que de la recherche appliquée ou de développement expérimental ; dans l'hôtellerie, l'activité de R&D relève plutôt de nouvelles méthodes organisationnelles et comportementales.
A la session 2003, 98 700 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole par le ministère de l'Education nationale, ce qui correspond à 8000 brevets de moins qu'à la session 2002. Quatre tableaux font ressortir la réussite au BTS selon la formation suivie, la réussite au BTS selon le diplôme initial, la réussite au BTS selon le domaine de spécialité et le sexe, par académie. En encadré : pour en savoir plus.
A la rentrée 2002, le nombre d'étudiants est reparti à la hausse pour atteindre un niveau historique, après une période de relative stagnation de 1995 à 2001. Cinq tableaux font ressortir les effectifs de l'enseignement supérieur, le taux de poursuite des bacheliers dans l'enseignement supérieur, les principales contributions à la hausse observée entre 2001 et 2002, le poids des différentes filières du supérieur en 2002-2003 et la répartition des principales filières de l'enseignement supérieur en 2002-2003, évolution par rapport à 2001-2002. Définitions dans encadré.
Les entreprises de biotechnologie en France, dont l'activité renvoie à l'élaboration de produits, l'utilisation de procédés de biotechnologies ou de support (fournisseurs de conseils, d'équipements...), sont de petite taille et de création récente. Leurs activités sont variées et concernent principalement des entreprises des secteurs de la pharmacie, de l'agro-alimentaire et de la chimie, avec une recherche et développement (R&D) systématiques. Ces entreprises sont localisées principalement dans des régions les mieux dotées en recherche industrielle ou publique (comme l'Ile de France ou Rhônes-Alpes). L'aide publique est importante, par le biais de transfert de compétences, de résultats, voire de cession de brevets ou licences.
Plus de 26 000 diplômes d'ingénieurs ont été délivrés en 2002, dont 6105 à des femmes (hors formation continue et formations d'ingénieurs en partenariat). Trois tableaux mettent en valeur les effectifs présents en écoles d'ingénieurs en 2002-2003 et diplômes délivrés à l'issue de l'année scolaire 2001-2002, la répartition par académie des effectifs présents dans les écoles d'ingénieurs en 2002-2003 et les écoles d'ingénieurs en 2002-2003 : origine des nouveaux inscrits (en %). Deux graphiques montrent les évolutions des diplômes délivrés de 1990 à 2002 et les effectifs de 1990-1991 à 2002-2003 et l'origine géographique des étudiants étrangers selon le type d'établissement fréquenté. En encadré : les écoles d'ingénieurs en partenariat.
En janvier 2002, 25 900 étudiants sont inscrits en première année de médecine (PCEM1) et 4500 en deuxième année (PCEM2). Cet écart s'expliquant essentiellement par l'existence d'un numerus clausus pour la poursuite du cursus en deuxième année. Trois tableaux mettent en évidence l'âge moyen des étudiants en médecine, l'effectif et la répartition par âge des étudiants et la répartition des étudiants par académie. Cinq graphiques montrent la part des femmes parmi l'ensemble des étudiants en médecine, les séries des baccalauréats des étudiants en médecine, l'activité socioprofessionnelle du père, la part des étrangers, la répartition des étudiants étrangers en médecine selon leur nationalité regroupée par continent. En encadré, méthode et source, numerus clausus et l'entrée à l'internat.
Après le palier enregistré au milieu des années 90, le nombre de brevets de techniciens supérieurs délivrés par le ministère de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la recherche continue sa progression pour atteindre, en France métropolitaine, 99 500 en 2002. Cinq tableaux font ressortir la réussite au BTS selon la formation suivie, la réussite au BTS selon le diplôme initial, la réussite au BTS selon le diplôme initial et le type de formation, la réussite au BTS selon le domaine et le groupe de spécialités, selon le sexe et selon les académies. En encadré : autres diplômes d'enseignement technologique et professionnel de niveau III.
A la rentrée 2002, 1891 700 inscriptions ont été enregistrées dans les six principales filières de l'enseignement supérieur, soit 1, 4 % de plus que l'année précédente. Six tableaux mettent en lumière les effectifs dans les principales filières de l'enseignement supérieur, les bacheliers, le taux d'accueil des bacheliers dans les principales filières de l'enseignement supérieur, le flux d'entrée en première année dans les principales filières post-baccalauréat, les entrants en bac+3 en disciplines générales à l'université et les effectifs des universités hors IUT. Champ de l'étude, définitions et méthodologie.
Répartition des étudiants par académie et université et évolution par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, discipline, et évolution par rapport à 2001-2002 ; part des nouveaux bacheliers entrant à l'université ; répartition des effectifs selon la discipline et le secteur universitaire ; répartition également par discipline selon les académies (y compris les effectifs inscrits dans les IUT et filières d'ingénieurs). Proportion de femmes en fonction de la discipline.
Répartition des enseignants par grade, discipline, type d'établissement. Répartition par tranche d'âges et sexe (en %), dans chaque fonction (professeurs, maîtres de conférence, assistants et autres), par discipline. Evolution des personnels de l'enseignement supérieur de 1982 à 2002 (graphique), des effectifs d'enseignants-chercheurs de 1992 à 2002. Enseignants titulaires d'un corps du 2nd degré en fonction dans le supérieur. Répartition par discipline, catégorie, position administrative. Comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite des enseignants-chercheurs par corps et grande discipline. Répartition par académie des principales catégories d'enseignants en fonction dans l'enseignement supérieur. Encadré : sources et méthodes.
Evolution (1991-92 à 2002-2003) par type de classe, graphique. Effectif par type détaillé de classe et par année, par tutelle, pourcentage de filles. Les entrants en première année par type de classe et selon le bac obtenu (majorité de bacheliers scientifiques). Répartition des effectifs par académie et type de classe, poids de l'académie, cartes, comparaison avec 2001-2002. Graphique : répartition des élèves selon l'origine sociale. Encadré : source et définitions.
Le taux de réussite national à la session 2001 du DEUG est de 76,3 % dont 45,5 % en deux ans et de 21,1 % en trois ans. Quatre tableaux mettent en lumière le taux de réussite au DEUG par discipline et série de Bac (session 1999, 2000, 2001), le taux de réussite par sexe, en fonction de la série et de l'âge au Bac (session 2001), le taux de réussite des hommes et des femmes à la session 2001 du DEUG par discipline en deux, trois et cinq ans et enfin les taux de réussite réels et simulés au DEUG cumulé en cinq ans (session 1999, 2000, 2001). Un graphique montre la répartition des entrants, hommes et femmes entre les disciplines. Définitions et source en encadré.
Par type d'école et ministère de tutelle : effectifs en 1980-81, 1990-91, et de à 2001-2002 ; progression moyenne annuelle 1980-1990, 1990-2001 ; en 2001-2002, nombre d'écoles, nombre d'étudiantes, taux de féminisation, diplômes délivrés en 2001 ; origine scolaire des nouveaux inscrits ; effectifs par académie. Graphiques : évolution des diplômes délivrés de 1990 à 2001 et des effectifs de 1990-91 à 2001-02 ; les flux d'entrée par académie et origine scolaire en 2001-02 ; répartition des établissements selon le secteur et leur taille. Cartes : proportion de femmes, part des élèves-ingénieurs comparés à l'ensemble des effectifs du supérieur. Encadré : source.
NI DEPP 03.26 - Qui sont les nouveaux bacheliers inscrits à l'université ? Motivations et représentations des nouveaux bacheliers inscrits en DEUG à la rentrée 2002.
Trois nouveaux bacheliers sur quatre inscrits en premiere année de DEUG ont fait le choix d'y poursuivre leurs études en priorité. Cinq tableaux montrent la part des nouveaux inscrits en DEUG, les raisons de l'inscription, la filière souhaitée et les opinions sur les débouchés. Deux graphismes font ressortir le dépôt d'un dossier dans une filière sélective selon les spécialités du DEUG et les opinions sur les possibilités de travail.
En 2001-2002, 6190 étudiants, apprentis et stagiaires en formation continue se préparent à devenir ingénieurs dans le cadre du dispositif des formations d'ingénieurs en partenariat (FIP) : 1400 élèves sont inscrits en formation initiale par apprentissage et 1150 au titre de la formation continue. Quatre graphiques montrent l'évolution des effectifs, l'âge et l'origine sociale des inscrits et cinq tableaux montrent l'évolution des formations, les formations d'ingénieurs en partenariat, selon l'origine scolaire et la répartition par série de bac. Par ailleurs, une carte fait ressortir le poids par académie des formations d'ingénieurs en partenariat.
Le taux de réussite au BTS des candidats scolarisés en sections de techniciens supérieurs varie selon les académies. Sept tableaux permettent de mettre en valeur les taux de réussite au BTS de l'ensemble des formations selon le cursus scolaire et l'origine sociale, selon le diplôme initial et le sexe, selon les groupes de spécialités, selon le secteur d'enseignement et l'origine sociale. Un encadré présente le calcul du taux de réussite attendu par académie.
A l'université, en 2001-2002, environ 15% des étudiants sont inscrits en sciences économiques, en sciences de gestion ou en administration économique et sociale (AES). Quatre tableaux font ressortir la répartition des étudiants inscrits dans les filières économie-gestion et AES en fonction du secteur disciplinaire depuis 1994-1995, répartition par secteur disciplinaire et type de diplôme, par secteur disciplinaire et académie des inscrits dans les filières économie-gestion. Cinq graphiques viennent affiner cette répartition.
Près de 490 000 étudiants ont bénéficié d'une aide financière du ministère de la jeunesse, de l'Education nationale et de la recherche pour poursuivre leurs études en 2001-2002. Etudiants boursiers selon le niveau d'étude, le revenu déclaré, le type d'aide financière. Carte donnant la répartition académique des étudiants aidés. Six tableaux concernent les bénéficiaires de l'aide entre 1997 et 2001, le plafond d'attribution et les montants des aides pour les bourses sur critères sociaux et l'évolution des catégories sociales aidées entre 1997 et 2001. Encadré donnant la proportion des étudiants aidés et les unités de consommation.
Répartition des enseignants par grade, discipline, type d'établissement. Répartition par tranche d'âges et sexe (en %), dans chaque fonction (professeurs, maîtres de conférence, assistants et autres), par discipline. Evolution des effectifs d'enseignants-chercheurs de 1992 à 2000. Enseignants titulaires d'un corps du 2nd degré en fonction dans le supérieur. Répartition par discipline, catégorie, position administrative. Comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite des enseignants-chercheurs par corps et grande discipline. Répartition par académie des principales catégories d'enseignants en fonction dans l'enseignement supérieur. Encadré : source et méthode.
Résultats d'une enquête effectuée en novembre 2001 auprès de 1012 étudiants, dans 34 universités et ayant obtenu leur baccalauréat à la session 2001. Description de ces nouveaux étudiants : sexe, âge, type de baccalauréat obtenu. Comment ce choix d'orientation s'est effectué. Motivations pour la filière choisie, importance du choix professionnel, niveau d'études envisagé et perception de l'avenir, (encadré montrant l'évolution de leur avenir professionnel depuis 1995) et intérêt accru pour le métier d'enseignant. Conditions de vie de ces nouveaux étudiants selon la catégorie sociale de leurs parents (encadré concernant les ressources des nouveaux étudiants selon le sexe).
En 2000, plus de 13000 personnes ont fait valider les acquis de leur expérience professionnelle par les universités et le CNAM. Un tableau récapitule le volume d'activité pour chaque université et pour le CNAM : dépôt de dossiers et réponses favorables. Situation professionnelle, âge des demandeurs et part des femmes. Type de formation suivie. Encadré sur la réglementation en cours.
Une enquête par questionnaire a été réalisée en juin 2001 auprès des allocataires moniteurs de l'enseignement supérieur, dispositif mis en place en 1998 attribuant aux meilleurs étudiants de DEA une allocation de monitorat sur trois ans en contrepartie d'un certain nombre d'heures d'enseignement, en vue d'une initiation au métier d'enseignant chercheur. La part des femmes est en progression constante dans l'enseignement supérieur, mais leur présence dans la population des moniteurs varie grandement en fonction des disciplines. Le recrutement des moniteurs se fait essentiellement parmi les doctorants français. L'étude porte sur les parcours scolaires des moniteurs, sur le poids de la famille : le tableau I donne la mention au bac et la profession des parents, le tableau II le parcours de formation selon la direction scientifique, le tableau III les raisons du monitorat. Deux graphes présentent d'une part, les rapports entretenus avec les enseignants au sein du département, d'autre part les difficultés les plus importantes rencontrées en tant qu'enseignant débutant. Un dernier graphe donne un aperçu des projets prioritaires des moniteurs après la thèse.
En 2001, 4500 personnes ont fait valider les acquis de leur expérience professionnelle en vue d'une dispense d'une partie des épreuves aux examens. Cela représente 13,5 % de plus qu'en 2000. Dans 55% des cas, il s'agit de femmes et dans 8 cas sur 10, il s'agit de personnes disposant d'un emploi. Le diplôme le plus recherché est le BTS. Un gros effort a été fourni par les académies pour faire de l'information et proposer un accompagnement aux candidats. Un tableau (tableau VI) récapitule pour chaque académie le nombre de candidats, le nombre de dispenses accordées totalement ou partiellement. Sont présentés également par académie les principaux diplômes obtenus (tableau VIII). NB : l'académie de Créteil signale que dans le tableau VI, pour les 577 candidats, il lui manquait 148 réponses dans les résultats de la VAP en 2001. Ce qui annule la remarque sur le pourcentage de personnes n'ayant obtenu aucune dispense.
D'après les premières estimations, le nombre d'inscriptions dans les principales filières de l'enseignement supérieur diminuerait légèrement en 2002-2003. Le fléchissement des effectifs serait surtout notable dans le 1er cycle universitaire et également en IUT. Moins de jeunes bacheliers s'inscrivent en université ou en IUT, à l'inverse, un plus grand nombre d'entre eux ont choisi les STS et CPGE (Tableaux I et II). Une carte de France montre très clairement l'existence de variations académiques. Une analyse des effectifs, discipline par discipline, montre l'attrait des formations médicales et la désaffection pour le droit, les langues et les sciences. Le tableau V donne pour chaque académie une évolution des effectifs en 1ère année par type de formation. Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites dans l'encadré.
En 2001, 16 000 personnes ont pu faire valider leurs acquis professionnels par une université ou le CNAM. La dispense d'une partie des examens reste peu utilisée dans l'enseignement supérieur. Un tableau par université et pour le CNAM présente le volume d'activité de validation des acquis professionnels : dépôt de dossiers et réponses favorables. Sous la forme de graphiques sont analysées les situations professionnelles, l'âge des demandeurs et la part des femmes. Deux tableaux donnent la répartition des bénéficiaires de la VAP par type de formation suivie, en pourcentage d'une part, et selon l'âge des demandeurs, d'autre part.
Entre 1998 et 2000 près de la moitié des entreprises de recherche-développement (R&D) et d'ingénierie déclare avoir participé pleinement à l'innovation. 73% des entreprises de la R&D ont été impliquées contre 44% dans l'ingénierie. Pour assurer leur compétitivité et leur crédibilité scientifiques, elles mobilisent des ressources considérables, entretiennent des liens étroits avec l'industrie ce qui les incite à propulser des stratégies d'innovation auprès des groupes industriels qui utilisent les laboratoires de recherche. L'étude s'attache à analyser les raisons d'un manque d'innovation auprès de certaines entreprises, les sources d'information utilisées pour innover ainsi que la répartition des types de partenariat. La taille de l'entreprise semble jouer un rôle primordial sur le processus d'innovation.
A la rentrée 2001, le nombre d'étudiants étrangers inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur de France métropolitaine ou des DOM s'élevait à 196 000, ce qui confirme la reprise de la croissance des effectifs d'étudiants étrangers amorcée à la rentrée 1999 (ces chiffres ne portent que sur la population universitaire, les remontées des autres types d'établissements ne fournissant pas suffisamment de détails). Evolution des effectifs d'étudiants étrangers depuis 1980, évolution par cycle et nationalité des effectifs universitaires et du flux d'entrée depuis 1996. Répartition pour 2001-2002 des étudiants étrangers par nationalité et discipline, par académie et nationalité. Tableau présentant les effectifs d'étudiants étrangers dans les pays de l'OCDE en 1999-2000.
Après une période de baisse amorcée en 1996, les effectifs des IUFM augmentent en 2001. Evolution des effectifs inscrits en première et seconde année d'IUFM depuis 1991-1992 par académie (France entière). Evolution, pour la France entière et pour les même dates, des effectifs par année de formation et formation suivie. Répartition selon les différents concours de recrutement pour 2001-2002. Répartition des effectifs 2001-2002 par IUFM, concours préparé et année d'études, effectifs 1ère année selon le sexe. Chiffres sur la spécialisation des professeurs des écoles et des aides-éducateurs inscrits en IUFM. Définitions dans encadré.
Par rapport à la rentrée 2000, le nombre d'inscriptions dans l'enseignement supérieur, en France métropolitaine et dans les DOM, est resté stable. Les femmes sont majoritaires avec 55% des effectifs. Le nombre de nouveaux bacheliers a baissé de 10% en séries générales par rapport à 1995, alors qu'il a continué a progressé en séries technologiques et surtout dans les filières professionnelles. Evolution des effectifs de l'enseignement supérieur depuis 1990 selon les types d'établissements, évolution des effectifs en fonction de la scolarisation et de la démographie. Poids des différentes filières pour 2001-2002. Taux d'inscription des bacheliers dans l'enseignement supérieur. Effectifs par cycle et discipline, effectifs des principales filières courtes, de la filière des grandes écoles. Les effectifs des filières scientifiques continuent à baisser en 2001 : poursuite d'études et répartition selon les différentes filières scientifiques. Définitions dans encadré.
L'innovation dans le secteur des services, et en particulier dans la banque et l'assurance, ne se limite pas à la seule innovation technologique, même si c'est essentiellement celle-ci qui impulse les nécessaires changements organisationnels dans ce domaine. Contrairement aux travaux précédents, la présente étude ne se borne pas à analyser les innovations technologiques, mais élargit son champ d'investigation aux formes non technologiques de l'innovation. Il en ressort que dans le secteur des services, l'innovation concerne principalement les grandes entreprises, porte fréquemment sur les procédés ou s'accompagne des changements organisationnels. C'est essentiellement le souci de satisfaire à la clientèle qui incite à améliorer la qualité des produits et des prestations, tant dans la banque que dans l'assurance.
Evolution des dépenses nationales (DNRD : financement) et intérieures (DIRD : exécution) de recherche et développement entre 1994, 1995, 1998, 1999, 2000 et 2001. Répartition des financements de la recherche publique hors Défense, origine des financements publics en direction des entreprises (Défense et financements civils). Répartition de la DIRD des entreprises dans les principales branches de recherche. Evolution des effectifs de chercheurs des entreprises et des administrations ; spécialisation régionale. Part de l'emploi R&D par rapport à l'emploi salarié en France métropolitaine. Encadrés : sources et définitions ; précautions méthodologiques : taux d'évolution en volume de 1999 à 2001 ; ouverture de la recherche vers l'étranger : Europe et Afrique, les chercheurs étrangers de l'université.
Le nombre de licences professionnelles mises en place par les établissements passe de 178 en 2000 à 347 en 2001, ce qui signifie une progression très nette des effectifs. Le tableau I donne les effectifs inscrits en licence professionnelle par académie pour la France métropolitaine, les DOM et les TOM pour l'année universitaire 2001-2002. Le tableau II fait état de l'origine sociale des étudiants, le tableau III de l'origine scolaire (le type de baccalauréat) ; le tableau IV donne le dernier diplôme obtenu par les étudiants. Dans un cinquième tableau est étudiée la situation des étudiants l'année précédente. Les tableaux VI ET VII donnent la répartition des étudiants par régime d'inscription, secteur professionnel et sexe.
Evolution pour la France métropolitaine du nombre de diplômes délivrés par le ministère de l'éducation nationale : 1990, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000 et 2001. Réussite au BTS selon le diplôme initial ; nombre de candidats, de diplômes délivrés et taux de réussite aux examens de l'enseignement technique et professionnel selon le mode de formation. Répartition des diplômes délivrés selon le groupe de spécialités (y compris les diplômes délivrés par le ministère de l'agriculture) : résultats par type de diplômes. Nombre de candidats, de diplômés et taux de réussite aux examens de l'enseignement technique et professionnel par académie (France métro + Dom). Graphiques sur l'évolution du taux de réussite des apprentis comparé au taux global, par type de diplômes.
Evolution des effectifs et des flux d'entrée en IUT depuis 1995-1996. Taux d'accueil des bacheliers en IUT selon la série du baccalauréat. Effectif total et nouveaux bacheliers par spécialité de DUT. Entrants en première année de DUT selon la spécialité et le type de baccalauréat (année 2001-2002). Professions et catégories socio-professionnelles des parents des étudiants en DUT.
France sans TOM : Evolution : de 1991-92 à 2001-2002, public, privé, ensemble (graph. 1) ; de 1994-95 à 2001-2002, répartition public/privé, pour Education nationale, agriculture, autres ministères (tabl. I). Effectifs 2001-2002 : par ministère et type de formation, sexe, public, privé, total (tabl. II). Répartition des entrants en 1ère année par origine scolaire, hors ministère de l'agriculture (tabl. III), effectifs par domaine de spécialité selon le ministère (tabl. IV), effectifs par académie (tabl. V) ; répartition par CSP et sexe en pourcentage (graph. 2), effectifs et nombre d'établissements par académie (graph. 3), nombre d'élèves dans les filières STS au sein des établissements (graph. 4). Part des STS comparée à l'effectif en premier cycle universitaire (DEUG, IUT, STS) : carte. Encadré : sources et définitions.
Répartition des enseignants par grade, discipline, type d'établissement. Répartition par tranche d'âges et sexe (en %), dans chaque fonction (professeurs, maîtres de conférence, assistants et autres), par discipline. Evolution des personnels de l'enseignement supérieur de 1982 à 2001 (graphique), des effectifs d'enseignants-chercheurs de 1992 à 2001. Enseignants titulaires d'un corps du 2nd degré en fonction dans le supérieur. Répartition par discipline, catégorie, position administrative. Comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite des enseignants-chercheurs par corps et grande discipline. Répartition par académie des principales catégories d'enseignants en fonction dans l'enseignement supérieur. Encadré : sources et méthodes.
Répartition des étudiants par académie et université et évolution par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, discipline, et évolution par rapport à 2000-2001; part des nouveaux bacheliers entrant à l'université ; répartition des effectifs selon la discipline et le secteur universitaire ; répartition également par discipline selon les académies (y compris les effectifs inscrits dans les IUT et filières d'ingénieurs). Proportion de femmes en fonction de la discipline.
Evolution (1991-92 à 2001-2002) par type de classe, graphique. Effectif par type détaillé de classe et par année, par tutelle, pourcentage de filles. Les entrants en première année par type de classe et selon le bac obtenu (majorité de bacheliers scientifiques). Répartition des effectifs par académie et type de classe, poids de l'académie, cartes, comparaison avec 2000-2001. Graphique : répartition des élèves selon l'origine sociale. Encadré : source et définitions.
Répartition des effectifs de l'ensemble de l'enseignement supérieur : 1990-91, 1995-96, 2000-2001. Effectifs dans les principales filières de l'enseignement supérieur : constat pour 2000-2001 et 2001-2002, prévisions pour 2002-2003 et 2003-2004. Bacheliers pour les sessions 2000 et 2001 (constat) et 2002, 2003 (prévisions) et leur taux d'accès dans les principales filières de l'enseignement supérieur : universités, IUT, STS, CPGE. Flux d'entrée en 1ère année dans les principales filières ; taux d'accès en deuxième cycle à l'université : évolution 1990, 1995 et de 1999 -2000 à 2003-2004 (pourcentages) ; effectifs universitaires par discipline. Encadré : champ de l'étude, définitions et méthodologie.
Résultats concernant l'orientation des élèves en troisième, en seconde générale et technologique et après le baccalauréat. Résultats obtenus à partir des observations menées par la DESCO d'une part, qui recense les voeux d'orientation à la fin de la troisième, dautre part des données issues des panels du second degré (celui de 1989 et celui de 1995) et du panel du supérieur (Panel 1996). Différences observées entre filles et garçons dans le choix des filières scientifiques, littéraires, techniques industrielles, techniques tertiaires.
Evolution : 1985, 1990, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000 (graphique de 1955 à 2000) des diplômes technologiques : niveau V (CAP, BEP, MC), niveau IV (BTn, BAC PRO, BT, BP), niveau III (BTS, DUT). Evolution 1995 à 2000 des candidats, du taux de réussite, au CAP suivant le type de formation (graphiques). Evolution de la part des candidats aux différents types de diplôme originaires de l'apprentissage (graphique). Résultats par type de diplôme suivant l'origine des candidats, par sexe. Diplômes délivrés suivant le niveau et le domaine de spécialités. Résultats par type de diplôme et par académie. Analyse de l'hétérogénéité de la réussite (suivant le type de diplôme, le choix de la formation, l'origine scolaire, le sexe, la spécialité et le domaine). Encadré : les diplômes de l'enseignement technologique et professionnel.
Etudiants boursiers selon le niveau d'étude, le revenu déclaré, le type d'aide financière. Carte donnant la répartition académique des étudiants aidés. Pourcentage des boursiers par CSP. Montant annuel des bourses selon le type de bourse. Encadré donnant les définitions des différents types d'aide.
Par type d'école et ministère de tutelle : effectifs 80-81, 85-86, 90-91, 95 à 2000 ; progression moyenne annuelle 80/85, 85/90, 90/95 et 95/2000 ; en 2000-2001, nombre d'écoles, effectifs par sexe, taux de féminisation, flux d'entrée et évolution, diplômes délivrés en 2000 ; origine scolaire des nouveaux inscrits ; effectifs par académie. PCS des parents. Graphiques : évolution des effectifs inscrits, de 1990 à 2000-2001, par type d'école ; évolution du flux d'entrée de 1990 à 2000 par type d'école et des diplômes délivrés de 1990 à 2000 par secteur de tutelle ; évolution, en pourcentage, du taux de féminisation entre 1985-86 et 2000. Carte : évolution des effectifs par académie de 1995 à 2000. Encadrés : sources et définitions, les écoles d'ingénieurs, les nouvelles formations d'ingénieurs.
En 2000, 4000 personnes ont fait valider les acquis de leur expérience professionnelle en vue d'une dispense d'une partie des épreuves aux examens. Dans 6 cas sur 10 il s'agit de femmes. Ce sont surtout des personnels qui ont un emploi et le diplôme le plus recherché est le BTS. Un gros effort a été fourni par les académies pour faire de l'information et pour proposer un accompagnement aux candidats. Un tableau récapitule pour chaque académie le nombre de candidats, les dispenses accordées. Celles-ci varient selon le type de diplôme préparé. Récapitulatif des principaux diplômes obtenus, pour chaque académie.
Effectifs d'étudiants inscrits dans les IUT de 1995-96 à 2000-2001, avec variation annuelle (tabl. I). Taux d'accueil des bacheliers 1999 et 2000 par série de bac (tabl. II et III). Effectifs et flux d'entrée par académie, taux d'accueil 1997-98, 1998-99, 1999-2000, 2000-2001 (tabl. IV et cartes). Effectif total, dont femmes, et nouveaux entrants par spécialité et type de bac, avec évolution par rapport à 1999-2000. Répartition des étudiants par CSP des parents (graphique). Encadrés : le concept de nouvel entrant ; le DNTS et les diplômes post-DUT ; source.
Le nombre d'inscriptions dans les principales filières semble se stabiliser depuis deux ans (tabl. IV) ; en effet, le fléchissement des effectifs en 1er cycle est compensé par la progression des 2e et 3e cycles. La baisse du nombre de nouveaux bacheliers (tabl. I) entraîne un recul du flux d'entrée dans toutes les disciplines universitaires, y compris IUT, alors que le nombre de nouveaux inscrits en STS et CPGE reste stable (tabl. II et III) ; il existe cependant des variations académiques (tabl. V). Les filières scientifiques ont perdu 5 % d'étudiants en 5 ans (encadré pp. 3-4). Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites (p. 6).
Evolution des dépenses intérieures (DIRD) et nationales (DNRD) de recherche et développement entre 1994, 1998, 1999 et 2000. Répartition des financements entre les administrations et les entreprises, celles-ci jouant un rôle accru. Evolution des dépenses et des financements publics en direction des entreprises. Répartition par branche de la R&D des entreprises. Evolution des effectifs de chercheurs et spécialisation régionale. Encadrés : méthodologie, sources et définitions ; la R&D dans les technologies de l'information et de la communication ; estimations 2000 et perspectives 2001.
En 1999, 81 universités préparent au DEUG. Le taux de réussite national à ce diplôme atteint 79,7 % en tenant compte d'une durée d'obtention de 2 à 5 ans ; il est de 45,5 % après deux années et de 68,8 % après 3 années de 1er cycle. Selon les universités et leurs spécialisations, ce taux varie de 41,8 % à 100 %. Il varie aussi selon la discipline choisie et la série du baccalauréat obtenu.
Répartition des effectifs en 2000-2001 par concours préparé, année d'études, académie. Répartition des effectifs de première année selon le sexe et le concours préparé, en pourcentages. Spécialisation des professeurs des écoles titulaires. Aides-éducateurs inscrits en IUFM. Evolution des effectifs inscrits en IUFM depuis 1991-92, par académie, par année d'IUFM. Encadrés : les IUFM ; définitions ; champ de l'étude ; le CAFEP.
Suite à une transformation du mode d'enquête, il a été possible cette année de jeter un regard rétrospectif sur l'évolution des études doctorales depuis une dizaine d'années. Le nombre de thèses soutenues a été en perpétuelle évolution entre 1991 et 1996 en augmentant en moyenne de 4% par an. Suivi de cohortes de DEA jusqu'à leur soutenance en fonction des disciplines. Concurrence au sein des universités entre les DEA et les DESS, imbrication croissante des filières académiques et professionnelles. Financement et durée des thèses. Premiers résultats de l'insertion des docteurs : deux tiers de ceux-ci occupent un emploi stable.
Sur les 195 licences professionnelles créées à la rentrée 2000, 178 ont été mises en place dans l'ensemble des académies, accueillant 4364 étudiants (tabl. 1). Les 2/3 des inscrits et des diplômes ouverts se trouvent dans le secteur des services (tabl. 3) et plus de 60 % des étudiants sont des hommes. Des données sont également fournies sur l'âge (graph.), la répartition Français/étrangers, et l'origine sociale et scolaire des inscrits en licence professionnelle par rapport à ceux des licences classiques (tabl. 4 à 7). En encadré, indications sur la création de ce diplôme et sources du document.
Avec plus de 45000 étudiants inscrits dans cette filière à la rentrée 2000, les effectifs ont quadruplé en 10 ans. Toutes les académies proposent maintenant une formation dans ce domaine, mais la répartition géographique est hétérogène (tabl. 8) et le 3e cycle encore peu suivi (tabl. 2 et 9). Parmi les étudiants, dont l'origine sociale est diversifiée (tabl. 7), à peine un tiers sont des femmes (tabl. 1 et graph. 2) et moins de 2% des étrangers ; une majorité est titulaire d'un bac scientifique ( tabl. 5 et 6). En encadré : source.
Après une augmentation entre 1988 et 1993, cet effort a baissé au cours des 5 années suivantes, cependant que le poids des investissements de groupes étrangers en France dans ce domaine augmentait. Les activités de recherche et développement ont connu des recentrages et une croissance du financement propre. Elles sont concentrées dans les entreprises de grande taille et spécialisées dans les secteurs de haute technologie. En encadré : place des groupes étrangers ; méthodologie.
Avec 11 150 bénéficiaires en 1999, l'activité de validation des acquis professionnels des universités et du CNAM se développe à un rythme rapide (+ 18,6 % par rapport à 1998).
En particulier, la validation instaurée par la loi de 1992 (sous la forme de dispenses d'une partie des épreuves pour obtenir un diplôme) représente 12 % des validations en 1999 et a progressé de 53 % ; la hausse est principalement marquée dans les formations spécialisées.
Trois universités sur quatre la pratiquent de manière effective.
Ce qui offre des perspectives pour la mise en oe?uvre dela prochaine loi de modernisation sociale sur la validation des acquis de l?expérience.
Répartition entre les principales filières : constats 1999-2000 et 2000-2001, prévisions 2001-2002 et 2002-2003 et variations. Effectifs des bacheliers par type de bac : constats 1999, 2000, prévisions 2001, 2002 et variations. Taux d'accueil des bacheliers, par type de bac, dans les principales filières de l'enseignement supérieur (y compris grandes disciplines universitaires) en 1990 et de 1995 à 2000 et projections 2001 et 2002 ; entrée des nouveaux bacheliers, par type de bac, dans les principales filières de l'enseignement supérieur de 1995-96 à 2000-2001 et prévisions pour 2001-2002 et 2002-2003. Constats 1999-2000 et 2000-2001, et projections 2000-2001 et 2001-2002, variations en effectifs et en pourcentage : flux d'entrée en 1ère année, effectifs universitaires par discipline. Taux d'accès en 2nd cycle, en 1990-91et de 1995-95 à 2000-2001 et projections 2001-2002 et 2002-2003. Encadrés : prévisions et réalisations ; champ de l'étude, définitions et méthodologie.
A la rentrée 2000, les 138 343 étudiants inscrits en langues représentaient 9,7 % des effectifs universitaires. Ce nombre, en baisse depuis 1994 (tabl. 1), voit sa répartition évoluer entre les secteurs de la filière (tabl. 2 et graph. 1) : français langue étrangère (FLE) ; lettres, langues et civilisations étrangères ; langues étrangères appliquées (LEA) ; cultures et langues régionales. Le choix de la spécialité est lié à la situation géographique (cartes p. 4) et à l'origine scolaire (majorité de bacheliers littéraires, tabl. 5 et 6) des étudiants, dont les 3/4 sont des femmes (tabl. 1). Sur les 103 langues proposées, l'anglais accueille la majeure partie des effectifs (tabl. 3). Encadré : source et définitions.
Répartition des étudiants par académie et université et évolution par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, discipline, et évolution par rapport à 1999-2000 ; part des nouveaux bacheliers entrants à l'université. Part des femmes selon les disciplines et les cycles ; pourcentage d'étudiants étrangers. Répartition par discipline selon les académies, y compris les effectifs inscrits dans les IUT et filières d'ingénieurs.
Une étude a été menée auprès d'un échantillon d'entreprises ayant un budget recherche et développement important (voir méthodologie). Les dépenses faites à l'étranger dans ce domaine sont concentrées dans quelques secteurs et principalement en Europe. La majorité des centres ont moins de 10 ans et les 3/4 d'entre eux sont le résultat de rachats. Les centres rachetés ont une faible autonomie et travaillent à la fois pour le marché mondial et l'adaptation au marché local. Les centres créés se consacrent surtout au développement d'innovations pour le marché mondial.
Cette étude s'appuie sur les résultats du suivi d'une cohorte de bacheliers depuis l'année 1996-97. L'admission en classe préparatoire est fortement liée à la scolarité antérieure des élèves (âge et absence de redoublement, mention au bac), mais aussi au rôle des enseignants. Par ailleurs, les garçons s'orientent plus souvent que les filles vers cette filière, dont les élèves appartiennent majoritairement à des CSP aisées. $Si la plupart se disent satisfaits de cette formation, leur parcours et leur devenir sont ensuite différents selon les spécialités .
Le nombre d'étudiants étrangers inscrits dans une université de France métropolitaine en 1999-2000 s'élevait à 129000, soit une augmentation de 6 % par rapport à 1998-99 ; ils représentent 9,2 % de l'ensemble des effectifs universitaires (tabl. 1). Les étudiants étrangers s'orientent davantage que les Français vers les disciplines littéraires, économiques et de santé (tabl. 2) et s'inscrivent plus souvent en 3e cycle (tabl. 3). La répartition selon le pays d'origine et le sexe (plus de 50 % de femmes) a évolué deouis 1985. Les étudiants étrangers sont concentrés en Ile-de-France et dans les grandes villes de province (tabl. 5).
86000 étudiants suivent des études artistiques et culturelles dans 387 établissements d'enseignement supérieur, contre 73300 en 1994-95. Ils sont inscrits dans les écoles des beaux-arts, les universités (plus de 50 %) ou préparent un BTS, un DMA ou un DSAA. D'autres diplômes sont proposés par de nombreuses écoles d'art, surtout privées. Parmi les étudiants, la plupart sont titulaires du baccalauréat, surtout littéraire option art ; près de 60 % sont des femmes et 42 % sont inscrits en Ile-de-France. En 1998, plus de 26000 diplômes d'art ont été délivrés.
Evolution (1989-90 à 2000-2001) par type de classe. Effectif par type détaillé de classe et par année, par tutelle, pourcentage de filles (avec graphique sur l'évolution du taux de féminisation). Les entrants par type de classe et selon le bac obtenu (majorité de bacheliers scientifiques). Répartition des effectifs par académie et type de classe, poids de l'académie, comparaison avec 1999-2000.
France sans TOM : Evolution : de 1990-91à 2000-2001, public, privé, ensemble (graph. 1) ; de 1993-94 à 2000-2001, répartition public/privé, pour Education nationale, agriculture, autres ministères (tabl. I). Effectifs 2000-2001 : par ministère et type de formation, sexe, public, privé, total (tabl. II). Répartition par domaine de spécialité (tabl. III), et, pour les entrants en 1ère année, origine scolaire (tabl. IV), âge et sexe (graph. 2). Effectifs par académie et ministère, poids de l'académie (tabl. V). Encadré : sources et définitions.
Une grosse majorité de bacheliers s'inscrit dans l'enseignement supérieur dès l'obtention du diplôme : 82,5 % en 1999 (tableau II). Poursuite d'études et choix des filières différent selon les séries du baccalauréat (graphiques 1 et 2, tableau III), les bacheliers généraux étant les plus nombreux à entreprendre des études supérieures, surtout longues, avec des orientations spécifiques selon la série du bac. Les bacheliers technologiques choisissent majoritairement des filières courtes et les bacheliers professionnels qui poursuivent leurs études sont encore minoritaires. Encadrés : calcul des taux de poursuite d'études ; développement de l'apprentissage dans l'enseignement supérieur.
En 20 ans, les formations dans ce domaine se sont diversifiées et développées quantitativement. Plus de 55000 élèves sont répartis dans 215 écoles, dont statut, cursus et recrutement diffèrent. Ce dernier se fait souvent après une classe préparatoire, de moins en moins après le bac, de plus en plus fréquemment sur titre. Les élèves issus de CSP favorisées sont majoritaires, cependant que la part des femmes augmente.
En 1999, près de 80 % des étudiants inscrits dans la filière ont obtenu un DEUG, pourcentage en augmentation par rapport à 1998. Le DUT est obtenu par plus de 87 % des étudiants, pourcentage stable en 1998 et 1999. Le taux de réussite varie selon le parcours scolaire antérieur, les filières, le sexe, la CSP des parents. Le pourcentage de diplômés poursuivant leurs études en 2e cycle universitaire augmente (90,7 % des titulaires du DEUG en 1998, 93,5 % en 1999 ; 33 % des titulaires du DUT en 1998, 40,6 % en 1999). Sources, définitions et méthodologie précisent les indicateurs.
Evolution des effectifs de l'enseignement supérieur par type d'établissement avec leur poids respectif. Evolution des effectifs du privé. Taux d'inscription des bacheliers dans l'enseignement supérieur (université, IUT, STS, CPGE, autres établissements) par type de bac. Evolution des effectifs par cycle, discipline, filière (filières courtes, filière des grandes écoles). Evolution géographique des effectifs universitaires et poids des différents cycles. Répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 1999-2000. Encadrés : établissements et filières de l'enseignement supérieur ; définitions.
Rappels des effectifs de bacheliers en 1990, 1995, 1999 et 2000 (estimés en octobre). Flux d'entrée dans les principales filières du supérieur pour ces mêmes années et rappels des effectifs globaux d'étudiants inscrits, montrant une stabilité d'ensemble. Raisons de l'inscription en DEUG et filière souhaitée. Inscriptions par académie en université, IUT, STS, CPGE estimés en 2000-2001. En encadré : source et méthode d'estimation des effectifs ; résultats de l'enquête auprès d'un échantillon de nouveaux étudiants.
Sur les 25180 bacheliers de 1999 de l'académie de Grenoble, 12800 se sont inscrits dans une université (IUT inclus), dont 9870 dans l'académie et 2930 ailleurs (graph. 1 et 2) ; parallèlement, seulement 1220 nouveaux bacheliers d'une autre académie se sont inscrits dans l'académie de Grenoble. L'académie est donc déficitaire, avec des "sortants" en arts et en médecine surtout, cependant qu'IUT et sciences et technologies en général représentent les filières les plus attractives (graph. 3 et 4). Les proportions d'"entrants" et de "sortants" sont donc différentes selon la série du bac et la discipline choisie à l'université.
Evolution des effectifs : de STS sous statut scolaire de1993-94 à 1999-2000 (tabl. I), d'apprentis préparant un diplôme de niveau III de 1995-96 à 1999-2000 (tabl. IV). Effectifs d'élèves (public, privé, ensemble) en 1999-2000 : par sexe, type de préparation et répartition éducation nationale/agriculture/autres ministères. Répartition des élèves selon le domaine de spécialité et, pour les entrants en 1ère année, selon l'origine scolaire (graph. I : élèves ; graph. II : apprentis). Effectifs par académie, statut et secteur en 1999-2000. Encadré : sources et définitions.
Répartition des effectifs en 1999-2000 par concours préparé, année, académie. Répartition des effectifs de première année selon le sexe et le concours préparé, en pourcentages. Spécialisation des professeurs des écoles titulaires. Aides-éducateurs inscrits en IUFM. Evolution des effectifs inscrits en IUFM depuis 1991-92, par académie, par année d'IUFM. Encadrés : les IUFM ; définitions ; champ de l'étude.
Les Etats de la zone OCDE finançaient, en 1998, un tiers environ de la dépense intérieure de recherche et développement, pourcentage moindre qu'en 1992. La situation contrastée entre les principaux pays (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Etats-Unis, Japon) est liée à la part consacrée à la Défense, globalement en réduction cependant. Des différences existent aussi dans la façon dont les Etats soutiennent la recherche des entreprises et des administrations.
Depuis 1955, le nombre annuel de BTS délivrés a augmenté, s'élevant en 1999 à 87 700 ( 97 600 avec les BTSA, délivrés par le ministère de l'Agriculture), mais le rythme d'évolution se ralentit (graph. 1). Les taux de réussite progressent ces dernières années, mais varient selon le domaine de spécialité et le sexe (tabl. I), l'origine scolaire (tabl. II), la formation suivie, l'âge et la catégorie socio-professionnelle des parents. Il est possible de repérer les effets de chacune de ces variables sur la réussite (tabl. III), mais des disparités existent également entre les académies (tabl. IV, voir le document modifiéf). Pour ce dernier tableau, certaines données ayant été rectifiées, consulter le rectificatif (fichier 2).
Répartition des enseignants par grade, discipline, type d'établissement. Répartition par tranche d'âges et sexe (en %), dans chaque fonction (professeurs, maîtres de conférence, assistants et autres), par discipline. Evolution des effectifs d'enseignants-chercheurs de 1992 à 1999. Enseignants titulaires d'un corps du 2nd degré en fonction dans le supérieur. Répartition par discipline, catégorie, position administrative. Comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite des enseignants-chercheurs par corps et grande discipline. Répartition par académie des principales catégories d'enseignants en fonction dans l'enseignement supérieur. Encadré : source et méthode.
In 1997, 23,0% of researchers were women versus 21,6% five years earlier.
Growth in the number of researchers has marginally benefited women in public and industrial R&D.
However their numbers are higher in public research. The proportion of women involved in the research field varies to a considerable extent according to discipline. The similar position of women in public civil research where medical and life sciences predominate and in pharmaceutical industry is a good example. The proportion of women also differs according to their position : growth in numbers is inverse to the position they hold in the hierarchical order of their institution. Women?s participation grows fast in upper secondary and higher education or in engineering schools than on the labour market.
À la rentrée 1999, près de 117 400 étudiants sont inscrits dans les instituts universitaires de technologie de France métropolitaine et des DOM, soit une hausse du nombre des inscrits d'environ 2 800 (+ 2,5 %) par rapport à la rentrée 1998.
Le nombre de nouvelles inscriptions en première année de DUT s?accroît légèrement, tandis que les effectifs de deuxième année augmentent fortement (+ 13 %).
Le taux de poursuite d?études en DUT progresse pour les bacheliers ES mais baisse pour les bacheliers technologiques.
La capacité d?accueil des IUT est de 582 départements à la rentrée 1999 (contre 566 départements en 1998).
L'industrie pharmaceutique figure parmi les secteurs qui ont le plus investi en recherche développement (R&D) en France ces dernières années, malgré une baisse de la valeur ajoutée.
Cette évolution, conjuguée au repli de certains secteurs orientés vers la R&D militaire, place la pharmacie au premier rang des secteurs industriels en termes de dépense intérieure de R&D pour 1997.
Les flux avec l'étranger pour le financement de la R&D ont augmenté, à travers la hausse des dépenses des entreprises françaises vers des filiales à l?étranger, et celle des ressources en provenance d'entreprises à l'étranger et n'appartenant pas au même groupe.
Au niveau international, les États-Unis se détachent devant l'Europe et le Japon, et le Royaume-Uni au sein de l'Union européenne par leur niveau de dépenses en R&D dans la branche de la pharmacie.
Evolution de la dépense intérieure de recherche et développment (DIRD,) en graphique, depuis 1978. Répartition des financements entre les administrations et les entreprises. Evolution des financements publics en direction des entreprises de 1993 à 1998. Flux des dépenses avec l'étranger depuis 1993. Volume des dépenses affectées par les entreprises à la recherche et développement. Evolution des cinq principales branches d'activités de 1992 à 1998. Evolution des effectifs de chercheurs dans le secteur public et dans les entreprises de 1992 à 1998. Méthodologie, sources et définitions.
En 1997, 23,0 % des chercheurs sont des femmes, contre 21,6 % cinq ans auparavant.
La croissance des effectifs de chercheurs bénéficie marginalement aux femmes dans la recherche publique et en entreprise. Cependant, c'est dans la recherche publique qu'elles sont les plus nombreuses.
L'importance de l'emploi féminin dans la recherche varie fortement selon les disciplines.
La similitude de la place des femmes parmi les chercheurs du public où les sciences médicales et de la vie sont dominantes , et dans l'industrie pharmaceutique en est un exemple.
La place de l'emploi féminin diffère aussi beaucoup selon les postes occupés, avec une progression inverse de l'ordre hiérarchique.
La progression du taux de femmes dans les études secondaires et universitaires ou dans les écoles d?ingénieurs est plus rapide que sur le marché du travail.
Par type d'école et ministère de tutelle : effectifs 80-81, 85-86, 90-91, 95 à 2000 ; progression moyenne annuelle 80/85, 85/90, 90/95 et 95/99 ; en 1999-2000, nombre d'écoles, effectifs par sexe, taux de féminisation, flux d'entrée et évolution, diplômes délivrés en 1999 ; origine scolaire des nouveaux inscrits ; effectifs par académie. Graphiques : évolution des effectifs inscrits, de 1989-1990 à 1999-2000, par type d'école ; évolution du flux d'entrée de 1990 à1999 par type d'école et des diplômes délivrés de 1989 à 1999 par secteur de tutelle ; évolution, en pourcentage, du taux de féminisation entre 1985-86 et 1999-2000. Carte : évolution des effectifs par académie de 1994 à 1999. Encadrés : sources et définitions, les écoles d'ingénieurs, les nouvelles formations d'ingénieurs.
Après trois années de baisse, le nombre d?inscriptions dans les principales filières de l?enseignement supérieur est resté stable en 1999 : 1 878 000 inscriptions ont été enregistrées en université (dont IUT), IUFM, écoles d?ingénieurs, STS et CPGE.
Cette stabilité résulte d?une baisse des effectifs en premier et deuxième cycles universitaires (hors IUT), compensée par une
progression exceptionnelle du nombre d?étudiants en troisième cycle (+ 2,9 %) et de la poursuite du développement des filières STS et IUT.
En prévision pour 2000 et 2001, le nombre global d?inscriptions se maintiendrait à ce niveau. La part des formations courtes, IUT et STS, de 19 % en 1999, croîtrait légèrement et celle de l?université (hors IUT et IUFM) de 68 % aujourd?hui, diminuerait encore. Cependant, dans cette filière, seul le premier cycle universitaire perdrait des étudiants tandis que les ingénieurs universitaires seraient toujours plus nombreux.
NI DEPP 00.27 - La formation continue dans les établissements d'enseignement supérieur relevant du ministère de l'Education nationale. 2. La production de certification en 1998.
Répartition des actions de formation continue dans les établissements publics d'enseignement supérieur selon la nature et le niveau de formation en 1998. Nombre de diplômes nationaux et types de diplômes délivrés en 1997 et 1998. Diplômes d'établissements délivrés selon le niveau pour ces deux années. Répartition des diplômes délivrés selon leur nature et le statut des établissements en 1997 et 1998. Définitions et sources.
Résultats observés à travers le suivi d'une cohorte des bacheliers de 1996, sur leur réussite dans l'enseignement supérieur, au DEUG, BTS et DUT. Taux de réussite au DEUG en deux ans selon le type de baccalauréat, selon le sexe, selon l'âge d'obtention du bac. Taux de réussite au DEUG en deux ans selon la discipline et réorientation éventuelle. Impact de différentes caractéristiques des bacheliers sur leur réussite au DEUG en deux ans : selon la série du Bac, l'âge d'obtention, la spécialité du DEUG, la localisation de l'université, le sexe, la PCS du chef de famille, la nationalité (Français, étranger), les conditions de vie, la motivation lors de l'inscription du nouveau bachelier. Etude de la réussite des étudiants au DUT, au BTS, selon le type de baccalauréat et l'âge des bacheliers. Devenir des étudiants qui ont obtenu leur DUT ou leur BTS (poursuite d'études ou entrée dans la vie active). Graphique concernant le devenir des bacheliers technologiques deux ans après l'obtention du baccalauréat selon l'âge d'obtention du bac. Sources et méthodologie.
Effectifs d'étudiants préparant le DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires). Répartition selon le sexe, l'option (littéraire ou scientifique), l'âge. Evolution des effectifs par académie de 1996-97 à 1998-99. Rappel de l'ESEU (examen spécial d'entrée à l'université). Fonctionnement du DAEU. Source de l'enquête.
Evolution (1987-88 à 1999-2000) par type de classe (plus graphique). Effectif par type détaillé de classe et par année, par tutelle, pourcentage de filles. Les entrants par type de classe et selon le bac obtenu. Choix de la 2ème année pour les prépas scientifiques (MPSI, PCSI, PTSI) ; répartition par origine sociale et type de classe (public Education nationale seul pour ces deux derniers tableaux). Répartition par âge et par sexe, par année de formation (graph.). Répartition par académie et type de classe, poids de l'académie, comparaison avec 1998-99.
Répartition des étudiants inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM, selon les universités, les académies, en 1999-2000 et évolution par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, et évolution par rapport à 1998-99, dont les nouveaux bacheliers et les nouveaux entrants. Part des femmes selon les disciplines et les cycles. Répartition par discipline selon les académies. Effectifs inscrits dans les IUT et dans les filières d'ingénieurs.
Evolution des effectifs de chercheurs employés dans les entreprises entre 1984 et 1997. Répartition des effectifs en 1997 selon les branches d'activité et part des chercheurs dans l'effectif total (évolution entre 1992 et 1997). Part des femmes parmi les chercheurs et selon le niveau de diplôme (comparaison entre 1984 et 1997). Répartition des chercheurs selon le type et le niveau de diplôme (ingénieur et formation universitaire) et selon la taille de l'entreprise. Comparaison des flux d'entrée de chercheurs en 1984, 1991 et 1997. Répartition des débutants et flux de sortie selon le niveau de diplôme ; comparaison entre 1984, 1991 et 1997. Encadré sur les sources.
Par académie : de 1991-92 à 1998-99, effectifs inscrits ; en 1998-99 par concours préparé pour la 1ère année, par degré pour la 2ème année. Effectifs par année de formation et degré préparé de 1991-92 à 1998-99. Par concours préparé : par année pour 1998-99 et par sexe (1ère année), (quelques disciplines sont détaillées) ; par discipline des licences obtenues ; par situation avant la 2ème année. Graphique : niveau de formation universitaire des étudiants de 1ère année selon le concours préparé. Encadrés : les IUFM ; les parcours en IUFM ; définitions ; champ de l'enquête.
Evolution : 1970, 1975, 1980, 1985, 1990, 1994, 1995 et 1996, 1997 et 1998 (graphique de 1957 à 1998) des diplômes technologiques : niveau V (CAP, BEP, MC), niveau IV (BTn, BAC PRO, BT, BP), niveau III (BTS, DUT). Evolution 1990 à 1998 des candidats, du taux de réussite, au CAP suivant le type de formation (graphiques). Evolution de la part des candidats aux différents types de diplôme originaires de l'apprentissage (graphique). Résultats par type de diplôme suivant l'origine des candidats, par sexe. Diplômes délivrés suivant le niveau et le domaine de spécialités. Résultats par type de diplôme et par académie. Analyse de l'hétérogénéité de la réussite (suivant le type de diplôme, le choix de la formation, l'origine scolaire, le sexe, la spécialité et le domaine). Encadré : les diplômes de l'enseignement technologique et professionnel.
Effectifs des nouveaux étudiants inscrits dans les principales filières de l'enseignement supérieur (université, par grandes discipline, en IUT, STS, CPGE). Rappels des effectifs de bacheliers en 1990, 1995, 1998 et 1999 (estimés en octobre). Flux d'entrée dans les principales filières du supérieur pour ces mêmes années et rappels des effectifs globaux d'étudiants inscrits. Inscriptions par académie en université, IUT, STS, CPGE (par ordre décroissant) estimés en 1999-2000 ; les filières qui augmentent et celles qui baissent.
Evolution des effectifs de l'enseignement supérieur par filière de 1988-89 à 1998-99 ; taux d'accès des bacheliers dans l'enseignement supérieur pour les mêmes années. Poids des différentes filières en 1998-99 (effectif, nouveaux bacheliers). Graphiques d'évolution de 1988-89 à 1998-99 : bacheliers, effectifs du supérieur, filière universitaire par cycle, par groupes de disciplines, filières courtes (STS, IUT, écoles paramédicales et sociales), grandes écoles (CPGE, ingénieurs, commerce...). Encadrés : l'enseignement supérieur français ; définitions.
Evolution (1987-88 à 1998-99) par type de classe (plus graphique). Effectif par type détaillé de classe et par année, par tutelle, pourcentage de filles. Les entrants par type de classe et selon le bac obtenu. Choix de la 2ème année pour les prépas scientifiques (MPSI, PCSI, PTSI) ; répartition par origine sociale et type de classe (public Education nationale seul pour ces deux derniers tableaux). Répartition par âge et par sexe, par année de formation (graph.). Répartition par académie et type de classe, poids de l'académie, comparaison avec 1997-98. ENCADRES : sources et définitions ; la rénovation des CPGE.
Effectifs totaux des bacheliers par type de bac : constats 96, 97, 98, prévisions 99 et variations. Taux d'accueil des bacheliers, par type de bac, dans les principales filières de l'enseignement supérieur (y compris grandes disciplines universitaires) de 90-91 à 98-99 et projections 1999-2000 et 2000-2001 ; entrée des nouveaux bacheliers, par type de bac, dans les principales filières de l'enseignement supérieur de 1994-95 à 1998-99 et prévisions pour 1999-2000 et 2000-2001. Constats 96-97, 97-98, 98-99 et projections 1999-2000 et 2000-2001, variations en effectifs et en pourcentage : flux d'entrée en 1ère année, effectifs dans les principales filières, effectifs universitaires par discipline. Taux d'accès en 2nd cycle à l'université, de 90-91 à 98-99 et projections 1999-2000 et 2000-2001. Encadrés : champ de l'étude, définitions et méthodologie.
Evolutions de 1992 à 1997. Dépense intérieure de recherche, part de la Défense. Les grands programmes technologiques, les universités ; programmes finalisés par financeur (graph.). Dépenses extérieures par financeur ; secteur d'exécution en 1997. Les flux avec l'étranger : destination des dépenses, origine des ressources en provenance de l'étranger ; nature des ressources en 1997. Part de la dépense financée par contrats. Les effectifs en Recherche et Développement ; les créations d'emploi au budget de l'enseignement supérieur. Disparités géographiques en 1997 (carte) ; évolution du poids de l'Ile-de-France. Encadrés : l'organisation de la recherche publique ; méthodologie ; sigles.
Par type d'école et ministère de tutelle : effectifs 80-81, 85-86, 90-91 à 98-99 ; progression moyenne annuelle 80/85, 85/90, 90/95 et 98-99 ; en 1997-98, nombre d'écoles, effectifs par sexe, taux de féminisation, flux d'entrée et évolution, diplômes délivrés en 1997 ; origine scolaire des nouveaux inscrits ; origine sociale des élèves ingénieurs. Graphiques : évolution des effectifs inscrits, de 1980-81 à 1998-99, par type d'école ; évolution des flux d'entrée de 90-91 à 98-99 par type d'école et des diplômes délivrés de 1980 à 1998 par secteur de tutelle. Encadrés : sources et définitions, les écoles d'ingénieurs.
Evolutions de 1992 à 1997. Dépense intérieure de recherche et développement (DIRDE), dépense nationale de recherche et développement (DNRDE), évolutions par rapport au PIB. Poids des entreprises selon leur taille ; les PME. Financement et exécution, structure par taille des entreprises exécutantes. Dépense intérieure dans les principales branches industrielles. La sous-traitance : en France et à l'étranger, par le secteur public. Autofinancement ; financement public. Répartition des ressources consacrées à la recherche et au développement. Les effectifs par type de personnel, répartition selon les branches. Disparités géographiques (carte), poids de l'Ile-de-France. Encadrés : méthodologie ; sigles.
En 1998-1999, 1 424 395 étudiants sont inscrits dans le système universitaire public de France métropolitaine et des DOM, soit 19 643 étudiants de moins qu’en 1997. Pour la troisième année consécutive, les effectifs universitaires diminuent.
Le deuxième cycle subit fortement la répercussion de la chute des effectifs observée à la rentrée 1996 au niveau du premier cycle tandis que le troisième cycle se stabilise.
L’augmentation du nombre d’entrants en première année est principalement due à un afflux de nouveaux bacheliers, conséquence d’un excellent taux de réussite au baccalauréat de la session 1998. Mais elle demeure insuffisante et trop récente pour provoquer un retournement à la hausse des effectifs globaux du premier cycle.
Selon les académies et les disciplines, des différences sensibles apparaissent dans les évolutions observées.
Effectifs d'étudiants inscrits dans les IUT de 1995-96 à 1998-99, avec variation annuelle. Taux d'accueil des bacheliers 1995 et 1998 par bac ; taux d'accroissement des bacheliers en IUT. Effectifs et flux d'entrée par académie, proportion des bacheliers 95 et 98. Entrants par spécialité et bac. Spécialités : effectifs, dont filles, évolution par rapport à 1995-96. Graphique donnant la répartition des étudiants par CSP des parents. Poursuite d'études des diplômés 97. Encadrés : le DNTS ; poursuite d'études ; sources et définitions.
Répartition des enseignants par grade et discipline ; par type d'établissement, grade et discipline. Répartition par tranche d'âges et sexe (en %), dans chaque fonction (professeurs, maîtres de conférence, assistants et autres), par discipline. Enseignants titulaires d'un corps du 2nd degré en fonction dans le supérieur. Répartition par discipline, catégorie, position administrative. Personnel non enseignant par catégorie, type d'établissement, pourcentages par sexe. Graphique : évolution des enseignants par fonction de 1981 à 1998. Encadré : source et méthode.
Etude de la poursuite d'études des nouveaux bacheliers, inscrits en DEUG à l'université : poursuite d'études dans la même voie ou en changeant de disciplines (sauf celles de santé qui donnent lieu à un concours), répartition selon le sexe, redoublement, réorientation vers d'autres filières comme IUT ou BTS, abandon. Devenir des bacheliers généraux en fonction de l'âge d'obtention du baccalauréat, devenir des bacheliers technolgiques. Observation de la réussite en fonction de la motivation qui a présidé à l'inscription du bachelier. Comparaison entre l'Ile-de-France et la province. Encadré concernant les poursuites d'études dans les autres filières du supérieur.
France sans TOM : EVOLUTION : 88-89 à 98-99, public, privé, ensemble (graph.) ; de 92-93 à 98-99, secteurs public et privé, Education nationale, agriculture, autres ministères : effectif, variation annuelle, pourcentage. EFFECTIF 98-99 : par ministère, par année de formation, par sexe, public, privé, total ; en pourcentage : origine scolaire des entrants en 1ère année, par type de formation, domaine de la production, des services ; selon l'origine sociale et le sexe pour le public Education nationale ; selon l'âge et le sexe (graph.) : selon le ministère, et par secteur public, privé et par académie : effectif 98-99, taux d'évolution sur un an, poids de l'académie en 98-99, taux d'accueil. ENCADRE : sources et définitions.
Origine des ressources pour la formation continue dans les établissements d'enseignement supérieur, par type d'établissement. Chiffre d'affaires de formation continue des universités et INP. Répartition des stagiaires et des heures-stagiaires selon le dispositif et suivant le type de stagiaires. Répartition des actions selon la nature de l'action et le niveau de formation. Diplômes délivrés en formation continue : par les universités et INP, selon le niveau de diplôme et la filière disciplinaire ; par les IUT selon le département d'enseignement ; par le CNAM selon le type de diplôme, son niveau et la spécialité. Encadrés : l'organisation de la formation continue universitaire ; le réseau du CNAM ; le champ de l'enquête.
Estimation des effectifs de rentrée dans les principales filières de l'enseignement supérieur (université, IUT, CPGE, STS) ; analyse des comportements des bacheliers 98 suivant les disciplines universitaires ou les filières choisies. Bacheliers 90, 95, 97, 98 ; flux d'entrée en 1ère année par filière pour 1990-91, 1995-96, 1997-98 et 1998-99, variation entre les deux dernières années ; effectifs des principales filières pour les mêmes années. Par académie (France métro), évolution entre les rentrées 1997 et 1998 du flux d'entrée en université, en IUT, en CPGE ou STS publiques sous tutelle Education nationale. Encadré : sondage de rentrée auprès des nouveaux bacheliers entrés en DEUG en 1998 ; rentrée 1998, résultats provisoires et sources.